14 juillet 1.958:
Grande cérémonie à Paris où les états d'Afrique noire (à l'exception de la Guinée qui a voté non au référendum) se voient remettre de superbes drapeaux tricolores de la "Communauté" avec deux mains plus ou moins maçonniques s'étreignant au bout de la hampe. Les anciens combatants et les harkis défilent dans une enthousiasme immense. Photos du defilé.
15 juillet 1.958:
Plusieurs grenades à Oran, faisant une vingtaine de blessés.
Quatre attentats à Constantine, un mort, l'assistant d'une synagogue et 35 blessés.
16 juillet 1.958
Dans une ferme prés d'Alger, tous les ouvriers musulmans qui formaient un groupe d'auto défense sont assassinés, 25 morts, hommes femmes et enfants.
Sur une plage de Ténés, un commando FLN tire sur les baigneurs, en blessant grièvement 7 dont une toute jeune fille qui devra être amputée.
A paris au cours d'un échange de coups de feu entre bandes rivales, 3 passantes sont blessées dont une fillette de 6 ans.
17 juillet 1.958
Un lieutenant de l'armée française, prisonnier des rebelles depuis six mois, soit disant fusillé sur l'ordre d'Amirouche, soit disant en représailles de récentes exécutions de terroristes du F.L.N.
18 juillet 1.958:
Découverte du cadavre de Bellounis sans doute assassiné par des membres de son armée qui preferent un ralliement à la france, lors d'une opértion de nettoyage de son armée messaliste, lancée par Salan qui n'accepte plus cet independantiste M.N.A. soutenu par l'armée (le type de troisiéme force adorée par les intellectuels parisiens). 1800 des 3000 combattants se ralleient, le reste continue une bataille à la fois contre la france et contre le FLN. En Août 1960, Debré, toujours à la recherche d'une troisiéme force, relance sous le nom de FAAD une cooperation via les services speciaux.
19 juillet 1.958 :
rien.
20 juillet 1.958
rien.
21 juillet 1.958
Les comités de Salut Public se sont organisés sous forme d'une association loi 1.901. (la forme habituelle des partis politiques).