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| Au cœur de la cyberguerre entre Anonymous et djihadistes | |
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Invité Invité
| Sujet: Au cœur de la cyberguerre entre Anonymous et djihadistes Mar Jan 13 2015, 17:02 | |
| OPCHARLIEHEBDO Mardi 13 janvier 2015[size=32]Au cœur de la cyberguerre entre Anonymous et djihadistes[/size] [url=java-scriptWinOpen%28%27/Facet/frameless/SysConfig/WebPortal/letemps/jsp/object/sendToAuthor2.jsp?id=2.2.1285225048%27%29]Mehdi Atmani[/url]http://www.letemps.ch/page/uuid/7a6693d8-9a87-11e4-aa73-0eb920ec942b/au_c%c5%93ur_de_la_cyberguerre_entre_anonymous_et_djihadistes C’est sur l’un des 200 canaux de discussion IRC que les Anonymous francophones organisent la contre-attaque. (capture d’écran)Pour venger «Charlie Hebdo», les hacktivistes du collectif ont mis leur menace à exécution en bloquant depuis le 9 janvier plusieurs milliers de sites internet, mais aussi de comptes twitter et facebook djihadistes. Comment s’organisent-t-ils? Quel mode opératoire? Plongée dans les méandres des chats IRC où se coordonne cette opération punitiveLES LIENS
- Charlie Hebdo: Anonymous passe à l’action (11.01.2015)
- Le compte Twitter du Commandement central américain piraté(12.01.2015)
- Trois millions d’exemplaires de «Charlie Hebdo» pour le numéro de mercredi(12.01.2015)
- Dossier. Attentat contre «Charlie Hebdo»
Il avait prévenu vouloir venger l’attentat contreCharlie Hebdo. Le collectif Anonymous a mis ses menaces à exécution. Dans la nuit du samedi à dimanche, les hacktivistes anonymes (contraction de activistes et de hackers) se sont attaqués aux sites internet, mais aussi aux comptes Twitter et Facebook de propagande djihadiste. Baptisée #OpCharlieHebdo, cette opération punitive visant les «terroristes islamistes» actifs sur Internet s’est organisée aussitôt après l’attaque, mercredi 7 janvier, contre l’hebdomadaire satirique.C’est sur le site de publication anonyme Pastebin que les membres du collectif ont prévenu: «Attendez-vous à une réaction massive et frontale de notre part, car le combat pour la défense de ces libertés est la base même de notre mouvement.» Dans le même temps, ils diffusent deux vidéos sur YouTube à partir d’un compte localisé en Belgique. Les extraits s’adressent à Al-Qaida et aux membres de l’Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak: «Nous, les Anonymous de toute la planète avons décidé de déclarer la guerre à vous les terroristes […]. Nous allons surveiller toutes vos activités sur le Net, nous fermerons vos comptes sur tous les réseaux sociaux. Vous n’imposerez pas votre charia dans nos démocraties […].»Reconnu comme une des premières superconsciences collectives issues du Web en 2003, Anonymous n’a ni charte, ni gourou, mais un seul but: la liberté d’expression absolue et sans concession sur la Toile et dans le monde réel. A l’image des cyberdjihadistes, Anonymous est mouvant, constitué de plusieurs groupuscules disparates qui se sont alliés par le passé dans une lutte contre l’Eglise de scientologie ou les «ennemis de WikiLeaks».A partir des 9 et 10 janvier donc, les hacktivistes passent à l’offensive. Toujours sur le site Pastebin, ils publient les adresses de plusieurs centaines de comptes Twitter en français, en anglais et en arabe. Mais aussi les adresses de profils Facebook. Anonymous les présente comme appartenant à des extrémistes islamistes. La majorité de ces comptes ont été bloqués alors que d’autres continuaient à fonctionner. Par cette action, le collectif entend attirer l’attention du public et des autorités sur tous ceux qui soutiennent ouvertement sur Internet les actes terroristes contre Charlie Hebdo.Les opérations se discutent sur le chat IRC (l’un des nombreux protocoles de communication sur Internet) «Anonops». Lundi, on dénombrait plus de 200 canaux de discussions multilingues de ce type. La participation nécessite une connexion VPN (Virtual Private Network), ainsi que le navigateur Tor pour garantir l’anonymat des échanges.Sur le canal francophone de l’opération, hacktivistes et djihadistes se livrent une cyberguerre intense. Le pseudonyme «Something» écrit: «Sérieux, y en a combien des twitter djihadiste la, j’ai l’impression que ça n’en fini plus…» (sic). La communauté s’organise comme elle le peut. Plusieurs dizaines d’Anonymous listent les cibles sur un document partagé en annexe. On dénombre plusieurs milliers de comptes Twitter et Facebook. Mais aussi les adresses des sites internet d’organisations et de sociétés désignés par le collectif comme appartenant aux djihadistes.Comment en être sûr? Lavandina, membre de l’opération francophone, reconnaît qu’«aucun membre» de son équipe ne parle arabe. «On utilise Google Translate. Puis nous scannons le contenu de chaque cible pour nous assurer qu’elles appartiennent à des organisations djihadistes: photos de personnes égorgées, enfants morts, drapeau djihadiste, menace explicite.» D’autres membres pénètrent ces cibles à la recherche de failles qu’ils pourront exploiter pour les mettre à plat. L’autre technique vise à collecter tous les comptes Twitter utilisant le hashtag en arabe #Etat islamique.Hier, lors de notre passage sur le canal IRC, la traque djihadiste s’orientait sur le site Kavkazcenter.com. Les Anonymous s’attelaient à collecter toutes les informations (identité de l’administrateur par exemple) qui pourraient les mener vers d’autres pistes. Les comptes ciblés sont ensuite bloqués. Cette riposte est «éphémère, car les djihadistes recréent aussitôt de nouveaux comptes, écrit Lavandina. Mais nous voulions leur taper sur les doigts.»La riposte djihadiste ne s’est pas fait attendre. Quelques heures seulement après le début de l’opération #OpCharlieHebdo, les activistes islamistes ont contre-attaqué avec «une telle maîtrise et une telle rapidité qui prouvent que nous combattons des professionnels», souligne Sonic sur le chat.Les djihadistes ont aussitôt recréé de nouveaux comptes sous une autre identité. Parallèlement, ils ont orienté des attaques informatiques contre des centaines de sites internet d’institutions françaises. On citera celui du Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane, le CHU de Strasbourg, le Palais des Papes à Avignon, la ville de Tulle ou la fondation Jacques Chirac. Mais aussi le site du lycée Charles de Gaulle à Dammartin-en-Goële, la ville où les frères Kouachi se sont retranchés.L’opération #OpCharlieHebdo suscite la controverse parmi les experts en sécurité informatique qui estiment que de telles actions peuvent nuire au déroulement des enquêtes. Une inquiétude qui ne freine pas la détermination du collectif puisque celui-ci entend poursuivre ses actions ces prochains jours. |
| | | Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
| Sujet: Re: Au cœur de la cyberguerre entre Anonymous et djihadistes Mar Jan 13 2015, 17:26 | |
| Bonne idée
Mais pas bonne pour les "renseignements"Les jihadistes attaquent (aussi) dans le cyberespace Il y a deux ans, alors que l’opération Serval venait d’être lancée pour chasser les groupes jihadistes du Nord-Mali, le site Internet du ministère de la Défense avait été la cible d’une cyberattaque par déni de service (denial of service attack, DoS), qui consiste à saturer un serveur de requête pour perturber son bon fonctionnement et son accès. En outre, le site du Service historique de la Défense (SHD) avait également été ciblé, mais d’une manière beaucoup plus élaborée puisqu’il fallut le fermer pour réaliser une intervention technique sous l’égide de la DIRISI (Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense). « Le seul risque, c’était qu’il prenne le contrôle du site et s’en serve pour faire de la propagande. C’est ce qui s’est passé sur notre page Facebook et Twitter il y a quelque temps. J’avais partagé les archives de départementales de la Manche et on s’était retrouvé avec des revendications salafistes. On a des consignes de sécurité et depuis, on a limité volontairement notre page Facebook à la France. Il ne faut pas oublier qu’on est dans le cadre du plan Serval », avait commenté, à l’époque, au sujet du ou des auteur(s) de cette cyberattaque, Sandrine Heiser, rédactrice en chef du site du SHD, dans les colonnes de la Nouvelle République. Pirater un compte Twitter ou Youtube : des pirates se disant appartenant à l’État islamique (EI ou Daesh) y sont parvenus avec ceux de l’US CENTCOM, le commandement militaire américain pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, actuellement impliqué dans les opérations en Syrie et en Irak. Les pirates ont ainsi modifié l’apparence du compte Twitter de l’US CENTCOM en y installant un bannière noire et blanche sur laquelle figuraient un individu masqué et les mots « CyberCaliphate » et « I love you ISIS » [ndlr, l'EI est appelé ISIS chez les anglo-saxons]. « L’EI est déjà là, nous sommes dans vos PC, dans chaque base militaire américaine », ont fait valoir les auteurs de cette cyberattaque. Ces derniers ont même diffusé des documents concernant la Chine et la Corée du Nord ainsi que, plus grave, une liste d’adresses personnelles d’officiers américains. « Au nom de Dieu, le très bienveillant, le très miséricordieux, le Cyber Califat continue son cyberdjihad », ont également affirmé les pirates. Plus tard, ces derniers ont lancé, dans un tweet (un message ne comptant que 140 caractères) : « Nous n’arrêterons pas! Nous savons tout sur vous, vos femmes et vos enfants ». En octobre dernier, l’Army Threat Integration Center (ArTIC) avait prévenu que les militants de Daesh cherchaient les adresses de militaires américains. De son côté, le Pentagone a confirmé le piratage des comptes Twitter et Youtube de l’US CENTCOM. Des responsables ont affirmé qu’aucun document classifié n’avait été diffusé par les assaillants. Du moins « apparemment ». Et ils ont précisé qu’ils n’étaient pas encore en mesre « d’évaluer si le piratage représentait une réelle menace pour les réseaux internes » des forces américaines. Voilà qui est rassurant… Mais l’activité des pirates informatiques se réclamant de la mouvance jihadiste est aussi importante en France, après les attentats de la semaine passée. Des centaines de sites officiels (mairies, conseils généraux), de musées (mémorial de Caen, Centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glade), de fondations, de services publics (Transports urbains de Tulle), de PME ou encore de paroisses ont été attaqués ces derniers jours. Les auteurs utilisent la technique dite de « défacement », qui consiste à substituer une page d’accueil par une autre sur laquelle est écrit un message pro-jihad. ___________________________________ ____________________________________Sicut-Aquila « Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ». | |
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