Bonjour les amis,
L'actualité de ce matin n'est vraiment pas très gai ... L'Ukraine, Mayotte, la corrida, l'assassinat de toute une famille etc. etc.
J'ai donc pensé que pour donner un ton plus léger à cette actualité morose et dans cette rubrique "Rions un peu...." de vous faire partager ce "magnifique" récit érotique pour le moins !
Certes, c'est un forum Paras, mais au retour d'une mission nos vaillants Paras ont le droit de décompressé un peu par une lecture d'un récit un peu olé olé...
Ma première fois - avec une femme : Lucie, 33 ans, « C’était sauvage, presque violent »
Premier orgasme, première fois dans un lieu public, première expérience BDSM, ou première fois tout court : toutes les deux semaines, une lectrice raconte. Aujourd’hui, Lucie se souvient de sa toute première fois avec une femme.
J’avais 16 ans quand j’ai été attirée par une femme la première fois : c’était la monitrice de ma colo ! J’ai eu un coup de cœur, j’étais attirée par sa personne, par son physique, mais je me suis cachée et ça m’a fait un vrai pincement au cœur quand la colo s’est finie. J’ai commencé à me poser des questions, et j’ai compris petit à petit que j’étais bisexuelle, mais les années ont passé, et je ne suis sortie qu’avec des hommes.
Relation cachée
À 20 ans, j’ai finalement vécu une histoire secrète avec une fille qui était dans ma classe. Elle m’a tout de suite montré que je lui plaisais, elle flirtait avec moi par messages, et très vite j’ai compris qu’elle me plaisait aussi. On allait se cacher dans les toilettes pour s’embrasser, c’était léger, comme un jeu. Puis, on est parties ensemble en Espagne pour le travail. À ce moment-là, je suis en couple et je n’envisage pas qu’il se passe quoi que ce soit entre nous. Un soir, nous sommes à un festival et, comme d’habitude, on s’éclipse aux toilettes, mais cette fois, on y reste très, très longtemps ! On s’est embrassé, et ça ne s’est pas arrêté. Ça faisait tellement longtemps qu’on avait envie l’une de l’autre que c’était sauvage, très intense, presque violent. Nos gestes étaient très instinctifs, tout était naturel alors qu’on n’avait jamais couché avec une femme, ni elle ni moi. Je me souviens de caresses et de baisers qui donnent des frissons dans la nuque. On a chacune eu un orgasme, avant de retourner danser comme si de rien n’était.
Le lendemain, on ne comprenait pas trop ce qui nous était arrivé, et on a fini par mettre ça sur le compte de l’alcool. “On s’est amusé, point“. On savait que c’était plus que de l’amitié, mais il ne se passait plus rien entre nous. J’ai quitté mon compagnon, et on a chacune vécu des aventures hétérosexuelles, jusqu’à notre retour en France quelques mois plus tard. Je la logeais à Paris, on dormait ensemble tous les soirs, et on a fini par recoucher ensemble. Elle me rejoignait le soir dans mon studio, et une liaison secrète a alors débuté. Alors que j’étais vraiment tombée amoureuse, j’ai compris qu’il ne s’agissait que d’un jeu pour elle. La voir en couple me faisait trop de mal, et j’ai mis un terme à cette histoire.
Placard et marathon de sexe
J’ai connu d’autres filles avant de déménager dans le Sud de la France et de rencontrer Alice, ma propriétaire. Très vite, nous sommes devenues proches, et à chaque fois que l’on se voyait, on flirtait. On a fini par s’embrasser, et alors qu’elle est en voyage en Islande avec sa copine, elle m’écrit toute la journée. À leur retour, elles organisent une fête et la séduction reprend. Fatiguée, sa compagne part se coucher, et nous restons sur la terrasse, avant qu’elle m’invite à passer la nuit dans la chambre d’amis. À peine entrées dans la pièce, je lui saute dessus ! Elle me pousse sur le canapé, se met sur moi, et la température grimpe très vite. Sauf que l’on était dans le noir total, et que dans notre fougue, on faisait beaucoup de bruit… La porte s’ouvre : Alice est nue, moi aussi, et sur le pas de la porte, c’est bien sûr sa partenaire, en furie. On a toutes les deux eu des réflexes de film : elle s’est cachée dans le placard, et moi j’ai fait semblant de dormir. Évidemment, ça n’a pas fonctionné, et on s’est fait prendre ! J’étais extrêmement gênée, et je suis partie sans demander mon reste. Le jour même, Alice quittait sa copine et venait me l’annoncer.
Quelques jours plus tard, on passe une journée merveilleuse, on rigole en faisant nos achats de Noël et je réalise qu’elle me plaît vraiment. Elle me raccompagne, on boit du champagne, on refait le monde et je me dis qu’on va enfin coucher ensemble, cette fois pour de vrai. Je m’absente et reviens en porte-jarretelles, je la chevauche et elle m’arrête en plein baiser : « Est-ce que tu es sure de vouloir me voir dans tout ton appartement, même quand je serai partie ? ». Et effectivement, des années plus tard, j’ai encore les images de cette baise folle qui a duré 7 heures, et que je considère comme ma vraie première fois avec une femme !
Comme promis, on a fait le tour de toutes les pièces, du plan de travail de la cuisine, au tapis du salon. Son odeur, son corps, la manière dont elle m’embrassait : j’aimais tout chez elle. Dans la cuisine, elle m’a fait un cunnilingus comme je n’en avais jamais connus. Il y avait une alchimie incroyable entre nous, une vraie passion. C’était digne d’une scène de sexe de la série « The L World », à quatre pattes sur le tapis, ou plaquées contre un mur ! J’ai vite trouvé ce qu’elle aimait, et elle aussi, et je suis incapable de dire combien de fois on a joui ! À chaque fois qu’elle avait un orgasme, j’en avais un aussi. On était connecté, parfaitement synchronisé. On a dormi 3 heures, et je suis partie à Paris pour Noël… avec des traces de morsures et de griffures sur tout le corps !
Le sexe avec elle, cette connexion entre nous, ça a été une révélation. J’ai mis beaucoup de temps à me dire que je vivais une vraie histoire avec une fille, que nous pouvions être un couple. Longtemps, je prenais ça pour un plan cul amélioré. Pendant le confinement, mes sentiments ont évolué et j’ai accepté de me laisser aller. Aujourd’hui, ça fait deux ans et demi qu’on est ensemble, je ne suis plus sa locataire parce qu’on vit ensemble, et le sexe est toujours aussi fou !