Quart d'heure africain

A notre retour d'AFN et du baroud, il faut bien le dire, les pékins nous prenaient pour des cinglés, on l'était, il y avait de quoi, la trahison ça ne se pardonne pas !

1962, 1926, il n'y a qu'à permuter les 2 derniers chiffres si vous voulez faire une relation paranormale... ce matin je parcourais les mémoires de mon père, officier émérite et suis tombé sur ces belles phrases qui dépeignaient un même sentiment, mais en 1926:

"La réadaptation aux pays civilisés, quand on revient de pareille cambrousse, est longue. Certains méharistes n'ont jamais pu se refaire.

Débarqué en hiver à Bordeaux, je trouvais la France laide et sinistre.

       A Toulon, c'est très lentement que je repris le courant des habitudes et des conventions. Les amis de la famille m'appelaient gentiment l'homme chameau ; on me disait vieilli. Je me sentais nettement en état d'infériorité. Conséquence, je me mis à considérer tous ces bourgeois, leurs ridicules manies, leurs mesquines préoccupations, avec mépris. Et souvent, par la pensée, je m'évadais auprès de mes amis de là-bas, nobles et fiers, le poignard sur la poitrine, prêt à jaillir à la moindre insulte.

Destinée des pauvres coloniaux. Rentrés chez eux ils sont devenus des étrangers. Un premier exil au départ, un second, plus dur encore, au retour."

Le glorieux temps des colonies où la France était si majestueuse, et la vie aventureuse... tout ça démoli et avili par la volonté des Illuminati qui vont s'ingénier à offrir du sang humain à leur maître sinistre Satan, et nous appauvrir totalement au profit de "l'élite" c'est ainsi qu'ils se prétendent  
Sur cette photo à Laï Chau (Tonkin) 1937, emblématique du bonheur d'antan, juché sur le dos de mon père, je suis loin de savoir ce qui nous attend

Quelle belle interprétation de ces illusions perdues, le retour au pays si froid si distant, et l'indifférence des affreux politiciens qui après avoir dévoré ses enfants les laissent dans le doute le plus total ? Est-elle la France que l'on s'imagine ? La glorieuse France pour qui l'on peut donner sa vie ? Un grande doute hante l'esprit ....

Oui ,

Mon retour de Tunisie en 63 , ou je me suis fait traiter de sale "PN" ..................moi , l'enfant de "Briançon" .  

Sans parler du reste et de l'accueil des "Gendarmes" .

Plus rien a dire de plus , je risque de devenir "Grossier"

Merci François pour cette belle Photo .