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| 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo | |
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Invité Invité
| Sujet: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Ven Mai 08 2009, 07:24 | |
| Pascal Paoli Naissance 6 avril 1725 (Morosaglia) Décès 5 février 1807 (à 81 ans) (Londres) Origine Corse Grade Général Conflits Guerres de la Révolution Corse Guerres de la Révolution française Commandement Général de la Nation Faits d’armes Bataille de Borgo Bataille de Ponte Novu Famille Fils de Hyacinthe Paoli et de Dionisia Valentini Image : William Beechey (1753-1839) Pascal Paoli (en corse et en italien, Pasquale Paoli (Morosaglia, 6 avril 1725 - Londres, 5 février 1807) est un homme politique et général corse.
La Corse des Révolutions (1729-1754) et le Royaume de Corse constitutionnel (1755-1769) fondent une large partie de l'identité corse d'aujourd'hui. Pascal Paoli est la figure emblématique de cette période. Contraint à l'exil à l'âge de 15 ans, il part pour Naples avec ses parents (1740). De retour en Corse en 1755, il perd l'ultime bataille qui l'oppose à l'armée royale française en 1769. Il aura vécu en Corse moins de trente ans, pour 15 ans à Naples, et 40 ans en Grande-Bretagne. Mais sa personnalité et son action intéressent bien au-delà des seuls Corses ou des historiens. Avec un fort attachement à son île natale et à sa culture, Pascal Paoli est une figure inscrite dans son temps, un homme des Lumières qui a tissé des relations d'amitiés ou épistolaires à travers toute l'Europe.
Ainsi, Pascal Paoli fut à la fois chef d'État de la Corse indépendante, démocrate et patriote, homme des Lumières et général corse.
Pascal Paoli est le fils de Hyacinthe Paoli, nommé conjointement avec plusieurs notables corses chef de la nation avant et depuis le départ du roi Théodore de Neuhoff. Il naît dans le hameau dit « a Stretta » du village de Morosaglia, dans une Corse alors sous domination génoise. Dans ses jeunes années, il suit de bonnes études au couvent des Observantins du Rostino.
Jeunesse et exil napolitain En 1739, Hyacinthe Paoli, contraint par les Génois de quitter la Corse secouée par des troubles depuis 1729, choisit de se réfugier à Naples. Il emmène avec lui le plus jeune de ses fils, Pasquale, âgé de 14 ans.
C'est donc en Italie, et plus particulièrement à Naples, que Pasquale Paoli reçoit l'essentiel de sa formation. Il est élève à l'École militaire de Naples et devient cadet dans les troupes corses du Royaume des Deux-Siciles. Il débute par la suite une carrière dans le régiment royal de Farnèse et porte un regard attentif dans le même temps sur les évènements qui se déroulent en Corse et la révolte d'une partie de la paysannerie appuyée sur les notables contre le pouvoir génois.
Durant cette période, il suit l'enseignement d'Antonio Genovesi, titulaire de la première chaire européenne d'économie politique, qui, humaniste, place au premier plan de la légitimité du pouvoir l'intérêt du peuple et prône la séparation du spirituel et du temporel. En économie, Antonio Genovesi insiste sur le commerce international comme source de richesse et valorise en particulier le travail, conceptions qui seront plus tard appliquées par Pascal Paoli.
Le jeune Paoli est aussi un grand lecteur de Montesquieu, dont il se fait expédier « l'Esprit des lois » par son père, et des penseurs britanniques de l'époque. Mais il fait également preuve de curiosité scientifique et suit les cours de l'Académie Royale d'Artillerie.
Le généralat Le Général Paoli. Lors de la consulte au couvent Saint François de Castifao à Caccia, le 20 avril 1755, il est appelé par les principaux chefs corses révoltés contre Gênes. La guerre que la République de Gênes continuait de mener contre la Corse était à son apogée, et les représentants de la nation allaient délibérer sur les chefs qu'ils devaient nommer pour guider le pays dans cette lutte vitale. Paoli se rendit à l'Assemblée comme député de Morosaglia pour prendre la tête de l'insurrection pour l'indépendance de la Corse. Il y fut élu ce même 20 avril 1755 Général en Chef de la Nation Corse. Mariu Emmanuele Matra s'y oppose et propose sa candidature.
Au cours d'une consulte tenue au Couvent Saint-Antoine de la Casabianca les 13, 14 et 15 juillet de cette même année, Pasquale Paoli est élu par son peuple : nous sommes le 14 juillet 1755. Le lendemain de son élection, il sera proclamé Général en Chef de la Nation et Général du "Royaume de Corse". Paoli reçoit la nouvelle chez lui à Morosalia où il avait préféré demeurer, s'abstenant de participer à la consulte pour laisser aux députés la liberté de parlementer hors de sa présence . Durant les premiers mois du généralat, Matra est élu à son tour Général de la Nation. Avec un corps de partisans, il s'oppose et marche contre Paoli, mais la lutte se termine deux ans plus tard par la mort de ce général au siège du couvent de Bozio.
En même temps, Pasquale Paoli met en œuvre un plan réflechi de modernisation de l'île en lui donnant une constitution (constitution corse) fondée sur la séparation des pouvoirs, et accorde le droit de vote à tous les citoyens, dont les femmes (veuves ou célibataires).
La Corse devint alors le premier État démocratique dans l'Europe des lumières, et Paoli un « despote éclairé », ce qui suscita l'admiration de philosophes comme Rousseau et Voltaire. Paoli défendit la liberté, bien qu'étant élu à vie. La possibilité d'être démis par la diète corse, dominée dans les faits par les chefs de clan, n'étant pas clairement établie. En outre, Paoli se réservait le droit d'inviter de nombreuses personnes non élues à venir siéger dans cette assemblée. Quant à l'université fondée à Corte, elle restait, par les matières étudiées et par ses nombreux professeurs ecclésiastiques, dominée par le catholicisme.
Sur le plan économique, Paoli introduit en Corse la pomme de terre dès 1756, fonde L'Île-Rousse (1758) dans le but de concurrencer les présides génois d’Algajola et de Calvi, et fait battre monnaie à l’effigie de la nation corse à Murato (1762).
Une « imprimerie nationale » est créée à Campoloro où sont publiés les « Ragguagli dell’Isola di Corsica », sorte de journal officiel. Il crée une marine de guerre et fait de Corte la capitale de la Nation corse où siège le gouvernement. Il bat une monnaie saine, et interdit la vendetta.
Négociations entre Gênes et la France, la guerre de Corse La France, pour des raisons stratégiques, désirant s’implanter en Méditerranée trouva l’opportunité politique de s’implanter en Corse lorsque la République de Gênes, chassée de Corse et criblée de dettes, vint chercher de l’aide auprès du roi de France. Aux termes du traité de Versailles, signé le 15 mai 1768, la France prêta deux millions de livres à Gênes qui donna en garantie la Corse qu’elle ne possédait plus.
Ayant eu connaissance du traité de Versailles, Pasquale Paoli réunit une consulta le 22 mai à Corte où il fit ce commentaire : « Jamais peuple n'a essuyé un outrage plus sanglant... On ne sait pas trop qui l'on doit détester le plus de celui qui nous vend ou de celui qui nous achète... Confondons les dans notre haine puisqu'ils nous traitent avec un égal mépris »
Bien décidés à défendre leur indépendance, les forces paolistes remportent plusieurs victoires face aux troupes françaises. La plus célèbre étant celle de Borgu, le 5 octobre 1768, où les armées de France doivent battre en retraite devant les régiments corses. Mais, fortes de quelque 20 000 soldats, les troupes de Louis XV remportent une victoire décisive le 9 mai 1769 à Ponte Novu.
Les troupes corses mises en déroute, Pasquale Paoli, contraint à l’exil, quitte la Corse. Il est reçu par le Grand Duc de Toscane, par l'Empereur d'Autriche, le StadHouder des Pays Bas et accueilli par le roi de Grande-Bretagne le 13 juin 1769. La Corse perd du même coup son indépendance et voit les citoyens de sa démocratie passer au rang de sujets de Louis XV.
La victoire militaire des français et l’exil de Pasquale Paoli ne signifiait pas pour autant que la Corse soit conquise. Les nombreuses insurrections qui éclatent dans l’île sont réprimées.
Premier exil et retour en Corse Paoli s'exile, il quitte la Corse avec 500 ou 600 de ses partisans, il s'embarque à destination de la Grande-Bretagne et est acclamé sur son passage par ses admirateurs, d'Italie en Grande-Bretagne en passant par l'Autriche ou encore les Pays-Bas. Son combat est en effet devenu célèbre à travers l'Europe grâce au récit de voyage du Britannique James Boswell, Account of Corsica.
Enfin, après un exil de vingt ans et loin d'être opposé à la France, il se rallie à la Révolution française, libératrice du peuple et créatrice de la démocratie. Il est accueilli en particulier par Lafayette. Paoli est rappelé en 1790, dans sa patrie, et son voyage de Paris en Corse fut une véritable marche triomphale. Il est reçu le 22 avril 1790 par l'Assemblée nationale puis, le 26, par le club des Jacobins, alors présidé par Robespierre, qui l'admet à l'unanimité en son sein. Louis XVI le nomme alors lieutenant-général et commandant de l'île. Il débarque le 14 juillet 1790 à Macinaggio pour son retour en Corse, où il est accueilli triomphalement par la population.
Cependant, les relations entre Paoli et la Convention se ternissent, notamment suite à l'échec de l'expédition de Sardaigne et les manigances de Pozzo di Borgo, homme lige de Pasquale Paoli. Il contrôle de plus en plus le directoire de Corse et met des hommes qui lui sont proches. Suite à la défection de Dumouriez, la convention ordonne le 2 avril 1793 l'arrestation de Pasquale Paoli )dont le pouvoir était contesté et les tractations avec l'Angleterre suspectées) et le déclare « traître à la République française ».
En réponse, Pasquale Paoli enclenche une épuration des opposants à son autorité (notamment la famille Bonaparte) et prend le contrôle d'une grande partie de l'Ile. Une Consulte générale se réunit à Corte le 10 juin 1794. Entièrement entre ses mains, celle-ci l'élève au rang de Babbu di a Patria (« Père de la Patrie »), et les repésentants jurèrent fidélité au roi de Grande-Bretagne et à la constitution que ce prince avait offerte, et qui établissait un Parlement et un vice-roi. Le rapprochement avec la Grande-Bretagne s'accélère pour chasser les Français de Corse et fonder un royaume anglo-corse Le Royaume anglo-corse et le second exil Écarté par les Britanniques du titre de vice-roi, Paoli, mécontent de la conduite que tiennent les Britanniques, se retire à Monticello Il quitte la Corse avec regret mais résigné et retourne à Londres pour un exil définitif, où il meurt le 5 février 1807 à l'age de 81 ans.
Cet homme dont la vie privée est mal connue laisse, par son testament, une somme importante pour fonder à Corte une université, et à Morosaglia une École primaire supérieure.
Le mythe de Pasquale Paoli, « babbu di a Patria » (« père de la Patrie ») est encore très vivant et présent dans l'île. Ses cendres reposent aujourd'hui dans son village natal de Morosaglia. Son cénotaphe se trouve à l'abbaye de Westminster à Londres.(wikipedia) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Ven Mai 08 2009, 15:29 | |
| Merci pour cette présentation de ce personnage que je ne connais pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Ven Mai 08 2009, 18:20 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Ven Mai 08 2009, 18:22 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Sam Mai 09 2009, 07:32 | |
| Désolé MARA aucune malice dans ce post, quoique ! Mais depuis cette bataille le peuple Corse est sous l'aile protectrice de la France, non ?
Bon week-end à tous, Corses et non Corses. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Dim Mai 10 2009, 09:50 | |
| Merci Grognard je ne connaissait pas non plus . |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Dim Mai 10 2009, 10:24 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Dim Mai 10 2009, 10:33 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo Lun Mai 11 2009, 14:32 | |
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| Sujet: Re: 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo | |
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| | | | 8 mai 1769 victoire de Ponte Nuovo | |
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