TRISTE ÉPOQUE !
En cet automne pluvieux et maussade, j’aurais envie d’écrire un article gai, amusant, joyeux. J’aurais voulu y glisser un peu de la paillardise d’antan. J’avais pensé mettre en entête le prologue de « Gargantua » de Rabelais : « Buveurs et véroleux très illustres, car c’est vous non à ostres que sont dédiés mes écrits…etc… ». Et puis, je me suis dit que, si je voulais passer enfin pour un auteur sérieux, il valait mieux user du lyrisme poétique de Joachim du Bellay regrettant sa « doulce France » :
« France terre des arts, des armes et des lois, Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle… ».
Hélas, la France ne me nourrit pas, c’est moi qui engraisse le système avec mes impôts, taxes, redevances, et contributions diverses. Le Français moyen travaille jusqu’à la mi-juillet pour l’État-providence et ses impôts servent, entre autres, à entretenir, nourrir et loger des parasites, des larves, qui ne foutent rien (et qui, bien souvent, n’ont jamais cotisé à quoi que ce soit).
La France n’est plus, depuis bien longtemps, la terre des arts. L’art se limite à des tags et des horreurs appelées « art contemporain » : un plug anal exposé Place Vendôme ou un vagin en fer rouillé posé sur la pelouse du Château de Versailles. L’art contemporain est à l’image du pays : nul, sale, laid, vulgaire, décadent ! Nous sommes bien loin du temps des bâtisseurs de cathédrales (1).
Châteaubriant : une opération pour se débarrasser de ses armes non déclarées à la gendarmerie | L'Éclaireur de Châteaubriant
Les armes ne circulent plus que dans les banlieues de non-droit car les « Souchiens » ont été invités par le ministre Moussa Dard-malin, à déposer le fusil de leur grand-père au commissariat ou à la gendarmerie de leur patelin, et ces imbéciles l’ont fait ! J’attends avec une certaine impatience que Mohamed, Rachid ou Mamadou, dealers dans un « territoire perdu de la République », aillent rendre leur « gun » ou leur Kalachnikov (2) au « keufs » du commissariat local (qu’ils assaillent régulièrement à coup de mortiers d’artifice). A mon humble avis, ce n’est pas demain la veille !
Quant aux lois, elles ne concernent en fait qu’une partie de la population. Des chats-fourrés très majoritairement de gauche voire d’extrême-gauche, se montrent on ne peut plus cléments avec une faune invasive qui ne respecte rien sinon la Charia. Quand par hasard nos tribunaux – après première instance, appel et cassation – décident d’appliquer la loi dans toute sa rigueur, Le Conseil d’État, le Conseil Constitutionnel ou la « Cour Européenne des Droits de l’Homme » se chargent de casser le jugement et de prendre fait et cause pour l’agresseur, jamais pour ses victimes.
La France, MA France, c’est devenu « Bonjour tristesse ! ». Je m’autorise à emprunter le titre du (mauvais) roman qui rendit célèbre Françoise Sagan, la copine de François Mitterrand. Celle qui l’accompagnait parfois dans les voyages officiels et qu’on ramenait en urgence dans un avion du GLAM (donc aux frais du contribuable !) quand elle avait trop forcé sur la cocaïne. C’était l’une des idoles de la gauche intellectuelle. En disant ça, je frise le pléonasme car la droite étant une bande d’abrutis, un ramassis de populistes bornés, un troupeau de brutes au front bas, une horde d’affreux fascistes, tous les intellectuels sont naturellement de gauche, CQFD !
Mais pourquoi « Bonjour tristesse ! » me direz-vous ? Parce que ce pays devient de plus en plus triste, coincé, liberticide, infantilisant ; bref, il est carrément déprimant !
Et pourtant, depuis l’élection de Macron, et même avant, la France est un peu comme les « Galeries Lafayette » : il s’y passe toujours quelque chose. On ne s’ennuie jamais : nos cités sont régulièrement « animées » par des gens venus d’ailleurs et dont la volonté d’intégration ne saurait être mise en doute que par des gens de mauvaise foi, racistes et xénophobes. LaJérôme Godefroy on X: "La mère de #Nahel, récupérée sans vergogne par le clan #Traoré qui relance son petit commerce de tee-shirts. https://t.co/ccnhzpczyq" / X dernière animation était conduite par la mère du « petit ange » Nahel, cornaquée par la sémillante Assa Traoré.
Il y a moins de deux ans, nous avions assisté – fort heureusement de loin ! – à des règlements de compte entre Maghrébins et Tchétchènes. Cette gaminerie de sauvageons avait été arbitrée par deux imams. Il y a bien eu des débordements, des vitrines cassées, des commerces pillées, des voitures incendiées et des flics blessés, mais il faut bien que jeunesse se passe. Pour ma part, quand, dans notre « État de droit » la paix civile dépend de l’interprétation de la Charia par deux imams, je m’interroge. Je me demande si la France est encore « la fille aînée de l’Église » ou la catin de l’Islam ?
Plus tard, durant la coupe du monde de « balle-au-pied », les supporters marocains ont laissé éclater leur joie, outre-quiévrain d’abord, puis chez nous ensuite, devant les prouesses de leur équipe « les lions de l’Atlas ». Je connais bien l’Atlas marocain, j’y ai même volé en parapente jadis, et je n’y ai jamais vu un lion. Ceci n’a pas grande importance, et puis, les « fennecs » ou les « hyènes de l’Atlas » ça sonne moins bien ; disons-le, ça frise même l’insulte raciste.
Ces débordements de joie ont débouché sur des vitrines cassées, des commerces pillés, des bagnoles brûlées et des flics blessés. Comme le vulgum pecus ne comprenait pas ces démonstrations d’exubérance juvénile, on lui a expliqué que ces jeunes Marocains, si vivants et joyeux, étaient…des Français, produits du « Jus Solis » ou du « regroupement familial », d’ailleurs la plupart d’entre eux ne parlaient pas un traître mot d’arabe. Le fait de brandir des drapeaux marocains et d’attaquer la police à coup de mortiers d’artifice n’était pas une preuve de leur non-adhésion aux « valeurs ripoux-blicaines ». Nous, « Gaulois » bornés, n’avions encore rien compris au « vivre ensemble » !
Ensuite, rappelez-vous, un type a tué trois Kurdes, et c’est la communauté kurde qui s’est enflammée, pardon, qui a …brisé des vitrines, pillé des commerces, brulé des voitures et cassé du flic. Le tueur avait été condamné à plusieurs reprises pour violence et tentative d’assassinat. Libéré depuis un an, il n’était pas fiché ; il a donc pu s’inscrire dans un club de tir et acheter des armes. Il fut un temps où un casier judiciaire entaché d’une condamnation pénale vous interdisait l’obtention d’une détention d’arme. Mais ça, comme dit la pub, c’était avant.
Et puis, tout récemment, une bande de barbares a attaqué un bal, à Crépol, dans la Drôme, petite localité de la France « périphérique » comme disent les cuistres. Aussitôt, toute la presse aux ordres a parlé d’une « rixe ». Toujours cette peur de nommer les choses, de désigner les coupables, d’appeler un chat un chat. « Un chien non, un chat…oui » comme dit un de mes vieux copains.
À Crépol, il faudrait parler de razzia ou de rezzou puisque les agresseurs, armés de couteaux, venaient là pour « casser du Blanc ». Ces barbares sont en pays conquis, il est donc assez logique qu’ils y imposent LEUR loi. Toutes les communautés allogènes qui vivent plus ou moins légalement sur notre sol ont le droit de se défouler, de s’amuser à caillasser les flics (et les pompiers), casser des vitrines, piller des commerces et brûler des bagnoles (3). Ils auraient tort de se gêner sachant que dans leur pays d’origine, s’ils en faisaient seulement le dixième, ils seraient bastonnés et sévèrement condamnés, (dans certains pays, carrément à la peine capitale). Nous, nous sommes le pays des « droits de l’homme », un pays où seul l’homme blanc n’a plus aucun droit, sinon celui de bosser.
La tristesse, la morosité, l’inquiétude du lendemain, la peur, sont exclusivement réservées aux « Gaulois », ainsi en a décidé Emmanuel Macron, sur injonction de Bruxelles et du Forum de Davos. Pour ce faire, il utilise les minorités qui, pour la plupart, distillent un ennui mortel.
Ce pays, jadis si gai, devient triste à mourir, et je connais les responsables (et les coupables) de la morosité ambiante. Après le règne calamiteux de François Hollande, ce porcelet priapique, et après le score lamentable d’Haine Hidalgogol , l’amère de paris, à la présidentielle, quelques gogos – naïfs ou idiots – pensaient que la « gauche-caviar » était définitivement morte.
Autour de moi, certains s’en réjouissaient et on les comprend car ces « Bobos », ces parvenus pontifiants, ramenards, arrogants (enrichis, pour beaucoup d’entre eux, sous François Mitterrand), ont été nocifs, néfastes, nuisibles, désastreux, calamiteux pour notre pauvre pays : bien pires que les sauterelles sur l’Egypte ou la vérole sur le bas-clergé ! Qu’ils passent enfin à la trappe (ou à la fosse d’aisance) de l’histoire eut été une bénédiction mais, pour ma part, je n’y croyais pas.
Cette gauche bourgeoise – coupée de son électorat populaire – s’est simplement recyclée, en partie chez les écologistes, en partie chez Macron où elle cohabite avec la « droite-cachemire ».
Depuis l’élection de l’avorton présidentiel, j’appelle ce triste conglomérat de ventres mous « l’extrême-centre ». Et il incarne, en fait, TOUT ce que je déteste : libéral – en matière économique comme en matière de mœurs – européiste, immigrationniste, libre-échangiste, féministe, LGBTiste, écologiste…etc… Ces gens-là rejettent la notion de nation. Ils n’aiment pas la « France rancie » (4), ses traditions, et les « Gaulois » qui la peuplent. Ils sont « citoyens du monde » et prêts à accueillir toute la misère du monde. Pour eux le « jus solis » passe avant le « jus sanguinis ».
Leur ennemi, ce n’est pas l’invasion afro-maghrébine incontrôlée, les « fichés S », les gangs de banlieues, les dealers, les mafias, les racialistes, les décoloniaux qui déboulonnent nos statues ; non, leur ennemi c’est le populisme : les « Franchouillards » qui s’entêtent à défendre la France, son passé et ses valeurs. Pour la droite molle, il est facile et confortable de faire porter notre déclin par la gauche. Il est indéniable, en effet, que les 14 années de socialisme assumé par Mitterrand ont été catastrophiques pour notre pays, mais, ni plus ni moins que le socialisme larvé de Giscard, qui, en prétendant vider le programme commun de la gauche de son contenu, a fait son lit pour longtemps.
Giscard aura été l’un des pires présidents de la V°« Ripoux-blique » (5). Il voulait « une société libérale avancée de type permissive ». On lui doit, entre autres, l’IVG et le « regroupement familial », prémices du « remplacement de population » souhaité, voulu et orchestré par les mondialistes pour tuer les États-nations. Le giscardisme symbolise aussi les débuts du féminisme triomphant au sein des partis et des gouvernements. On a d’abord parlé d’égalité, de parité, puis carrément de quotas.
En 1983, Françoise Giroud, ex ministre de Giscard, prophétisait :
« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente. »
Elle a été la première d’une lignée de nullités femelles, nommées à des postes ministériels uniquement parce qu’elles étaient des femmes, et ce, jusqu’à qu’une loi inique impose autant de femmes que d’hommes dans toutes les cénacles politiques (puis dans les entreprises publiques).
Vingt ans après, les "juppettes" jugent Juppé
Souvenons-nous d’Édith Cresson (et ses tailleurs Chanel) à l’agriculture, de Georgina Dufoix, « irresponsable mais pas capable », d’Huguette Bouchardeau, d’Yvette Roudy, ou de Ségolène Royal, sous Mitterrand. Ensuite nous eûmes les « Juppettes » : les femmes-secrétaires d’État nommées par Alain Juppé en 1995. Elles étaient douze, comme les apôtres, mais cette pantalonnade grotesque n’a pas duré longtemps. Avec le recul, bénissons Chirac d’avoir nommé Alain Juppé comme premier ministre plutôt qu’Ambroise Roux ; vous imaginez… les « Roupettes » !
Ensuite – et tant pis si j’en oublie beaucoup ! – nous avons eu quelques beaux spécimens qui ont largement supplanté le macho en incompétence. Certaines ont même atteint des sommets : Christiane Taubira, Marisol Touraine, ou encore Cécile Duflot. Et, même si la liste ne saurait être exhaustive (ce serait trop long !), n’oublions pas, diversité oblige, Yamina Benguigui, Fadéla Amara, Myriam El Khomri ou encore Najat Vallaud-Belkacem dont François Hollande a fait une ministre de l’Éducation Nationale (6). En 2017, avec l’élection de l’avorton, tout changeait, on allait « casser les codes » et « faire de la politique autrement » : nous entrions dans l’ère des « cellezéceux ». Avec Nicole Belloubet, Marlène Schiappa et Sibeth N’diaye, l’incompétence féminine devenait un art !
Depuis, les machos, qu’ils soient compétents ou nuls, se sont mis à raser les murs.
« Les hommes sont devenus des femmes comme tout le monde » comme dit Eric Zemmour.
Mais, quand est-ce que les imbéciles comprendront que l’homme et la femme ne sont pas « égaux » ? Morphologiquement ils sont différents et ils sont complémentaires (ne serait-ce que pour la reproduction de l’espèce). La compétence, elle, est « transgenre » ou plutôt hermaphrodite. Il existe des gens compétents. Qu’ils soient hommes ou femmes importe peu !
À l’inverse, la nature est aussi égalitaire : la stupidité, la bêtise, la nullité, la connerie ne sont pas l’apanage d’un sexe plutôt que l’autre. Je n’ose pas me prononcer sur ceux qui ne savent pas s’ils sont hommes ou femmes : les « LGBT+ » sont une espèce protégée, il serait donc malvenu de dire qu’il excite des « idiots-trans » ou des « cons-bi » (à part chez Volkswagen !).
La femme est souvent plus « bosseuse » que l’homme, souvent aussi plus excessive. C’est ce qui explique l’hystérie langagière, l’écologie punitive, le féminisme castrateur des harpies gauchistes, les Sardine Rousseau, Mandarine Autain, Haîne Hidalgogol et j’en passe.
Tant pis si je me fais traiter de phallocrate ou de macho mais depuis que ces furies sévissent en politique, tout ou presque nous est interdit. Nous n’avons plus droit aux plaisanteries gauloises ; plus le droit de rire de blagues jugées « racistes » ; plus le droit de manger de la viande et d’apprécier le bon vin ; d’aller à la chasse ou à la corrida (7) ; d’admirer les belles bagnoles ou les grosses motos ; de reluquer les jolies femmes. Il en est même une, à Poitiers, qui voulait empêcher les enfants de rêver aux aéronefs. Et dire que les exploits des hérosAucune description de photo disponible. de « l’Aéropostale » ont bercé mon enfance !
Bref ces « Khmers vertes », ces frustrées, ces mal-baisées ou ces adeptes de « l’hôtel du cul tourné », qui s’attaquent à tous les plaisirs de la vie, ne nous autorisent plus que…la tristesse – LEUR tristesse – la morosité, le cafard ou la déprime. Saint « Prozac » priez pour nous !
Alors, pitié ! On n’en peut plus ! Les nanas – en France comme dans le reste du monde – sont plus nombreuses que les mecs, et elles sont généralement plus diplômées. Nous sommes battus d’avance, nous ne faisons pas le poids. Alors, mesdames, de grâce, foutez la paix au pauvre mâle blanc (hétérosexuel). Vous n’avez pas compris, et c’est bien dommage, qu’il était votre meilleur allié, car il apprécie trop les femmes pour en faire des quotas.
Georges Brassens aimait le beau sexe, mais il classait certaines femelles en trois catégories : les emmerdeuses, les emmerdantes et les emmerderesses. Les harpies écolos-gauchos cumulent les trois qualificatifs ; elles sont chiantes comme la pluie et tristes comme des bonnets de nuits.
L’époque est triste, morose, lugubre. On est en train de tuer nos rêves de gamins, nos joies, nos bonheurs simples, et après ça, certains s’étonnent que je déprime…
Éric de Verdelhan
24 novembre 2023
1) Même si l’incendie criminel de Notre-Dame de Paris nous contraint à en reconstruire une.
2) « AK 47 » pour les puristes.
3) J’attends avec impatience le bilan de la nuit du réveillon du 1er janvier.
4) Expression chère à Laurent Joffrin et à Bernard-Henri Levy.
5) Il est vrai qu’à part Georges Pompidou, ils se sont surpassés dans la médiocrité !
6) C’est grâce à cette Franco-marocaine qu’on apprend l’arabe dans nos écoles.
7) Je précise que j’ai arrêté de chasser en…1976 et je n’ai jamais assisté à une corrida ; ce n’est pas une raison pour l’interdire aux aficionados.