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 Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales .

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Commandoair40
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Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales . Empty
MessageSujet: Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales .   Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales . Icon_minitimeDim Aoû 23 2015, 14:47

Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales

Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales . Arnoux10
"Le commandant Maurice Arnoux"

Il est rare de trouver des pilotes de chasse ayant participé aux deux guerre mondiales aux commandes d’un avion.

Généralement, ceux qui connurent les débuts de l’aviation militaire occupèrent des fonctions en état-major, limite d’âge oblige.

Mais le commandant Maurice Arnoux n’était pas de ceux-là…

Né en 1895 à Monrouge, le jeune Arnoux se passionne pour l’aviation.

À ses 17 ans, il effectue son baptême de l’air, ce qui le conforte dans sa vocation.

Après avoir fréquenté le lycée Michelet, à Vanves, il entreprend des études pour devenir ingénieur.

Mais la « Grande Guerre » va remettre en cause ses projets.

Pour Maurice Arnoux, une seule chose compte : s’engager pour la défense de la France.

Seulement, les médecins le déclarent inapte pour « mauvais fonctionnement du coeur »…

Ce ne sera pas la première fois – ni la dernière – que ces derniers se tromperont… Car le jeune homme ne renonce pas et finit par se faire affecter au 2e groupe d’aviation, alors basé à Bron, près de Lyon, en qualité de « conducteur mécanicien d’automobile ».

C’est toujours mieux que rien…

En 1915, il est affecté à l’escadrille MF 99, créée pour secourir l’armée serbe, alors aux prises avec les troupes autrichiennes.

S’il n’est pas pilote, le 2e classe Arnoux sera néanmoins récompensé de la croix serbe des « Vertus militaires » et gagnera la Croix de guerre française avec palme pour avoir, entre autres exploits, mis hors d’état tous les moteurs d’un groupe de tracteurs et incendié un dépôt d’essence.

En février 1916, le jeune soldat fait sa demande pour intégrer une école de pilotage… Laquelle est acceptée!

Il rejoint alors Étampes et obtient le brevet de pilote militaire n° 3539 et les galons de caporal en mai de cette année.

Par la suite, il entame sa carrière de pilote dans une formation spécialisée dans le bombardement avant d’être affecté, en avril 1917, à l’escadrille de chasse N 49, dotée de Nieuport.

À partir de là, les événements s’enchaînent : il obtient 6 victoires aériennes, dont 5 seront homologuées, devenant ainsi un « As ».

Dans le même temps, il monte en grade.

Il est démobilisé avec les galons de sous-lieutenant après s’être vu remettre la Médaille militaire, la Croix de Guerre avec 6 palmes et 2 étoiles et la Légion d’Honneur.

Durant les « Années folles » jusqu’à la fin des années 1930, Maurice Arnoux est devenu un industriel.

Le virus de l’aviation de l’a pas quitté : il participe régulièrement à des compétitions aériennes.

C’est ainsi qu’il remporte la coupe Deutsch de la Meurthe, en 1934, avec le Caudron Renault C.450 et décroche plusieurs records.

Quand vient la « drôle de guerre », devenu maire de Chamarande Maurice Arnoux a 44 ans et une obsession : rejoindre une unité combattante. Et cela, malgré son âge et la proposition qui lui a été faite de servir au sein d’un établissement industriel.

« Ma place est dans une escadrille. Je préfére jouer les ‘caporaux pilotes’ plutôt que de me morfondre dans un confortable bureau. J’aurais mauvaise conscience, chaque matin, en me rasant devant la glace », dit-il.


Du coup, le commandant Maurice Arnoux est affecté au groupe de chasse III/7, équipé d’appareils Morane-Saulnier 406 qui ne tenaient que par leur peinture.

« Nos avions?… Ils font de nous d’excellent pigeons », répondra-t-il au ministre de l’Air, Laurent Eynac, lors d’une inspection de son unité.

Reste que le commandant Arnoux ne laissera jamais sa place à un autre pour effectuer les missions demandées au III/7 durant la campagne de France. Le 10 mai 1940, il attaque un bombardier allemand He-111. Mais le mitrailleur de queue tire une rafale qui fait voler en éclats son canopy.

Blessé à la tête par un éclat, il est obligé de poser en catastrophe son MS-406… qui capote. Malgré ça, le surlendemain, il reprend les airs.

Le III/7 ne chôme pas pendant ces semaines de mai et de juin. Et cela alors que ses avions sont dans un piteux état… les Dewoitine 500 qui lui étaient promis se faisant attendre.

Le 5 juin, le commandant Arnoux se voit à nouveau proposer un poste en état-major.

Nouveau refus…

Le lendemain, épuisé, il décolle pour assurer une mission de protection entre Péronne et Ham. Elle lui sera fatale.

La formation du III/7 sera en effet prise à partie par trois patrouilles de Messerschmitt 109.

Le capitaine Bouvarre raconte :

« La première nous attaque, Guillaume et moi. Nous évoluons très sec et sans cesse. Pas possible de tirer. Une deuxième patrouille pique et, emportée par sa vitesse, passe devant Arnoux qui se laisse tomber derrière un Messerschmitt, sans voire qu’une troisième vague lui arrive dans le dos. Je vois son Morane presque à la verticale, piquant vers le sol, train sorti, puis un avion qui brûle. (…) Le combat se déchaîne ensuite, mais plus de surprise possible. Les Morane se démènent en tiraillant sur tout ce qui se présente et les rafales des Messerschmitt passent à côté. Nous rentrons séparément en rase-mottes. (…) Le commandant Arnoux ne rentra pas. Il s’était écrasé près du village d’Angivilliers, à 7 km de Saint-Just-en-Chaussée. Le maire de la commune et quelques paysans se portèrent au secours du pilote. Ils durent à plusieurs reprises abandonner leur tâche, les Messerschmitt 109 continuant à mitrailler les débris de l’avion au sol. Après avoir identifié le corps, affreusement mutilé, du commandant Arnoux, le maire décida, malgré les circonstances dramatiques, de lui faire des obsèques dignes de ce combattant prestigieux ».

« Pilote hors de pair d’un patriotisme sans égal et d’un amour-propre chatouilleux pour tout ce qui concernait le pilotage, il était pour les pilotes l’ancien admiré qui ne rechigna jamais sur la moindre corvée » écrira Jean Gisclon à son sujet.

Pour la petite histoire, les Dewoitine 520 tant attendus seront livrés au groupe III/7 deux jours avant la fin de la Campagne de France…

Mais ils permettront, le 25 juin 1940, à un certain adjudant Albert Littolff, de prendre le cap de l’Angleterre et devenir une figure des Forces aériennes françaises libres.


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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales .   Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales . Icon_minitimeDim Aoû 23 2015, 14:52

Des personnes comme lui et d'autres bien sûr relèvent le niveau de l'humanité qui en a bien besoin il ne faut jamais les laisser tomber dans l'oubli .
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Le commandant Maurice Arnoux, l’As des deux guerres mondiales .
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