Sondage - pour ou contre le retour du service militaire.n

Merci René

Perso , je suis contre

Je m’interroge parce que je suis une vieille chose et que je me souviens de ces conversations qui hantaient nos grands frères et nos parents.

Quinze jours après les attentats qui ont décillé le regard de nos concitoyens et surtout de nos politiques – c’est du moins ce que l’on feint de croire –, la France se sonde et s’ausculte par tous les trous et par tous les moyens. Température, pulsations, dépressions, frissons et cors aux pieds : tout y passe qui serait susceptible de nous dire de quoi notre avenir sera fait.

On nous dit globalement – chiffres du commerce à l’appui – que les Français ont peur. C’est moins ce qui ressort de leurs propos que de la fréquentation, effectivement en berne, des boutiques et des restaurants. À Paris en tout cas, sinon dans nos régions (comme on dit depuis que le mot Province est devenu péjoratif).

Bref, il semblerait que le Français apeuré soit en demande de sécurité.

Hier, il arrosait les forces de l’ordre de tomates pourries et de purin en hurlant « CRS SS » ; aujourd’hui, il leur roule des gamelles en pleine rue. Et si l’on en croit le carottage de nos cervelles par les instituts de sondage, c’est actuellement 80 % de la population qui réclamerait le retour du service national.

Et là, forcément, je m’interroge.

Je m’interroge parce que je suis une vieille chose et que je me souviens de ces conversations qui hantaient nos grands frères et nos parents : désolation sur les mois perdus à la conscription, sur la vacherie du sergent qui distribuait les corvées, sur l’insondable bêtise des voisins de chambrée qui ne juraient que par les concours de pets ou de branlette, on en passe et de pires…

Les braves qui s’indignent aujourd’hui des rares séances de bizutage devraient se pencher sur la belle histoire du « vivre ensemble » dans les casernes.

Et puis, il y avait les mieux nantis et les diplômés qui ne cherchaient qu’à se faire réformer, qui faisaient jouer le piston au fin fond d’une sous-préfecture comme à l’ENA, se gargarisant toute leur vie d’avoir berné les recruteurs.

Nous avons aujourd’hui une armée de métier, indispensable à l’ère de la guerre technologique, alors on ne va pas revenir au rata du soldat et aux godillots lourds dans le sac. Et puis… et puis dans un temps où chaque militaire tué sur un « théâtre d’opération » voit sa dépouille saluée dans la cour des Invalides par le président de la République, je doute que les Français soient prêts à voir souffrir leurs enfants chéris.

En témoignent d’ailleurs les confidences reçues récemment d’un militaire qui a justement en charge les jeunes engagés dans un « corps d’élite » : petits jeunes qui dépriment le soir dans la chambrée, qui ne supportent pas de devoir abandonner leur doudou/portable, la maman qui téléphone pour « avoir des nouvelles » (sic) de son petit, savoir s’il mange bien et dort tout pareil, et à qui il faut répondre que son trésor est un individu majeur responsable et que l’armée n’est pas une nounou.

Comme le confiait Charles Millon (ancien ministre de la Défense) au Figaro la semaine passée :

"Le problème n’est pas militaire, il est éducatif, et l’armée n’a pas pour vocation de remplacer l’école, elle ne peut pas avoir la charge d’encadrer la jeunesse de France. […] On ne va pas transformer l’armée en grand camp scout !"

Enfin, cerise sur le gâteau : sans parler du militaire, le seul fait d’ouvrir le service civique à 150.000 jeunes en 2017 coûterait déjà 330 millions d’euros.

Où les prend-on ?

On dira que nos concitoyens sont sous le coup de l’émotion, mauvaise conseillère comme chacun sait. Ils réagissent avec leurs tripes, pas avec leur cervelle.

On le dirait bien, en effet, car d’autres chiffres laissent tout aussi pantois : un sondage réalisé pour Atlantico révèle ainsi que « 17 % des Français pensent que les attentats de Charlie Hebdo et de la porte de Vincennes relèveraient d’un complot ». De qui, pourquoi ? Et perpétrés par qui, alors, ces attentats ?

Par les militaires qu’ils appellent de leurs vœux, peut-être ?

Ok , pour rétablir le lien Armée / Nation

Mais ......................

Que ferons les jeunes des citées qui gagne entre 500 et 2000 Euros par jour ?????

Caïds dans les citées ils le seront dans les casernes , sans respect pour l'encadrement , comme dans les rues avec les forces de l'ordre

Ou alors , carte blanche aux Milis de carrière

De mon temps , il y avait des appelés qui ne se sont jamais pliés aux règles

Case : TM et case: Prison

Et pourtant a cette époque , ce n'était pas comme maintenant

Plus de respects pour les vieux , la Police , les Pompiers , les Médecins , les Infirmières................la liste est longue

Pas de défaitisme , mon Ami, que du vrai

Comme je le disais plus haut , autre époque .

De nos jours , il y a un officier(DRH) qui passe sont temps a collecter les plaintes des Soldats

Touffe derrière la tête , un mot mal placé , etc etc .................

Le sous/Off a toujours tort et passe dans le bureau du chef de corps .

Les Offs , font profil bas pour la carrière

L'armée sait faire , mais ne peut plus faire : voila le prob .

Les casernements sont vendus , certains au franc symbolique .

Puis si nous refaisions une armée de conscrits , il faudrait au minimum + de 4000 Offs & S/Offs

Sans parler du reste , l'intendance , les soldes etc etc , plus les moyens

Vous me parlez de la Légion , la aussi , les temps ont bien changés ; mais heureusement chez eux , le linge sale se lave en famille

Donc , je confirme , pas de défaitisme , simplement le constat d'une triste réalité

mickdan a écrit:

D'accord avec Commandoair40, les mec de maintenant n'on plus rien a voir avec ceux qui faisaient leur service il y a 50 ans,c'est une autre époque,,j'ai un pote qui est militaire dans les troupes de Marine,  il m’expliquais qu'il n'y avais rien a tirer des branleurs actuel,il refusent même de combattre en OPEX parce qu'ils sont musulmans,ils pleurnichent tout le temps comme ils savent si bien faire dans le civil,et même a l'armée ça marche,d'ailleurs ils ne restent pas longtemps,la plus part démissionnent avant la fin de leur temps,en fait ils on les mêmes soucis qu'avec ceux a l'école!!

Exact , combien d'officiers et de S/Offs , tiennent le même langage

Seul 10% ont la petite lueur dans les yeux

Sur 30 engagés , a la fin des classes , il n'en reste que 5 ou 6 et certains des 5 ou 6 , cassent leur contrat au bout de trois mois , ou tout simplement "Désertent"

Pour exemple , le CPA10 , tourne avec -20% de ses effectifs

 

Tes propos sont durs mon Ami    

Toi aussi tu fais parti de l'héritage laissé aux jeunes

Mai 68 et Mai 81 , sont responsables du déclin de la France

Nous avons laissé , une Armée forte , un pays sain , une jeunesse enthousiaste

Pour info , je passe souvent des heures et des heures a la St Michel , avec des jeunes engagés et qui ont craqués au bout de qq semaines et qui sont en attente de rupture de contrat:

Il n'y a rien a faire : pas d'honneur , pas de volonté , rien !!! , des assistés , des pleureuses

Et tu sais bien , que je suis passé par la avec mon propre fils

Alors , ne nous jettes pas la première pierre  

Oui , mais putain , je ne tombe que sur les brèles

Allez , c'est pas grave , nous en parlerons fin Avril entres Amis : j'ai tant de choses a te dire

Bonne glisse et attention a vous pour le retour : Grosse Neige , comme ici en ce moment

Bises a vous deux et a la famille

Tel moi , quand tu seras chez toi , ou passes moi un mail , pour me rassurer