L'ARMEE CA LUI FERA LES PIEDS
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VOICI L'HISTOIRE D'UN MASSACRE EN ALGERIE SUITE A UNE
EMBUSCADE OU UNE VINGTAINE D'APPELÉS ET RAPPELÉS PERDIRENT
LA VIE
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Massacre de jeunes appelés du contingent: L’embuscade de Palestro
16 février 2014
La guerre d’Algérie, c’est surtout la dernière guerre des soldats appelés envoyés par des gouvernements socialistes de la république démocratique française, 2 millions au total y ont été, service rallongé à 2 ans et demi (variable), de cette génération presque toutes les familles françaises sont concernées ( Beaucoup ont sur leur buffet le portrait d’un jeune bidasse tué entre 1954 et 1962 , c’est leur père, leur oncle, leur frère, leur fils…) et je voudrai en rappelant ici cette embuscade où de pauvres petits français d’origine populaire ( sauf s’ils étaient volontaires c’était ceux là qu’on envoyait au casse pipe en unité combattante comme c’est le cas pour chaque guerre, les fils de bourges comme Chirac et Jospin sont restés à l’arrière dans les bureaux d’état major d’où ils n’ont jamais eu à tirer 1 seul coup de feu) ) furent massacrés dans des conditions horribles, à la décharge des combattants du FLN, il est évident que ceux-ci ne pouvaient se permettre le luxe de faire des prisonniers étant donné leur condition de combat (pas de possibilité d’entretenir des camps de prisonniers) mais rien ne leur obligeait à les égorger, leur couper les couilles et à remplir le ventre de pierres de leurs victimes!
Pour la mémoires des appelés morts en Algérie, le chant des appelés suivi de la belle chanson de Serge Lama:
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https://www.youtube.com/watch?t=9&v=j-0rwggOeQA
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https://www.youtube.com/watch?v=tC82DI05XHc
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Voici l’histoire d’une embuscade dans laquelle est tombée 1 section d’appelés du contingent fraichement débarqués « pour pacifier » un territoire français, c’est ce qu’on disait à l’époque! Les mots « guerre d’Algérie » n’ont été employés que bien après la signature des accords d’Evian
Dans la maison forestière, abandonnée depuis deux ans, le sous-lieutenant Artur et sa section ont établi leurs quartiers. La baraque, entourée de verdure, surplombe la route qui mène au village et que les civils n’empruntent plus qu’en convoi. D’une caisse vide, Artur s’est fait un bureau. Hervé Artur a trente ans. Originaire de Casablanca, il a été rappelé sur sa demande, bien qu’il prépare son agrégation de philosophie. D’emblée, il a plu, par son dynamisme, sa gentillesse, sa bonne humeur, aux jeunes Parisiens qui ont été placés sous ses ordres. Ce détachement a reçu mission de protéger l’axe routier Alger-Constantine, régulièrement coupé à Palestro. Mais Artur se passionne pour l’oeuvre de pacification entreprise. A la surveillance statique il préfère le mouvement, les contacts avec les populations.
Il en oublie presque la guerre tant ses premières expériences sont concluantes. A plusieurs reprises déjà, le sous-lieutenant Artur et ses hommes se sont aventurés dans le djebel. Ils ont rendu visite aux villages où les montagnards leur ont offert le kaoua. Pourtant, Artur a reçu des consignes de prudence. Mais il n’est pas là pour mener une guerre d’extermination. D’ailleurs, comment ces fellahs simples et hospitaliers pourraient-ils être des ennemis de la France ?
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Sur l'air de faut du feu dans la Cheminee
Chanson composée par l'abbé Herbreteau
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Soldats en Algérie
1.Quand le bateau quittait Marseille,
Longeant l'îlot du château d'If,
Rassemblés sous le chaud soleil,
Tous sur le pont restaient pensifs,
Ils partaient pour une aventure,
Un autre monde, une autre terre,
Présentaient tant d'incertitudes,
De l'autre côté de la mer.
REFRAIN : Algérie, pays de soleil, nous n'oublions pas,
Ceux qui sous le bleu de ton ciel, sont tombés là‑bas.
2 -Débarqué sur le sol d'Afrique,
Chacun rejoint son unité,
Il faut faire oeuvre pacifique,
Maintenir l'ordre, le restaurer.
Sur la frontière tunisienne,
Dans les Aurès, comme à Alger,
Jusqu'aux oasis sahariennes,
Dans le Djebel, dans l'Oranais.
Refrain
3. Pour pacifier le territoire,
Ils partent en opération,
Le fellagha dans la nuit noire,
Sème la peur, la désolation,
Le feu nourri d'une fusillade,
Stoppe soudain la progression,
Le convoi tombe en embuscade,
Des deux cotés, des jeunes mourront.
Refrain
4. Sur le bateau qui rentre en France,
On dit adieu à l'Algérie,
Remerciant Dieu d'avoir la chance
De revenir dans son pays,
Quand Notre Dame de la Garde
Se montre enfin à l'horizon,
C'est la joie et parfois les larmes,
On rentre enfin à la maison.
REFRAIN
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Le 17 mai, au soir, le sous-lieutenant appelle ses sergents : « Demain matin, nous partirons à l’aube pour une mission de reconnaissance au douar Amal, près de l’oued Djerrah. C’est à 7 km au nord-ouest de Palestro. Le sergent Callu gardera le poste. Inutile de prévoir les rations. Nous serons de retour pour midi. »
Avant de s’allonger sur son lit Picot, Artur écrit à ses parents. Mais la journée a été rude et le lieutenant tombe de sommeil. Il continuera le lendemain.
Le sous-lieutenant Artur ne finira jamais sa lettre. C’est par la presse que sa famille connaîtra le dénouement tragique de sa dernière mission.
Le 18 mai, tandis que l’aube pointe derrière la masse sombre du djebel, la patrouille se glisse hors de la maison cantonnière. Le sous-lieutenant Artur est en tête. Il emmène avec lui les sergents Chorliet et Bigot, les caporaux-chefs Galleux et Aurousseau, les caporaux Poitreau et Hecquet, les marsouins Desruet, Dufour, Caron, Dobeuf, Gougeon, Carpentier, Serreau, François, Villernaux, Chicandre, Nicolas, Daigneaux, David-Nillet, Dumas. Vingt et un hommes au total, dont quinze pères de famille. Le murmure de l’oued qui court entre les figuiers de Barbarie couvre un instant le cliquetis des armes et le bruit des pas sur le petit pont de pierre. Mais, bien vite, la piste se transforme en un raidillon qui part à l’assaut du djebel. Les soldats maintiennent entre eux un espacement d’une dizaine de mètres. Ils montent, l’arme à la bretelle, en soufflant quelque peu, Dumas surtout, qui porte le F.M. et pourtant. Dumas, vingt-quatre ans, mécano à Bonvillers, sera, dans quelques heures, le seul rescapé de la patrouille tragique. L’unique survivant par qui toute la presse apprendra les détails de l’embuscade. Vers 8 heures, Artur et ses hommes atteignent le douar Amal. Les Kabyles sortent des mechtas et saluent l’officier à la militaire. La conversation s’engage, anodine. Les marsouins cassent la croûte, plaisantent avec ces montagnards débonnaires. Dans la mechta du chef du village, Artur savoure un café. Vers 10 heures, la patrouille repart. Il est encore tôt et le lieutenant décide de pousser plus loin.
Nous approchions d’une ligne de rochers en surplomb du sentier, racontera Dumas, lorsque la fusillade éclata. Les rebelles n’étaient pas à 30 mètres devant nous, bien à l’abri dans la pierraille. Ils tiraient au fusil de chasse et à l’arme automatique. Le sous-lieutenant Artur et le radio sont tombés les premiers. C’était l’enfer. Je me suis jeté à terre. Le tireur au F.M. a mis en batterie, mais il a été touché aussitôt. J’ai pris l’arme et j’ai lâché quelques rafales vers les rochers. Mais on ne voyait pas grand-chose. J’entendais les copains qui râlaient. Autour de moi, tous étaient morts…En fait, l’affaire fut réglée en une vingtaine de minutes. Encerclé, Dumas se rendit. Les fellaghas tenaient aussi Serreau, Chorliet, Aurousseau, Caron et David-Nillet.
Mais, précisera Dumas, seuls Nillet et moi n’étions pas blessés. Nous avons vu arriver la population du douar, qui a commencé à ramasser autour de nous les armes et les équipements. Puis les fellaghas, qui étaient peut-être 35, nous entraînèrent à 300 mètres des lieux de l’embuscade. Là, ils nous ont pris tout ce que nous avions sur nous, du portefeuille au couteau de poche. Puis nous sommes partis pour le douar. Caron ne pouvant plus suivre, les rebelles l’ont laissé sur la piste. Après une brève halte dans une mechta où nous avons abandonné Aurousseau, Serreau et Chorliet, la marche a repris. Sous un bouquet d’arbres, les fellaghas ont procédé à un échange d’armes. Des civils leur ont apporté à manger. Ils ont partagé leur repas avec nous. Ils étaient tous en uniforme. L’un d’eux avait deux étoiles à la patte d’épaule : c’était le lieutenant. Nous avons cheminé encore longtemps avant d’arriver à la grotte qui leur servait de cantonnement. Pendant cinq jours, les rebelles nous ont trimbalés Nillet et moi, partout où ils allaient. Dès la première halte, ils nous avaient donné de quoi écrire à nos familles.
« Dites-leur que vous êtes prisonniers et bien traités. »
Il devait, hélas ! en être autrement pour ses infortunés compagnons laissés à la garde des montagnards qui, au petit matin, les avaient si gentiment accueillis. Poussés par la haine, les fellahs s’en prirent même aux cadavres. A la maison forestière, Callu, qui ne voit pas revenir la patrouille à l’heure fixée, s’inquiète. Et son inquiétude gagne toute la petite troupe. A 13 heures, n’y tenant plus, Callu donne l’alerte au P.C. Son tour de permanence l’a sauvé de la tuerie. Prisonnier des consignes, il ne pourra même pas participer aux recherches. A 18 heures, une section de marsouins parvient enfin sur les lieux de l’embuscade. Un horrible spectacle les attend. Sur les rochers couverts de sang, plane une fade odeur de mort. Deux cadavres mutilés gisent dans les buissons. Les yeux sont crevés, les corps vidés de leurs entrailles et bourrés de cailloux. Les testicules ont été coupés et les pieds, dépouillés de leurs chaussures, sont zébrés de coups de couteau.
Dans leur fureur démentielle, les assassins ont oublié un des leurs : un fellagha, grièvement blessé, qui, avant de mourir, va donner quelques renseignements : Khodja a monté le piège avec la complicité de la population. Depuis plusieurs jours, les emplacements de tir avaient été préparés et des barbelés tendus de part et d’autre de la piste pour empêcher les soldats de décrocher. Il ajoute encore que la bande devait se rassembler à la dechra du douar Amal. Les marsouins s’y rendent. Sur le chemin, ils découvrent le cadavre de Caron, qui a été achevé. La dechra, bien entendu, a été abandonnée. Les mechtas sont vides. Les femmes et les enfants ont fui vers la fraction Guergour. Mais sur les rochers qui entourent le village, sont exposés, comme dans un suprême défi, les corps suppliciés de quinze soldats français. Pendant cinq jours, sept bataillons vont traquer le commando rebelle.
Des hélicoptères ont amené de toute urgence les paras du 13° dragons. Cinquante montagnards du douar Amal sont abattus. Mais Khodja court toujours, et tandis que 3 000 hommes sont lancés à sa poursuite, les rebelles trouvent encore les moyens de couper 10 000 pieds de vigne.
Le 23 mai au matin, la bande est enfin accrochée près de Tifrène par le 1er R.E.P. et le 20eme B.P.C. Les rebelles sont repliés dans des grottes. Les légionnaires montent à l’assaut, tuent 17 fellaghas, délivrent Dumas, qui n’y croyait plus, et font 3 prisonniers, dont un déserteur. Mais, dans le feu du combat, l’infortuné David-Nillet, compagnon de captivité du soldat Dumas, trouve la mort. On espérera retrouver vivants Chorliet, Serreau et le caporal-chef Aurousseau, portés disparus après l’embuscade, car, à plusieurs reprises, leur présence sera signalée par des fellaghas… Finalement, l’affaire de Palestro, qui voit tomber les premiers rappelés, servira paradoxalement les intérêts du F.L.N., malgré ou peut-être à cause de l’atrocité même du drame. Elle donnera aux partisans de la négociation, qui ne se priveront pas de l’utiliser, un argument auprès de l’opinion sensibilisée. On saura désormais que l’Algérie n’est pas l’Alsace-Lorraine, et le rappel des réservistes deviendra la mesure la plus impopulaire qui ait jamais été prise.
Racontée de façon+précise dans ce document en PDF:
Embuscade_Palestro(extrait)
Illustration vidéo: http://videos.arte.tv/fr/videos/palestro-algerie-histoires-d-une-embuscade-extrait–6460446.html
Témoignages vidéo d’appelés racontant leur service sur place. Je me permets un commentaire, ces gars là ont soit été choisis par les journalistes tv ou alors les témoignages impolitique-ment corrects ont été censurés par la TV-pravda , soit sont des menteurs car, bizarrement, tous n’ont jamais commis de violence sur les fellagas, honnissaient la torture, n’étaient jamais animés du sentiment de vengeance, plaignaient la population locale et trouvaient qu’ils étaient exploités par la France et par contre étaient entourés de « salauds » qui n’hésitaient pas à commettre des exactions (merci les copains) , bref des saints pour qui la guerre est une affaire de gentlemen……La vérité est que pour survivre, il fallait se comporter comme l’ennemi , c’est à dire comme un barbare !
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Document trouvé sur le Net
Kanesatake
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TEMOIGNAGES VIDEOS
1 - CINQ APPELES RACONTENT LEUR GUERRE
https://www.youtube.com/watch?t=3&v=KNHtU-6i-e4
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https://www.youtube.com/watch?v=mXTLzRD8Q6M
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MITTERRAND 38 ANS - MNISTRE DE L'INTERIEUR A ALGER - SOUVENIRS
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https://www.youtube.com/watch?v=MAhw2CWRZWI
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