Répondez, Monsieur DUPONT ! « La tolérance est la vertu du faible » (Marquis de Sade). Lors de la commémoration nationale qui eut lieu le 13 novembre 2016 devant les divers sites où les barbares islamistes ont frappé, la bêtise humaine s’est exprimée ce jour là en la personne de Michael Dias, fils du Portugais Manuel Dias, tué devant le Stade de France un an auparavant.
Dans le seul discours prononcé durant tout l’hommage –ce qui laisse supposer qu’il avait soigneusement été sélectionné- ce « fils humaniste » choisit de faire l’apologie de la tolérance et de l’intégration en déclarant :
« Nous devons nous efforcer de combattre la stigmatisation et la division ; l’intégration est la solution » avant de conclure par un vibrant :
« Vive la tolérance ! »… négligeant ainsi cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante ».Au moment où sur tout le territoire national les cœurs battaient à l’unisson en mémoire des 130 morts et des 400 blessés de cette tragédie, cet hymne à la tolérance est apparu quelque peu déplacé… voire, outrancier.
Jean Rostand disait « qu’il est dans la tolérance un degré qui confine à l’injure ». Ce 13 novembre 2016, Michael Dias, par excès de zèle ou par souci de s’attirer les bonnes grâces du « politiquement correct », a injurié sans le moindre état d’âme des centaines de familles recluses dans leur douleur et leur souvenir.
…Depuis la guerre d’Indochine, les drapeaux français n’ont eu de cesse de s’incliner devant ceux de l’ennemi. D’abandon en abandon, de largesse en munificence, de discours en référendums, la France est arrivée, aujourd’hui, aux concessions suprêmes : à l’abdication de sa volonté, de son prestige, de sa force, de sa dignité… à la fin !Voir une police qui se fait régulièrement « karchériser » par une racaille plutôt sympathique dès lors que le Ministre de l’Intérieur la qualifie de « sauvageonne »…
Voir une unité prestigieuse de Légion étrangère privée de défiler un 11 Novembre sous la menace de… 13 activistes gauchistes et rebrousser chemin sur ordre de chefs indignes et de pleutres représentants de l’Etat .
Revivre les instants tragiques du 13 novembre 2015 et du 14 juillet 2016, cela est bouleversant, cela est atroce… Faire en de pareilles circonstances l’apologie de la tolérance et du vivre ensemble, cela est scandaleux, cela est insupportable…
Voir des policiers s’enflammer dans leur véhicule, cela est ignoble, cela est révoltant…
Assister au spectacle d’une armée en déroute face à une bande de malfrats, cela est humiliant, cela est désespérant.
Et pourtant, cela n’est peut-être pas le pire. Il y a l’âme française qui « en a pris un coup »…
Il y a la conscience française qui gémit et se révolte…
Car tout cela, depuis un demi-siècle, nous l’avons voulu, nous l’avons accepté ou nous l’avons toléré.
Par infantilisme politique, par perversion de l’esprit, par démission du cœur, par indifférence ou par égoïsme, par aveuglément ou par lâcheté, par esprit grégaire ou par goût du confort, nous sommes tous, Français, peu ou prou, responsables de ces crimes, de ces méfaits, de cette situation : la mise à mort de la France. On a livré à la racaille et aux hordes barbares ce territoire, et nous n’avons rien dit.
On a assassiné ces pauvres gens, et nous n’avons rien fait.
On assiste à la destruction de nos forces armées et de police, et nous observons, impassibles.
Et notre âme en est déchirée.
Toute la France est-elle en état de haute trahison ? Toute la France est-elle coupable de non assistance à ses concitoyens en danger de mort ?
A vous de répondre, Monsieur Dupont !José CASTANO