HISTOIRE : Chronique culturelle du 2 septembre parTheatrum Belli2 septembre 20220456[url=https://api.whatsapp.com/send?text=HISTOIRE+%3A+Chronique+culturelle+du+2+septembre %0A%0A https://theatrum-belli.com/histoire-chronique-culturelle-du-2-septembre/][/url]
Horatio Herbert Kitchener2 septembre 31 (avant Jésus-Christ) : bataille d’Actium (au large de la Grèce).
Lors de la guerre civile succédant à la mort de Jules César, Octave attaque son rival Marc Antoine alors qu’il est retranché avec Cléopâtre dans le golfe ambracique. La bataille navale est incertaine jusqu’à ce que le couple le plus célèbre de l’Antiquité prenne la fuite causant la débandade dans la flotte égypto-romaine. Les troupes de Marc Antoine se rallient rapidement à Octave (futur empereur Auguste) et lui permettent ainsi de mettre un terme à la guerre civile qui dure depuis au moins 12 ans et d’instaurer le Principat puis l’Empire. Marc Antoine et Cléopâtre se suicident un an après leur fuite.
Au matin du 2 septembre 31 av. J.-C., après plusieurs jours de tempête, Antoine profite d’une accalmie et tente une sortie en ordre de bataille. Octavien l’attend déjà, à environ 1 500 mètres de là.
Antoine dirige son aile droite avec Lucius Gellius Publicola, là où le choc décisif devait avoir lieu. Au centre, il dispose Marcus Octavius et Marcus Insteius ; à gauche, Caius Sosius.
Octavien confie le commandement de sa flotte à Agrippa, qui commande sa gauche, en face d’Antoine. Lui-même se dispose à la droite, avec Marcus Lurius, tandis que le centre est tenu par Lucius Arruntius. Les navires les plus gros sont disposés aux ailes.
Pendant plusieurs heures, chaque camp s’observe sans rien faire. A midi, la flotte d’Antoine se met en mouvement. Plusieurs navires tentent d’encercler le vaisseau amiral d’Antoine, tandis qu’Agrippa dégarnit sa deuxième ligne et effectue ainsi une manœuvre d’enroulement sur sa gauche, forçant Publicola à étendre sa ligne et à prendre le large, se retrouvant coupé du centre de l’action. Octave procède symétriquement, en enroulant l’aile gauche de son adversaire. Le centre de la mêlée se retrouve dégarni, laissant à Cléopâtre la possibilité de s’engouffrer pour s’enfuir vers Leucade, ce qu’elle fait vers trois heures de l’après-midi. Antoine se dégage alors de la mêlée et la suit, embarqué non plus sur son navire amiral, mais sur une quinquérème.
2 septembre 1870 : Napoléon III capitule à Sedan
2 septembre 1883 : combat de Phung(Tonkin – actuel Vietnam). Le corps expéditionnaire français commandé par le général Bouet s’empare des digues du fleuve rouge défendues par les Pavillons noirs.
Le 31 août le village de Palan, pilonné par les canonnières et attaqué par le bataillon du commandant Berger, est capturé sans difficultés, et ses défenseurs fuient en désordre le long des rizières.
À l’aube du 1er septembre, la colonne progresse sur une digue de deux mètres de large le long de la berge de la rivière Day jusqu’à l’objectif principal : Phung, passage obligé de la route vers Son Tay. Le village est alors attaqué de face et par la gauche au cours de vives escarmouches menées par les tirailleurs cochinchinois et tonkinois. Pendant ce temps, les canonnières remontent le fleuve Rouge. Alors que les Pluvier et Fanfare conservent leurs positions à la confluence du fleuve et de la rivière Day afin de supporter la compagnie de débarquement qui occupe Palan, les Mousqueton, Éclair et Hache remontent la rivière Day pour appuyer l’assaut de la colonne.
À trois kilomètres de Palan, les Français engagent le combat avec les Pavillons Noirs. Ceux-ci sont environ 1200 et sont soutenus par 3 000 Vietnamiens. Les Pavillons Noirs, armés de fusils à répétition modernes Winchester, ont fait preuve du plus grand courage et n’ont cédé du terrain qu’après d’après combats. Les Vietnamiens, après avoir fait beaucoup de vociférations, agité leurs étendards, frappé sur leurs gongs et leurs tambours à la manière des guerriers n’ont manifesté que peu d’enthousiasme au combat et se sont repliés.
Les Français arrivent finalement à rejoindre une pagode accolée à la digue. Les Pavillons Noirs ont évacué la pagode avant l’arrivée des Français pour retourner au centre de leur dispositif, situé derrière un remblai de terre 400 mètres en avant.
2 septembre 1898 : bataille d’Omdurman(Soudan).
Le général Kitchener remporte lors de cette bataille, la guerre des Mahdistes qui est une révolte à la fois politique et religieuse contre l’occupant britannique. La révolte mahdiste, commencée vers 1879 débouche sur la défaite de Khartoum (1885) et la mort du général Arthur Gordon (Gordon Pacha). Tout le Soudan est alors évacué par les britanniques qui doivent progressivement reconquérir le terrain. Omdurman symbolise la fin de cette reconquête. La bataille est souvent représentée par l’héroïque charge du 21ème Lancier à laquelle participe le jeune officier de cavalerie Winston Churchill. Elle est considérée comme la dernière charge de l’histoire de la cavalerie britannique.
Cependant, dans son ouvrage La Guerre du Fleuve, Churchill explique que la victoire est due à la technologie et notamment à l’emploi de la mitrailleuse. Le général Kitchener ne perd en effet que 47 tués sur ses 20 000 hommes alors que les mahdistes subissent de terribles pertes : 10 000 morts sur les 50 000 engagés.
2 septembre 1903 : bataille d’El Moungar(Algérie).
Un convoi escorté par une compagnie du 2e REI (et quelques Spahis) est attaqué dans la nuit du 1er au 2, par 3000 combattants Berabers (marocains). Les survivants, repliés sur un piton, résistent jusqu’à l’arrivée des renforts en fin de journée et après un combat acharné dont la Légion célèbre chaque année la mémoire. Il y a 38 morts et environ 50 blessés : quasiment aucun homme présent n’en sort indemne.
2 septembre 1945 : le Japon capitule (à bord du Missouri – baie de Tokyo)
2 septembre 1970 : mort du général Koenig (Neuilly sur Seine).
Il est l’un des héros de Bir-Hakeim (1942). Quatrième et dernier général français élevé (à titre posthume,1984) à la dignité de maréchal depuis la Libération.
2 septembre 1973 : mort de Tolkien(Bornemouth – Royaume-Uni).
John Ronald Reuel Tolkien, professeur et écrivain britannique né en Afrique du Sud, meurt à 81 ans en laissant derrière lui l’œuvre mythique du Seigneur des anneaux où la guerre gigantesque que livre le Bien contre le Mal s’apparente à celle que selon lui tout un chacun doit livrer en lui-même. Tolkien a combattu de mars à novembre 1916 en France en tant que sous-lieutenant dans les transmissions. Il participe à la sanglante bataille de la Somme.
JRR Tolkien