L’ironie de l’Histoire veut que d’Artagnan meure sous les ordres de Vauban et en présence du roi Louis XIV. Le mousquetaire est d’un courage légendaire frisant la témérité alors que Vauban est un maître de guerre raisonnable qui inaugure à Maastricht ses techniques de siège qui durant des années économiseront la vie des hommes. Charles de Batz Castelmore, comte d’Artagnan, mousquetaire de grande valeur, sert sous Mazarin avec une grande loyauté puis devient l’un des hommes de confiance du Roi-Soleil. Les circonstances de sa mort sont incertaines : il meurt en recevant une balle de mousquet lors d’une contre-attaque à laquelle il ne peut s’empêcher de participer. Quatre de ses mousquetaires se font tuer en allant chercher son corps tombé côté hollandais.
Le comte de d’Artagnan est passé à la postérité grâce aux romans d’Alexandre Dumas : les trois mousquetaires, Vingt ans après et Le vicomte de Bragelonne, lesquels donnent une vision très romanesque de sa vie.
25 juin 1804 : exécution de Cadoudal (Paris).
S’il l’avait voulu, il serait devenu l’un des généraux de Napoléon puisque ce dernier lui propose sa grâce. Mais fidèle à l’idéal qui l’a amené à combattre les révolutionnaires durant les guerres de Vendée, il préfère être exécuté.
25 juin 1876 : bataille de Little Big Horn (Etats-Unis – Montana).
Le lieutenant-colonel George Armstrong Custer (général à titre provisoire à la fin de la guerre de Sécession) commandant le 7e régiment de cavalerie, fractionne son unité en 3 colonnes et tombe, avec celle qu’il commande (212 hommes), dans une embuscade tendue par 2500 guerriers Sioux aux ordres du chef Sitting Bull. Tous les cavaliers de son détachement seront massacrés par les Indiens près de la rivière Little Big Horn, dans le Montana. Seul Custer ne fut pas scalpé… De récentes études ont accrédité la thèse de l’incompétence de ses principaux subordonnés comme étant à l’origine de cette défaite.
25 juin 1917 : prise de la caverne du Dragon (sous le Chemin des Dames).
Les galeries de la carrière dans lesquelles les Allemands sont installés depuis janvier 1915 sont parfaitement aménagées pour durer et permettent surtout grâce à leurs 7 entrées des prises à revers en fonction de la position de la ligne de front. Le 152e RI et le 334e RI, en isolant toutes les entrées du secteur allemands, prennent au piège les défenseurs de la caverne. Environ 340 Allemands se rendent.
25 juin 1940 : application du cessez-le-feu en France.
« Les Italiens, au dernier jour des combats avant l’entrée en vigueur de l’armistice, occupent la Haute Maurienne en Savoie, de Termignon à Bessans. Les troupes du parti fasciste ont réussi à s’infiltrer par les cols d’altitude mais sans avoir réduit les forts des Revets et de la Petite Turra qui barrent encore l’accès à la route du Mont Cenis. Partout ailleurs sur le front, les Italiens ont été arrêtés sur la ligne des avants postes ou des ouvrages Maginot. » OCTAA Nicolas Jacob (SHD/CAAPC).
25 juin 1942 : Eisenhower nommé chef en Europe.
Le département de la guerre américain officialise la mise en place d’un théâtre d’opérations pour l’Europe ayant son QG à Londres et nomme le général D. D. Eisenhower, chef des forces terrestres alliées en Europe.
25 juin 1950 : début de la guerre de Corée.
À 4 heures du matin, les avant-gardes de l’armée nord-coréenne, forte de 120 000 hommes, franchissent la ligne de démarcation du 38e parallèle qui sépare leur État, sous gouvernement communiste, de la Corée du Sud, sous régime pro-occidental. Moins nombreux, mal instruits, mal armés et peu motivés, les soldats sud-coréens lâchent bientôt pied. Quelques heures après, le président américain Harry Truman saisit l’ONU et obtient du Conseil de sécurité, en l’absence du représentant soviétique depuis le mois de janvier précédent, un accord pour assurer la paix dans la région et rétablir la Corée du Sud dans ses droits, par l’envoi d’une force militaire internationale commandée, à partir du 7 juillet, par le général Mac Arthur.
Lire La guerre de Corée du CDT Ivan Cadeau (SHD/DREE).
Lire sur TB :
Le bataillon français de l’ONU en Corée (1950-1953)
Corée en guerre : enseignements tactico-opératifs du bataillon français entre 1950 et 1953.
Le rôle du « bataillon de Corée » dans la guerre de Corée.
25 juin 1953 : réception officielle à l’Académie française du maréchal Alphonse Juin (1888-1967).
Parmi ses ouvrages, Trois siècles d’obéissance militaire. Sur un total de 728 « immortels », on compte une vingtaine de militaires élus en tant que militaires. Les derniers militaires élus sont Pierre Loti (1891), Albert de Mun (1897), Louis-Hubert Lyautey (1912), Joseph Joffre (1918), Ferdinand Foch (1918), Maurice de Broglie (1934), Philippe Pétain (1929), Maxime Weygand (1931), Louis Franchet d’Esperey (1934), Lucien Lacaze (1936), et enfin Alphonse Juin (1952).
25 juin 1991 : explosion de la RSFY (ex-Yougoslavie).
Les provinces croate et slovène proclament leur indépendance entraînant de facto la fin de la République socialiste fédérative de Yougoslavie et le début de la dernière guerre des Balkans.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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