Un islamiste condamné s’enfuit en Syrie avec ses indemnités de chômageJe reprends, en le complétant, un article que j’avais déjà publié en mai 2013, article qui concernait le total laxisme de la Justice vis à vis du terroriste Saïd Arif dont l’histoire est édifiante :Du nouveau sur Saïd Arif, le terroriste échappé de Brioude :quand le laxisme dépasse l’entendement, rien ne peut plus surprendre …
Ce sont nos confrères du journal La Montagne , Carole Eon-Grolier et Jean-Baptiste Ledys, qui révèlent le scandaleux pot aux roses, confirmant une fois de plus que ce qui reste du journalisme se trouve en province, et non à Paris où les médias n’ont même plus le ressort pour tenter de retrouver un peu de crédibilité auprès du public …
Hier, nous indiquions que le terroriste (islamiste bien entendu) en résidence surveillée à Brioude aux frais des Français, s’était échappé, et que la police est en alerte totale pour le retrouver.
Premier scandale : Saïd Arif a été condamné en 2007 pour plusieurs tentatives d’attentats en France, puis libéré en 2011.
La France avait prévu de l’expulser vers l’Algérie, mais son gentil avocat a saisi la Cour européenne des droits de l’homme, qui s’est opposée à son expulsion, en raison de risques de torture. Depuis, Saïd Arif vit à l’hôtel, en «résidence surveillée» mais pas si bien surveillée que ça, et aux frais des contribuables français qu’il veut massacrer…
Second scandale : A sa sortie de prison, il a d’abord habité dans un hôtel à Millau, en résidence surveillée, et il s’en est échappé en janvier 2012. Cela n’a pas suffit à décider la Justice à le remettre en prison. Donc ils l’ont mis dans un autre hôtel, toujours en résidence surveillée, à Brioude (Haute-Loire) en octobre 2012.
Troisième scandale : Le terroriste s’est enfui une seconde fois. Il devait pointer quatre fois par jour à la gendarmerie, mais lundi matin, il avait disparu. Et sa fuite semble avoir été programmée, car le mois dernier, il a été aperçu en compagnie de trois islamistes radicaux, apparemment sans soulever les soupçons.
Pourtant, les trois islamistes radicaux qui sont venus lui rendre visite ont été reconnus, ils sont de Lyon.
Ils ont été surveillés, car on sait qu’ils ont tenu leur conversation dans une voiture pour être l’abri de micros indiscrets.
Ils ont été suivis, car ils ont été aperçus sillonnant la cité Saint-Julien.
Et d’autres signaux clairs ne trompaient pas : Saïd Arif n’utilisait plus son téléphone portable depuis quelque temps mais une cabine téléphonique pour passer ses appels.
Et avec ça, on nous servira que les services de renseignement ont beaucoup appris de leurs erreurs et bavures de l’affaire Merah.
Quatrième scandale : Saïd Arif venait de percevoir 5 000 euros de l’agence Pôle Emploi de Brioude, qui lui ont servi à s’enfuir.
C’est à dire qu’en France, un islamiste condamné pour avoir tenté de tuer des Français est non seulement logé à l’hôtel, nourri, blanchi, à vie et avec vos impôts, mais il reçoit en plus, de l’argent de Pôle Emploi !!! Le magazine Le Point, dans cet article, nous apprend que des organisations antiterroristes internationales auraient localisé avec certitude l’islamiste Saïd Arif, en première ligne en Syrie.
Selon le journal L’Éveil, ce dangereux activiste serait en première ligne parmi des groupes de combattants affiliés au mouvement État Islamiste, devenu tristement célèbre depuis les décapitations de plusieurs Occidentaux, dont le Français Hervé Gourdel.
Il aurait rejoint la Syrie dès octobre 2013, soit seulement six mois après une évasion rocambolesque de sa résidence surveillée à Brioude (Haute-Loire), en Auvergne.
Le samedi 11 mai 2013, sa fuite avait ridiculisé la Direction centrale du renseignement intérieur et mis en évidence les limites des méthodes de surveillance de ce dangereux terroriste.
Formé dans les camps d’entraînement d’al-Qaida en Afghanistan, il y a notamment appris le maniement des armes, des explosifs mais aussi des armes chimiques et y a côtoyé Ben Laden et ses plus fidèles lieutenants.
Pas étonnant de retrouver ce fanatique en haut de l’affiche dans le nord de la Syrie.
Reste désormais à connaître son niveau d’implication dans les réseaux fondamentalistes comme le groupe État islamique (EI), qui a revendiqué récemment la décapitation d’un quatrième otage occidental, et menace d’en tuer un cinquième, en représailles aux frappes aériennes contre l’EI en Irak et en Syrie.
Si la Justice mettait autant d’empressement à enfermer les jihadistes qu’à poursuivre Nicolas Sarkozy ou a condamner une élue du FN à de la prison ferme pour un post soi-disant « raciste » sur Facebook, on pourrait sans doute se sentir plus en sécurité en France