L’unité spéciale Z (Pacifique)

Une unité spéciale peu connue est l’ unité Z ou Special Unit Z formée à partir de volontaires provenant des Indes néerlandaises,  des Australiens,  des Néo-zélandais, des Britanniques et de toutes les colonies d' Extrême Orient . Spécialistes des raids derrière les lignes japonaises, ils sont formés aux techniques de sabotages, beaucoup de ces Commandos capturés par les Japonais seront exécutés et peu reviendront.
Créée par le  département des services  interallié  (Inter-Allied Services Department) en juin 1942 dirigée par le général Thomas Blamey, elle comprend des officiers du SOE qui vont mener des opérations de sabotage à Singapour. 
A suivre...

Pour effectuer une attaque contre le port de Singapour,  l’Unit Z  à besoin d’une embarcation discrète, pour cela il y a un ancien bateau de pèche le Kofufu Maru, rebaptisé la Krait capturé par un destroyer US. Il va servir aux opérateurs de l’opération Jaywick.

L’ OPERATION JAYWICK 


Le 2 septembre 1943, le Krait quitte l’Australie pour le port de Singapour. L’équipe de sabotage est composée de trois Britanniques et onze Australiens commandée par le Major Ivan Lyon.

Major Ivan Lyon

L’équipage se déguisé avec les costumes locaux et se colorent la peau. La Krait arrive au large de Singapour le 24 septembre 1942 et durant la nuit, six hommes à bord de kayaks atteignent une petite île qui doit servir de base opérationnelle. Dans la nuit du 25 au 26 septembre 1943, ils pénètrent dans le port et placent des mines  sur plusieurs navires japonais avant de retourner dans leur cachette.

Les mines explosent tôt le 26 septembre et endommagent ou coulent sept navires de transport japonais Les commandos attendent que l'agitation suscitée par l'attaque se soit calmée, puis retournent au Krait  le 2 octobre. Leur retour vers l'Australie s'est déroulé sans incident. L’opération est un succès sans aucune perte, la Krait arrive le 19 octobre sans encombre à Exmouth Gulf.

Insolite : Jay Wick" était le nom d'un déodorant vendu à Singapour à l'époque, et le nom de l'opération était de prétendre que l'armée japonaise était une latrine et d'en éliminer l'odeur