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 Trafic de chair humaine au XVI siècle !!!

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MessageSujet: Trafic de chair humaine au XVI siècle !!!   Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! Icon_minitimeJeu Juil 30 2015, 07:34

Pâtés  de  clercs


                          Vers  la  fin  du  XVIsiècle,  le  quartier  connut  une  sombre  histoire  de  trafic  de  chair  humaine.   A  l' angle  de  la  rue  des  Deux Ermites  et  de  la  rue  des  marmousets, s'élevait  côte  à  côte  la  maison  d' un  barbier  et  celle  d' un   "chaircuitier "  (origine  du  nom  charcutier),  fort  renommé  pour  l' excellence  de  ses  pâtés.
                     Les  chanoines  voisins  du  chapitre  de  Notre-Dame  avaient  l'habitude  de  loger  des  étudiants  étrangers.   Quand,  d'aventure,  l'un  d'entre  eux  disparaissait,  on  le  croyait  victime  des  truands  et  ribauds  qui  pullulaient  par  ces  temps  misérables.
                     Or,  en  1387,  le  chien  danois  d' un  étudiant  allemand  disparu, attira l'attention  des condisciples  de  son  maître,  en  aboyant  à  la  mort  devant  la  boutique  du  barbier.   Pressé  de  questions,  celui-ci  fini  par  avouer  que  depuis  quelques  années,  il  égorgeait  des  jeunes  gens  dont il  revendait  les  corps  à  son  voisin  et  compère.
                      Du Breuil,  qui  conte  l' histoire  dans  ses  chroniques,  précise :
                   " Et  de  la  chair  d 'iceluy  faisait  des  pastez  qui  se  trouvaient  meilleurs  que  les  aultres,  d' autant  que  la  chair  d' homme  est  plus  délicate  du  fait  de  sa  nourriture,  que  celle  des  aultres  animaux ".
                           Les  deux  complices  furent  brûlés  vifs,  chacun  dans  une  cage  de  fer,  leur  maison  furent  rasées  et  une  pierre  pyramidale  tronquée  commémorative  s' éleva  sur  le  lieux  de  leurs  forfaits.
                         Cet  emplacement  de  la  rue  des  Marmousets  décrété  " lieu maudit "  le  restera  longtemps,  curieusement  toutes  les  tentatives  de  construction  d' habitation  à  cet  endroit,  seront  vouées  à  l' échec,  incendies,  écroulements,  et  autres  complications  qui  feront  que  ce  lieu  ne sera  jamais  habité,  et  il  ne  l' est  pas  encore  à  ce  jour,  car  cet  emplacement  est  actuellement  occupé  par  le  garage  des  Gardiens  de  la  Paix  motocyclistes  de  la  Préfecture  de  Police  de  Paris.
                           Cette  histoire  macabre  ne  s' arrête  pas  la,  au  contraire, elle  se  prolonge  jusqu' à nos  jours,  en  1980, par  une  série  d' enchaînements  forts  curieux.  En  effet,  tous  les  ecclésiastiques,  qui  ont  été  friands  de  ces  célèbres  pâtés  du  Maistre  pâtissier  ont  consommé  de  la  chair  humaine.  A  leur  insu  certes,  mais  le  fait  est  là,  et  selon  la  coutume  ils  doivent  être  frappés  d' excommunication.   Un  grand  conseil  s' est  tenu  sous l'autorité  de  plusieurs  évêques,  et  décide  d' expédier  une  délégation  de  ces  "anthropophages malgré  eux"  auprès  du  pape  Clément VI,  en  Avignon.
                            Ce  voyage  à  pied,  avec  des  cierges,  renforcé  par  des  chants  de  cantiques,  avait  pour  but  d' espérer  de  trouver  le  pardon,   mais  . . . .
                           Mais  les  routes  ne  sont  pas  sûres  au  Moyen  Age,  et  semées  de  tentations  bien  trop  fortes  pour  des  moines  punis  de  gourmandise.    Nos  moines  ont  à  peine  quittés  les  limites  de  Paris,  qu' ils  font  halte  dans  une  auberge  accueillante,  près  du  Pont  aux  Tripes,  curieux  hasard.  Ce  petit  pont  sur  la  Bièvre, est  l' actuel  carrefour  des  Gobelins - Port  Royal  à  Paris.    Et  nos  moines  se  trouvent  fort  bien  de         l' accueil  de  l' aubergiste. . .
                             Ils  s' en  trouvent  si  bien  que,  disposant  de  l' argent  destiné  au  voyage,  ils  décident  tout  bonnement  de  s'installer là.   Jamais  Clément VI  ne  les  recevra  dans  son  palais  d' Avignon.  Plus  de  cierges,  plus  de  pénitence,  au  diable  l' excommunication.
                             Mais  le  temps  des  veaux  gras  n' est  pas  éternel,  et  arrive bientôt  le jour  où  les  moines  n' ont  plus  d' argent.   C' est  alors  qu'  en  examinant  de  près  leur  situation,  ils  s' avisent  que  leur  auberge - refuge  se  trouve  tout  près  de  la  grande  route  qui  mène  au  midi.
Demander l' aumône  aux  voyageurs  est  une  idée,  et  les  secouer  un  peu  s' ils  la  refusent  en  est  encore  une  meilleure.     Après  tout,  charité  bien  ordonnée  commence  par  soi - même,  et  cette  forme  de  charité  devient  bientôt  système,  et  un  an  plus  tard  la  délégation  de  ces  religieux,  devient  une  véritable  bande  organisée,  et  est  connue  sous  le  nom  de  " coquillards ".    Ils  prétendent  en  effet  revenir  de  Saint  Jacques  de  Compostelle,  et  l' on  sait  que  les  pèlerins  arboraient  comme  emblème  une  coquille  Saint - Jacques  sur  la  poitrine.     Les  Coquillards  sont  désormais  l' une  des  innombrables  bande  de  brigands  qui  hantent  à  l' époque  les  environs  de  Paris.
                             Or,  deux  ans  plus  tard,  en  1352,  monseigneur  Jean  de  Meulan,  évêque  de  Paris,  regagne  de nuit  ( l' imprudent ),  sa  propriété  de  campagne,  et  son  escorte  est  attaquée  par  une  bande  de  malfaiteurs  sans  foi  ni  loi  ni  nom  de  guerre.   Sans  l' arrivée  inopinée  des  coquillards,  le  malheureux  évêque  aurait  été  sans  nul  doute  tué  pour  être  détroussé.  Mais  les  " Coquillards "  sont  là,  reconnaissent  les  armes  de  leur  évêque  et  se précipitent  sur  les  malandrins  pour  les  mettre  en  fuite.
                           Doit  on  reconnaître  dans  cette  intervention,  la  main  de  Dieu  repoussant  celle  du  diable ?    Quoi  qu' il  en  soit,  l' évêque  reconnaissant  accepte  d' entendre  en  confession  les  moines  coquillards,  ceci  en  son  église  du  bourg  Saint  Médard,  et  les  absout.
                            Voilà  nos  moines  redevenus  saints  hommes,  lavés  de  leurs  pêchés  et  levés  d' excommunication ;  Reconnaissance  suprême  l' évêque  leur  donne  le  moyen  de  vivre  honnêtement  ou  presque.   Dorénavant,  les  moines  seront  autorisés  à  vendre  sur  ses  terres,  " toutes  marchandises  ou  objet  dont  on  n' aura  pas  à  chercher  l' origine " . . .     Ce  qui  permet  un  commerce  facile,  et  il  y  a  quelques  années  encore  cette  tolérance  du  marché  Saint  Médard  existait  encore.
                            Donc,  manger  de  la  chair  humaine  est  toujours  un  crime  devant  Dieu,  mais  l' église  peut  l' absoudre,  et  seule  l' église  Saint  Médard  a  ce  privilège.    En  souvenir  de  ces  moines,  mangeurs  de  pâtés,  on  y  pardonne  le  pêché  de  cannibalisme.
                            Passants  qui  croisez  au  large  de  Saint  Médard,  ou  y  entrez,  promeneurs  qui  fréquentez  la  rue  Chanoinesse  ( ex  rue  des  Marmousets ),  pensez - y . . . .
                             Un  peu  d' horreur  passée,  c' est  aussi  notre  patrimoine.
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miko33

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MessageSujet: Re: Trafic de chair humaine au XVI siècle !!!   Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! Icon_minitimeJeu Juil 30 2015, 07:38

Un moyen de lutter efficacement contre certains maux de notre société actuelle. On pourrait retrouver prochainement sur nos étals du pâté de muslim, de migrants ou avant 2017 du pâté de chômeur:affraid: histoire de désengorger pole emploi et permettre la candidature de H .
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Commandoair40
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Commandoair40


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MessageSujet: Re: Trafic de chair humaine au XVI siècle !!!   Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! Icon_minitimeJeu Juil 30 2015, 10:35

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Sicut-Aquila

Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! 908920120 Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! Cocoye10 Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: Trafic de chair humaine au XVI siècle !!!   Trafic de chair humaine au XVI siècle !!! Icon_minitime

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