Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune !
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Sujet: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Dim Juil 09 2023, 06:08
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Taisez-vous monsieur Tebboune !
«…Le 5 juillet, c’est le drame. La foule des quartiers musulmans envahit la ville européenne, vers 11 heures du matin. Des coups de feu éclatent…Dans les rues, soudain vides, commence une traque aux Européens…Vers 15 heures, l’intensité de la fusillade augmente encore. A un croc de boucherie, près du cinéma Rex, on peut voir, pendue, une des victimes de ce massacre. Les Français, affolés, se réfugient où ils peuvent…Pendant ce temps, le général Katz déjeune à la base aérienne de La Sebia. Averti des événements, il aurait répondu à un officier : « Attendons 17 heures pour aviser ».
Précisément, à 17 heures, la fusillade se calme… Le bilan du 5 juillet est lourd…Les Européens racontent des scènes de tortures, de pillages et surtout d’enlèvements. Le 8 mai 1963, le secrétaire d’état aux affaires algériennes déclare qu’il y aurait 3 080 personnes signalées comme enlevées ou disparues…On ne parlera plus, pendant longtemps, de ces « disparus »… »
(Benjamin Stora)
Faut-il que ce pays soit avachi, peureux, repentant, honteux, pour accepter sans broncher les attaques du président algérien Abdelmadjid Tebboune ( عبد المجيد تبون ) ? Depuis 2017, où, durant sa campagne, il qualifiait l’oeuvre française en Algérie de « crime contre l’humanité », Macron n’a de cesse que d’humilier la France en léchant les babouches d’Abdelmadjid Tebboune, lequel affiche une certaine constance dans son mépris et sa détestation de notre pays.
Le fameux « rapport Stora » n’est qu’une illustration – une parmi tant d’autres – de notre servilité reptilienne devant le chef d’État algérien. Ce rapport honteux me rappelle étrangement les funestes « accords d’Evian » : des déclarations d’intention unilatérales dont l’Algérie se contrefout !
Fin mai ou début juin, Abdelmadjid Tebboune a signé un décret qui rétablit un couplet de l'hymne national algérien qui menace la France. Ce couplet avait été retiré en 1986 pour, nous dit-on, des considérations politiques. Il n’existe pas dans le monde un seul hymne national qui menace nommément une autre nation.
Abdelmadjid Tebboune a un mérite indéniable, celui d’annoncer clairement la couleur.
Et voilà que, devant les émeutes qui secouent le pays depuis la mort de Nahel, celui qu’une certaine presse a qualifié de « petit ange », cet ado de 17 ans abattu par un policier lors d’un refus d’obtempérer, Tebboune hausse le ton et nous somme de « protéger ses ressortissants ». Il ne dit pas « les Algériens en France » non, ce sont SES ressortissants. La langue française, pourtant riche, est parfois… amusante : pourquoi qualifier de « ressortissants » ceux qui rentrent massivement chez nous ? Je ne serais pas contre le fait qu’ils en « ressortent » et rentrent au bled, au moins les clandestins, les délinquants, ceux qui affichent leur mépris de notre pays, brûlent notre drapeau ou les parasites qui ne vivent que de nos généreuses aides sociales…
Citoyen-lambda, je voudrais dire au président Tebboune « Taisez-vous ! Fermez-la ! ».
Nous n’avons pas de leçons à recevoir de l’Algérie car ce beau pays, c’est nous qui l’avons construit ! Tout ce qui tient encore debout en Algérie est l’oeuvre de la France (et la gestion calamiteuse de ses dirigeants depuis l’indépendance n’est pas parvenue à tout détruire).
Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un pays qui a massacré, dans des conditions d’une cruauté et d’une sauvagerie inimaginables, 150 000 Harkis (et leurs familles) dont le seul tort était d’aimer la France et de vouloir que l’Algérie reste française.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un État qui n’a pas su ou pas voulu protéger les « Pieds noirs » et garantir leurs biens malgré les engagements pris le 18 mars 1962 à Evian.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un pays qui vit ou survit depuis plus de 60 ans grâce à la découverte et l’exploitation par la France d’hydrocarbures au Sahara.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’une nation qui, bien après notre départ, a connu une décennie noire (appelée « années de plomb ») entre 1991 et 2002. En dix années, les violences ont fait 150 000 morts, des milliers de disparus, un million de personnes déplacées, des dizaines de milliers d'exilés. A cette époque, vos « ressortissants » étaient bien contents, pour leur survie, de se ruer chez l’ex-colonisateur honni.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un pays – dont la moitié de la population à moins de 25 ans – incapable de fournir du travail et un salaire décent à son peuple.
Si les Algériens viennent massivement chez nous c’est pour ne pas crever de faim dans leur pays gangréné par la corruption d’État instaurée par le FLN.
Nous n’avons pas de leçons à recevoir, monsieur Tebboune, d’un président qui nous intime l’ordre de protéger ses ressortissants « et en même temps » comme dirait Macron, refuse qu’on lui renvoie les Algériens frappés d’« Obligation de Quitter le Territoire Français » (OQTF).
Il y a deux jours, monsieur Tebboune, la communauté « pieds-noirs » et les nostalgiques de l’Algérie française - dont je suis - commémoraient un triste anniversaire, celui des massacres d’Oran le 5 juillet 1962. En entête de cet article, j’ai mis un texte de Benjamin Stora. Voilà un personnage peu suspect de sympathie pour l’Algérie française et pourtant son récit des massacres d’Oran est relativement exact bien que minoré. Sur ces évènements tragiques, il vaut mieux se fier à Guillaume Zeller(1), ou Geneviève de Ternant(2) moins suspects de partialité.
Puisque vous aimez donner des leçons à la France, monsieur Tebboune, permettez-moi de rafraichir votre mémoire : Les Accords d’Évian ont fixé la date de cessez-le-feu - le 19 mars - entre la France et le FLN. Après le cessez-le-feu, le FLN n’est plus combattu et peut donc agir librement.
Dès le 19 mars, les massacres de Harkis commencent en Algérie et la France laisse faire. Dès le 17 avril, une vague d’enlèvements s’abat sur Oran. Les rapts s’effectuent au moyen de barrages établis par le FLN, notamment dans les quartiers musulmans où les soldats français ne patrouillent plus. Les enlèvements sont quotidiens. Ils vont se poursuivre jusqu’au mois de novembre. On découvre plusieurs charniers du FLN. Les habitants du bled, eux-mêmes visés par les enlèvements, se replient sur la ville. L'épouvante s'installe. C’est en avril que commence l’exode des Européens d’Oran. Ceux qui restent encore à Oran créent naïvement un « comité de réconciliation » entre les deux communautés. Il tient une réunion à la préfecture, le 28 juin. Au cours de cette réunion, le chef du FLN d’Oran, le capitaine Bakhti, se veut rassurant : « L’ALN est présente à Oran. Il n’est pas question d’égorgements. Au contraire, nous vous garantissons une vie meilleure ».
Depuis le 25 juin, des camions militaires français sillonnent les rues de la ville, diffusant des messages rassurants, promettant protection de l’Armée à la population européenne, l’incitant à ne plus avoir peur, et à reprendre normalement ses activités. Cependant, l’inquiétude est grande car le FLN poursuit ses exactions et les enlèvements continuent. Du 26 au 29 juin, en trois jours, près d'une centaine de personnes sont enlevées en Oranie. Puis, du 30 juin au 4 juillet, 30 autres. Dans le petit peuple oranais, c’est toujours la peur qui prédomine. Les Européens continuent de quitter la ville.
Le « transfert de souveraineté » à l’exécutif provisoire a eu lieu le 3 juillet. L’Algérie est donc indépendante depuis ce jour. De Gaulle a « reconnu » l’indépendance de l’Algérie, mais il ne l’a pas encore « proclamée ». Il doit le faire le soir du 5 juillet, à la télévision.
La proclamation de l’indépendance va donc coïncider avec le 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français. C’est une gifle morale pour la France !
Le 3 juillet, sept katibas de l’ALN ont défilé dans la ville. « Radio-Alger » appelle à de grands rassemblements pour le 5 juillet, jour de la proclamation de l’indépendance. À Oran, le capitaine Bakhti affirme qu’aucune manifestation n’est prévue. Il appelle à la reprise du travail.
Le 5 juillet, il reste environ 100 000 Européens à Oran. Ils bénéficient, en principe, de la garantie de leur personne et de leurs biens par les Accords d'Évian.
La manifestation musulmane se met en place dès sept heures du matin. La foule, ce 5 juillet, progresse vers la place d'Armes (place Foch), c’est-à-dire vers les quartiers européens: l’ALN(3) doit hisser le drapeau algérien sur la façade de la mairie. À 11 h 15, un coup de feu d’origine inconnue est entendu, place d'Armes. D’autres coups de feu répondent au premier. Des Musulmans armés se mêlent à la foule. De nombreux manifestants sont armés et les tirs se généralisent. Un mouvement de panique s’empare des manifestants. Beaucoup se couchent à terre. Femmes et enfants s’enfuient. La fusillade est si nourrie qu’on ne peut pas dire qui tire sur qui. C'est une chasse à l’homme, une boucherie qui s’organise. Les hommes armés se ruent sur les logements, enfoncent les portes des appartements, ouvrent le feu dans les commerces et les restaurants, arrêtent, enlèvent, égorgent, au hasard. Des rafales d’armes automatiques arrosent les terrasses des cafés et les voitures.
Les hommes de l’ALN quadrillent la ville. Ils enlèvent des personnes, et les regroupent. Ils conduisent des Européens en cortège au commissariat central, ou vers le « petit lac » où sont pratiqués des assassinats de masse. Plusieurs prisonniers seront abattus en chemin.
Chaque Européen était devenu une proie face à une populace avide de sang. Quand ils apercevaient des véhicules de l'Armée française, les Européens tentaient d'y grimper. La plupart du temps ils étaient repoussés à coups de crosse.
A 17 heures, enfin, la gendarmerie mobile prenait position. Aussitôt, comme par miracle, la manifestation prit fin et la populace disparut... mais il était trop tard. Des centaines de cadavres jonchaient les rues, le sang maculait tout : murs et trottoirs, les appartements étaient dévastés, les magasins pillés, les disparitions ne se comptaient plus…
Si tous les témoignages confirment les insoutenables scènes de massacre, son ampleur est très difficile à estimer. Le lendemain du drame, le docteur Alquié, ancien adjoint au maire, ouvre une permanence à l'hôtel de ville. Dans la seule journée du 6 juillet, il recueille 500 dossiers de demandes de recherche. Jean Herly, consul de France, dit pour sa part avoir été saisi de 448 plaintes (pouvant concerner plusieurs personnes). Les rapatriés parlent de « 3 000 disparus » à Oran, ce jour-là. Jean-Pierre Chevènement, préfet d’Oran par intérim le 6 juillet, cite le chiffre de 807 victimes que lui fournirent ses services. Jean-Jacques Jordi ne dissocie pas les victimes du 5 juillet de celles des jours qui précèdent et qui suivent. En tenant compte « des cas dits incertains », il estime qu'il y a eu en quelques jours, dans le grand Oran, 700 morts et disparus européens.
« Le massacre du 5 juillet d’Oran, écrit Georges-Marc Benamou, semble être un événement clandestin, discutable, et dont seuls les survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque et nul hommage officiel de la République… ».
Se heurtant aux intérêts économiques, à des préoccupations d’ordre hagiographique, au silence des médias et des historiens, les familles des victimes se battent pour que le massacre soit reconnu. En 2015, Jean-Marc Todeschini, secrétaire d'état aux anciens combattants, en visite à Alger, qualifiait ces massacres de « débordements tragiques », ce qui les minimisait pour ne pas froisser le gouvernement algérien. Et pourtant, depuis plus de dix ans, les livres de Guillaume Zeller, Guy Pervillé, Geneviève de Ternant et de beaucoup d’autres - dont les miens (4)- ne laissent aucun doute sur la réalité des faits, leur horreur et leur monstruosité.
Vous aviez 17 ans à l’époque, monsieur Tebboune, l’âge de ce garçon qui roulait sans permis de conduire dans une berline de sport immatriculée en Pologne, et quand vous aviez 17 ans il se passait des choses bien plus terribles que la mort d’un jeune à la suite d’un refus d’obtempérer. Je comprends donc votre émossion et je vais, pour conclure, vous faire un aveu :
Quand j’étais jeune, j’ai reçu une leçon d’un Algérien, et cette leçon m’a marqué à vie.
Il s’agissait du livre, remarquable, du Bachaga Saïd Boualem « Mon pays, la France » (5).
Eric de Verdelhan.
1)- « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » de Guillaume Zeller ; Taillandier ; 1912.
2)- « L’agonie d’Oran » de Geneviève de Ternant ; Gandini ; 1996.
3)- ALN : Armée de Libération Nationale, bras armé du FLN.
4)- « Oran le 5 juillet 1962… », Edilivre ; 2016. « Hommage à NOTRE Algérie française » Editions Dualpha ; 2019.
5)- « Mon pays, la France » de Saïd Boualem ; France Empire ; 1962.
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Alexderome Admin
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Dim Juil 09 2023, 10:26
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Dim Juil 09 2023, 21:14
Il n'y a pas que ce Bâtard de KATZ .
Que dire des Chefs de Corps , passés a travers la purge de CDG , suite au putsch d'Alger en 1961 , qui sont restés aux ordres , maintenant leurs Régiments l'arme aux pieds .
Perso , j'ai encore les crocs de boucherie dans ma mémoire et le quartier du Petit Lac .
Tebboune le Bâtard : 'aghliq famak ........!أقفل فمَك
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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GOMER nouveau en attente de confirmation
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 07:54
Origine de l'article: mes sources
Katz, le boucher d'Oran...
Sur lui je n'ai même pas envie d'écrire...Je cite:
"En cette matinée très ensoleillée du 5 juillet, par ailleurs non chômée à Oran, il est bon de souligner que 18.000 hommes appartenant à diverses unités de l'Armée française étaient présents en divers points de la ville dont une bonne quinzaine situés quasiment en plein centre ou très voisins.
Toutes ces unités étaient placées sous les ordres stricts du général Katz, fervent gaulliste, jouissant depuis des mois du qualificatif de « boucher d'Oran » pour avoir délibérément ordonné à la chasse aérienne de tirer à vue sur toute apparition sur les terrasses des immeubles, y compris sur les malheureuses ménagères qui se risquaient à étendre leur lessive !
Les premiers coups de feu sur la foule de la place d'Armes ont été entendus vers 11 h. 30, en même temps que d'autres, en divers lieux, ce qui atteste bien un guet-apens.
Ce fut, dès lors, un feu nourri venu de tous les coins, Dans cette indescriptible cohue, au milieu de ces tirs nourris et incontrôlés où de nombreux musulmans étaient déjà atteints, la colère et la malédiction enflaient à vue d'œil. Les premiers Européens rattrapés dans la rue, au restaurant, sur le seuil de leur porte, furent lynchés, poignardés, taillés en pièces.
L'horreur était là, telle une hydre rampante, à s'emparer de la ville sillonnée de camions et de voitures pour charger hommes, femmes et enfants, conduits nul ne sait où, du moins lors des rapts car l'atroce vérité devait éclater peu après. Les victimes ?
Mais que dire de tant de victimes, les morts qu'on identifiait, d'autres méconnaissables et les enlevés qui devaient devenir les « disparus » et dont, neuf fois sur dix, on ne retrouva jamais la trace, pas plus que celle de tant d'autres enlevés en Oranie. Sur ordre, par centaines et dont, en France, nulle autorité ne s'est jamais réellement préoccupé, se contentant de distribuer à quelques temps de là, d’incontrôlables avis ''présumés'' de décès ?
Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir.
Katz téléphona à De Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’état répondit " ne bougez pas "
C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir. La tuerie dura près de six heures. Lorsqu’à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles…"
Entre 3000 et 5000 personnes furent tuées et de nombreuses autres furent enlevées. Elles sont aujourd'hui encore considérées comme disparues.
Il eut sa récompense, et accéda aux plus hauts postes de l'armée...
Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 08:01
Joseph Katz est né le 1er janvier 1907 à Paris de parents inconnus.
Il est confié à un couple de paysans d’un hameau de l’Allier. Il obtient son certificat d’études à l’âge de 10 ans.
A 13 ans, il est placé comme domestique de ferme dans une famille de propriétaires terriens.
A 15 ans, il est, tour à tour, aide-jardinier, aide-maçon, garçon stucateur.
En 1927, il est incorporé au 153ème régiment d’infanterie à Sarrebruck.
Il prépare le concours d’entrée à Saint-Maixent et y est reçu en 1931. Lieutenant au 24ème R.I. en 1934, la guerre le trouve au 104ème R.I. Il est blessé sur la Somme en mai 1940, est évacué sur Bordeaux, promu capitaine et, à la fin de sa convalescence, est affecté au 8ème régiment d’infanterie. Quand son unité est dissoute, en 1942, il se retire à la campagne dans l’Allier et y renseigne la résistance.
Commandant, Joseph Katz est affecté en Allemagne après 1945.
Il suit les cours de l’Ecole de Guerre en 1948-50.
Colonel, il est affecté en 1954 à la Direction des Services Financiers et des Programmes du ministère de la Défense Nationale.
En août 1956, il est nommé à Bou Saada, adjoint au colonel commandant le Commandement Opérationnel du Sud Algérois (COSA) qu’il remplace en octobre 1956.
Au printemps 1957, le COSA est supprimé sur décision du général Salan, commandant en chef en Algérie. Joseph Katz prend alors le commandement du secteur autonome de Laghouat-Ghardaïa, entre les zones Est- et Ouest-Sahara.
Il y gagne trois citations et la cravate de commandeur de la Légion d’Honneur. Promu général de brigade en avril 1958, il se rallie en mai 1958 au mouvement d’Alger mais, tout en tenant publiquement des propos très fermes en faveur de l’Algérie Française et du retour au pouvoir du général de Gaulle, interdit à ses officiers d’entrer dans les Comités de Salut Public.
Il est muté en métropole, y suit l’enseignement du Centre des Hautes Etudes Militaires (C.H.E.M.) et prend le commandement de la subdivision de Perpignan à l’automne 1959.
Après le coup d’Alger des généraux d’avril 1961, il condamne publiquement leur action Le 19 février 1962, appelé par le général Ailleret, commandant supérieur interarmées en Algérie, le général de division (depuis fin 1961)
Joseph Katz arrive à Oran pour prendre le commandement du secteur d’Oran au sein du Corps d’Armée d’Oran commandé par le général Cantarel, avec pour mission de mettre au pas la ville quasiment sous contrôle de l’O.A.S. oranaise (dirigée par les généraux Jouhaud et Gardy, le colonel Dufour, le commandant Camelin, le lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Charles Micheletti et Tassou Georgopoulos forte du soutien unanime de la population européenne majoritaire.
Il s’y emploie avec tous les moyens dont il dispose : gendarmerie mobile, C.R.S., aviation et unités régulières de l’Armée de Terre dont de nombreux éléments ne sont pas sûrs car sensibles au combat désespéré de la population oranaise qui veut rester française.
A cette fin, il noue également des relations avec les chefs locaux du F.L.N. (il libère Slémani Slimane qui, rapporte-t-il lui-même, « lui rendra de grands services dans les jours les plus agités »), quadrille la ville et tente de s’y imposer en usant des méthodes éprouvées pour mater les villes résistantes, ce qui lui vaudra d’être considéré par la population comme « le boucher d’Oran ».
Il échappe à plusieurs attentats, dont celui qui, le 14 juin 1962, coûtera la vie au général Ginestet, commandant alors le corps d’armée, que l’auteur de l’attentat a confondu avec le général Katz. Commandant provisoirement le corps d’armée d’Oran à partir du 15 juin, Joseph Katz assiste jusqu’au 28 juin à l’apocalypse d’Oran dont les réservoirs d’hydrocarbures flambent et dont plus de cinquante bâtiments publics sont détruits.
Après le vote du 1er juillet et la proclamation de l’indépendance le 2 juillet 1962, le 5 juillet, une foule surexcitée et quasi-hystérique, contenant des Algériens en uniforme, envahit les quartiers européens et massacre ou enlève un grand nombre d’Européens sans susciter de réaction immédiate
de la part du général Katz qui considère qu’après l’indépendance le maintien de l’ordre dans Oran ne relève plus de lui.
Celui-ci, d’après ses dires, aurait donné l’ordre d’intervenir aux gendarmes mobiles environ une heure après le début du massacre, ordre exécuté avec un délai de deux heures.
Joseph Katz quitte Oran pour la métropole le 13 août 1962, après avoir fait l’objet, le 4 août, d’une citation à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la croix de la valeur militaire avec palme pour, entre autres, « avoir su rétablir et préserver avec force et dignité l’autorité légale et l’ordre public ». Il est alors nommé adjoint au général Cantarel commandant le 2ème corps d’armée à Coblence, corps d’armée n’ayant pas d’existence en temps de paix.
A la suite d’un entretien avec le général de Gaulle à la fin de l’année 1962, et grâce à l’appui de Jacques Chaban-Delmas, le général de corps d’armée Katz est nommé fin 1963 à la tête de la région militaire de Bordeaux qu’il quitte début 1968 pour passer dans la 2ème section avec le grade de général d’armée obtenu grâce aux appuis conjugués de Jacques Chaban-Delmas et d’Edmond Michelet.
Joseph Katz est l’auteur d’un ouvrage consacré à sa période oranaise, « L’honneur d’un général – Oran 1962 » publié en 1993 aux Editions L’Harmattan et de mémoires intitulées « Une destinée unique - Mémoires 1907-1996 publiées également chez L’Harmattan.
Une plainte pour « complicité de crime contre l’humanité » a été déposée le 16 octobre 1999 entre les mains du doyen des juges au Palais de Justice de Paris au nom de 47 familles des victimes du massacre du 5 juillet à Oran, plainte déclarée recevable mais suivie d’une décision par le juge de non informer.
Un appel de cette décision n’aura pas de suite en raison du décès du général Katz intervenu le mardi 6 mars 2001 à Amélie-les- Bains.
Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 08:07
Dans un autre ordre d'idées, voici la fiche du général Katz....
... Où l'on voit que le SHAT, n’a retenu de toute l’affaire du "boucher d'Oran".... Qu’une affectation provisoire au corps d'armée d’Oran...
Alors à tout "saigneur" tout honneur...
GÉNÉRAL JOSEPH KATZ
Né le 1er janvier 1907 à Paris.
Incorporé comme soldat au 153e R.I.
Rengagé pour deux ans le 10 novembre 1928.
Rengagé pour six mois le 10 novembre 1930 puis pour un an le 10 mai 1931.
Admis à l’école militaire de Saint-Maixent en qualité d’élève-officier d’active le 17 septembre 1931.
Affecté au 24e R.I. le 2 octobre 1933
Affecté au 104e R.I. le 22 août 1939.
Affecté au 8e R.I. le 30novembre 1940.
En congé de l’armée le 1er mars 1943.
F.F.I. de l’Allier, désigné comme adjoint au commissaire militaire de la région sud-est de la S.N.C.F. le 6 juin 1944.
Affecté à la base 901 en Allemagne le 9 mai 1945.
Stagiaire au Centre de formation des officiers d’état-major le 1er janvier 1947
Stagiaire à l’école supérieure de guerre le 1er octobre 1948.
Affecté à l’état-major de la 1re R.M. le 15 juillet 1950.
Affecté à l’état-major de la 8e D.I. de Paris puis à la 43e demi-brigade d’infanterie (Lille) le 17 avril 1952.
Affecté à la direction des services financiers et des programmes du ministère des Forces armées le 1er septembre 1954.
Affecté comme adjoint au commandant opérationnel du Sud- Algérois (C.O.S.A.) à Bou Saada le 8 août 1956.
Nommé commandant opérationnel du sud-algérois le 19 septembre 1956
Nommé commandant le territoire militaire de Ghardaïa à Laghouat le 12 mars 1957.
Délégué dans les fonctions de sous-préfet de Laghouat le13 septembre 1957.
Commandant le secteur autonome de Laghouat le 15 décembre 1957.
Auditeur à l’I.H.E.D.N. le 15 septembre 1958.
Commandant du groupe de subdivisions de Perpignan le 28 septembre 1959.
Commandant le secteur autonome d’Oran le 25 février 1962.
Assure provisoirement le commandement de la région territoriale et du corps d’armée d’Oran le 15 juin 1962.
Commande provisoirement le 24e corps d’armée d’Oran le 4 juillet 1962.
Nommé adjoint au général commandant le 2e corps d’armée le 10 août 1962.
Nommé commandant la 4e Région militaire le 3 décembre 1963.
ÉTAT DES SERVICES
10.05.1927 Soldat de 2e classe.
14.11.1927 Caporal.
25.04.1928 Sergent.
10.05.1930 Sergent-chef.
01.10.1932 Sous-lieutenant.
01.10.1934 Lieutenant.
25.06.1940 Capitaine.
25.12.1944 Chef de Bataillon.
25.09.1946 Lieutenant-Colonel.
01.10.1951 Colonel.
01.04.1958 Général de Brigade.
01.04.1962 Général de Division.
01.10.1964 Général de Corps d’Armée.
01.12.1966 Général d’Armée.
01.01.1968 Admis en 2e section.
Que reste-t-il de nos amours ? -
Général Katz....Le " Heydrich d’Oran "
Commandoair40 et 81/06 aiment ce message
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 08:24
Encore un brave...
Voilà ce qu'il disait des Pieds-Noirs : " Un ramassis de descendants de déportés de droit commun, des négriers qui veulent conserver leurs privilèges"
…………………
Nommé fin 63 à la tête de la 4ème Région Militaire (Bordeaux), il quitta le service armé début 1968 avec le grade de général d’armée (5 étoiles). En 1978, ayant gagné une retraite « bien méritée », il briguera un mandat parlementaire.
Quel groupe pouvait lui accorder son investiture ? Le parti gaulliste, l'U.D.R, évidemment. Dans l'Allier où il se présenta, il subit un cuisant échec. Les Pieds Noirs installés dans le Bourbonnais se rappelèrent à son souvenir et eurent la gentillesse de lui offrir, à Gannat, un drapeau tricolore sur lequel était inscrit en lettres de sang :« A KATZ BOURREAU D’ORAN »
…………………….
D'autres affronts lui seront octroyés et, entre autres, celui-ci : Katz assistait à une messe officielle à Saint Jean de Luz (64). A la sortie, une jeune fille, métropolitaine de surcroît, réussit à lui parler :
« Général, je viens de communier et de prier pour vous ». Katz, interloqué, la remercia toutefois et lui demanda les raisons de sa touchante attention : «J'ai prié pour que le Seigneur vous pardonne tous vos méfaits... » Dès le lendemain, la Sécurité Militaire enquêtait pour identifier la jeune insolente...
………………….
La fraternisation entre Gardes Mobiles et FLN était sans retenue : le soir, les premiers étaient généreusement pourvus en prostituées envoyées par les seconds. On ne peut, dès lors, s'étonner de l'attitude passive qui fut celle de Katz et de ses gendarmes lors de la tuerie du 5 juillet 1962 à Oran… Sur ce point, rappelons cette anecdote impliquant un officier français d’origine algérienne, le lieutenant Rabah Kheliff qui commandait la 4e compagnie du 30e BCP (30e Bataillon de Chasseurs Portés). Le 5 juillet 1962, celui-ci, apprenant que des civils européens étaient regroupés en divers points de la ville d’Oran, dans l’attente d’être exécutés, il décida de passer outre les ordres de Katz de ne pas intervenir et de se porter à leur secours. Il prévint par téléphone son colonel, qui répondit : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit »
À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagna un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller (sic)». Le lieutenant Kheliff exigea et obtint du préfet, Souiyah El Houari, leur libération. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il fut lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs.
A la suite de cet acte héroïque, il fut mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par Katz qui lui adressa ces mots terribles : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ! ».
Rejeté par ses pairs, il finira ses jours, seul, (comme un chien)et sa famille choisira de l’inhumer au cimetière de ROSAS, en Espagne.
José castano.
Pourquoi en Espagne....mystère.
……………………..
L'occasion mon été donnée, de lire les écrits de José Castano, et j'étais informé des détails du comportement de Katz, qui aurait sans doute pu être un cas intéressant pour un médecin psychiatre, même s'il y a eu, et aura, d'autres Katz.
Son comportement, bien qu'il ait atteint le grade qui a été le sien, ne dénote sans doute pas une grande intelligence, ni une quelconque profondeur d'esprit, et illustre les propos d'un de mes supérieur et ami : "Il y a des types biens à tous les grades, et des cons de même."
Il est probable que Katz a été un gaulliste borné et fanatique, prêt à obéir à tout ordre de son "Dieu", même le plus vil. Il y a toujours des imbéciles qui se comportent ainsi.
Quant à la SM, devenue DPSD (Direction de la protection du secret de la défense), pour des raisons professionnels il m'arrivait de travailler avec ses personnels, et à ce titre, nous avions eu une formation spécifique dispensée par un colonel, qui n'a pas caché que la SM était de "sinistre mémoire". Il devait y avoir à l'époque une sélection bien spécifique, des éléments la composant, à n'en pas douter.
Pour ce qui est du cne Khélif, il a fait honneur à l'armée française, et à ce titre mérite reconnaissance et respect. J'ai lu quelque part, qu'il avait été à l'initiative de la création de la grande mosquée de Lyon, un peu plus tard.
Enfin, cette ignoble crapule de Katz a eu la fin qu'il méritait, méprisé par ses pairs. Espérons que dans sa solitude, il ait eut le temps de réfléchir et de méditer sur la bassesse de la créature immonde qu'il avait été, ce qui est loin d'être certain, vu son profil d'abruti.
Si la famille l'a fait enterré en Espagne, c'est peut-être pour éviter que certains ou certaines, aillent se soulager la vessie, ou déféquer sur sa tombe, la distance étant très longue. La tombe de De Gaulle a bien en permanence un effectif de deux gendarmes mobiles, en assurant la sécurité.
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 08:31
Après la lecture de Saint Augustin, vous pouvez continuer en lisant Saint Thomas d'Aquin... Qui justifie parfaitement le Tyrannicide :
Textes issus de la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin à propos du tyrannicide.
(IIa IIae Qu 42)
" Toutefois, le péché de sédition appartient d'abord et à titre de principe à ceux qui excitent la sédition. Ceux-là pèchent très gravement. Secondairement, à ceux qui les suivent, et qui troublent le bien commun. Quant à ceux qui défendent le bien commun en leur résistant, ils ne doivent pas être appelés séditieux; pas plus que ceux qui se défendent ne sont coupables de rixes, nous l'avons dit. (...) Le régime tyrannique n'est pas juste parce qu'il n'est pas ordonné au bien commun, mais au bien privé de celui qui détient le pouvoir, comme le montre Aristote. C'est pourquoi le renversement de ce régime n'est pas une sédition; si ce n'est peut-être dans le cas ou le régime tyrannique serait renversé d'une manière si désordonnée que le peuple qui lui est soumis éprouverait un plus grand dommage du trouble qui s'ensuivrait que du régime tyrannique. C'est davantage le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions, afin de pouvoir le dominer plus sûrement. C'est de la tyrannie, puisque c'est ordonné au bien propre du chef, en nuisant au peuple."
Saint Thomas traite de la sédition (guerre civile) comme péché contre les effets de la charité, ici la paix. Sa conclusion montre que tuer un tyran n'est pas séditieux et que cette action peut être donc un acte de charité envers la multitude.
Bastien Thiry, les autres conjurés des différents attentats contre la Grande Zorah, tous ceux qui ont comploté pour abréger les jours du tyran et l’existence de ses plus fidèles séides comme KATZ, faisaient de fait un acte de force qui pouvait être un acte d'amour envers la multitude!
« Nous savons qu'il existe un cinquième commandement qui nous interdit l'emploi de la force, sauf dans des cas précis qui ont été étudiés et définis par l'Église ; de même qu'il existe un deuxième et un huitième commandement qui interdisent à tous, singulièrement aux Chefs d'État, les faux serments, les mensonges destinés à abuser de la bonne foi de leurs concitoyens. Mais nous savons aussi qu'il existe un premier commandement, qui est le plus grand de tous, et qui nous commande la charité et la compassion envers nos frères dans le malheur. C'est pourquoi il a été de tout temps admis dans la chrétienté que, dans certaines conditions, un acte de force pouvait être un acte d'amour ; et c'est pourquoi selon l'enseignement traditionnel, peuvent être licites des actions de force dirigées contre ceux qui ont perdu le sens moral et le sens humain, et qui précipitent dans la désolation ceux qu'ils ont la charge de protéger et de défendre. Si l'action que nous avons menée, en accord avec les représentants de toutes les élites de la nation, avait réussi, l'une des premières conséquences escomptées eût été l'arrêt du génocide en Algérie. Le Chef de l'État aurait pu arrêter ce génocide en donnant un seul ordre, qu'il n'a pas donné, et, à notre avis, il en portera à tout jamais la responsabilité. » (Extrait de la Déclaration du 2 février 1963 B.T)
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 09:40
Nous connaissons tous maintenant le général Katz "le boucher d'Oran", un officier lui a désobéi, voici son récit à propos du
Sanglant 5 juillet 1962 à Oran.
Jour de paix sous la protection des accords d'Evian.
Sanglant 5 juillet 1962 à Oran.
Par sa désobéissance aux ordres criminels de sa hiérarchie, le lieutenant Rabah Khélif, a sauvé des centaines de vies humaines en obligeant par la force à libérer des malheureux Français prisonniers du FLN et promis à une mort atroce.
« Le 5 juillet 1962, des renseignements alarmants me parviennent de la ville d’ORAN, me disant qu’on est en train de ramasser les Pied-Noir, les musulmans francophiles et c’est effectif.
On les embarquait dans des camions, on les emmenait vers ce que l’on appelait " le petit lac ", qui se trouvait entre ORAN et l’aéroport et là, on les fusillait comme faisaient les SS, puis on les jetait dans le petit lac.
Je demande donc des ordres à mon chef de bataillon, le général Katz qui commandait à ce moment-là en Oranie, et qui avait donné des ordres pour que les troupes françaises, quoi qu’il arrive, ne sortent pas des cantonnements. C’était un ordre écrit (que nous avions d’ailleurs, tous émargé). L’adjoint du commandant me dit : "Mon garçon tu connais les ordres, le général Katz a dit de ne pas bouger. »
J’étais le seul officier musulman commandant de compagnie à l’intérieur du bataillon. Je téléphone à mes camarades commandants de compagnies, tous européens, je leur explique ce que j’ai appris, ils me disent avoir les mêmes renseignements, mais qu’ils ne peuvent pas bouger vu les ordres. " Mais enfin, ce n’est pas possible leur ai-je dit, on ne va pas laisser les gens se faire trucider comme ça sans lever le petit doigt. Moi, je ne peux pas, ma conscience me l’interdit ".
Je téléphone à l’échelon supérieur, au colonel commandant le secteur. Je tombe sur son adjoint et lui explique mon cas, il me répond : " Ecoutez mon garçon, nous avons les mêmes renseignements que vous, c’est affreux, faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit ".
En clair, je n’étais pas couvert. J’embarque l’équivalent de quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce, sans ordre, sur Oran. J’arrive à la Préfecture : il y avait là une section de l’A.L.N. (Armée de Libération Nationale), des camions de l’A.L.N. et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines en colonnes par 3 ou 4 qui attendaient là, avant de se faire zigouiller. J’avise une espèce de planton devant la préfecture et lui demande ou se trouve le préfet, il me dit : " Mon lieutenant regardez, c’est ce Monsieur qui monte ".
En 4 ou 5 enjambées, je rattrape ce gros Monsieur avec une chéchia rouge. Je crois lui avoir dit : " Monsieur le Préfet je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens-là, sinon on fera tout sauter. » Il ne m’a pas répondu, il a descendu l’escalier, s’est dirigé vers le responsable de la section A.L.N. Ils ont discuté quelques minutes et la section ALN est partie. Le Préfet est venu et m’a dit : " C’est fait mon lieutenant ", et a dit aux gens : " Mesdames, Messieurs vous êtes libres, vous pouvez rentrer chez vous ".
Je reverrai toujours cette scène hallucinante de femmes d’enfants et de vieillards qui pleuraient, poussaient des cris hystériques, courant, tombant les uns sur les autres. Quelqu’un est venu me trouver et m’a signalé qu’il y avait des gens blessés, je les ai fait mettre à l’abri pour les faire soigner. Puis j’ai installé des patrouilles sur les axes routiers qui menaient au port ou à l’aéroport, car j’ai appris qu’on arrêtait les gens qui fuyaient, qu’ils soient musulmans ou européens d’ailleurs. C’était la population, ou des gens armés ne faisant même pas partie de l’A.L.N., qui les arrêtaient, les volaient et les tuaient. J’ai donc mis des contrôles pour éviter cela et je les arrachais littéralement aux mains de la population. Au risque de ma vie, souvent, je les escortais jusqu’au port, parfois seul dans ma Jeep, ou avec simplement mon chauffeur et mon garde du corps.
J’ai fait cela en ayant le sentiment de ne faire que mon devoir. "
Si ce 5 juillet 1962, à l’exemple du lieutenant Khélif, quelques autres officiers français avaient fait leur devoir, s’ils avaient obéi à leur conscience et non à des ordres criminels, des centaines de vies auraient été sauvées.
Ce jour-là l’armée française a failli à l’honneur !
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 09:59
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 21:07
L’honneur de ce jour maudit c'est cet officier musulman qui au mépris des ordres infâmes de Katz, a sauvé des vies humaines.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Lun Juil 10 2023, 21:43
Par ordre du président de la République, l’armée française se déshonore le 05 juillet 1962 à Oran (Algérie).
Chaque année nous nous faisons un devoir de rappeler à la France ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran (Algérie).
Nous rappelons à l’armée française comment elle s’est déshonorée ce 5 juillet 1962 lorsqu’elle a obéi aux ordres du général Katz « de rester l’arme au pied » alors que des civils innocents, y compris des enfants et des femmes, européens, se faisaient enlever et égorger.
Plus tard, lors d’une biographie, Katz tentera d’expliquer sa lâcheté par obéissance aux ordres du chef de l’État, de Gaulle.
Et pour justifier son ignominieuse conduite, il déclara que le nombre des disparus était exagéré et que l’OAS avait provoqué les incidents en tirant sur les Arabes…
Or à ce moment-là l’OAS avait cessé d’exister. Les derniers partisans avaient quitté Oran le 27 juin pour se diriger vers Alicante, en Espagne, à bord de deux navires de guerre envoyés par Franco.
On peut affirmer haut et fort que l’armée française s’est totalement déshonorée au cours de ces quelques jours. Son effectif s’élevait, pour la seule ville d’Oran, à 18 000 hommes qui demeurèrent l’arme au pied face à ce massacre.
Les centaines d’officiers présents obtempérèrent sans état d’âme aux ordres indignes de leur hiérarchie.
Malgré les appels au secours, les gendarmes mobiles refusèrent de se diriger vers les quartiers arabes où ils auraient pu libérer sans difficulté des centaines d’innocents retenus captifs.
Le nouveau préfet d’Oran lui-même, M. Saouiah, un membre influent du FLN, déclarait cependant :
« Nous ne pouvons tolérer de pareils actes criminels à un moment où il est demandé une mobilisation générale de toutes les énergies saines ». Il donna l’ordre de désarmement aux éléments incontrôlés, annonçant des mesures très sévères à cet effet.
Donc le préfet en personne, un chef de la rébellion, confirmait devant la presse internationale que les responsabilités se dirigeaient vers des « éléments incontrôlés» de la rébellion algérienne et non pas le fait d’irréductibles de l’OAS comme on tentait de le faire croire dans la version officielle émanant de l’armée française.
Un officier, un sous-officier, un soldat, n’a pas pour devoir l’obéissance à un gouvernement ou à un chef d’État quand il doit perdre son honneur et que la vie de milliers de Français est menacée.
Ce 5 juillet, un jeune appelé qui montait la garde, dans une guérite d’une caserne oranaise, vit venir à lui un groupe de Français affolés, hommes, femmes et enfants, tous terrorisés, qui le suppliaient d’ouvrir les grilles fermées. Il n’avait pas les clés. Il a appelé, supplié qu’on ouvre les grilles d’urgence… Mais déjà les tueurs avaient rejoint le groupe. Ces gens, hommes, femmes, enfants, ont été égorgés sous ses yeux, alors qu’ils s’agrippaient aux grilles fermées à double tour. Il n’a pas pu utiliser son fusil non chargé pour leur porter secours. Cet homme a témoigné et fait ce récit horrible en pleurant… « Depuis je ne peux plus passer une nuit sans me réveiller en tremblant, avec les cris et les râles de ces pauvres gens dans les oreilles ».
La « petite histoire » nous révèle uniquement la décision du lieutenant Rabah Kheliff, du 30e BPC, qui, refusant justement de « rester l’arme au pied », selon les ordres de sa hiérarchie, s’était précipité, avec ses soldats, jusqu’à la préfecture d’Oran, ce 5 juillet, et obligé les responsables du FLN à libérer plus d’une centaine de civils européens promis à une mort certaine.
« Le 5 juillet 1962, des renseignements alarmants me parviennent de la ville d’ORAN, me disant qu’on est en train de ramasser les Pieds-Noirs, les musulmans francophiles et c’est effectif. On les embarquait dans des camions, on les emmenait vers ce que l’on appelait ” le petit lac “, qui se trouvait entre ORAN et l’aéroport et là, on les fusillait comme faisaient les SS, puis on les jetait dans le petit lac.
Je demande donc des ordres à mon chef de bataillon, le général KATZ qui commandait à ce moment-là en Oranie, et qui avait donné des ordres pour que les troupes françaises, quoi qu’il arrive, ne sortent pas des cantonnements.
C’était un ordre écrit (que nous avions d’ailleurs, tous émargé). L’adjoint du commandant me dit : “Mon garçon tu connais les ordres, le général KATZ a dit de ne pas bouger. »
J’étais le seul officier musulman commandant de compagnie à l’intérieur du bataillon. Je téléphone à mes camarades commandants de compagnies, tous européens, je leur explique ce que j’ai appris, ils me disent avoir les mêmes renseignements, mais qu’ils ne peuvent pas bouger vu les ordres.
” Mais enfin, ce n’est pas possible leur ai-je dit, on ne va pas laisser les gens se faire trucider comme ça sans lever le petit doigt. Moi, je ne peux pas, ma conscience me l’interdit »
Je téléphone à l’échelon supérieur, au colonel commandant le secteur. Je tombe sur son adjoint et lui explique mon cas, il me répond : ” Écoutez mon garçon, nous avons les mêmes renseignements que vous, c’est affreux, faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit “.
En clair, je n’étais pas couvert.
J’embarque l’équivalent de quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce, sans ordre, sur ORAN. J’arrive à la préfecture : il y avait là une section de l’ALN (Armée de libération nationale), des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout.
Plusieurs centaines en colonnes par 3 ou 4 qui attendaient là, avant de se faire zigouiller.
J’avise une espèce de planton devant la préfecture et lui demande où se trouve le préfet, il me dit :
“Mon lieutenant regardez, c’est ce Monsieur qui monte “.
En 4 ou 5 enjambées, je rattrape ce gros Monsieur avec une chéchia rouge.
Je crois lui avoir dit :
” Monsieur le Préfet je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens-là, sinon on fera tout sauter. » Il ne m’a pas répondu, il a descendu l’escalier, s’est dirigé vers le responsable de la section ALN. Ils ont discuté quelques minutes et la section ALN est partie.
Le préfet est venu et m’a dit :
” C’est fait mon lieutenant “, et a dit aux gens :
Je reverrai toujours cette scène hallucinante de femmes d’enfants et de vieillards qui pleuraient, poussaient des cris hystériques, courant, tombant les uns sur les autres. Quelqu’un est venu me trouver et m’a signalé qu’il y avait des gens blessés, je les ai fait mettre à l’abri pour les faire soigner. Puis j’ai installé des patrouilles sur les axes routiers qui menaient au port ou à l’aéroport, car j’ai appris qu’on arrêtait les gens qui fuyaient, qu’ils soient musulmans ou européens d’ailleurs. C’était la population ou des gens armés ne faisant même pas partie de l’ALN qui les arrêtaient, les volaient et les tuaient. J’ai donc mis des contrôles pour éviter cela et je les arrachais littéralement aux mains de la population. Au risque de ma vie, souvent, je les escortais jusqu’au port, parfois seul dans ma Jeep, ou avec simplement mon chauffeur et mon garde du corps. J’ai fait cela en ayant le sentiment de ne faire que mon devoir. “
Le général Katz m’a convoqué et sanctionné :
« Si vous n’étiez pas un Arabe, je vous casserais ».
Le lieutenant Khélif a été sur le champ muté et rapatrié en métropole parce qu’il avait désobéi aux ordres reçus du général Katz qui, lui-même (ce qui ne l’excuse pas), les avait reçus directement du chef de l’État, de Gaulle.
Rares ont été les officiers français qui ont eu, ce jour-là, le courage de désobéir aux ordres de leur hiérarchie.
La très grande majorité de ces officiers ont été complices des enlèvements et des assassinats de plusieurs centaines d’enfants, de femmes et d’hommes, français et musulmans
Fort heureusement le lieutenant Kheliff ne fut pas le seul à enfreindre les ordres.
Quelques rares officiers, considérant que leur honneur passait avant l’obéissance, ont eu le courage de se porter au secours de la population, livrée aux assassins.
Capitaine Croguennec, commandant la 2e compagnie du 2e zouaves, à Oran, s’est dirigé avec ses hommes vers le commissariat central et fait libérer environ 400 civils retenus par l’ALN, les sauvant du massacre organisé. Sous-lieutenant Doly-Linaudière, de la 12e compagnie du 43e RI. Malgré les ordres reçus est intervenu pour sauver quelques Européens, capturés par le FLN en centre-ville d’Oran.
Capitaine Bernard Gilles, à la tête des blindés du 5e RI est intervenu Boulevard Clemenceau, à Oran, pour sauver quelques dizaines d’Européens qui allaient être enlevés et dirigés vers le « Petit lac » pour être assassinés.
C’est vrai qu’ils ne furent pas nombreux à se montrer dignes, bien plus nombreux furent les couards.
Un entretien dans le magazine « Le Point » en février 2002, de Jean-Pierre Chevènement, en apporte témoignage :
« À l’époque sous-lieutenant en Algérie, j’ai vécu un drame affreux en mars 1962. Plusieurs de mes moghaznis (supplétifs musulmans) ainsi que le chef du village de Saint-Denis-du-Sig, ont été tués dans des conditions atroces par un commando du FLN. J’ai retrouvé Miloud, mon aide de camp, égorgé.
J’ai appris que près de 20 000 personnes ont été torturées et égorgées dans le village Nègre (Quartier d’Otan).
Par la suite il rectifiera à environ 3 000 morts et 800 disparus.
3 000 Européens massacrés sous les yeux du général Katz et sur ordre du chef de l’État français de l’époque, de Gaulle.
Ce chiffre de plus de 3 000 morts et disparus a été enregistré par Mme Sallaberry, militaire de carrière en poste au bureau des exactions.
Le colonel Fourcade a témoigné sous la foi du serment, déclarant avoir assisté en début de matinée, ce 5 juillet 1962, à l’entretien téléphonique entre le général Katz et de Gaulle.
« Katz informait le chef de l’État que dans toute la ville se perpétrait un massacre au « faciès blanc » et de Gaulle lui a donné l’ordre criminel le plus formel : « Surtout ne bougez pas ! »
Le général Katz a décidé dans la matinée de survoler la ville en hélicoptère.
Voici le témoignage du pilote :
« Nous survolons la ville, partout des gens qui fuyaient et des cortèges de bras en l’air, escortés par des ATO (auxiliaires de l’Armée nationale populaire) où des civils en armes. Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi une foule compacte bras en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau et qu’on abattait froidement. J’ai hurlé : Mon général on abat des gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang ».
Le général m’a répondu : « Retour à la base ».
Je ne sais pas qui est le plus à mépriser, celui qui donne les ordres ou celui qui les exécute sans état d’âme ?
Mais les deux sont à honnir, à vomir !
Et ce n’est malheureusement pas uniquement ce 5 juillet 62 que la France et son gouvernement, et son armée, se sont déshonorés.
Nous ne vous avions pas tout révélé !
Il est vrai qu’il y a tellement de raisons non avouables pour ne pas « ouvrir » les archives de la « Guerre d’Algérie » !
De repousser cette date toujours un peu plus loin.
En voici une :
Des enfants français, orphelins, ont été abandonnés sur place, dans une Algérie indépendante, parce que personne n’a songé à eux, personne n’a songé à les ramener en France métropolitaine.
Ils ont été abandonnés dans un pays étranger.
Combien étaient-ils ? Que sont-ils devenus ?
Nous venons de parcourir le témoignage bouleversant de l’un d’eux, Robert Palmade.
Abandonné par sa mère (Oui, des mères abandonnaient leurs enfants en Algérie également !), abandonné par la France, devenu algérien et rebaptisé d’un nom algérien, il est revenu vers sa patrie des années plus tard.
Dans son récit il cite d’autres noms d’orphelins « oubliés » tout comme lui :
Paulette Lignette, Julien Ruffet, René Tanguy, et combien d’autres ? Nous le saurons très certainement un jour prochain, patience !
Il y a pire, est-ce possible ?
Oui, c’est possible.
Il y a les milliers de morts, il y a les « abandonnés », et il y a pire : des dizaines de femmes, parce qu’elles étaient jeunes, parce qu’elles étaient mignonnes, ont été livrées, dans des bordels militaires, à la bestialité des combattants de l’ALN, à subir l’horreur chaque jour, chaque nuit, durant des années, abandonnées par tous, dans leur pourriture de vie.
Parmi ces malheureuses femmes certaines sont-elles encore en vie ?
On peut espérer que non, ce serait trop horrible !
Parmi ces jeunes femmes, certaines ont-elles eu des enfants ?
On peut espérer que non car que sont-ils devenus ?
Il y a pire encore !
Oui, c’est possible.
Des centaines d’hommes, jeunes vigoureux, ont été acheminés vers des hôpitaux militaires du FLN et on leur a « tiré » leur sang, jusqu’à la dernière goutte, pour l’offrir à l’ennemi, aux criminels. Ils sont morts « desséchés », la peau sur les os !
Peut-on imaginer pire ?
Et la France dans « dans ces nombreux pires » ?
Et les gouvernements successifs de la France, depuis ces « pires » ?
Et l’armée française ?
Et de Gaulle et Katz, ces deux assassins ?
On ne connaîtra jamais le nombre exact des morts, des blessés et des disparus.
La France ne le dira probablement pas… en admettant qu’elle ne le connaisse jamais.
Quant à l’Algérie ?
Je préfère m’abstenir de dire ce que j’en pense !
Pour Info :
Rabah Kheliff, est né en 1933 à Rébeval (aujourd'hui Baglia) en Algérie et est mort le 3 novembre 2003 à Lyon.
En 1951, il s'engage dans l'armée française, suivant alors les traces de son père, lui-même officier, pour combattre en Indochine.
Blessé et fait prisonnier à Dien-Bien-Phu, il rentre en France en 1954 et repart pour l'Algérie où il sert comme officier jusqu'en 1962.
Il est connu pour avoir enfreint les ordres lors des événements - encore auréolés de flou dans la mémoire officielle - du 5 juillet 1962 à Oran en Algérie. Ce jour-là, jour de la proclamation de l'Indépendance, l'Algérie est en fête. A Oran, ville meurtrie par des mois de terrorisme et d'affrontements entre l'OAS et le FLN, la fête tourne au drame quand une fusillade, dont l'origine reste inconnue, éclate au sein du défilé. Malgré les tueries et enlèvements dans la ville, les troupes françaises gardent l'ordre strict, ordonné par le Général de Gaulle et diffusé par le Général Katz, de rester consignées dans les casernes (depuis les accords d'Evian, les troupes militaires françaises n'avaient plus le droit d'intervenir sur le sol algérien sauf en cas de légitime défense, ce dernier cas ne fut pas invoqué ce jour-là).
Rabah Kheliff, fut l'un des seuls, avec entre autres le lieutenant Bechouche, à en sortir avec ses hommes pour tenter de libérer des hommes et femmes faits prisonniers.
Alors considéré moralement comme un "Harki", bien que ne l'étant pas réellement car engagé dans l'armée française en tant que Français et non dans les supplétifs étrangers, il retourne définitivement en France.
Il fonde alors l'Union Nationale des Anciens Combattants Français Musulmans (UNACFM) et obtiendra à force de lutte, la reconnaissance du statut d'ancien combattant pour les Harkis, ainsi que le statut de prisonnier de guerre pour les combattants ayant connu la captivité en Algérie.
Très engagé sur la scène associative Lyonnaise et Villeurbannaise, il est président fondateur de l 'Association culturelle lyonnaise islamo-française (ACLIF) et du Comité pour la construction de la Grande mosquée de Lyon.
De 1979 à 1994, il fut le directeur du Centre culturel et de la vie associative de Villeurbanne (CCVA).
Le 27 octobre 1990, il est nommé au grade de Commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite par Gilbert Chabroux, alors maire de Villeurbanne.
Le 25 septembre 2007, à l'occasion de la journée nationale d'hommage aux Harkis (que Rabah Kheliff avait obtenu de Jacques Chirac), une plaque commémorative est inaugurée par Jean-Paul Bret devant le CCVA de Villeurbanne.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Mar Juil 11 2023, 09:58
Mes observations que je soumets à vos réflexions et méditations
Je cite le propos de J.P. Un officier, un sous-officier, un soldat, n’a pas pour devoir l’obéissance à un gouvernement ou à un chef d’État quand il doit perdre son honneur et que la vie de milliers de Français est menacée.
En référence à ce propos ci-dessus
Que pensez vous du comportement de de Gaulle en 1940 et sa fuite en Angleterre alors qu'il était membre du gouvernement de l'époque ?
Que pensez vous du comportement de de Gaulle et de son "appel" en 1961 lors du putsch d'Alger et à son ordre à désobéir aux généraux putschistes et à leurs ordres de rébellion ?
Enfin, comment et par quel hasard, pourriez vous expliqué qu'un général comme Bigeard, et ses états des services de combattant, officier le plus décoré de l'Armée française, est resté avec un grade de Général de Corps d'Armée en fin de carrière, alors que Katz avec ses "états des services" de type planqué, à terminé sa carrière comme Général d'Armée ?
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune ! Mar Juil 11 2023, 19:14
Alors les paras souple, félins et manœuvrier....
Manqueriez vous d'inspirations depuis ce matin pour répondre ?
Alors, je vous pose une question beaucoup plus simple qui pourrait être, éventuellement, à votre niveaux et c'est pour sauver votre honneur et qui est la suivante: Combien de temps mets un canon pour refroidir ?????
Je te l'avais dis mon cher René.............
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Sujet: Re: Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune !
Le 5 juillet 1962...... Taisez-vous monsieur Tebboune !