Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde |
|
| 25 Décembre | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: 25 Décembre Jeu Déc 25 2008, 10:34 | |
| 25 décembre 360e jour de l'annéeZodiaque : Aujourd'hui NOËLDicton du jour :
Noël au balcon, Pâques au tison.ÉVÉNEMENTS :An 0 : date établie par la haute hiérarchie de l'Église chrétienne (établie à Rome) pour commémorer la naissance du Christ, à Bethléemen Palestine. Cette fête correspondait à une fête romaine du soltice d'hiver. Les historiens s'accordent à reconnaître[réf. nécessaire] que, bien avant l'époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important ; la fête de Noël a précédé comme la Hannukka le début de la nouvelle année dans certains parties d'Europe ; les Années saintes catholiques commencent (dès 1300) ce jour. Cependant la date du 25 décembre n'a pas été choisie par hasard et veut avant tout contenir un symbole fort pour le croyant : celui de la fin d'un exil et d'une vie nouvelle qui sera vécue éternellement avec le Christ (sous entendu dans la réalisation d'un second avènement attendu du Christ pour une recréation du monde, celui-ci allant nous apporter une délivrance et un salut définitif). Nous pouvons le comprendre à la lecture d'un passage biblique contenu dans le livre du prophète Jérémie, au chapitre 52, à partir du verset 31 : " Mais la trente-septième année de la déportation à Babylone, roi de Juda, le 12 ème mois, le 25 du mois, Ewil-Merodak, roi de babylone, l'année même de son accesion au trône, gracia Yoyakin, roi de Juda, et le fit sortir de prison. Il lui parla en ami et lui donna la préséance parmi les rois qui partageaient son sort. Il lui fit quitter ses vêtements de prisonnier, et Yoyakin prit habituellement ses repas à la table du roi, tous les jours de sa vie". 496 : Baptême de ClovisLe roi des Francs saliens est baptisé à Reims par l'évêque Rémi à 32 ans. La conversion de Clovis à la religion chrétienne est due à l'insistance de son épouse Clothide, princesse burgonde et catholique. Clovis devient le premier et unique souverain catholique d'Occident, les rois Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths et Vandales sont eux ariens. Il choisi pour capitale Paris. 604 : Bataille d'Étampes, Clotaire II vaincu par Thierry. 800 : Sacre de CharlemagneLe pape Léon III sacre Charlemagne "Empereur des Romains" dans la basilique Saint-Pierre de Rome selon le rite byzantin. A 53 ans le roi des Francs et des Lombards devient empereur d'Occident sur un empire qui s'étend de la mer du nord à l'Italie et de l'Atlantique aux Carpates. 987 : Hugues Capet associe son fils Robert au trône de France. 1683 : L'Espagne déclare la guerre à la France. 1741 : Invention des degrés CelsiusLe physicien et astronome suédois Anders Celsius met au point une échelle thermométrique centésimale à Uppsala en Suède. En divisant la balance de Fahrenheit en 100 divisions égales il établit une graduation renversée et désigne par 0 le point d'ébullition de l'eau et par 100 le point de congélation. Cette graduation renversée sera changée après la mort de Celsius pour s'accorder avec les autres balances de température. 1745 : Dresde : La paix signée avec Charles VII lui ayant donné la Silésie, Frédéric II s'empresse à la mort de celui-ci de reconnaître comme empereur d'Allemagne François de Lorraine. 1757 : Les Prussiens battent les Français à Leuthen. 1758 : Le jour de Noël, comme prévu par l'astronome britannique Edmund Halley, la comète qui porte son nom fait son apparition. 1797 : en France (5 nivôse), Bonaparte est élu à l'Institut. 1916 : en France, * Journée nationale en faveur du poilu. * Joffre, le vainqueur de la Marne, est nommé maréchal de France. 1920 : Naissance du PCFLe XVIIIème Congrès du Parti socialiste ouvre ses portes à Tours jusqu'au 30 décembre. La majorité des membres de la SFIO (Section française de l'Internationale Ouvrière) se montre favorable à une adhésion à la IIIe Internationale. Elle décide alors de créer la SFIC (Section française de l'Internationale communiste). Durant l'été, elle avait déjà accepté les 21 conditions d'adhésion posées par Lénine. Les instigateurs du mouvement, Marcel Cachin et Ludovic Frossard, acceptent ainsi d'aligner leur politique sur celle décidée à Moscou. Marcel Sembat, Léon Blum et Albert Thomas, refusent. C'est la raison pour laquelle la SFIO se scinde entre une majorité communiste, et la minorité restante, qui continuera le Parti socialiste SFIO. 1941 : Reddition de Hong Kong aux JaponaisAprès 18 jours de combat, les troupes britanniques de Hong Kong se rendent aux forces japonaises. Le gouverneur de la colonie anglaise Sir Mark Young présente sa reddition au général japonais Taikaisi Sakai. Hong Kong sera rendu à la Grande-Bretagne après la fin de la guerre et la défaite du Japon, en 1945. 1953 : Première greffe de rein réussie. NAISSANCES :1750 : Claude-Pierre Dellay d'Agier, écrivain et homme politique français. († 4 août 1827). 1771 : Charles Athanase Walckenaer, naturaliste français († 1852). 1825 : Henri de Bornier, écrivain français et académicien († 28 janvier 1901). 1905 : Fernand Gravey, acteur français († 1970). 1933 : François de Closets, journaliste scientifique français. 1937 : Marcel Maréchal, acteur et metteur en scène français. 1948 : Noël Mamère, journaliste et homme politique français. 1968 : Carole Rousseau, présentatrice française 1979 : Laurent Bonnart, footballeur français DÉCÈS :1317 : Jean de Joinville, noble champenois et historien de Saint Louis. 1635 : Samuel de Champlain, explorateur français (° entre 1567 et 1570). 1893 : Victor Schoelcher, homme politique français († 22 juillet 1804) 1957 : Charles Pathé, premier fabricant de pellicules de cinéma. 1975 : Gaston Gallimard, éditeur français, fondateur des Éditions Gallimard. (° 18 janvier 1881) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 25 Décembre Jeu Déc 25 2008, 17:33 | |
| Victor Schoelcher Naissance 22 juillet 1804 Décès 25 décembre 1893 (à 89 ans)
Victor Schoelcher, né à Paris le 22 juillet 1804 et mort à Houilles le 25 décembre 1893, est un homme politique français surtout connu pour avoir définitivement aboli l'esclavage en France le 27 avril 1848.
Biographie
Enfance Victor Schoelcher naît le 22 juillet 1804 à Paris dans une famille bourgeoise originaire de Fessenheim en Alsace. Son père est propriétaire d'une manufacture de porcelaine. Il fait de courtes études au lycée Condorcet, cotoyant les milieux littéraires et artistiques parisiens, faisant connaissance avec George Sand, Hector Berlioz et Franz Liszt.
Son père l'envoie au Mexique, États-Unis et Cuba en 1828-1830 en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale. Lorsqu'il est à Cuba, il y est révolté par l'esclavage.
L'engagement De retour en France, il devient journaliste et critique artistique[1], publiant des articles, des ouvrages, multipliant ses déplacements d'information. Il adhère à la franc-maçonnerie, à la loge « Les Amis de la Vérité » puis à « La Clémente Amitié »[1] et à la Société pour l'abolition de l'esclavage. Il n'aura de cesse que de lutter pour la libération des esclaves, revendant rapidement la manufacture dont il hérite en 1832 à la mort de son père pour se consacrer à son combat
Le discours abolitionniste de Schoelcher évolue au cours de sa vie. En effet, au début de son engagement, il s'oppose à l'abolition immédiate de l'esclavage. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs », il demande ouvertement de laisser du temps aux choses. Cette vision de l'abolition se retrouve en 1833, dans son premier grand ouvrage sur les colonies : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale. Pour lui, il serait dangereux de rendre instantanément la liberté aux noirs, parce que les esclaves ne sont pas préparés à la recevoir. Il souhaite même le maintien de la peine du fouet, sans laquelle les maîtres ne pourraient plus travailler dans les plantations. Il faut attendre un nouveau voyage dans les colonies pour qu'il se tourne vers une abolition immédiate.
Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago, il contribue à faire adopter le décret sur l'abolition de l'esclavage dans les Colonies. Le décret signé par tous les membres du gouvernement paraît au Moniteur le 5 mars.
De 1848 à 1850, il siège à gauche comme député de la Martinique et de la Guadeloupe.
Article détaillé : Décret d'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848. L'esclavage avait déjà été aboli en France à l'initiative de l'Abbé Henri Grégoire, pendant la Révolution française (4 février 1794, 16 pluviôse an II), puis rétabli par Napoléon Ier par la loi du 20 mai 1802. En tant que président de la commission d'abolition de l'esclavage, il est l'initiateur du décret du 27 avril 1848 abolissant définitivement l'esclavage en France.
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut un des rares députés présents aux côtés de Jean-Baptiste Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, défenseur des droits de la femme, adversaire de la peine de mort, il est proscrit durant le Second Empire par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Angleterre où il rencontre fréquemment son ami Victor Hugo. En 1870, il revient en France suite à la défaite de Sedan. Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale (1871). Le 16 décembre 1875, il est élu sénateur inamovible.
En 1877, Victor Schoelcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880. En 1884 et 1885 il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane.
La fin de sa vie À la fin de sa vie, comme il ne s'était jamais marié et qu'il n'avait pas eu d'enfant, il décida de donner tout ce qu'il possédait. Victor Shoelcher est mort le 25 décembre 1893 à l'âge de 89 ans dans sa maison au 24 rue d'Argenteuil, devenue depuis l'avenue Schoelcher, à Houilles dans les Yvelines. Enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, ses cendres furent transférées au Panthéon le 20 mai 1949 en même temps que celles du Guyanais Félix Éboué (premier noir à y être inhumé).(WIKIPEDIA) Statue de V. SCHOELCHER à CAYENNE |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 25 Décembre Jeu Déc 25 2008, 18:29 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 25 Décembre Sam Déc 27 2008, 18:20 | |
| Il me sembel que c'est la fin de la Bataille des Ardennes ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 25 Décembre Dim Déc 28 2008, 10:16 | |
| LA BATAILLE DES ARDENNES
Tout commence le 16 décembre 1944 à 5h30: Le long du front occidental, dans le secteur allant de Monschau (au nord) jusqu'à Echternach (au sud), sur les hauts plateaux des Ardennes, les Allemands ouvrent un feu d'artillerie nourri sur les positions de la 1ere armée américaine. Le bombardement dure entre 20 et 90 minutes selon les secteurs; les Américains pris par surprise ont subi d'importants domages, car ils étaient habitués, depuis le débarquement en Normandie, à diriger les opérations. La veille encore, le 15 décembre, cette attitude psychologique des Alliés avait été emplement démontrée par le Maréchal Montgomery, commandant du XXIeme groupe d'armées, qui, parlant devant quelques-uns de ses collaborateurs, déclarait: "Sur tous les fronts, les Allemands mènent une campagne défensive. Actuellement, leur situation militaire et stratégique ne leur permet pas d'envisager la mise sur pied d'une quelconque offensive de grande envergure." Le destin allait rapidement contredire les prévisions optimistes du stratège anglais en leur opposant un cinglant démenti; en effet, 24 heures plus tard, les Allemands déclenchent une des plus importantes opérations militaires de ces 18 derniers mois de guerre: l'offensive dans les Ardennes.
Entre septembre et octobre 1944, Hitler établit les plans de l'opération: élaborée dans une atmosphère de défiance sans cesse croissante envers ses généraux et ses conseillers, cette offensive lui est entièrement attribuable. Il semble que cette idée ait germé dans l'esprit du Führer dès les derniers jours d'août, au moment des débarquements et des succès alliés dans le midi de la France; il demande alors à ses commandants de préparer la reprise des offensives en novembre. C'est le 24 octobre que Hitler révéla son plan d'attaque aux généraux Westphal et Krebs, respectivement chef d'état-major de von Runstedt et commandant du front occidentale, et au feld-maréchal Model, chef du Heersgruppe B. Selon ses plans, le but de l'offensive était d'enfoncer le front allié en son maillon leplus faible, les Ardennes, et d'investir Anvers, but suprême de l'opération, car il craignait que, du port belge dragué et nettoyé, les Alliés ne lancent contre le front allemand toute leur terrifiante machine de guerre. Hitler voulait, par cette opération, anéantire l'armée anglaise. Ainsi, il ne resterait, à la table des négociations, que les USA et l'URSS. Hitler espérait ainsi pouvoir signer une paix séparée avec les USA pour continuer la lutte contre la Russie, avec si possible, les USA comme Alliés.
L'objectif étant connu, voici les moyens pour l'atteindre: les quatre armées de Model (V et VIeme armées blindées, VII et XVeme armées d'infanterie) recevront, toujours selon les plans établis, d'importants renforts parmi lesquels un certain nombre de division blindées transférées du front oriental: d'après les promesses de Goering, elles pouront compter sur une couverture aérienne composée de 3000 chasseurs au moins. Enfin, il était évident, selon le Führer, que la clé du succès résidant en grande partie dans l'effet de surprise, le secret le plus absolu devait entourer ces plans. Des ordres très stricts furent donnés concernant le respect de ce secret: lorsque le général Alfred Jodl, chef de la section opérationnelle du haut commandement de la Wehrmacht, réunit le 3 novembre les commandant d'armées concernés pour leur exposer les modalités de l'opération, il leur fit signer, sur ordre de Hitler, une déclaration par laquelle ils s'engageaient à ne jamais rien révéler de ce projet sous peine de mort.
Selon le plan de Hitler, l'offensive devait être menée par le groupe d'armées B du général Walter Model avec 4 armées alignées sur le front des Ardennes entre Monschau et Echternach. Deux armées situées sur les ailes du dispositif devaient s'élencer en premier lieu: la XVeme armée du général Gustav von Zangen sur la droite, la VIIeme armée du général Erich Brandenberger sur la gauche. L'effort principal, au centre, était dévolu à deux unités blindées, la Veme Panzerarmee et la VIemme Panzerarmee SS, resectivement sous les ordres de Haso von Manteuffel et de Sepp Dietrich.
L'opération était fixée au 27 novembre, mais il devint vite évident que cette date ne pourrait être tenue, et Hitler consentit à la reporter au 16 décembre. La pincipale difficulté concernait l'acheminement du matériel et des troupes appelées en renfort. Pour échaper à la surveillance des Alliés, ces mouvements s'effectuaient de nuit. Les routes que devaient emprunter les hommes et le matériel étaient recouvertes de paille retirée à l'aube; les canons éaient tirés soit par des chevaux, soit par des véhicules; enfin, pour couvrir le bruit des Panzer, la chasse allemande, à la stupéfaction des Américains, survolait sans raison logique le front en rase-mottes. Ce stratagème permit aux Allemands d'amasser sur le front occidental, à environ 130 km de la ligne d'attaque, 30 divisions (environ 250.000 hommes, 2000 canons, 1000-1500 chars de combat et 1500 avions (sur les 3000 promis par Goering)).
Pendant toute cette période préliminaire, Hitler convoqua ses généraux à plusieurs reprises pour discuter du plan et en préciser les moindres détails. Von Runstedt et Model, sceptiques sur la réalisation d'un projet d'une telle envergure, proposèrent le 2 décembre, lors d'une nouvelle réunion au quartier général de Hitler, de réduire l'importance de l'offensive, mais le führer resta inébranlable: le plan devait être exécuté selon les dispositions prévues par lui. Le 12 décembre eut lieu la dernière réunion à caractère "psychologique": Hitler convoqua en deux groupes distincts les commandants de corps d'armée et de division pour exalter leur foi et leur esprit de combat.
Face à l'imposant dispositif mis en place par les Allemands, il n'y avait de l'autre côté du front qu'à peine 6 divisions américaines du 5eùe corps du général Leonard Gerow (2eme, 99eme, 106eme) et du 8eme corps du général Troy Middleton (28eme, 4eme et 9eme divisions blindées), soit, au total, 82000 hommes qui ne sont absolument pas préparés à faier face à l'attaque surprise et simultanée de quatre armées.
On arrive ainsi au 16 décembre 1944. Après un tir d'artillerie sur les lignes américaines, commencé à 5h30, les divisions blindées entrent en action. Les espoirs allemands reposent principalement sur la puissance des blindés; ils comptent également sur le mauvais temps et le brouillard pour empêcher l'aviation alliée d'intervenir. Les lignes américaines sautent l'une après l'autre et la surprise est telle que, 4 heures après le début de l'attaque, le 12eme corps américains, déployé sur le flanc droit du 8eme corps, ignore toujours tout de l'attaque allemande.
Face à la violence de l'attaque des Panzer, la désorganisation et la confusion générale règnent dans les unités américaines. Cependant, Hitler ajoute un élément nouveau, une initiative imprévue et secète dont le nom de code est "Opération greif" et qui va provoquer de sérieux dégats dans les lignes américaines. Un groupe de commandos dressés par le colonel Otto Skorzeny, vêtus d'unifomres américains et utilisant des véhicules pris aux Alliés, ou des véhicules allemands transformés pour y ressembler, sèment la panique dans les lignes de l'arrière en répandant des nouvelles alarmantes, modifiant la signalisation routière, faisant sauter les dépôts de munitions, coupant les câbles téléphoniques et se livrant à toutes les opérations de sabotage possibles. Le stratagème est découvert relativement vite, mais il réussit à provoquer une véritable psychose du soupçon: surévaluant la portée du plan de sabotage allamand, les Américains vont créer des centaines de postes de verrouillage pour soumettre à de sévères controles les occupants de toutes les Jeeps ou autres véhicules, les officiers supérieurs n'échappant pas à cette rigueur. En fait, les militaires chargés des contrôles posaient des questions portant sur la vie américaine: personnages de bandes dessinées, championnats de baseball, détails de la vie des vedettes de Hollywood, .... Pour bien se rendre compte de cet état d'esprit, reportons-nous aux souvenirs du général Bradley, commandant du XIIeme groupe d'armées: "Imaginez...un demi-million d'authentiques soldats américains jouant au gendarme et au voleur, à chacune de leurs rencontres. Ni grade, ni bonen foi manifeste, ni protestations ne pouvaient éviter un interrogatoire digne de l'inquisition à chaque poste de contrôle. On m'a bien demandé trois fois de prouver mon identité. Je la prouvai, la première fois en répondant à mon inquisiteur que la capitale de l'Illinois était Springfield et non Chicago, comme il le soutenait avec talent; la deuxième fois, en effectuant un mouvement d'escrime et la troisième en nommant le mari de Betty Grable."
L'annonce de l'attaque allemande dans les Ardennes parvint à Eisenhower alors qu'il se trouvait dans son quartier général à Versailles. Le commandant suprême des Alliés ordonne en premier lieu que toutes les forces blindées disponibles aillent immédiatement renforcer le secteur attaqué. Les 82eme et 101eme divisions parachutistes sont elles aussi mobilisées: la première rejoint le secteur de Houffalize, en plein coeur du front d'attaque allemand, où convergent les unités des 58eme et 47eme corps de Panzer. La seconde rejoint Bastogne, le plus grand noeud routier de la région, à 20 km au sud de Houffalize. Cependant, les conditions atmosphériques empêchent l'aviation alliée d'intervenir. Tandis que sur le flanc nord du 67eme corps blindé de la VIeme Panzerarmee SS de Sepp Dietrich, l'offensive est assez bien contenue par les Américains dans le secteur de Monschau, sur le flanc sud, le 19 décembre, le 1er corps blindé atteint Trois-Ponts sur la rive gauche de l'Amblève, et poursuit vers le nord en direction de Spa. Mais sa progression est modeste comme l'est celle de la 9eme division blindée SS du 2eme corps de Panzer attaquée par la 82eme division parachutiste américaine, est contrainte de repasser sur la rive droite de l'Amblève.
Le 25 décembre 1944, après le premier élan, l'ensemble de la VIeme Panzerarmee SS se met sur la defensive. Dans le secteur central du front d'attaque, les corps de la Veme Panzerarmee de Manteuffel progressent en profondeur: les 66eme et 47eme franchissent l'Our et atteignent respectivement Houffalize (116eme division blindée) et Bastogne (division Panzer-Lehr). Si la première localité est conquise, la seconde résiste, défendue par la 101eme division parachutiste et par des unités des 9eme et 10eme divisions commandées par le général Mc Auliffe. Les jours suivants, bien que complètement encerclée par un régiment de la division Panzer-Lehr et de la brigade Führer Begleit, la ville résiste toujours et refuse l'offre de reddition du général Heinz Kokott; enfin, le 26 décembre, le cercle qui étreignait la cité est brisé par les unités de la 4eme division blindée de la 3eme armée de Patton.
Pendant ce temps, les gros des troupes allemandes poursuit son avance à l'ouest: au nord, la 116eme division blindée franchit l'Ourthe près de Hotton, mais elle est stoppée par la 84eme division américaine; au sud, la Panzer-Lehr atteint Ciergnon, à une vingtaine de kilomètres de Dinant, et la 2eme division blindée occupe, le 24 décembre, la petite localité de Foy-Notre-Dame à 6 km à peine de la Meuse. Et là, le grand rêve de hitler se brise: à 100 km de leur point de départ, les Allemands sont essoufflés, et la violence de la riposte alliée est impressionnante: aux contre-attaques de la IIIeme armée de Patton au sud et de la Iere armée de Hodges au nord, sur les flancs du saillant conquis par les unités des Veme et VIIeme armées allemandes, les Alliés ajoutent, à partir du 22 décembre 1944, l'intervention massive et dévastatrice des chasseurs-bombardiers rendue posssible par la nette amélioration des conditions atmosphériques. Les bombardements d'une grande violence sèment la perturbation à l'arrière des troupes allemandes, interrompant toutes communications entre les corps d'armée; les divisions blindées sont décimées par le feu adverse et paralysées par le manque de carburant.La 2eme Panzerdivision, qui s'était aventurée dans un étroit couloir aux alentours de Dinant, est pratiquement détruite. Les Allemands amorcent alors un lent, mais inexorable repli. En fait, depuis le 22 décembre, von Runstedt, avec le plein accord du feldmaréchal model, commandant le groupe d'armées B, et de Guderian, chef de l'état-major de l'Oberkommando Wehrmacht, avait demandé à Hitler un recul des troupes derrière la ligne Siegfried; mais le Führer, comme d'habitude, s'y était opposé. Et ainsi, comme le relate le général von Manteuffel, "au lieu d'un repli ordonné, nous fûmes contraints à une retraite pied à pied, sous la pression des Alliés, subissant d'inutiles pertes...Pour nous, la politique hitlérienne "d'aucun repli" signifiait la ruine, dans la mesure où nous ne pouvions nous permettre de pareilles pertes."
Après l'échec de la tentative allemande des 3 et 4 janvier 1945 de reconquérir Bastogne, les attaques des Iere et IIIeme armées américaines se font plus incisives et imposent une nette accélération au repli allemand. Le 20 janvier, les armées allemandes se retrouvent sur leurs positions de départ: en 34 jours de combat, elles ont perdu environ: - 100.000 hommes tués blessés ou faits prisonniers - 800 chars - au moins 1.000 avions
Les pertes alliées aussi sont lourdes: - 81.000 Américains et 1.400 Britanniques sur les 600.000 hommes ayant participé à la bataille - et environ 800 engins blindés.
Mais si les pertes humaines américaines sont compensées en une quinzaine de jours, les pertes allemandes en hommes et en matériel sont irréparables et vont jouer un rôle déterminant dans la fin du conflit. Comme l'a écrit Churchill, l'offensive des Ardennes a contraint les Alliés à différer de 3 semaines l'invasion de l'Allemagne, mais en revanche, elle leur a offert des atouts inespérés: "puisque les Allemands ne pourront plus combler leurs pertes, nos combats sur le Rhin, même acharnés, s'en trouveront facilités..." Voila, il suffit de demander, bonne lecture |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: 25 Décembre Dim Déc 28 2008, 11:43 | |
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: 25 Décembre | |
| |
| | | | 25 Décembre | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|