l'aviation 14-1918, que sait t'on réellement du passé?

Bonjour, ici je vais commencé et laisser la parole de suite, à un illustre auteur, ayant publier en 1916 son livre:
A l'attention de Mr. Alexderome, Mr l'administrateur, je te répond, suite à ta réponse que tu avais posté dans le sujet des Livres...

Citation :

(1) Le Français Ader, en 1893, avait construit et expérimenté un
aéroplane, qu'il avait appelé avion. Ce terme est devenu courant au
cours de ces dernières années.

LA
GUERRE AÉRIENNE

CHAPITRE 1

HISTORIQUE DE L'AVIATION

Avant les expériences de Wilbur et Orville
Wright, en 1908, l'aviation était presque inconnue
en France. Qui eût dit que six ans après elle devien-
drait une des armes importantes du combat dans la
lutte gigantesque actuelle ! A part quelques essais,
d'ailleurs sans grands résultats, dont le principal
fut le vol de Santos-Dumont, à Bagatelle, en 1906
(220 mètres, à quelques mètres de hauteur), et qui
ne peut guère être considéré que comme un bond,
l'aéroplane [ou avion (')] était encore, lors de l'ar-
rivée des Wright en France, considéré comme une
utopie. Cependant, bon nombre de chercheurs
avaient la ferme conviction que le problème était
soluble.

Les expériences des frères Wright au camp
d'Auvours étaient à peine commencées que Blériot,
le 13 octobre 1908, puis Henri Farman, le
3o octobre 1908, effectuaient, chacun sur des appa-
reils de leur invention et bien différents tous deux
du système américain, les premiers vols de ville à
ville. Ces deux exploits, bien qu'accomplis sur une
distance moindre et d'une durée moins grande que
ceux réalisés par les Wright à la même époque,
n'en étaient pas moins un triomphe, car le départ
et l'atterrissage s'étaient faits n'importe où, sur un
terrain quelconque, tandis que Wilbur Wright
avait besoin d'un système compliqué de rail et de
pylône pour pouvoir prendre son essor. Cet incon-
vénient et d'autres encore (tels que celui de la com-
mande de profondeur à l'avant, qui a été reconnue
défectueuse et dangereuse) firent abandonner le
système Wright, dit américain.

L'aviation, née en France, car tous ses précur-
seurs sont des. Français (Wright lui-même a conçu
son biplan d'après les formes préconisées par le
Français Chanute), devait y prendre rapidement
une grande extension. Notre pays est et a toujours
été le berceau des inventions. Notre esprit ingé-
nieux et fertile, entraîné par ces premières expé-
riences, se donna libre cours, et une pléiade
d'ingénieurs et de constructeurs s'adonna à la
conquête de l'air.

Nous ne voulons pas énumérer (cet ouvrage n'y
suffirait pas) les nombreux appareils expérimentés,
ni citer leurs valeureux pilotes. Ils furent légion,
et leurs exploits se succédèrent et progressèrent
avec une rapidité extraordinaire ('). Ces expé-
riences, exécutées au grand jour, eurent un

(1) De décembre 1909 à décembre 191a, soit en trois ans, le record
d'altitude en aéroplane est passé de 453 mètres (Latham) à 5.610
mètres (Garros).

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9608832g/f11.highres

immense retentissement chez nos voisins, et la
traversée de la Manche, par Blériot, le 25 juillet
1909, en consacrant définitivement l'aéroplane,
donnait au monde un engin nouveau, dont on
songea naturellement à utiliser les remarquables
qualités.

Les pays voisins s'émurent pour leur sécurité.
Désormais, avoir assuré ses possessions sur terre
par une armée, sur mer par une flotte, ne suffisait
plus; il fallait songer à faire respecter ses fron-
tières aériennes : à l'aéroplane, il fallait opposer
l'aéroplane, puisqu'il n'existait aucun autre engin
capable de défendre la route de l'air. La flotte
aérienne devint une réalité, et, de suite, toutes
les grandes puissances furent hantées par le souci
d'une armée d'aéroplanes, qui leur assurerait la
suprématie de l'air.

La conquête de l'air est la dernière victoire de
l'homme sur la nature : c'est une victoire chèrement
payée.

La route de l'éther de tombeaux se jalonne ;

Mais toujours on avance, et le progrès est sûr.

Plus dur fut le combat, plus belle est la couronne.

Encore quelque effort, et le triomphe est mûr.

......C).

La pesanteur a pris maintes fois sa revanche sur
l'audacieux qui osait lutter contre elle, et les sacri-
fices furent particulièrement lourds pour la France.

Les nombreux concours et circuits internationaux
provoquèrent une vive émulation parmi les cons-
tructeurs, qui améliorèrent sans cesse leurs appa-

(1) Olivier Bournac, Vers les Astres.


reils. A l'étranger aussi, on commençait à étudier
sérieusement l'aéroplane. Après avoir acheté des
appareils français, les Allemands, d'abord, puis les
Anglais et les Russes, établirent des appareils
suivant leurs propres conceptions.

Dans le chapitre suivant, nous indiquerons,
avec leurs principales caractéristiques, les diffé-
rents appareils des puissances belligérantes.

il y avait que 3 centres pour les personnes qui souhaitait devenir des pilotes.

Il existe, pour l'instruction et l'apprentissage
des pilotes, trois écoles militaires : Saint-Cyr, Pau
et le camp d'Avor.

oui ici en 1916, dans son livre, sont aussi énumérer, que des différents aérodromes français suivant.

Belfort, le Bourget, Dijon, Épinal, Nancy, Toul, Verdun et le camp retranché de Paris. (Et ici il ne faut pas avoir la vision comment est aujourd'hui la zone, mais bien avoir la vision, du temps de 1914-1918, soit des champs bon, pour faire un aérodrome.) c'est de ses aérodromes que les Escadrilles décollait et attérissait.

Telle donc en cette période, les Français disposait des fabriquants d'avion suivant: (essaye donc de retrouver des photos).
Blériot (connu)
Borel (inconnu pour moi)
Bréguet
Bréguet-Michelin
Caproni-Esnault-Pelterie
Caudron
Derperdussin
Dorand
Farman Henri
Farman Maurice
Morane-Saulnier
Nieuport
Ponnier
Voisin
Voisin de bombardement
Et il y avait aussi la marque Bayard qui construisait des avions....

Mais mon grand, cadeau je te laisse plutôt lire le livre d'époque soit de 1916, ecrit par Gustave Grouvezier
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9608832g/f1.item.r=Histoire%20de%20la%20guerre%20a%C3%A9rienne#

C'était lui Gustave Grouvezier posant à côté de son appareil.

Et vous m'excuserez, mais ici cela provient directement de l'OCR de chez la Bibliothèque Nationale, donc ici je n'ai pas vérifier le texte, j'ai insérer comme c'était!

un autre lien beaucoup de photo d'époque de l'armée de l'Air.