RAS-LE-BOL DE L’« ESCROLOGIE » PUNITIVE
« La climatologie est un art divinatoire visant à déduire du comportement humain l’avenir climatique de la Terre, dans l’idée de prescrire à chacun des actions de pénitence ».
(Benoît Rittaud, « Le Mythe climatique » (2012))
Depuis plusieurs mois, nous subissons un matraquage médiatique au sujet du climat.
EELV contre la protection de la Vie et le scoutisme en plus de s'opposer aux clubs de voile... - Le Salon Beige
A entendre les experts – souvent autoproclamés – nous vivons des mois de juin et juillet comme nous n’en aurions jamais connus. Du coup, les hommes, et surtout les femmes, politiques de tous bords, qui sont otages des « Khmers verts » et de Bruxelles, nous annoncent qu’il faudra faire des dépenses pharaoniques pour sauver la planète. Je vous laisse deviner qui va payer tout ça ?
Personne ne saurait nier que le climat change et que l’hémisphère nord se réchauffe, comme en l’an 1000 ou au 14ème siècle. Mais je suis abasourdi par la mauvaise foi des gens qui prétendent nous informer. Pourquoi ne nous parlent-ils pas de la VRAIE canicule de 1976 qui amena Giscard à soumettre les cadres (pourquoi seulement eux ? Mystère !) à s’acquitter d’un « impôt sécheresse » ?
Pourquoi occulte-t-on aussi la canicule de 2003 ? En Juin, j’ai vadrouillé dans une dizaine de pays européens ; j’ai vécu des jours chauds – mais pas caniculaires – pluvieux, et des jours froids :
14° au Lac Balaton en Hongrie, par exemple. En juillet, en Charente-Maritime, nous alternons les journées relativement chaudes avec les jours de pluie. J’étais samedi dernier à Coëtquidan où nous avons eu de la pluie dans la nuit, ce qui est fréquent dans la lande bretonne à cette saison.
Mais il est indéniable que la météo est changeante, capricieuse, souvent imprévisible, et que les phénomènes violents (tempête, grêle, tornade, etc..) semblent s’accélérer. Est-ce une raison pour culpabiliser le citoyen-lambda qui n’y peut strictement rien ? En fait, on nous arnaque !
J’ai déjà écrit moult articles pour dénoncer ce que j’appelle l’« escrologie » punitive, à savoir, tous les poncifs sur l’irresponsabilité du populo – dont je fais partie – qui roule au diésel. Ce couplet alarmiste sur l’avenir sombre de notre terre, je l’entends depuis plus de 40 ans, mais depuis quelques années, sur pression de Bruxelles et des « Khmers verts », tout semble s’accélérer.
En 1974, lors du premier choc pétrolier, on nous annonçait comme une fatalité inéluctable : « Dans 20 ans (soit en 1994) il n’y aura plus de pétrole ». Or nous sommes en 2023 et notre consommation de pétrole a été multipliée par dix depuis. Les réserves de pétrole mondiales sont deux fois plus importantes qu’en 1974. Du pétrole – énergie fossile donc qui se régénère – il y en a partout ; sous les grands lacs africains, en Mer du Nord, sous la calotte arctique…etc…
Aujourd’hui, pour nous terroriser, on nous assène avec une précision de comptable que d’ici 54 ans le pétrole sera épuisé ; dans 63 ans il n’y aura plus de gaz ; et dans 112 ans, plus de charbon.
Tout ceci est un bobard, une vaste fumisterie qui n’est étayée sur RIEN !
J’ai le (triste) privilège d’avoir 74 ans, et, durant toute ma vie, j’ai entendu des experts, des savants, des économistes et autres pseudos spécialistes nous affirmer avec force et certitude pontifiante, des tas de choses qui, finalement, ne sont jamais arrivées. Ces gens-là auront passé leur vie à se tromper, ce qui n’est pas bien grave ; à tromper, infantiliser, stresser ou traumatiser les populations, ce qui l’est davantage ; et à passer à côté d’évènements ou d’inventions, il est vrai, souvent imprévisibles comme les microprocesseurs et la révolution informatique.
Quand j’avais 10 ou 12 ans, on nous disait qu’en l’an 2000 les gens vivraient jusqu’à 120 ans ; qu’ils se déplaceraient sur des machines volantes ; qu’ils iraient en vacances sur la Lune ; mais aussi que, grâce à l’Europe et l’OTAN notre continent ne connaitrait plus jamais de guerre. C’était la même utopie que le rôle soi-disant pacificateur de la « Société des Nations » d’avant-guerre. Ces imbéciles ou ces naïfs n’avaient pas compris que ce n’est pas l’Europe qui garantissait de la paix, mais c’est la paix qui faisait l’Europe. Notre monde moderne a la fâcheuse habitude d’inverser les valeurs !
Au risque de me répéter, j’affirme que le pétrole est quasiment inépuisable. Qu’il ne soit pas toujours exploitable aujourd’hui ne signifie pas qu’il soit épuisé, ni qu’il ne puisse pas être exploité demain. Ainsi, avant 1960, forer au-delà de 60 mètres était impossible, on est descendu à… 4400 mètres. Et on découvre de nouveaux gisements tous les ans. Entre 120 à 135 milliards de tonnes sont présentes dans le « off-shore », en eau non profonde, et de 50 à 100 milliards, sous 200 mètres.
Sans même évoquer la formidable découverte de l’utilisation du gaz de schiste qui a donné aux Etats-Unis leur autosuffisance et leur souveraineté énergétiques (1).
Ce n’était pas une raison pour abandonner le nucléaire, comme l’ont fait les socialistes puis les macronistes lors du premier mandat de Macron pour complaire à l’U.E. et aux écolos.
Ce n’est pas non plus une raison pour ne pas développer les énergies renouvelables comme énergies de substitution (la solaire, entre autres), mais à condition de ne pas trouver là une occasion de taper le contribuable où ça fait mal : au porte-monnaie.
Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : Le dérèglement climatique actuel est une réalité mais l’homme – et surtout l’homme occidental – y est-il vraiment pour quelque chose ?
Rien n’est moins sûr ! Certains chercheurs pensent même le contraire.
Les experts autoproclamés du GIEC ne nous parlent jamais des « paramètres de Milankovic » et, quand un spécialiste de la climatologie vient à se montrer « climato-sceptique », on le vire comme un malpropre comme ce fut le cas pour Philippe Verdier (2), licencié du service public en 2015 pour avoir douté du réchauffement et surtout avoir mis en avant les bienfaits possibles de ce changement.
Précisons, avant d’aller plus loin, que je suis totalement hermétique aux sciences et que je ne connais RIEN à la climatologie. Je note que, dans le monde, il y a plusieurs centaines de VRAIS savants qui se déclarent ouvertement « climato-sceptiques » (3).
Citons, chez nous en France, les sceptiques les plus emblématiques ou les plus connus :
Claude Allègre, géochimiste, lauréat de nombreux prix. Il souligne que l’on ne connaît à peu près rien du rôle du CO2 d’origine humaine dans le réchauffement actuel.
Hacène Arezki, géographe spécialisé en géographie physique, biogéographie et climatologie. Il nie, dans son livre « Climat, mensonges et propagande », la récente évolution climatique ainsi que l’hypothèse du rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre.
Vincent Courtillot, géophysicien, docteur en physique, professeur à l’université de Paris VII et auteur de nombreux articles scientifiques dans « Science et Nature ».
Diane Douglas, paléo-climatologue, auteur et éditeur de plus de 200 rapports scientifiques. Pour elle, les facteurs naturels et non le CO2 dominent le climat.
Jacques Duran, physicien, directeur de recherche CNRS, ancien vice-président de l’université Pierre et Marie Curie (1986-1992) et auteur du site « pensée-unique.fr ».
Serge Galam, docteur en physique : il estime que la cause du réchauffement est encore inconnue et que le seul lien entre CO2 et réchauffement climatique est une coïncidence temporelle.
Christian Gerondeau, polytechnicien, affirme qu’il n’existe aucun lien démontrable entre CO2 et température (« CO2 : un mythe planétaire », Toucan, 2009). Il dénonce les contradictions et les manipulations des données par des groupes de pression comme le GIEC sur le réchauffement climatique, et sur…le gaspillage de l’argent public. Christian Gerondeau a sorti l’année dernière un nouveau livre « les 12 mensonges du GIEC » que je vous invite à lire.
Philippe de Larminat, expert en modélisation des processus, met en œuvre dans son ouvrage « Changement climatique » (4) des modèles pour prévoir les changements climatiques depuis 1500 ans. Ses résultats montrent l’absurdité des conclusions du GIEC.
Je peux encore citer quelques dizaines de savants qui contestent les rapports alarmistes du GIEC, mais je m’arrêterai là, pour ne pas lasser mes lecteurs.
On nous dit que les énergies fossiles sont génératrices de gaz à effet de serre et que le CO2 serait le plus grand responsable de tous nos maux. Or, c’est faux, au moins partiellement !
Non, le CO2 n’est pas le principal gaz à effet de serre. Le principal c’est la vapeur d’eau, de 60% à 80% si l’on étudie l’effet des nuages. Non, les gaz à effet de serre ne sont pas un danger puisqu’ils permettent la vie. Sans eux, plus de « couverture chauffante », la glaciation emporte la vie.
Non, les gaz à effet de serre ne produisent pas seulement des effets nocifs. Ils arrêtent les rayons naturels radioactifs gamma (et les Rayons X) du soleil et laissent passer les infrarouges qui donnent la chaleur. Non, le CO2 n’a pas atteint le plus élevé des taux jamais connu. Aujourd’hui, il y aurait environ 0,0415% de CO2 dans l’air. Or, la moyenne de CO2 depuis 541 millions d’années, était 8 à 18 fois plus élevée qu’aujourd’hui. Non, le CO2 n’est pas toujours en relation avec le réchauffement.
Il peut y avoir un réchauffement avec un abaissement des taux de CO2. Non, le taux de CO2 ne porte pas aujourd’hui atteinte à la vie ou à la santé. Vers 0,7%, soit douze fois plus qu’aujourd’hui, on observe des effets mineurs. Au-dessus de 3%, il devient narcotique et au-dessus de 4% toxique après 30 minutes d’exposition. Ce n’est pas moi qui l’affirme, je n’ai absolument aucune compétence pour ça, mais des scientifiques autrement plus qualifiés que les pseudos experts du GIEC.
Pendant des années, on nous a affirmé que le diésel polluait moins que l’essence, puis, alors que 70 à 80% des Français roulaient au diésel, on nous a dit le contraire.
Honte aux gens – dont je suis – qui roulent au diésel ! Nous serions responsables de …40 000 morts pas an. D’où sortent ces chiffres ? Là encore, on nous prend pour des imbéciles. Deux études récentes, menées par des organismes indépendants, viennent de démontrer que le moteur diésel moderne, doté de filtres à particules, vannes, « AD-Blue », pollue… 30 fois moins que l’essence.
En fait, les « Khmers verts », en attaquant l’automobile, veulent tuer la liberté individuelle au profit d’un collectivisme gauchisant qui faisait déjà florès après mai 68. La voiture, quand bien même elle ne polluerait pas, leur pose un vrai problème. Leur écologie n’est qu’un prétexte pour quadriller la liberté et la créativité naturelle dans tous les espaces de la société civile. Ils veulent une révolution totale comme naguère les communistes. D’ailleurs, la « transition énergétique » n’est jamais qu’un recyclage de la « transition socialiste » des révolutionnaires d’hier.
Notre bonne vieille planète a connu des périodes glaciaires suivies de périodes chaudes. On peut toujours larmoyer sur le changement climatique, la disparition des dinosaures, brontosaures et autres grosses bêtes. Mais n’est-ce pas, tout simplement, une évolution normale de la terre ?
L’« homo sapiens », ce singe amélioré, a-t-il la moindre responsabilité dans ce processus ?
Je n’en sais strictement rien, mais une chose est certaine : nous, Français, représentons 1% de la population du globe, et 0,8% des émissions de gaz à effet de serre. Et ce n’est pas en nous saignant à blanc, à coup de taxes et impôts sur les ordures ménagères, de taxes de recyclage, de taxe carbone, de malus écologique…etc, qu’on réglera le problème.
Mais alors, me direz-vous, à qui profite le crime ? J’ai bien une petite idée :
En fait, l’écologie punitive fait les choux gras du gauchisme le plus archaïque, « et en même temps » comme dirait Macron, du libéralisme le plus dévoyé.
En 1975, Giscard d’Estaing créait le « G7 ». Dans le discours inaugural de cette institution nouvelle, il déclarait que les citoyens des pays industrialisés supportaient de plus en plus mal l’hyper-fiscalité (déjà !). Aussi cet esprit machiavélique proposait de sensibiliser les peuples à l’écologie.
Culpabilisés, ils accepteraient d’être taxés pour une bonne cause, la survie de la planète. CQFD ! Depuis cette époque, on constate que l’écologie punitive fonctionne à plein tube !
Nos dirigeants, hélas pour nous, sont comme les cons de Michel Audiard ; ils osent tout.
En réalité, la seule « dépollution » qui soit dans nos cordes, c’est le nettoyage de cette classe politique aussi incapable qu’arrogante qui nous présure depuis un demi-siècle.
Depuis 1974, la France n’a jamais connu un budget en équilibre. Chaque Français est endetté à hauteur de 55 000 euros. Nous laisserons à nos enfants une dette abyssale de trois milliards d’euros ; un pays dévasté, désindustrialisé, soumis aux diktats de Bruxelles et livré à une immigration massive ; des zones de non-droit où la police n’ose plus aller ; et les responsables de cet immense gâchis nous demandent de payer toujours plus d’impôts, d’isoler nos « passoires thermiques », de faire le tri sélectif de nos poubelles et d’abandonner nos vieilles voitures.
Alors oui, débarrassons-nous des ordures. Je sais même par lesquelles commencer !
Éric de Verdelhan
26 juillet 2023
1)- Mais la France s’interdit d’approcher, même de loin, les technologies pour l’extraire.
2)- Auteur du livre « Climat Investigation ».
3)- J’éviterai à mes lecteurs cette kyrielle de noms. On trouve ça sur internet, en cherchant un peu.
4)- « Changement climatique » ; ISTE Editions ; 2014.