Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe !
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Sam Juin 15 2024, 12:34
Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe !
Poutine, le sauveur de la Russie : un homme de caractère, de vision, défenseur des valeurs traditionnelles
Arrivé au pouvoir le 1er janvier 2000, Poutine a repris le pays en main et a commencé à rendre aux Russes ce qu’ils avaient perdu les années précédentes avec Boris Eltsine :
La sécurité, la stabilité, un minimum de bien être, une fierté nationale.
Le pays était en lambeaux, laminé par 70 ans de communisme, une décennie de pillage par Boris Berezovsky et ses amis oligarques du clan Eltsine, la terreur des gangs tchétchènes à Moscou.
Mais ce qui manquait surtout, aux Russes, c’était une figure capable d’incarner le pouvoir.
La concentration des pouvoirs est nécessaire dans cet immense pays pour éviter l’éclatement en trois dont rêvait dans Le Grand Échiquier le polono-américain Zbigniew Brzezinski.
Les Russes aiment que le pouvoir soit entre les mains d’un homme fort, successeur des Tsars.
L’arrestation et l’emprisonnement en 2003 de Mikhaïl Khodorkovski, à la tête de l’empire pétrolier Ioukos, fut l’emblème de la lutte du nouveau chef du Kremlin pour la récupération des richesses naturelles dont la rente et le contrôle fuyaient irrésistiblement vers l’Amérique.
Un autre succès marquant de Poutine fut la deuxième campagne militaire de Tchétchénie et le renforcement de la structure fédérale.
N’est pas de Gaulle qui veut…
En 23 ans de pouvoir, Poutine a fait d’un champ de ruines post-soviétique, livré à l’anarchie, une puissance militaire et économique exceptionnelle, capable de tenir tête en Ukraine à tout l’Occident.
Les problèmes du séparatisme et du terrorisme intérieur ont été conjurés ; l’oligarchie prédatrice a été mise au pas, même si des compromis ont dû être trouvés ; la quasi-totalité de la dette extérieure a été remboursée (14,6 % seulement du PIB en 2020 contre 92,1 % du PIB en 1999) ; la Russie est la 5° puissance économique de la planète en parité de pouvoir d’achat ; le PIB a sextuplé, bien qu’il reste beaucoup à faire pour créer un vaste réseau de PME, développer encore davantage une Russie de plus en plus industrialisée ; la criminalité a été divisée par 6 ; le niveau de vie a considérablement progressé ; la Crimée a été reconquise ; la puissance militaire conventionnelle a été rétablie et la Russie est toujours la première puissance nucléaire ; la Russie dispose même d’armes technologiques post- modernes :
Ses armes hypersoniques sont imparables et inégalées dans le monde.
La popularité de Poutine en Russie, en 2023, est de 76 %, contre respectivement 40 %, 32 % et 27 % pour Biden, Scholz et Macron.
La Russie de Poutine entend se positionner sur la carte morale d’une Europe en crise, en tant que dépositaire des « valeurs traditionnelles ».
Il s’agit essentiellement de la famille, du mariage, d’une natalité nécessaire et bienvenue, du patriotisme.
Poutine est un homme de vision, semblable à De Gaulle, Clemenceau, Bismarck, Richelieu, Churchill.
Il ne pratique pas une politique politicienne médiatique « à la petite semaine » ; il a une vue à long terme de l’avenir de la Russie.
Poutine contre l’universalisme occidental
Selon l’analyste Mathieu Slama, deux visions du monde s’entrechoquent :
« la démocratie libérale et universaliste » côté européen et « la nation souverainiste et traditionaliste » côté Poutine.
Mais Poutine ne rejette pas en bloc le libéralisme, notamment dans sa dimension économique, car il y voit un moyen d’accroître la prospérité et l’efficacité de la Russie.
On peut reprocher beaucoup de choses à Vladimir Poutine, mais il y a une chose qu’il est difficile de lui contester, c’est son intelligence réaliste et l’imprégnation qu’il a de la culture et de l’âme russe.
Il y a du Soljenitsyne dans le discours de Poutine, selon Mathieu Slama, lorsque dans son célèbre discours devant les étudiants de Harvard en 1978, il dénonça la dérive matérialiste de l’Occident, les ravages de son modèle capitaliste et son obsession pour les droits individuels au détriment des valeurs traditionnelles comme l’honneur, la noblesse, le sens du sacrifice.
Eric Zemmour remarque que le « discours de Poutine sonne comme la punition de tous nos échecs, de toutes nos folies et de tous nos renoncements.
La « Realpolitik » qu’il défend avec un talent incontesté n’est que la reprise d’une tradition qui fut celle de la France pendant des siècles, de Richelieu à de Gaulle en passant par nos rois, nos empereurs et nos Républiques ».
Selon un diplomate qui connaît bien la Russie « Vladimir Poutine voit l’UE comme un concept abstrait, comme un ensemble d’États divisés qui va exploser ou se dissoudre à terme ».
« Un Russe nommé Poutine » d’Héléna Perroud : un chef d’État au service de son peuple
Selon Héléna Perroud, la carrière politique de Vladimir Poutine s’inscrit dans la longue durée et dans une appropriation de toute l’histoire russe.
« La donnée de l’immensité est fondamentale pour appréhender l’histoire russe ».
Les Russes ne voient pas un État fort comme une anomalie, mais au contraire comme « la source et le garant de l’ordre, l’initiateur et la force motrice de tout changement ».
Aucun autre dirigeant ni aucun peuple occidental n’a vécu de bouleversements en si peu de temps.
Comme l’écrit Poutine « la Russie traverse l’une des périodes les plus difficiles de son histoire multiséculaire.
Sans doute pour la première fois depuis 200 -300 ans, elle est confrontée au danger d’être reléguée au deuxième, voire au troisième rang parmi les États du monde ».
En une génération, les Russes sont en effet passés du stade de surpuissance militaire et spatiale, vainqueur de la Seconde Guerre mondiale, à celui de pays menacé et revenu à ses frontières du temps de Catherine II.
Héléna Perroud cite Alexandre Soljenitsyne qui déclarait au Spiegel en juillet 2007 que « Poutine a reçu en héritage un pays dévasté et à genoux, avec une majorité de la population démoralisée et tombée dans la misère. Et il a fait son possible pour le remettre debout, petit à petit, lentement ».
Poutine, un homme d’État cultivé, intelligent et viril
Vladimir Poutine est passé par les services secrets russes, le KGB.
Cela forge le caractère autrement que l’ENA technocratique ou un poste de direction dans une banque d’affaires.
Ses « biographes » occidentaux croient le desservir en le présentant comme un jeune homme bagarreur.
Judoka de bon niveau et champion de sambo, art martial mêlant le judo et la boxe, il prouve au contraire à l’Occident que le muscle et l’esprit ne sont pas incompatibles.
Poutine s’appuya sur le sport pour sortir les Russes de leur torpeur et lança de vastes programmes de sport scolaire, tout comme des campagnes nationales de lutte contre l’alcoolisme et le tabagisme.
Familier de Thomas Hobbes, Emmanuel Kant et John Locke à l’université, il achève son cursus par une thèse sur « le principe du commerce de la nation la plus favorisée en droit international ».
Après quoi, il entre au KGB où il devient officier de terrain, avec le grade de commandant à 32 ans.
Il trouvera ensuite le temps de devenir colonel, avant de se lancer dans la politique.
Selon Hubert Védrine :
« c’est un gars très méditatif, qui a énormément lu. Vous ne pouvez pas dire ça d’un dirigeant européen aujourd’hui. Il y a une densité chez Poutine qui n’existe plus chez les hommes politiques ».
Poutine est le digne successeur d’Evgueni Primakov, ministre des Affaires Etrangères et Président de la Fédération de Russie, de janvier 1996 au 12 mai 1999, surnommé le « Kissinger russe » en raison d’une prudente et intelligente politique étrangère.
En outre, Poutine est sans doute le président russe le plus européen, par ses origines à Saint Petersbourg et par sa connaissance de l’Allemagne.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Eva Admin
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Sam Juin 15 2024, 15:50
J'avais relu de nombreux articles sur Vladimir Poutine, pourtant celui-ci est d'une grande justesse, autre que ce que j'ai pu en lire.
Je reprendrais bien chaque phrase, il y en aurait vraiment trop. Je retiens partiellement ceci :
Le pays était en lambeaux, laminé par 70 ans de communisme, une décennie de pillage par Boris Berezovsky et ses amis oligarques du clan Eltsine, la terreur des gangs tchétchènes à Moscou. Mais ce qui manquait surtout, aux Russes, c’était une figure capable d’incarner le pouvoir. La concentration des pouvoirs est nécessaire dans cet immense pays pour éviter l’éclatement en trois dont rêvait dans Le Grand Échiquier le polono-américain Zbigniew Brzezinski.
Selon un diplomate qui connaît bien la Russie « Vladimir Poutine voit l’UE comme un concept abstrait, comme un ensemble d’États divisés qui va exploser ou se dissoudre à terme ».
Effectivement : Un grand chef d’État à l'égal du G de G comme notre pays risque avant longtemps de ne plus en connaitre.
Par contre concernant le G de G tous ne sont pas d'avis, étant donné la guerre d'Algérie.
Et si il disait juste pour l'Europe, mais ce n'est pas pour demain! Quant la Russie le perdra, elle risque de se retrouver " bien démunie" Espérons qu'alors (ce n'est pas) cela n'apportera pas une insécurité planétaire voir en France (le jour où Vladimir Poutine se devra de quitter la Présidence) Et cela bien qu'on tienne à ce qu'il soit craint (peur de).
À mon avis, un pays a besoin d'un Homme fort, instruit, qui a une carrière similaire à la sienne, ainsi que tout ce qu'elle implique comme savoir. Et qui ne parle pas que " techniquement" Cela aurait pu -être Philippe de Villiers (voir son frère) Le pays l'aurait-il mérité d'avoir un des ces deux hommes à sa " Tète". Tout à fait. Hélas, tout n'est que déchu, de désillusion en dérisoire.
Quant un pays ne s'appartient plus tout à fait Doit-on s'attendre à autre chose!
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
Commandoair40, 81/06 et marcalfred aiment ce message
Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Mar Juin 18 2024, 18:42
(Suite du premier Post)
La Russie, une démocratie autoritaire, conservatrice et patriote
La Renaissance du christianisme orthodoxe patriote
Il aura fallu une dizaine d’années après la chute du mur pour que les Russes commencent à retrouver ce dont ils avaient été privés pendant deux ou trois générations et qui leur manquaient cruellement :
La spiritualité.
Derrière l’Archipel du Goulag percent les réflexions qui s’approfondiront par la suite :
Le refus du matérialisme moderne, la défense des droits de l’âme, l’appel à une régénération spirituelle de la Russie.
Soljenitsyne n’était pas seulement anti-communiste ; il était chrétien et patriote.
On assiste aujourd’hui en Russie à la renaissance d’un christianisme orthodoxe patriote.
L’Occident meurt de la mort de ses dieux, de la mort du sens de l’honneur et de l’éthique héroïque :
C’est une des raisons de la défaite de la France en 1940, comme l’a très bien expliqué l’Amiral Thierry d’Argenlieu.
Les Nations meurent souvent du déclin de leur force spirituelle.
La Russie renaît en construisant et rénovant plus de 150 églises à Moscou.
L’Occident matérialiste, envahi par les mosquées, ne comprend rien à tout cela.
La Russie a recréé des écoles de cadets dont l’origine est prussienne et qui forme des élites héroïques.
Elle n’a pas à sa tête des énarques civils politiquement corrects, intelligents, carriéristes, en fait des courtisans sans courage qui pratiquent l’art de plaire.
La Russie n’est plus dirigée par des hommes d’affaires pourris comme sous Eltsine, mais par l’ancien officier du KGB Poutine et des « siloviki », avec un esprit militaire, qui savent ce que sont le courage, l’abnégation et l’héroïsme.
La Russie est l’un des derniers gardiens de la culture européenne, des valeurs chrétiennes et de la véritable civilisation européenne.
En Russie, on croit en Dieu, mais en Occident, le nouveau Dieu, c’est la Démocratie. Dostoïevski, dans les Possédés, affirme qu’un athée ne peut pas être russe.
Staline entama son discours, suite à l’invasion nazie par « Sœurs et frères ».
Lors de l’avancée allemande, il y eut une procession aérienne de l’icône de Notre-Dame de Kazan autour de Moscou.
Tous avaient parfaitement perçu la dimension spirituelle de la Russie.
Selon Cyrille, Patriarche de Moscou et de toutes les Russies :
« Nous avons des territoires immenses, pauvrement peuplés. Il faut que notre peuple augmente en nombre pour que ces espaces considérables soient habités, pour que ce potentiel, avec l’aide de Dieu, s’épanouisse dans toute sa mesure, et seul un homme spirituellement fort peut réussir à atteindre ces objectifs. Le consommateur, choyé par le confort et qui considère le maintien de ce confort et de ce train de vie comme la valeur suprême de son existence, est incapable de grandes actions. Aujourd’hui, beaucoup de gens ne comprennent même pas ce que signifie le terme « grandes actions », mais pour nous, la mise en valeur de la Russie, les changements de vie en Russie, ce sont précisément les grandes actions de notre génération. »
La Russie trace une voie à part, incarnant la défense des vraies valeurs chrétiennes, patriotes, face à un Occident décadent et faible, face à la menace de l’immigration et de l’islam radical.
La Russie défend la famille, fait tout son possible pour relancer la natalité et diminuer le nombre d’avortements
En matière de politique familiale, les choix de la Russie moderne sont diamétralement opposés à ceux des démocraties occidentales qui ont choisi l’immigration extra-européenne suicidaire sans limite pour résoudre leurs déficits démographiques.
La politique familiale en Russie comporte deux volets complémentaires :
Un volet matériel et financier ainsi qu’un volet psychologique et symbolique (propagande pour la famille et la natalité).
L’effort financier fourni par l’État a été exceptionnel.
Une prime à la naissance à partir du deuxième enfant est de l’ordre de 7000 euros.
Les emprunts immobiliers peuvent être effacés sous certaines conditions.
Les familles ont vu leurs revenus multipliés par 2,2 en 10 ans.
Mais la politique familiale comporte aussi des aspects symboliques.
Le renouveau religieux est favorable aux valeurs familiales.
L’État accompagne le mouvement.
Il a notamment créé une fête de la famille, de l’amour et de la fidélité le 8 juillet.
Des décorations sont remises aux familles méritantes.
Cette fête d’État est placée sous le patronage des Saints Piotr et Fevronia.
À Oulianovsk, le gouverneur a introduit la fête des bébés patriotes nés le 12 juin, fête nationale :
Les couples reçoivent des cadeaux de l’administration, réfrigérateur ou télévision.
C’est une alternative à la fête occidentale de la Saint Valentin, considérée comme commerciale, sans arrière-plan patriotique et religieux.
La femme est valorisée à cette occasion.
La brochure « Identité nationale et avenir de la Russie », publiée par le Club international de Valdaï, indique que « la Tatyana de Pouchkine, dans la pièce Eugène Onéguine, est le symbole de la femme russe :
« Sincère, aimante et dévouée ».
Pendant la grande guerre patriotique elle a montré ses vertus et son importance dans l’identité nationale russe.
C’est très important :
La mère est associée au pays lui-même.
La Russie est « la mère très chère » précise la brochure.
Le monument patriotique de Volgograd (ex-Stalingrad) montre une statue gigantesque de femme armée d’une épée avec ce titre :
« l’appel de la mère patrie ».
Dans son discours de 2013 au Club international de Valdaï, le président Vladimir Poutine a fustigé ce que le pape Jean-Paul II avait appelé « la culture de mort » de l’Occident. :
« Ils mettent en place des politiques qui mettent à égalité des familles nombreuses avec des familles homoparentales, la foi en Dieu et la foi en Satan ».
20 ans après l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, la dynamique porte ses fruits :
Le taux de fécondité des Russes est passé de 1,17 enfant par femme en 1999 à 1,7 (2,14 en Russie rurale) et, depuis 2012, suite à un léger apport migratoire contrôlé et à l’augmentation de la durée de vie, la population augmente de nouveau en continu (146 millions d’habitants), alors que certains Occidentaux prédisaient une Russie de 100 millions d’habitants en 2050.
Pour les Russes, le modèle idéal de famille est composé de plusieurs générations vivant sous le même toit, avec un père, une mère et trois enfants nés au sein du mariage.
L’homosexualité n’est guère encouragée dans le pays au grand dam des Occidentaux qui, dans le même temps, légalisent le mariage pour les couples de même sexe.
En interdisant la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, Vladimir Poutine envoie un message fort à ses concitoyens :
Les homosexuels russes ont les mêmes droits que leurs concitoyens, mais l’État ne leur reconnaît aucun droit spécifique car ils ne génèrent pas d’enfants, ce dont le pays a tant besoin.
En 2023, de nombreuses lois ont été votées à la Douma, afin de combattre les valeurs et la propagande LGBT.
Avec l’appui du clergé orthodoxe, le gouvernement prend également des mesures pour limiter le nombre des avortements qui était extrêmement élevé pendant les années de misère sous Eltsine, un très grand nombre de femmes se prostituant même alors pour survivre.
Le nombre des avortements est passé de 2 000 000 en 2000 à 400 000 en 2023.
En revanche, la législation russe est assez libérale vis-à-vis des techniques de médecines reproductives.
La Russie demeure une destination privilégiée pour les clients de GPA.
Mal comprises par les démocraties occidentales, les grandes orientations russes en matière de politique familiale sont la démonstration que d’autres choix réalistes et efficaces sont possibles au XXIe siècle. Discours de Vladimir Poutine du 30 septembre 2022 sur les anti-valeurs sataniques occidentales
« Voulons-nous avoir, ici, dans notre pays, en Russie, au lieu de maman et papa, « parent numéro un », « numéro deux », « numéro trois », sont-ils complètement fous ? Voulons-nous vraiment que des perversions qui conduisent à la dégradation et à l’extinction soient imposées aux enfants de nos écoles dès le primaire ? Se faire leurrer qu’il existe soi-disant d’autres genres que les femmes et les hommes, et se voir proposer une opération de changement de sexe ? Voulons-nous tout cela pour notre pays et nos enfants ? Pour nous, tout cela est inacceptable ; nous avons un avenir différent, notre propre avenir. Je le répète, la dictature des élites occidentales est dirigée contre toutes les sociétés, y compris les peuples des pays occidentaux eux-mêmes. C’est un défi pour tout le monde. Un tel déni complet de l’homme, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles, la suppression de la liberté acquiert les caractéristiques d’une « religion inversée » : le satanisme pur et simple. Dans le Sermon sur la montagne, Jésus-Christ, dénonçant les faux prophètes, dit : c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Et ces fruits toxiques sont déjà évidents pour les gens, pas seulement dans notre pays, y compris pour de nombreuses personnes et en Occident même. »
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Alexderome, 81/06, Eva et marcalfred aiment ce message
Eva Admin
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Mar Juin 18 2024, 21:41
Je viens de relire ce long texte, et le relierai. Que de graves vérités en ce plaidoyer. Deux pays aux antipodes, du nôtre à celui de la Russie. Vladimir Poutine a relevé la Russie à un rang, que tant d'autres pourraient envier. Ne pas imaginer que ce pays soit malheureux, ceux qui y ont vécu n'en ont pas eu du tout l'impression. Par contre il faut espérer que les homosexuels n'y soient pas malheureux, mais l'article ne relate pas assez à ce sujet. Le but de ce texte étant élargi à ce qu'est la Russie. Si Vladimir Poutine ne devait plus gouverner, ce qu'il a construit pour élever ce pays qu'est la Russie, risquerait de régresser avec un autre dirigeant. La Russie préserve son pays, est fier de son peuple, elle est d'un grand patriotisme. Il faut dire qu'elle fait partie des rares pays à ne pas se laisser envahir. Elle, ne connait pas " Les droits de l'homme". Elle ne fait pas parti de l'Europe. Avons-nous connu nous un jour, une période aussi glorieuse. Après 39-45 peut-être. Entre valeurs et décadences, il y a un fossé infranchissable. Lorsqu'il parait que plus rien n'est possible qu'il est trop tard, que tout a régressé dans l'impensable, est il possible de revenir en arrière. Dans ce cas, sans révolution, rien n'est possible. Dieu nous en préserve.
"Le consommateur, choyé par le confort et qui considère le maintien de ce confort et de ce train de vie comme la valeur suprême de son existence, est incapable de grandes actions. Aujourd’hui, beaucoup de gens ne comprennent même pas ce que signifie le terme « grandes actions », mais pour nous, la mise en valeur de la Russie, les changements de vie en Russie, ce sont précisément les grandes actions de notre génération".
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
Alexderome, Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Mer Juin 19 2024, 23:02
La Russie, une démocratie autoritaire, conservatrice et patriote
(Suite & Fin)
La Russie prête à combattre la décadence les armes à la main :
« Patriotes de tous les pays, unissez-vous ! »
La Russie de Poutine est devenue l’ennemi, bien plus que la Russie soviétique, parce qu’elle incarne des valeurs et des principes de patriotisme, d’enracinement et de traditions, honnis par l’idéologie dominante à l’Ouest.
Poutine est détesté parce qu’il semble s’inspirer du tsar Alexandre III qui s’appuyait sur l’Église orthodoxe et le populisme, c’est-à-dire l’esprit du peuple, et pratiquait l’autorité souveraine.
La russophobie des castes dirigeantes et des médias occidentaux s’explique pour des raisons idéologiques et non pas pour des raisons stratégiques réelles de menace militaire.
Poutine dérange car il défend une idéologie patriote qui est détestée par les élites occidentales, idolâtres du cosmopolitisme.
Selon Chantal Delsol la volonté impériale de la Russie nous apparaît comme un vestige de l’âge agressif, héroïque et conquérant ; pour nous, un âge révolu.
Notre détestation de Poutine ne provient pas de ce qu’il veut s’approprier des territoires qui appartiendraient à notre zone d’influence, mais bien plutôt de ce qu’il est encore prêt à guerroyer pour des territoires.
Cette détestation s’enracine dans la question du soi-disant progrès :
Poutine refuse l’évolution du temps, tel en tout cas que nous le définissons.
C’est une récusation de la modernité émancipatrice.
Poutine répète sur tous les tons, selon l’écrivain Michel Eltchaninoff, quelque chose que les Russes ont besoin d’entendre et qui pourrait se résumer ainsi :
« On n’a pas le droit de dire à 150 millions de personnes que soixante-dix ans de leur vie, de la vie de leurs parents et de leurs grands-parents, que ce à quoi ils ont cru, ce pour quoi ils se sont battus et sacrifiés, l’air même qu’ils respiraient, tout cela était de la merde. » L’éducation militaire et patriotique a été rétablie en 2013 dans les écoles.
On a repris les rites comme le salut au drapeau ; on enseigne un civisme fondé sur la fraternité ; on a mis l’accent sur la langue russe et l’histoire de la Russie ; on a même créé des écoles de cadets et privées de cosaques.
Selon un sondage Gallup 2014 publié sur le site « Les Crises » :
Qui est prêt à se battre pour son pays ?
Le record est détenu par le Maroc (94 %) et le Pakistan (89 %).
L’Inde est à 75 % et la Chine à 71 %. Israël est à 66 %.
La Russie est à 59 % et les non à 20 %.
Les USA sont à 44 % et 31 %.
Les pays européens et l’Australie ont plus de non que de oui.
La France est à 29 % et 44 %.
L’Angleterre ne vaut guère mieux.
Les pires sont l’Italie (20 contre 68), l’Allemagne (18 contre 44).
Même la Suisse est à 39 % contre 47 %.
Inquiétante et fascinante, la Sainte Russie serait le miroir de nos faiblesses.
Ce que Gérard Depardieu, fraîchement naturalisé russe, synthétisait brutalement dans un entretien à Vanity Fair :
« Je suis prêt à mourir pour la Russie, parce que les gens y sont forts : je ne veux point crever comme un con dans la France de maintenant ».
Selon Éric Zemmour :
« Poutine est le représentant des Blancs russes pris en tenaille démographique entre l’exubérance musulmane à l’intérieur, qui représentera 30 % du pays dans vingt ans, et la montée inexorable de la puissance chinoise à l’extérieur. Il est un homme du XXIe siècle, qui se sert de ses armées comme on le faisait alors, tandis que les Européens sont des hommes du XXIe siècle qui ne jurent que par l’économie et par le droit ».
À noter que Zemmour oublie, comme autre menace sérieuse, tous les pays musulmans au sud de la Russie (ancien Turkestan de l’URSS, Turquie, Iran, pays arabes du Moyen-Orient).
« Poutine a aussi compris, poursuit Zemmour, qu’il était sur le même bateau que les Européens de l’Ouest. Un bateau qui ressemble au radeau de la Méduse. Mais au contraire de ses « partenaires », il a choisi de regarder la réalité en face. Tomber, mais les armes à la main. Poutine est notre remords et notre nostalgie ; c’est pour cette raison qu’on lui en veut autant ».
Une Russie plus démocratique que la France
La Démocratie fonctionne mieux en Russie qu’en France.
Cela peut passer pour une plaisanterie selon les médias français et les élites politiquement correctes, mais c’est la triste réalité.
La démocratie est, selon la Constitution française « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple ».
Par le peuple signifie par les élections et le référendum.
De ce point de vue, la Russie et la France n’ont guère de différences sur le plan formel.
Par contre, il est certain que les hommes politiques russes représentent mieux le peuple, y compris dans ses couches modestes, que les hommes politiques français issus pour beaucoup de castes bourgeoises de fonctionnaires souvent privilégiés de naissance.
Poutine incarne plus le Russe moyen que le banquier et énarque technocrate Macron.
Si l’on considère les taux de popularité, Poutine, malgré le passage très impopulaire, en 2018, de l’âge de la retraite, pour le bien nécessaire du pays, de 55 ans à 63 ans pour les femmes, et de 60 ans à 65 ans pour les hommes, dans une immense Russie sous-peuplée, est, selon les années, de 60 à 70 % dans l’électorat russe.
Macron, en France, c’est environ 20 %, soit trois fois moins.
Élu avec un pourcentage record d’abstention, à l’issue d’un choix par défaut suite à un coup d’État médiatico-politico-judiciaire, la légitimité du Président Macron est très faible.
Des sondages en juin 2020 ont montré que 70 % des Français n’ont plus confiance dans l’institution présidentielle.
Une immigration russophone faible, strictement contrôlée et régulée
Lors d’un entretien accordé par Poutine au Financial Times, l’attitude de la Russie vis-à-vis de l’immigration a été très clairement définie :
« Ultimement, le bien-être du peuple dépend tout d’abord de sa stabilité (…) Nous ne devons jamais oublier en Russie que le but de tout gouvernement est de créer une vie stable, normale et sûre pour le peuple, d’œuvrer pour un avenir meilleur (…) C’est un bel idéal, mais où sont les intérêts de la population autochtone quand le nombre des migrants se dirigeant vers l’Europe de l’Ouest n’est pas une simple poignée, mais des milliers ou des centaines de milliers de personnes ?
Angela Merkel a commis une faute cardinale. On peut critiquer Trump pour son intention de construire un mur entre le Mexique et les États-Unis (…) Mais Trump devait faire quelque chose contre l’énorme flux entrant de migrants et de narcotiques. Personne ne fait rien. (…) Trump cherche au moins une solution (…) Les tenants de l’idéologie libérale disent que tout va bien. Ils sont installés dans leurs bureaux confortables tandis que ceux qui sont confrontés aux problèmes chaque jour, au Texas ou en Floride, ne sont pas heureux. (…) Mes collègues disent qu’ils ne peuvent pas mener une politique dure contre l’immigration « parce qu’ils ont des lois ». Et bien alors, changez les lois ! (…)
Nous avons ouvert les frontières avec les anciennes républiques soviétiques, mais au moins ces gens parlent russe (…) Nous travaillons avec les pays d’origine de ces migrants, on leur apprend le russe à l’école (…) Nous avons durci la législation afin de montrer que ces migrants doivent respecter les lois, les coutumes et la culture de notre pays (…) L’idéologie libérale est devenue obsolète. Elle est venue en conflit avec les intérêts de l’écrasante majorité de la population. »
Un islam officiel russe, soumis, patriote, anti-djihadiste
En Russie, la priorité de fait est à la religion ancienne, la religion orthodoxe ; les autres croyances sont bienvenues, mais elles doivent s’adapter au contexte du pays d’accueil.
Le président russe a inauguré le jeudi 24 septembre 2015 la Grande Mosquée de Moscou, l’une des plus grandes d’Europe, susceptible d’accueillir 10 000 personnes, à trois kilomètres à vol d’oiseau de la place Rouge, avec une superficie de 19 000 mètres carrés.
Le chantier a été financé en grande partie par un milliardaire du Daguestan, dans le Caucase du Nord.
Tout ce que le monde musulman russe compte de clercs s’était déplacé dans la capitale russe pour admirer l’architecture et écouter « notre leader national Vladimir Vladimirovitch Poutine ».
« La Russie a toujours été un pays multiconfessionnel et l’islam est une des religions traditionnelles » a insisté le chef du Kremlin, saluant au passage le « travail héroïque mené par les leaders musulmans » qui luttent contre l’entreprise d’embrigadement de l’État islamique, ce dernier « compromettant l’islam et semant la haine ».
En retour, le chef du Conseil des muftis de Russie, Ravil Gaïnoutdine, a rendu un hommage appuyé au chef de l’État, frôlant l’obséquiosité :
« Aucun empereur, aucun secrétaire du Parti communiste, aucun dirigeant de notre pays avant Vladimir Poutine n’avait déclaré, comme il l’a fait, que la Russie est aussi un pays musulman ».
Comptant 20 millions de fidèles musulmans, le pays se découvre par ailleurs vulnérable à l’entrisme radical, y compris à Moscou.
Dans ce combat, le Kremlin peut compter sur un soutien politique sans faille de la communauté musulmane officielle, similaire à celui prodigué par l’Église orthodoxe.
Et le grand Mufti de Russie d’ajouter lors d’un meeting en juin 2019 :
« L’ensemble des pays musulmans, et tous les musulmans de la planète sont pour la Russie et soutiennent les décisions de Vladimir Poutine ».
Lors du Forum éducatif Nouveaux Horizons, en mai 2022, le président musulman de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov a pu dire :
« Un patriote est celui qui aime sa patrie, qui protège sa patrie, sa famille. Aujourd’hui, nous devons tous être des patriotes. J’ai réalisé que la patrie est la chose la plus importante. Plus importante que la famille, la vie personnelle. »
En juin 2015, le Conseil des Muftis de Russie a publié « une doctrine sociale », sorte de manuel anti-djihad, enjoignant les musulmans russes à se montrer « patriotes » et, selon son auteur Rouchan Abbiasov, « à ne pas sortir dans la rue pour protester contre le régime ».
Dans ce climat de mobilisation générale idéologique contre l’État islamique, les musulmans de Russie aspirent à l’Union sacrée.
Lors d’une conférence de presse en décembre 2020, Vladimir Poutine a insisté sur les différences entre le multiculturalisme en Europe et celui de Russie :
« En Europe, les membres de la communauté musulmane sont généralement des immigrants issus de l’immigration, de deuxième ou troisième génération, alors qu’en Russie les représentants des diverses confessions habitent leur pays d’origine. Ils n’ont pas d’autre patrie. »
Et de poursuivre :
« C’est là que réside la différence principale entre la façon dont cohabitent les représentants des diverses confessions en Russie et celle qu’on voit dans les pays européens. C’est pourquoi, en Europe, le projet multiculturel a échoué, ce que beaucoup de ses adeptes ont dû admettre ».
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Eva Admin
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe ! Sam Juin 22 2024, 21:23
Quel exposé
Ne pas omettre entre-autre ce texte ci-dessous, qui semble d'une grande importance.
Le président russe a inauguré le jeudi 24 septembre 2015 la Grande Mosquée de Moscou, l’une des plus grandes d’Europe, susceptible d’accueillir 10 000 personnes, à trois kilomètres à vol d’oiseau de la place Rouge, avec une superficie de 19 000 mètres carrés. Le chantier a été financé en grande partie par un milliardaire du Daguestan, dans le Caucase du Nord. Tout ce que le monde musulman russe compte de clercs s’était déplacé dans la capitale russe pour admirer l’architecture et écouter « notre leader national Vladimir Vladimirovitch Poutine ». « La Russie a toujours été un pays multiconfessionnel et l’islam est une des religions traditionnelles » a insisté le chef du Kremlin, saluant au passage le « travail héroïque mené par les leaders musulmans » qui luttent contre l’entreprise d’embrigadement de l’État islamique, ce dernier « compromettant l’islam et semant la haine
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Sujet: Re: Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe !
Poutine, un grand homme d’Etat : Le nouveau de Gaulle russe !