DE SOURCE : JOURNAL LA PRESSE - MONTREAL -QC
=================================
=====
======
=====
=====
Quand la tension entre l'Est est l'Ouest est a son paroxysme
sur des sujets tels que l'Ukraine, la Syrie, et les divergences
d'idées sur les frappes militaires de ces derniers jours , cette
nouvelle affaire qui vient d'être communiquée a l'internationa
le, risque de mettre de l'huile sur le feu, ou de mettre le feu aux
poudres, meme si cela ne s'avère que de l'intpx ou de la manipu-
lation de l' opinion pour mettre la Russie a l'index et ramener la
la pendule a 00h55 de la confrontation.
Cette analyse n'engage que moi et non le forum
Kanesataké
============
AFFAIRE UKRAINE=========
- > Le vol MH17 abattu par un missile de confection russe
Publié le 13 octobre 2015 à 07h20 | Mis à jour à 08h53
[size=30]Le vol MH17 abattu par un missile de confection russe[/size]
Agrandir
Lors de la présentation du rapport devant la presse, les familles des victimes et les journalistes ont pu examiner la reconstruction partielle de l'avant de l'appareil.
PHOTO LA Presse
Ajouter
MAUDE BRULARD, JAN HENNOP
Agence France-Presse
GILZE-RIJEN, Pays-Bas
Un missile de type BUK ayant percuté le cockpit sur la gauche a provoqué l'écrasement du vol MH17, qui transportait 298 personnes, le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine, zone en guerre, a conclu mardi l'enquête internationale menée par les Pays-Bas.
«Le vol MH17 s'est "crashé" suite à la détonation d'une ogive à l'extérieur de l'avion contre le côté gauche du cockpit», a déclaré le directeur du Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), Tjibbe Joustra, lors d'une conférence de presse. «Cette ogive correspond au type de missiles installés sur les systèmes de missile sol-air BUK».
Ces conclusions pourraient exacerber les tensions entre l'Occident et Moscou, déjà délétères en raison du conflit dans l'est de l'Ukraine et sur fond de désaccord sur l'implication de la Russie en Syrie.
«C'était un missile BUK qui a touché la partie supérieure gauche du cockpit avec des milliers de fragments», a déclaré Robby Oehlers, un des proches des 298 victimes, après une réunion à La Haye (ouest) lors de laquelle les familles ont été informées, à huis clos, des résultats de l'enquête.
«Ils nous ont montré les fragments qui étaient à l'intérieur de l'avion», a-t-il ajouté, en amont de la présentation officielle à la presse, qui a débuté à partir de 13 h 15 (7 h 15, heure de Montréal) à la base aérienne de Gilze-Rijen.
Quelques heures avant la publication officielle du rapport sur les causes de l'écrasement par le Bureau d'enquête néerlandais pour la sécurité (OVV), le quotidien néerlandais Volkskrant avait lui aussi rapporté la conclusion sur l'utilisation du missile de fabrication russe.
Citant trois sources «ayant contribué à la finalisation du rapport», le Volkskrant assure que ce dernier contient des cartes montrant plusieurs endroits d'où le missile a pu être tiré, tous situés dans une zone contrôlée par les rebelles.
Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines avait été abattu le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine alors qu'il reliait Amsterdam à Kuala Lumpur.
«Ils nous ont dit qu'il y avait 0 % de chances que les gens se trouvant à l'intérieur aient eu conscience de ce qui se passait», a précisé M. Oehlers.
«On voyait de la tristesse dans la salle», a-t-il ajouté au sujet de la réaction des proches : «il n'y avait pas un bruit».
L'Ukraine aurait dû fermer l'espace aérien au dessus de la zone de conflit
Les autorités ukrainiennes auraient dû fermer l'espace aérien au-dessus de l'est du pays en raison du conflit entre rebelles et forces gouvernementales, a conclu mardi l'enquête internationale menée par les Pays-Bas.«Nous avons conclu qu'il y avait suffisamment de raisons, pour les autorités ukrainiennes, de fermer par précaution l'espace aérien au-dessus de la partie est du pays», a déclaré le directeur du Bureau de l'OVV, Tjibbe Joustra, lors d'une conférence de presse.Une «opération des services secrets russes»L'écrasement du vol MH17 était une «opération des services secrets russes», a de son côté accusé mardi le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk.«Je n'ai aucun doute sur le fait que c'était une opération planifiée des services secrets russes pour abattre» un avion de ligne, a lancé M. Iatseniouk en ouvrant le conseil des ministres.Le tir «était effectué depuis le territoire contrôlé par des rebelles prorusses», a ainsi affirmé M. Iatseniouk. «Il n'y a aucun doute que des séparatistes ivres ne savent pas opérer les systèmes BUK, ce qui veut dire que ces systèmes étaient opérés uniquement par des militaires russes», a-t-il poursuivi.Le président ukrainien Petro Porochenko s'est entretenu mardi au sujet de ce drame avec le premier ministre néerlandais Mark Rutte.Lors de cet entretien, M. Porochenko a souligné que «la finalisation et la publication de l'enquête» internationale sur cette tragédie «était un pas important pour retrouver et traduire en justice les coupables de ce crime», a indiqué son service de presse.Les deux hommes ont aussi discuté de la «création d'un mécanisme permettant de traduire en justice les coupables», selon la même source.«Par erreur»Le rapport doit déterminer les causes de l'écrasement, mais pas qui a «appuyé sur la gâchette», un élément qui relève de l'enquête pénale.Pourtant, deux des sources citées par le Volkskrantestiment que les éléments contenus dans le rapport vont dans le sens d'une implication russe. «Je soupçonne une aide de la part de militaires russes», a déclaré l'une d'elles.«Le BUK a de toute façon été développé et produit en Russie, et on peut partir du principe que les rebelles ne savent pas utiliser eux-mêmes un tel appareil», a ajouté la même source.L'Ukraine et les États-Unis affirment que l'appareil a été abattu par les séparatistes prorusses grâce à un missile sol-air de type BUK fourni par la Russie.Selon les analystes, les séparatistes auraient abattu le Boeing 777 «par erreur», pensant avoir pris pour cible un avion militaire ukrainien.Moscou rejette ces accusations et pointe du doigt les forces ukrainiennes.«Choses étranges»À Moscou, le fabricant des missiles BUK a rejeté, lors d'une conférence de presse mardi, les conclusions de l'OVV, et ce après avoir réalisé «une expérience» consistant à abattre un vieil avion.Une «expérience en conditions réelles démentait complètement la version des Néerlandais à propos du type de missile utilisé et de l'endroit depuis lequel il a été tiré», a annoncé lors d'une conférence de presse Ian Novikov, le PDG de Almaz-Anteï.«C'est assez remarquable qu'ils disent ne pas être d'accord avec un rapport qui n'a pas encore été présenté publiquement», a de son côté commenté le directeur de l'OVV Tjibbe Joustra après avoir présenté le rapport, à huis clos donc, aux familles des victimes.Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait déjà affirmé lundi qu'il existait de «nombreuses choses étranges» au sujet de l'enquête, dont le fait qu'elle n'ait pas été menée par l'Organisation de l'aviation civile internationale.Outre les causes de l'écrasement, le rapport abordera également la longue attente des familles avant de recevoir une confirmation du décès de leurs proches et le survol de zones de conflit par les lignes commerciales.Les familles des victimes espèrent que le rapport permettra de maintenir la pression pour arrêter et juger les responsables. Lors de la présentation du rapport devant la presse, elles ont pu également examiner la reconstruction partielle de l'avant de l'appareil.