"Suite"FLASH INFO V&J N° 451 /G/ 20 avril 2015 A SETIF, M. TODESCHINI ACCUSE LE GENERAL DE GAULLE DE CRIMES CONTRE LES "FRANCAIS MUSULMANS"/ V&J CAMPAGNE NATIONALE "VERITE SUR LE 19 MARS 1962"
Communiqué de presse
Diffusion le 20 avril 2015 – 16 heures
Sétif, 8 mai 1945 – Paris, 17 octobre 1961 – Algérie, 19 mars 1962
MM. François HOLLANDE, Manuel VALLS et Jean-Marc TODESCHINI accusent le général De GAULLE de trois crimes contre les « Français musulmans » Depuis quelques décennies, des intellectuels, des historiens, des « consciences » morales nationales et internationales, des journalistes et hommes politiques s'indignent, à longueur d'articles de presse et d'émissions de radio et de télévision, de l'oubli du « massacre », voire même du « génocide », subi le 8 mai 1945 à Sétif et à Guelma par des « Français musulmans » favorables à la sécession de nos départements algériens.
Un « massacre » commis lors de la répression militaire menée par l'Etat français chargé de l'ordre public dans un pays qui, le jour même, fêtait la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie après 5 années de guerre ayant fait entre 50 et 70 millions de victimes.
Plus de 70 ans après les faits, il semblerait que ces personnalités ne disposent pas encore des informations leur permettant d'identifier les responsables de ce crime. Des informations connues depuis 70 ans et pourtant si facilement accessibles à tous aujourd'hui par Internet.
Il semblerait qu'elles ne sachent pas encore, certaines étant pourtant d'un âge très avancé, comment fonctionnait l'Etat français en 1945 lors de ce dramatique épisode du dernier jour de la seconde guerre mondiale.
Une guerre dans laquelle les "Algériens" d'alors de toutes origines, berbères, arabes, juifs et européens, qui étaient tous Français (la nationalité algérienne n'existe que depuis le 3 juillet 1962 en droit international), ont été fortement impliqués par leur participation massive dans l'Armée d'Afrique.
Ce sont en effet 230.000 Français musulmans aux côtés de 175.000 pieds-noirs qui constituèrent la 1ère Armée française du Maréchal de Lattre de Tassigny qui libéra, avec les 500.000 soldats de l'Armée anglo-américaine et les 20.000 hommes des deux divisions de Français libres, le sud de la France. Le 19 mars 1945, la 1ère Armée française libérait la dernière parcelle de territoire métropolitain et le 8 mai 1945 elle siégeait, en la personne du Mal de Lattre, aux côtés des Alliés lors de la capitulation de l'Allemagne nazie.
Ce sont ces « Français à part entière » qui votèrent en septembre 1958 à 96,7%, la Constitution de la Ve République et permirent au général De Gaulle de retrouver de façon inespérée le pouvoir.
Le 8 mai 1945, les Français sécessionnistes qui participèrent volontairement à Sétif à la manifestation interdite par le pouvoir légal français, la transformèrent en émeutes qui firent plusieurs centaines de victimes parmi la population civile tant musulmane qu'européenne.
Or, en droit international, comme l'a rappelé le CRIF dans une annonce parue dans Le Figaro le 2 octobre 2000, les actes terroristes contre les civils sont des "crimes contre l'Humanité. En décidant une répression brutale contre les sécessionnistes, le général De Gaulle et son gouvernement, ont-t-ils eux-mêmes commis un "génocide" de Français musulmans ?
C'est donc effectivement à l'ayant-droit moral de De Gaulle que les victimes françaises doivent logiquement s'adresser, c'est-à-dire à l'actuel Président de la République, HOLLANDE
, qui, au nom du principe de continuité de l'Etat, assume le passé des Chefs d'Etat qui l'ont précédé.
Les victimes françaises d'origine algérienne du général De Gaulle furent nombreuses. Les victimes du « génocide » de Sétif/Guelma du 8 mai 1945, rejoignent celles du 17 octobre 1961, qui rejoignent, en toute logique, les victimes du massacre de la rue d'Isly du 26 mars 1962 à Alger, de l'abandon et du massacre des Harkis et de leurs familles après le 19 mars 1962 et des disparus d'Oran 1962 du 5 juillet.
Limitée déjà aux seuls crimes contre les « Français musulmans », la responsabilité historique du général De Gaulle apparaît comme irréfutable.
C'est ce que prouve la publication sans protestation ni de sa famille ni des défenseurs de sa mémoire, il y a plus d'un an, de l'annonce dans Valeurs Actuelles du 13 mars 2014, accusant De Gaulle de "crime d'Etat" et de "crime contre l'Humanité".
8 MAI 1945 :
LA REPRESSION GAULLISTE DE SETIF APRES LA TUERIE DE PLUS DE CENT CIVILS La répression qui suivit l'odieux massacre de plus de cents civils européens et musulmans fidèles à la France lors des émeutes du 8 mai 1945 à Sétif et Guelma fut ordonnée par le gouvernement légal de la France du général De Gaulle, alors président du Gouvernement provisoire de la République française.
Le ministre de l'intérieur était Adrien Texier, le ministre de la Guerre André Diethelm, celui de la Marine, Louis Jacquinot, et de l'Air, le communiste Charles Tillon.
Ce sont eux qui, sur la directive du général De Gaulle, organisèrent la répression permettant de rétablir l'ordre républicain. Selon la tendance des historiens, celle-ci fit entre 1500 et 45.000 victimes.
Selon la thèse du préfet Roger Benmebarek, dont le père était alors Administrateur de la région, elle se situe plus probablement à 2500 « Français musulmans ».
17 OCTOBRE 1961 :
LA REPRESSION GAULLISTE DE LA MANIFESTATION FLN A PARIS Le 17 octobre 1961, le Chef de l'Etat, le général De Gaulle disposait de tous les pouvoirs. En outre, il présidait le Comité des Affaires algériennes où ses ordres étaient directement donnés à Georges Pompidou, son premier ministre, à Louis Joxe, ministre des Affaires algériennes, à Roger Frey, ministre de l'Intérieur et à Pierre Messmer, Ministre des Armées.
Le préfet Maurice Papon a agi sur ordre du gouvernement qui, lui-même, appliquait les directives du général De Gaulle.
Le nombre de victimes pro-FLN est estimé à quelques dizaines de personnes, 200 personnes maximum selon les historiens favorables au FLN.
Ce chiffre, grossi aujourd'hui à 300, voire 600, pour faire plus sérieux, doit être rapproché des victimes du FLN de souche arabe ou berbère en France : 4176 tués et 8813 blessés, dont 3957 tués - 7745 blessés Français . Des victimes « Françaises musulmanes » curieusement « oubliés » par les "indignés" du 17 octobre 1961.
19 MARS 1962 :
L'ABANDON ET LE MASSACRE DES HARKIS VOULUS PAR DE GAULLE Mais le crime le plus odieux du général De Gaulle contre les « Français musulmans » est celui qu'il commit contre les Harkis.
Crime accompli avec la complicité active du FLN. Pour se libérer au plus vite du « boulet algérien », De Gaulle doit se débarrasser des Harkis, « ce magma qui n'a servi à rien ».
Ou plutôt qui ne lui sert plus à rien depuis que, grâce aux Français d'Algérie, il a retrouvé le pouvoir.
De Gaulle va sacrifier à la « raison d'Etat », c'est-à-dire à sa propre politique, plus de 100.000 Français musulmans (selon Jean Lacouture) devenus désormais des "bougnoules" (selon les témoignages d'Alain Peyrefitte et de nombreux proches de De Gaulle) qu'il ne veut pas voir débarquer en France métropolitaine.
Pourtant il acceptera, à la demande des industriels français que, de juillet à décembre 1962, plus de 300.000 nouveaux citoyens « algériens » suivent l'exode des « pieds-noirs » et des quelques milliers de Harkis sauvés par leur officiers contre les directives officielles et ordres donnés par Pierre Messmer et Louis Joxe.
Des travailleurs de nationalité fraîchement algérienne que le gouvernement pensait alors pouvoir renvoyer chez eux facilement, dès que cette main-d'œuvre temporaire et bon marché aurait rempli sa tâche.
Si les deux premières répressions se situent dans le cadre du maintien de l'ordre républicain prévu par la loi française et les Droits de l'Homme (Articles IV, X et XII), préambule de la Constitution française, l'abandon et le massacre des Harkis et de leurs familles fut un « crime d'Etat » nécessaire à l'accomplissement de la nouvelle politique algérienne du général De Gaulle. Si aucun Chef d'Etat français ne s'est actuellement officiellement prononcé pour la reconnaissance de la responsabilité de l'Etat dans les répressions de 8 mai 1945 et du 17 octobre 1961, il y a un consensus général pour reconnaître l'abandon et le massacre des Harkis .
Cette reconnaissance, demandée aussi bien par les Français « rapatriés» que par la Ligue des Droits de l'Homme, la LICRA et le MRAP, l'est aussi par les trois candidats présidentiables en 2012 : Nicolas SARKOZY, François HOLLANDE et Marine LE PEN.
Un engagement formel pris le 31 mars 2007 par Nicolas SARKOZY et tenu partiellement par celui-ci le 14 avril 2012. L'actuel Chef de l'Etat, François HOLLANDE, l'a officiellement reconnu le 25 septembre 2012 et Mme Marine LE PEN a confirmé le 24 janvier 2012 la pétition signée le 27 août 2011 lors du grand rassemblement pied-noir organisé par l'USDIFRA à Port-Barcarès.
Bernard COLL - Secrétaire général de JPN - BP 4 – 91570 Bièvres - 06 80 21 78 54skypec2c://r/20406 80 21 78 54
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RAPPEL DU NOMBRE DE FRANCAIS VICTIMES CIVILES DU TERRORISME FLN Chiffres officiels arrêtés au 19 mars 1962
Français d'Algérie de souche européenne : 2788 tués - 7541 blessés - 875 disparus
Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 16378 tués - 13610 blessés - 13296* disparus
Total : 19166 tués - 21151 blessés - 14171* disparus Le nombre réel de disparus algériens de souche arabe ou berbère le plus probable est estimé à 50.000, les statistiques officielles ne prenant en compte que les déclarations faites auprès des autorités françaises.
RAPPEL DU NOMBRE FRANCAIS DE VICTIMES CIVILES DU FLN ET LA REPRESSION DE L'ETAT FRANCAIS APRES LE 19 MARS 1962, EN VIOLATION DES ACCORDS D'EVIAN Estimation selon les sources historiques les plus fiables
Français d'Algérie de souche européenne : entre 10.000 à 25.000 tués et disparus
Français d'Algérie de souche arabe ou berbère : 80.000 à 150.000 tués et disparus
NOMBRE DE VICTIMES D'ATTENTATS FLN EN FRANCE METROPOLITAINE Chiffres officiels arrêtés au 23 janvier 1962
Français civils de souche européenne : 150 tués - 649 blessés
Français de souche arabe ou berbère : 3957 tués - 7745 blessés
auxquels il faut ajouter : 16 militaires tués et 140 blessés
53 policiers tués et 279 blessés
Total des victimes du terrorisme FLN en France métropolitaine : 4176 tués - 8813 blessés
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EFFECTIFS ENGAGES ET PERTES MILITAIRES FRANCAISES - MONUMENT DU QUAI BRANLY Sur la première colonne défilent les noms et prénoms des 23.000 Soldats et Harkis, classés par année et par ordre alphabétique, Morts pour la France entre 1954 et 1962 en Algérie et entre 1952 et 1956 au Maroc et en Tunisie, avec, pour seules autres mentions, le prénom et l'âge au moment de la mort.
Sur la deuxième colonne défilent des messages rappelant la période de la guerre d'Algérie et le souvenir de tous ceux qui ont disparu après le cessez le feu, ainsi que le texte suivant :
« 1 343 000 appelés ou rappelés, 405 000 militaires de carrière ou engagés, près de 200 000 supplétifs ont servi sur les différents théâtres d'opération d'Afrique du Nord :
- Algérie : du 30 octobre 1954 au 2 juillet 1962
- Maroc : du 1er juin 1953 au 2 mars 1956
- Tunisie : du 1er janvier 1952 au 20 mars 1956 »
**** CERCLE TOCQUEVILLE/ JEUNE PIED-NOIR : DEJEUNER-DEBAT A PARIS LE 6 MAI 2015 ****Dans la mémoire collective française, le « 8 mai 1945 » est associé à la capitulation allemande, et fait l’objet de cérémonies commémoratives.
Mais, pour tous ceux qui ont vécu ces évènements ou s’intéressent au sujet, le 8 mai 1945, ce sont aussi les émeutes et les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata dans le Constantinois algérien.
Soixante-dix ans après ces évènements, il paraît utile d’en faire le point, d’autant plus que, le 19 avril, M. Todeschini, ministre chargé des anciens combattants et de la mémoire, lors d’un déplacement en Algérie, a rendu hommage aux victimes algériennes du 8 mai 1945, en déposant une gerbe devant le mausolée de Sétif.
Le mercredi 6 mai, à midi précises, aura lieu dans un restaurant du 7e arrondissement, un déjeuner-débat sur le thème 8 mai 1945
– L’évènement : massacre « nazi » par la France à Sétif et Guelma ou capitulation du nazisme en Europe ?
Ce débat sera animé par des témoins, historiens et journalistes spécialistes de la guerre d’Algérie et plus précisément des évènements du 8 mai 1945.
Le nombre de place étant limité à 30, la priorité est donnée aux adhérents de la campagne « Vérité et Justice pour les Français rapatriés », du Cercle Tocqueville et de JPN.
Réservation plus tard le 4 mai, en adressant un courriel à jeunepiednoir@wanadoo.fr – Tel : 06 80 21 78 54 ou à didierbeoutis@yahoo.fr - Tél : 06.37.30.41.08
PARTICIPATION : 38,5 EUROS – Chèque à l’ordre de JPN