5 mars 1584 : bataille d’Okita Nawate (Japon – Kyushu).
La lutte des clans fait rage pour le contrôle des provinces japonaises. Les Riuzoji débarquent avec une véritable armée (entre 20 000 et 60 000 soldats, selon les sources) sur l’île de Kyushu et attaquent les Shimazu. Moins nombreux, le clan des Shimazu décide de mener un combat retardateur en se repliant vers une passe où une embuscade a été préparée. Les assaillants opèrent de manière frontale et conventionnelle, sûrs de leur supériorité numérique. Les Shimazu compensent leur infériorité en utilisant des arquebusiers ce qui parait une provocation aux Riuzoji, qui, irrités, les poursuivent dans leur retraite et se font surprendre par l’embuscade.
5 mars 1814 : combat de Berry au Bac (Aisne).
Après la perte de Soissons, Napoléon laisse un rideau de troupes face à Blücher, qui a échappé au désastre, puis se retourne contre les Russes. Afin de les déborder sur leur gauche, il franchit l’Aisne à Berry-au-Bac grâce à la conquête en force du seul pont de la région. Les cavaliers du général Nansouty et les lanciers polonais du général Pac délogent puis repoussent les cosaques.
5 mars 1946 : officialisation de la guerre froide (Etats-Unis – Missouri).
Winston Churchill, ancien premier ministre britannique, constate lors d’un discours prononcé au Westminster college de Fulton, qu’un « rideau de fer » s’est abattu en Europe centrale, séparant un bloc soviétique d’un bloc occidental.
5 mars 1951 : prise de la cote 1037 (Corée).
Dans le cadre de l’offensive alliée (ONU) d’hiver, le bataillon français prend cette côte au prix de 33 morts et de 115 blessés mais ouvre à la 2ème DI américaine la route vers Hongchon et Chuchon. La cote 1037 est tenue par deux bataillons chinois bien retranchés, dans la région Nord de Pyong Yang. Après avoir escaladé dans la nuit du 2 mars les pentes glacées qui lui font face, puis observé le dispositif ennemi, le bataillon français passe à l’attaque le 5 mars à 9 heures. Les pentes et les arêtes de la côte sont truffées de blockhaus qu’il faut prendre les uns après les autres, par une température proche des -20 degrés. Une ultime contre-attaque chinoise est arrêtée vers 16 heures grâce à l’aviation d’assaut à qui la météo permet enfin d’intervenir. L’épreuve n’est pas pour autant finie car à l’issue de la relève, de nuit, commence le brancardage des morts et des blessés (il faut parfois jusqu’à 11 heures au personnel disponible, pour descendre un homme du sommet jusqu’au poste de secours).
Sur la guerre de Corée, lire l’ouvrage du capitaine Ivan Cadeau : La guerre de Corée 1950-1953
Pour une plus grande tolérance dans la plus stricte indépendance
81/06 et Michel aiment ce message
Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Cela s'est passé un 05 mars - Chronique culturelle - Histoire Sam Mar 05 2022, 13:47
C'est le nouveau nom d’un département ex français qui avait un numéro 9-3, je ne sais plus lequel. A propos de la mort de Staline, personne n’osait annoncer son décès, il faut que je retrouve l'anecdote.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
Dernière édition par Alexderome le Sam Mar 05 2022, 20:40, édité 1 fois
81/06 et Michel aiment ce message
Alexderome Admin
Nombre de messages : 9338 Age : 59 Emploi : A la recherche du temps perdu Date d'inscription : 22/10/2010
Sujet: Re: Cela s'est passé un 05 mars - Chronique culturelle - Histoire Sam Mar 05 2022, 20:32
Pour nous consoler de cette perte pour l’ Humanité, j’espère que vous vous remettrez très vite de cette affliction passagère :
L'annonce de sa mort fige le monde entier dans la stupeur, la désolation et un vague soulagement.
Ses obsèques, le 9 mars suivant à Moscou, se traduisent par des scènes d'hystérie collective qui entraînent la mort de plusieurs centaines de badauds, piétinés ou étouffés.
Difficile succession À peine le Vojd est-il mort que ses subordonnés se partagent le pouvoir.
Beria, maître de la police, s'attribue la vice-présidence du Conseil des ministres et surtout le ministère des Affaires intérieures et de la Sécurité d'État. Dès le 10 mars, au lendemain des funérailles de Staline, il amnistie tous les condamnés à moins de cinq ans de prison, soit un million de personnes !
L'agitation gagne les camps de Sibérie et les pays soumis au joug soviétique. Le 17 juin 1953, les ouvriers allemands manifestent en masse à Berlin-Est.
Craignant les effets délétères d'une démocratisation trop rapide, le présidium de l'URSS se réunit en urgence le 26 juin 1953. Beria est arrêté et exécuté aussitôt..
Je dois trouver la source d’une anecdote. Les apparatchiks soviétiques avaient une trouille profondeur de Beria, un alcoolique et assassin patenté et personne n’osait lui annoncer cette ’triste ’’ nouvelle de peur d’être fusillé sur-le-champ]