Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
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| Naissance des Paras | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Sam Oct 18 2014, 21:30 | |
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| | | arwen membre confirmé
Nombre de messages : 4112 Age : 69 Emploi : Secrétaire Date d'inscription : 20/10/2009
| Sujet: Re: Naissance des Paras Sam Oct 18 2014, 21:47 | |
| merci merci merci !!!!!!!
tant qu'on parle de ceux qui sont partis, qu'on pense à eux et qu'on les honore, ils sont toujours un peu là ! il me manque...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Sam Oct 18 2014, 22:05 | |
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| | | arwen membre confirmé
Nombre de messages : 4112 Age : 69 Emploi : Secrétaire Date d'inscription : 20/10/2009
| Sujet: Re: Naissance des Paras Sam Oct 18 2014, 22:12 | |
| trop gentil JP merci Vous êtes tous supers vive les paras | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Sam Oct 18 2014, 23:02 | |
| Quand l'armée de l'air inventait les paras... grâce aux Soviétiques
L'origine du parachutisme militaire français dans les années 30
Avant guerre, la seule véritable tentative pour créer des troupes spéciales eut lieu au sein de la toute jeune Armée de l'air.
Elle prit la forme de deux groupes d'infanterie de l'air, les 601ème et 602ème GIA.
Mais, avant de retracer leur courte histoire, il convient de faire un détour par l'Union soviétique.
C'est en effet en URSS que naquit le parachutisme militaire français.
En 1935, le gouvernement Laval et celui de l'Union soviétique signe un traité d'assistance mutuelle.
Une coopération militaire est engagée.
Elle restera modeste, sauf dans un domaine que l'état-major français juge alors de peu d'importance : le saut en vol.
C'est en effet des moniteurs soviétiques qui formeront les tout premiers paras français.
Le stage eu lieu à Touchino, dans la banlieue de Moscou, du 16 mai au 16 juin 1935.
Cinq officiers y furent envoyés: les capitaines Frederic Geille, André Durieux, Mongin, les commandants Lefort et Péchaud Chalret du Rieu.
Tous sont pilotes dans l'armée de l'air, sauf le dernier, officier du Génie.
Le 23 mai, c'est le grand saut. André Durieux raconte :
« Je suis en poste pour le saut n°1 à ouverture automatique. L’avion est un Y-2, un petit avion léger. A 800 m, on sort de la carlingue, on monte sur le plan ; sur le bord de fuite il y a deux marchepieds de bois sur la toile, de quelques centimètres carrés de surface; on accroche le câble d’ouverture automatique à un hauban et on tient la carlingue à la hauteur du visage du pilote. Je me cramponne. En main droite, j’ai la poignée d’ouverture du dorsal. À 600 m le pilote prononce : « Rastwapachol » et on saute. À l’ouverture gros choc et malgré le slip la compression à l’entrejambe est très forte et désagréable ; une fois en l’air assis sur les suspentes, c’est merveilleux ….. plus de bruit, on embrasse le spectacle de la piste avec les avions qui décollent et atterrissent, les autres parachutes qui descendent et les personnages au sol qui lèvent la tête … Par contre à l’atterrissage, le choc est très dur; l’air étant chaud, lourd, le parachute est descendu vite ; ma position a été mauvaise et le bas du dos me fait mal. Les autres ont sauté sauf un, Chalret du Rieu, et on nous remet l’insigne cérémonieusement ».
Ensuite les sauts, entrecoupés de visites touristiques, s'enchaînent.
Un après-midi, emporté par le vent, Durieux se pose dans un camp de prisonniers politiques, semant une belle panique...
Le 15 mai 1935, les autorités militaires soviétiques remettent officiellement les insignes de moniteur parachutiste à Geille et Durieux, au terme de leur dix sauts, dont certains en ouverture retardée.
Ils sont les deux premiers paras français, purs produits de l'aviation et de l'amitié franco-soviétique !
En septembre 1935, une délégation militaire française se rend en Ukraine où elle assiste à des grandes manoeuvres sur l'aérodrome de Brovary.
Lisons le compte-rendu du Lieutenant-colonel Simon du 2ème Bureau:
« Le commandant (soviétique) décide d’exécuter une opération de "descente" sur les arrières ennemis pour y produire une diversion destinée à faciliter l’attaque du gros. Dans ce but, un détachement transporté par avions occupera le terrain de Brovary. L’opération de descente a duré 2 h. 4 minutes. Elle a comporté un encagement du terrain par bombardement d’avions, la descente en parachutes de 2 détachements (un millier d’hommes) et de petits matériels d’armement, le débarquement proprement dit de divers matériels (tankette –AMC, canons de 37 et 76, voitures de liaison) et d’unités (1500 hommes environ). »
Dans son rapport le colonel Loizeau précise avoir vu « 700 parachutistes descendre en bloc en 4 minutes et prêts à combattre quelques minutes après.
Un bataillon débarquer en 6 minutes, prêt à combattre, avec armes portatives, transmissions et vivres.
Trois bataillons débarquer de 10 minutes en 10 minutes avec une régularité mathématique des véhicules divers d’environ 2 tonnes débarqués, certains prêts à rouler un quart d’heure après ».
Pour la première fois, des officiers français assistent, quelque peu ébahis, à une vaste opération aéroportée, de « descente » disait-on alors.
2500 hommes, avec des véhicules, des blindés légers et des canons, sont mis à terre en deux heures.
Sous l'influence du maréchal Mikhaïl Toukhachevsky, qui sera fusillé deux ans plus tard sur les ordres de Staline, l'armée soviétique est en train d'inventer un nouveau type de guerre :
L'action dans la profondeur (Gloubokoï Operatsi).
Cet officier, qui a cotoyé Charles de Gaulle alors qu'ils étaient tout deux prisonniers de guerre au fort d'Ingolstadt durant la première guerre mondiale, est l'un des plus brillants théoriciens militaires de son temps.
Non seulement, il a compris l'importance des blindés dans la guerre moderne, mais il prévoit de jeter des milliers d'hommes sur les arrières de l'ennemi.
Pour cela, l'avion est le moyen idéal.
Les soviétiques créent alors les premières unités parachutistes, baptisées « Bataillon d'aviation de destination spéciale ».
En 1935,ils ont déjà formé 4000 paras, un chiffre qui augmente de 1500 chaque année.
Ils sont alors les leaders mondiaux.
Ne nous y trompons pas : l'ambition soviétique va bien au delà de la création de forces spéciales.
Leurs théoriciens militaires inventent alors l'art opératif (entre la tactique et la stratégie) qui sera repris par les Occidentaux dans les années 80.
En considérant l'ennemi dans sa globalité, sous la forme d'un système, il s'agit de le battre en intervenant dans la profondeur de ses forces.
Les forces spéciales peuvent avoir leur rôle dans cette action opérative, mais elles ne sont qu'un élément.
Côté français, l'ambition est beaucoup plus modeste.
Lors d'une réunion en janvier 1935, à l'état-major, on évoque l'idée de « transporter par avion chez l’ennemi un petit détachement de destruction : un noyau de sapeurs avec 150 kg d’explosif et un élément d’infanterie de protection aussi réduit que possible ».
Durant l'été, une école de parachutiste est créé sur la base aérienne d'Avignon-Pujaud.
Un conseiller soviétique, Constantin Kaitonov, 234 sauts à son actif, vient passer un mois pour aider les Français à la mise en place de cette formation.
Le 1er avril 1937, l'armée de l'air crée donc son « Infanterie de l'air ».
Le 601ème GIA s'installe à Reims et le 602 à Baraki, en Algérie.
Chaque GIA possède ses propres avions (Potez 650, Farman 224, LeO 213) pour transporter sa compagnie d'infanterie aéroportée.
On le voit, nous sommes bien dans un cadre « Air ».
Qui dit aéroporté, dit d'abord avions, sans lesquels le parachutiste n'est qu'un fantassin...
Théoriquement, chaque compagnie comprend 207 hommes et dispose d'un canon de 37 mm et de mitrailleuses Hotchkiss, largués en caissons séparés.
Les parachutes sont des Irvin américains ou des copies russes, puis des modèles français Aviorex.
En 1937, la France aligne donc environ 400 paras.
Mais personne ne sait qu'en faire.
Certes, on les fait défiler sur les Champs-Elysées à l'occasion du 14 juillet 1938.
Huit par camion, parachute au dos, fusil à la main, casque de saut, ils ont fière allure.
Les GIA, explique-t-on, ont pour mission de « transporter par avion et de débarquer par parachutes des détachements d'infanterie en territoire ennemi ».
Des forces spéciales, donc, que les généraux considèrent avec le même intérêt qu'une poule observant un couteau.
Ils montrent pourtant ce qu'ils savent faire: aux cours de manoeuvres, en septembre 1937, un détachement du 60le saute en commandé à 1.000 mètres, sous une pluie battante, et s'empare par surprise du PC d'une Division.
Rien n'y fait...
Lorsque la guerre éclate, en septembre 1939, les deux GIA sont mis en alerte à Calais avec leurs avions.
On envisage de les faire sauter sur Walcheren, là où le commando Kieffer s'illustrera cinq ans plus tard, mais l'opération est annulée.
Sous les ordres du lieutenant, puis capitaine Henri Glaizot, ils forment quatre Corps francs mis à disposition de la 28ème division d'infanterie alpine, sur le front d'Alsace.
Ils restent quelques semaines, en février et mars 1940, dans le secteur de Niederbronn, où ils effectuent 28 patrouilles derrière les lignes allemandes, ayant deux morts et trois disparus.
Quoique parachutistes, ils opèrent comme tous les Corps francs de l'infanterie.
En mai, ils sont placés en réserve et une partie d'entre eux assure la protection du QG du chef d'état-major de l'armée de l'air.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ces troupes spéciales ne participent pas aux combats de mai-juin 40 !
Transférés en Algérie le 23 juin, après l'armistice, les deux GIA sont dissous le 27 juillet 1940.
Mais on n'a pourtant pas fini d'entendre parler d'eux.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Dim Oct 19 2014, 07:43 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Dim Oct 19 2014, 09:10 | |
| - cocoye1er a écrit:
Merci a vous deux pour ces précisions Putain , c'est a toi ces insignes , mon Ami Freefly , je crois que je vais aller faire un tour dans le centre du pays Oui, ce sont des pièces de ma collection.FULGANCIO , tu as celle de ton Papa : Je connais celui avec l'hélice et les ailes , c'est quoi ????? du 602 aussi . Je me souviens petit , que mon père avait le même , pas sur sa tenue , mais dans une boite ou il gardait ses insignes depuis 1936 . Bonjour, Il s'agit de l'insigne pour le personnel d'équipage d'avion ou de ballon dirigeable (bombardiers-mitrailleurs, canonniers, photographes, mécaniciens...). Les élèves parachutistes devaient passer ce brevet (catégorie "mitrailleur") en premier lieu pour avoir une fonction à bord de l'avion car le parachutisme militaire étant à ses débuts, ils n'étaient pas considérés comme personnels navigants de l'Armée de l'Air. Donc tous les stagiaires d'Avignon-Pujaut ont eu cette qualification. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Naissance des Paras Dim Oct 19 2014, 10:50 | |
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| Sujet: Re: Naissance des Paras Dim Oct 26 2014, 14:44 | |
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| | | FULGANCIO
Nombre de messages : 19 Age : 79 Emploi : Retraité Aviation civile Date d'inscription : 16/10/2014
| Sujet: Re: Naissance des Paras Dim Oct 26 2014, 16:36 | |
| Il s'agit bien d'un insigne du personnel naviguant observateur, photographe, mitrailleur, mécanicien, observateur). Sa mise en service date de 1916. Il est très proche de ceux portés par les élèves pilotes anglo-américains de l'époque J'ai retrouvé dans mes archives cet insigne mais je n'ai pas réussi à en poster une image. Mais c'est strictement la même que celle présentée par Freefly.
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| Sujet: Re: Naissance des Paras | |
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