Sujet: 19 mars la journée de la honte Ven Mar 11 2016, 17:21
19 MARS… LA COMMEMORATION DE LA HONTE
« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête »(Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")
Dans quelques jours, les ennemis de la France commémoreront dans la honte et le déshonneur, les « accords d’Evian » du 19 mars 1962. Pour eux, cette date funeste représente la « victoire » du FLN -leur allié d’alors- sur « l’odieux colonialiste »… sans la moindre pensée pour ces milliers de jeunes soldats, d’Européens et de Musulmans assassinés tout au long de ces huit années de guerre.
« Je consens que mon frère est mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » écrivait Christopher Marlowe, dans « Edouard II ».
Ce qui me révolte, c’est cette arrogance despotique qu’affiche depuis 60 ans ce milieu gauchisant représentant l’anti-France, pour qui la colonisation française ne fut qu’« agression » et « souffrance » envers les « pauvres Musulmans marchant à coups de trique » (sic). C’est proprement odieux !
Alors que les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eu tombaient chaque jour dans cette sordide guerre et au moment même où leur sacrifice lui permettait de relever la tête et d’émerger d’une longue série de défaites, cette intelligentsia gauchiste -qui de tout temps a pris le parti de l’étranger- n’eut de cesse de soutenir la cause des écorcheurs du FLN. Ce sont ces mêmes souteneurs que l’on retrouve aujourd’hui sous La bannière NPA, PC, Verts, CGT, FNACA… flanqués de leurs satellites « humanistes » champions des « droits de l’homme ».
Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Les images qui représentent les milliers d’hommes égorgés, les visages mutilés au couteau, les enfants déchiquetées par les bombes, les femmes violées puis éventrées, reculent les limites assignées à l’horreur. Cependant, ces atrocités, répliques de tant d’autres commises déjà en Indochine, ne révoltent pas les consciences contre les criminels mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré »... Et si les survivants excédés ou terrorisés prennent les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulèvent contre eux l’unanimité des censeurs.
La honte ne se raconte pas : elle s’encaisse !
José CASTANO
Courriel : joseph.castano0508@orange.fr
- 19 MARS 1962 - LE CESSEZ LE FEU…Ou la victoire du FLN – Cliquez sur :Lire la suite
- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat
- L’Odyssée et la fin tragique du 1erRégiment Etranger de Parachutistes en Algérie.
« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »
… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs» légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »
Cette conférence, organisée par le Cercle algérianiste de TOULOUSE, sera donnée par José CASTANO, Samedi 16 Avril 2016, à 15h30, au CEFANOM, 1, rue des Pénitents blancs – 31000 TOULOUSE - Entrée gratuite –
Un repas (facultatif) est prévu à 12h au restaurant La Gourmandine, 17, Place Victor Hugo – Toulouse (inscription obligatoire).
Pour tout renseignement : Hervé CORTES Tel. 05.61.15.45.98 ou 06.40.38.69.06
Courriel : cortes.famille@wanadoo.fr
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Sujet: Re: 19 mars la journée de la honte Lun Mar 14 2016, 19:42
et j'ajoute ma prose......
UNE DES RAISONS POURQUOI JE SUIS CONTRE LA COMMEMORATION DU 19 MARS
Le 19 mars est pour les Harkis les Européens et Musulmans francophiles,un jour de profonde détresse.
Près de 6 mois après le massacre d'ORAN du 5 juillet 1962,les représentants de la diplomatie Française se lassent face à l'inertie des Autorités Algériennes et au manque de volonté de Paris,qui se contente de déclarations d'intentions jamais suivies d'effets. Le Pouvoir Gaulliste ne souhaite pas que le dossier des disparus*,fragilise ses relations avec l'Algérie. La création de commissions mixtes d'enquêtes est abandonnée face aux réticences d'Alger.
Louis JOXE rencontre Mohamed KHEMISTI,Ministre des Affaires Etrangères d'Algérie du 30.11 au 04.12.1962, la question des disparus n'est abordée qu'à la dernière journée.Du côté Français on insiste sur la grave et constante préoccupation de voir respecter les Accords d'Evian,qui ont entre autres,trait à la liberté et la sécurité des personnes. Les Algériens répondent qu'ils entendent assumer leurs responsabilités.Autrement dit,ils refusent toute ingérence Française dans la recherche des disparus,cela n'empêche pas le versement d'une rallonge de 300 millions de nouveaux francs,pour alimenter le Trésor Public Algérien,sans la condition du respect effectif du texte signé à Evian !
Finalement c'est le CICR (Croix Rouge à Genève) qui poursuit les recherches,financées par la France. Les investigations sont difficiles...... En Algérie comme en France,le souci des Autorités est le même mettre fin au « mythe des survivants » et évacuer le plus vite possible ce dossier gênant. En effet,du côté Français,les enquêteurs de la Croix Rouge se heurtent au Secret-Défense de Pierre MESSMER,Ministre des Armées.Côté Algèrien,les réponses dilatoires épuisent leur énergie,d'autant plus qu'ils ne sont pas autorisés à interroger les responsables FLN (connus) des enlèvements.
CONCLUSION DU CICR :« tous les disparus sont morts,les fouilles sont inutiles et n'auraient aucune chance de réussir ». L'enquête a commencé le 21.02 et s'est terminée le12.09.63.Les familles ont eu accès aux dossiers CICR en 2000 !
*535 soldats tués ou disparus,1736 civils disparus depuis le 19 mars 1962
Guy Amand,ancien GCPA,VM 2 citations,Médaille Militaire mars2016
synthèse guy amand de 2 livres « Oran 5 juillet de G .Zeller» « un mensonge français de M.G.Benhamou»
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Sujet: COMMUNIQUE UNC Mer Mar 16 2016, 21:12
L’Union Nationale des Combattants a pris connaissance dans la presse de la décision du Président de la République de participer à la journée de commémoration du 19 mars, date du soi-disant « cessez – le – feu » en Algérie.
L’Union Nationale des Combattants, association qui rassemble dans toute la France et les DOM-TOM des anciens combattants appelés et engagés de toutes les armées et de la gendarmerie, tient à faire connaître sa totale réprobation vis-à-vis de cette initiative qui, en aucun cas, ne contribuera à apaiser la mémoire et à réconcilier les Français.
En effet, respectueuse du souvenir des 535 soldats Français morts après ce « cessez-le-feu », des milliers de pieds – noirs et de musulmans fidèles à la France massacrés après cette date notamment à Oran le 5 juillet 1962, des harkis et des supplétifs de l’armée Française, abandonnés sans armes et pourchassés au – delà du 19 mars, l’UNC refuse de participer à cette commémoration qui fait fi de toutes ces victimes et elle invite ses adhérents à refuser de participer à ces cérémonies.
Elle regrette que l’actuel président ne se soit pas inspiré de l’attitude de tous ses prédécesseurs, -notamment François Mitterrand-, qui se sont toujours abstenus de participer à la commémoration d’une page dramatique de notre mémoire collective
Dans le contexte actuel que traverse notre Pays, l’Union Nationale des Combattants appelle les Français à privilégier tout ce qui les unit et à rejeter tout ce qui s’avère ferment de division.
L’Union nationale des combattants, fondée en 1918 par le père Brottier et Georges Clemenceau, a pour vocation de veiller aux intérêts matériels et moraux des anciens combattants, ainsi qu’à transmettre la mémoire et les valeurs des hommes et femmes qui se sont battus pour la France. Les plus jeunes sont issus des OPEX, les plus anciens ont participé comme appelés ou engagés aux conflits de 39-45, Indochine, Corée et Afrique du Nord.
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Sujet: Re: 19 mars la journée de la honte Ven Mar 18 2016, 16:58
Merci de rappeler ce 19 mars des combattants en colère de voir ce président d'état se foutre de la figure des combattants !! Si j'apprend que l'UNP dont je fait parti, est présente au 19 mars , je déchire ma carte et la envoi par courrier avec un mot de gentillesse pour le général Combournac président de l'UNP !
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Sujet: Re: 19 mars la journée de la honte Sam Mar 19 2016, 10:19
]HOLLANDE ET LE 19 MARS SOURCE : LE FIGARO ================ EDITE PAR KANESATAKE ----------------------------- Guerre d'Algérie : Hollande aux commémorations du 19 Mars HOME ACTUALITE POLITIQUE Par Mathilde Siraud Mis à jour le 08/03/2016 à 08:20 Publié le 07/03/2016 à 17:59 ------------------------ François Hollande en déplacement à Alger le 15 juin 2015. ====================
C'est la première fois qu'un président de la République français participera aux célébrations du cessez-le-feu au lendemain des accords d'Evian, une date contestée par de nombreuses associations notamment de harkis et de pieds-noirs.
C'est une opération périlleuse à laquelle se risque le chef de l'État. Le 19 mars prochain, François Hollande prononcera un discours devant le mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, situé au Quai Branly, a indiqué l'Élysée au Figaro, confirmant une information d'Europe 1.
Il viendra ainsi célébrer le 19 mars 1962, jour du cessez-le-feu en Algérie et officiellement «journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc». Avant lui, aucun président de la République n'avait osé assister à ces commémorations, inscrites dans la loi par une proposition socialiste adoptée le 8 novembre 2012.
«On peut choisir n'importe quelle date sauf le 19 mars», avait pourtant averti, à l'époque, François Mitterrand, qui a toujours été opposé à l'officialisation de cette commémoration. Jacques Chirac avait inauguré le monument, mais Nicolas Sarkozy n'a jamais célébré cet évènement clivant de l'histoire de la guerre d'Algérie.
À l'époque de son adoption au Parlement, le groupe UMP au Sénat avait déposé un recours devant le Conseil constitutionnel contre cet anniversaire. » Guerre d'Algérie: les tragédies du 19 mars 1962 François Hollande s'est entouré d'historiens pour rédiger son discours, qui sera analysé des deux côtés de la Méditerranée. L'Élysée souligne que le président souhaite commémorer le cessez-le-feu et non les Accords d'Evian, signés le 18 mars 1962.
Les associations de rapatriés estiment que la date du 19 mars est celle d'une défaite et qu'elle n'a pas marqué, sur le terrain, la fin de la guerre. Mais plutôt la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants et le début des violences dont furent victimes les Français d'Algérie et les supplétifs engagés aux côtés de la France.
«François Hollande reconnaît seulement la souffrance des Algériens» Thierry Rolando, président du cercle algérianiste Du côté des associations d'anciens combattants, les réactions sont évidemment contrastées. Bernard Coll, président de Jeune Pied-Noir se dit «très surpris». «François Hollande est en totale contradiction.
Il avait reconnu la faute et la responsabilité de la France dans l'abandon des rapatriés et harkis, ce qui implique une reconnaissance des crimes du 19 mars», pointe-t-il, dénonçant une posture purement «électoraliste». Pour ce natif d'Alger, le 19 mars 1962 correspond à une date «sanglante». «Les sept mois qui ont suivi ont vu plus de morts civils que pendant la guerre», insiste-t-il.
À l'Union nationale des combattants (UNC), qui réunit 200.000 membres, on continue de vouloir célébrer le 5 décembre, instauré par Jacques Chirac en hommage aux Morts pour la France, et non le 19 mars. «Par respect pour les milliers de pieds-noirs massacrés et la chasse aux harkis, nous ne serons pas présents.
François Hollande avec ce déplacement rompt l'apaisement et insulte les morts», déplore Philippe Schmitt, directeur de l'UNC. «On va raviver les fractures sur la guerre d'Algérie!», s'inquiète de son côté Thierry Rolando, président national du cercle algérianiste. «François Hollande est en train de tourner le dos à une partie de la communauté nationale, il reconnaît qu'une seule souffrance, celle des Algériens et jete un voile d'ombre sur les drames des harkis et des Français d'Algérie.
Il pourrait embrasser toutes les mémoires en se rendant aux commémorations du 5 décembre.» À la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), au contraire, on célèbre le 19 mars 1962 depuis 1983. La décision de François Hollande de s'associer à ces commémorations est accueillie avec «joie». «Cette démarche s'inscrit dans l'esprit de réconciliation et de rapprochement avec l'Algérie, à laquelle le souvenir des harkis et des pieds-noirs sera évidemment associé», explique au Figaro Guy Darmanin, le président.
Et peu importe si les violences ont perduré au-delà du 19 mars 1962. «Après tous les cessez-le-feu, il y a des vengeances», balaie-t-il. =============================FIN-END==========
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Sujet: CHOISIR LA DATE DU 19 MARS, C'EST ENTRETENIR LA GUERRE DES MÉMOIRES » Sam Mar 19 2016, 11:26
ARTICLE NICOLAS SARKOZY : « CHOISIR LA DATE DU 19 MARS, C'EST ENTRETENIR LA GUERRE DES MÉMOIRES » 18 MARS 2016 Tribune de Nicolas Sarkozy publié dans Le Figaro.
Pour l'ancien président de la République, retenir cette date revient à considérer que la France était « du mauvais côté de l'Histoire ». =========== La France et l'Algérie partagent une Histoire commune. Une Histoire qui a duré plus d'un siècle. C'est une réalité. De cette Histoire, la mémoire collective de nos peuples a retenu les hautes figures d'Abd el-Kader, du duc d' Aumale ou encore l'héroïsme des tirailleurs algériens tenant tête à l'armée prussienne sur le champ de bataille de Wissembourg.
Des Français d'Algérie, de toutes origines, de toutes religions, de toutes conditions, ont donné leur sang pour la France, en 1870, en 1914-1918, en 1939-1945 et plus tard lors de conflits extérieurs. Ils sont tombés pour la gloire et l'honneur du drapeau tricolore. Des Français ont consacré leur vie à l'Algérie, ils ont construit cultivé, embelli, et surtout aimé ce pays qu'il considéraient comme le leur. Des centaines de milliers d'entre eux reposent toujours en Algérie.
Mais cette Histoire est aussi faite de violence. Violence de la conquête, violence des révoltes contre cette même conquête, violence de l'exploitation et de la colonisation, violence des opérations de « pacification » et violence enfin de la guerre d'Algérie, qui avant d'être une guerre d'indépendance fut aussi une guerre civile.
Cette Histoire-là est douloureuse car, comme dans tout conflit, la violence fut aussi, hélas, des deux côtés. Depuis la fin de ce conflit et les accords d'Évian qui tentèrent de trouver une issue négociée à huit ans de guerre, la France et l'Algérie ont essayé d'envisager ensemble un autre avenir. Un avenir qui passe nécessairement par cette mer Méditerranée commune aux deux pays. Les relations économiques n'ont jamais cessé et si en 1962 plus d'un million de Français d'Algérie ont rejoint la France, plus d'un million d'Algériens vivent aujourd'hui dans notre pays.
Si !'Histoire de nos deux pays n'est plus commune, elle reste, on le voit bien, largement partagée par nos deux peuples. Pour autant, les anciennes blessures ne sont pas toutes cicatrisées. Il revient donc à chacun de nos peuples de regarder son Histoire en face. Si en 2012, au camp de Rivesaltes, président de la République j'ai reconnu, au nom de la France la responsabilité de la République dans la tragédie des harkis, je ne me suis évidemment pas permis de m'exprimer au nom de l'Algérie
. C'est à ce pays souverain et à son opinion publique qu'il reviendra de faire, sur cet épisode de son Histoire, le travail de mémoire nécessaire pour qu'un jour les fils de harkis puissent librement s'interroger sur le sort qui a été réservé à leurs familles et à leur enfance.
Il n'en demeure pas moins qu'il faut aussi trouver les mots pour désigner ce passé commun et choisir des dates pour commémorer cette guerre qui a marqué nos deux nations, afin de rendre ainsi un même hommage à tous ceux qui sont tombés ou qui ont combattu.
Le président de la République et sa majorité ont choisi délibérément le 19 mars, date du cessez-le-feu qui suivit la signature des accords d'Évian pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie. Pour qu'une commémoration soit commune, il faut que la date célébrée soit acceptée par tous.
Or chacun sait qu'il n'en est rien, le 19 mars reste au cœur d'un débat douloureux. Le président François Mitterrand, lui-même, refusa catégoriquement de reconnaître cette date pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie. Il faut dire qu'il avait été un acteur de l'époque, en pnse avec ces événements. Il savait que le conflit n'avait pas cessé au lendemain des accords d'Évian et que la tragédie au contraire s'était poursuivie pendant des mois.
Le rapatriement des Français d'Algérie, les victimes des attentats, les exactions contre les harkis, autant d'événements douloureux qui ne peuvent pas être effacés de !'Histoire officielle et rejetés vers le purgatoire de notre mémoire collective. Choisir la date du 19 mars, que certains continuent à considérer comme une défaite militaire de la France, c'est en quelque sorte adopter le point de vue des uns contre les autres, c'est considérer qu'il y a désormais un bon et un mauvais côté de !'Histoire et que la France était du mauvais côté.
Le président Jacques Chirac avait choisi une date, celle du 5 décembre pour rendre hommage à tous les morts pour la France de ce conflit. J'ai toujours respecté ce choix, un choix de cohésion et d'unité nationale, car il n'opposait pas deux passés. J'ai moi-même voulu que les victimes civiles ainsi que tous les disparus civils et militaires soient justement associés à cette journée nationale. Je veux que l' ensemble des Français, notamment les plus jeunes, sachent ce qu'ont été les épreuves l'exil, les déchirements des Français d'Afrique du Nord, car les appelés, les rapatriés et les harkis gardent un souvenir douloureux de cette année 1962.
La guerre d'Algérie a été un événement dramatique, des hommes et des femmes portent encore dans leur souvenir comme dans leur chair la trace de cette Histoire vivante, ne déclenchons pas une guerre des mémoires.
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Sujet: Re: 19 mars la journée de la honte Sam Mar 19 2016, 18:03
Il nous les aura toutes faites ce Hollande , je me demande ce qu'il va lui rester à faire comme C.....ies s'il repasse une deuxième fois .
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Sujet: DEBAT SUR LE 19 MARS Sam Mar 19 2016, 18:55