Les régiments de la Légion Etrangère Les unités non opérationnelles•Le Commandement de la Légion étrangère (COMLE)Créé en 1984 et stationné à Aubagne, dans les Bouches-du-Rhône, le COMLE gère et administre les militaires servant la France « à titre étranger ».
Concernant ces derniers, ses prérogatives s’exercent également dans les domaines suivants : formation et instruction ; protection et sécurité ; moral, patrimoine, traditions, actions sociales.
C’est lui qui gère l’affectation des officiers dans les unités de Légion, il adapte les directives générales et les textes règlementaires aux spécificités du service à titre étranger.
•Le 1er Régiment étranger (1er RE)Créé en 1841 et stationné à Aubagne, près de Marseille, le 1er RE est un régiment à vocation purement administrative.
Sa mission première est de soutenir l’ensemble des régiments des forces ( 1er REC, 2e REP, 13e DBLE, etc) ainsi que le COMLE.
Doyen des régiments de Légion, il constitue avec le COMLE la Maison mère de la Légion étrangère.
En effet, c’est ici que tout légionnaire commence sa carrière, c’est ici qu’il repasse au fur et à mesure de ses différentes affectations, enfin c’est ici que se termine son service actif.
•Le Groupement de recrutement de la Légion étrangère (GRLE)Créé en 2007, et dernier né des régiments de Légion, le GRLE est implanté à Fontenay-sous-Bois, en banlieue parisienne.
Directement sous les ordres du général COM.LE, le Groupement supervise les postes de recrutement et les postes d’informations répartis sur l’ensemble du territoire français.
Il assure également le maintien des capacités d’hébergement et de transit de la Légion en Ile-de-France : c’est dans ses murs que transitent les légionnaires en partance (ou de retour) pour les régiments stationnés outre-mer ou à l’étranger.
•Le 4e Régiment étranger (4e RE) Creuset de la Légion étrangère, le 4e RE est né en 1920.
Il est implanté à Castelnaudary, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Toulouse.
C’est ici que les jeunes légionnaires reçoivent leur instruction de base, c’est ici qu’ils retourneront pour faire leur peloton de caporal et, pour certains d’entre eux, qu’ils accéderont au statut de sous-officier.
De nombreuses spécialités techniques sont enseignées au sein de ce régiment école : formations élémentaires de transmetteur, de brancardier-secouriste, de secrétaire, d’informaticien, d’aide moniteur sportif, de mécanicien.
Les régiments de combat•Le 1er Régiment étranger de cavalerie (1er REC)Créé en 1921 et stationné à Orange, dans le département du Vaucluse, le 1er REC est le seul régiment de cavalerie que compte la Légion étrangère.
Sa spécialité étant le combat blindé ; il est équipé d’AMX 10RC-R, blindés sur roues qui sont à la fois puissant et très mobiles.
Comprenant un effectif d’environ 950 hommes, le régiment inclus sept escadrons : un escadron d’éclairage et d’investigation, un escadron d’appui et de soutien, un escadron de commandement et de logistique, quatre escadrons de combat.
•Le 1er Régiment étranger de génie (1er REG)Comprenant un effectif d’environs 950 militaires, le 1er REG est stationné à Laudun, dans le département du Gard.
Créé en 1984, il s’est d’abord appelé « 6e REG » avant de devenir 1er REG en 1999, lors de la création d’un deuxième régiment de génie Légion.
Composé de sept compagnies - une compagnie de commandement et de logistique, une compagnie d’appui, une compagnie administrative et de soutien, trois compagnies de combat et une compagnie de réservistes - ses missions principales sont : l’aide à la mobilité et à la contre mobilité ainsi que l’aide au déploiement, au profit de sa brigade.
•Le 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI)Le 2e REI, né en 1841, est stationné dans la ville gardoise de Nîmes.
Fort de 1200 hommes, il est en volume un des plus importants régiments de l’armée de Terre.
Régiment d’infanterie à la pointe de la technologie, il est intégralement « numérisé ».
Equipé de véhicules de l’avant blindés (VAB) et de véhicules blindés légers (VBL), le régiment intervient dans toutes les opérations de l’armée française.
En outre, il est composé de dix compagnies : une compagnie de commandement et de logistique, cinq unités de combat, une compagnie d’éclairage et d’appui, une compagnie antichars, une compagnie d’administration et de soutien, une unité de réservistes.
•Le 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP)Créé en 1948 et stationné dans la ville corse de Calvi, le 2e REP est LE régiment parachutiste de la Légion.
Héritier des glorieux bataillons parachutistes qui se sont sacrifiés en Indochine, le 2e REP, fort de 1150 hommes, est composé de neuf compagnies, dont quatre compagnies de combat qui ont la particularité d’être toutes spécialisées dans un domaine d’emploi particulier : combat en montagne, combat en zone urbaine, combat amphibie, combat de harcèlement.
Par ailleurs, le REP compte aussi une compagnie de commandement et de logistique, une compagnie d’éclairage et d’appui, une unité de maintenance et une autre de réservistes.
•Le 2e Régiment étranger de génie (2e REG)Appartenant à la 27e Brigade d’infanterie de montagne (27e BIM), le 2e REG et ses 900 hommes sont stationnés dans le département du Vaucluse, à Saint-Christol.
Dernier né des régiments opérationnels de Légion - création en 1999 - il est composé de six unités : une compagnie de commandement et de logistique, trois unités de combat, une compagnie d’appui, une compagnie d’administration et de soutien.
Régiment de génie alpin par excellence, ses missions se résume à l’appui au combat et à l’aide au déploiement des autres régiments de la 27e BIM.
•Le 3e Régiment étranger d’infanterie (3e REI)Héritier du prestigieux Régiment de marche de la Légion étrangère (RMLE), le 3e REI est implanté à Kourou, en Guyane française.
Comprenant plus de 650 hommes, dont la moitié de légionnaires en poste pour deux années consécutives, le régiment assure deux missions principales qui sont : la protection du Centre spatial guyanais et la lutte contre les activités illicites.
Médiatiquement célèbre grâce à son Centre d’entraînement à la forêt équatoriale, le 3e REI intègre cinq compagnies : une compagnie de commandement et de soutien, une compagnie d’infanterie Légion, une compagnie d’éclairage et d’appui, deux unités PROTERRE.
•La 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE)Créée en 1940, et première unité constituée à avoir rallié les Forces françaises libres, la 13e DBLE était implantée dans l’est du continent africain, à Djibouti précisément.
Agissant dans le cadre des accords de défense signés entre la France et la République djiboutienne, la 13e DBLE, forte de 750 militaires, comptait cinq unités élémentaires : une compagnie de commandement et de soutien, une compagnie d’infanterie, une compagnie de génie, un escadron de reconnaissance (cavalerie) et une compagnie de maintenance.
Les légionnaires évoluaient là-bas dans un contexte tendu expliquant qu’ils y aient en permanence une posture opérationnelle.
Le 31 juillet 2011, la 13e DBLE a quitté Djibouti pour s'implanter à Abou Dhabi dans l'Implantation militaire française aux Émirats arabes unis.
Ce déménagement a été l'occasion d'une profonde restructuration, l'unité passant du statut d'unité de combat opérationnelle interarmes à celui d'unité support de forces projetées.
Elle continue néanmoins à être une tête de pont pour des opérations dans la région (Opération Tamour en 2012).
•Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM)Anciennement Détachement de Légion étrangère des Comores (DLEC), le DLEM, dont la date de création remonte à l’année 1976, est implanté à Mayotte, dans l’Océan indien.
Comptant 250 hommes seulement, il est la plus petite unité opérationnelle de la Légion étrangère.
Agissant dans le cadre des Forces armées de la zone sud de l’océan indien, sa mission principale est d’assurer la souveraineté du pays, pour ce faire, il s’appui sur trois unités élémentaires : un escadron de commandement et de soutien, deux compagnies PROTERRE.