22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures .
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Commandoair40 Admin
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Sujet: 22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures . Mar Fév 22 2022, 00:24
"22 février 1916"
Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures
Dans la bataille de Verdun, les premières attaques allemandes se portent sur les bataillons de chasseurs du lieutenant-colonel Émile Driant.
Postés dans le bois des Caures, l'officier et ses hommes résistent au pilonnage d'artillerie et à l'assaut de l'infanterie.
Au prix de lourdes pertes ils arrivent à ralentir la progression ennemie.
Leur sacrifice va donner à l'état-major français le temps nécessaire pour organiser une contre-offensive.
Son devoir accompli, Driant ordonne à ses chasseurs survivants de se replier. Il tombe lui-même le 22 février 1916, vers 15h, frappé d'une balle à la tempe.
Il est tué comme 1 700 de ses 2 200 chasseurs.
Avant la guerre, officier saint-cyrien brillant et catholique fervent, Émile Driant avait été à plusieurs reprises sanctionné pour des articles publiés sans autorisation dans lesquels il défendait la mémoire de son beau-père, le général Georges Boulanger, ou bien dénonçait trop vigoureusement l'affaire des fiches.
En 1905, sa carrière militaire étant définitivement compromise, il se lança en politique avec l'appui de Déroulède et Barrès et fut élu député à Nancy.
Il poursuivit parallèlement son activité d'écrivain, sous le nom de capitaine Danrit, nom d’emprunt adopté alors qu'il était encore militaire.
Talentueux, il écrivit une vingtaine de romans d'anticipation ayant pour thème la guerre prochaine, remportant un vif succès à chaque parution.
Lorsque éclata la Grande Guerre, il était toujours député et, faisant fi de son âge, 59 ans, demanda malgré tout son incorporation.
À Verdun, dans les jours précédant l'offensive allemande, il prit conscience de ce que tramait l'ennemi et adressa des suppliques à la Chambre des députés et au gouvernement pour leur demander de renforcer la place.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
Eva et Michel aiment ce message
81/06 membre confirmé
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Sujet: Re: 22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures . Mar Fév 22 2022, 08:10
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Michel Admin
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Sujet: Re: 22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures . Mar Fév 22 2022, 08:32
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Sujet: Re: 22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures . Mar Fév 22 2022, 19:37
La France avait de vaillants Officiers, Ainsi que de vaillants soldats Fidèles au poste, fidèles entre tous. N'ayant qu'un but, Sauver la France de l'ennemi au prix de leur vie.
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Alexderome Admin
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Sujet: Re: 22 février 1916 : Mort du lieutenant-colonel Émile Driant et de ses chasseurs au bois des Caures . Dim Sep 04 2022, 12:32
C'était vraiment l’officier qui s'est préparé toute une vie pour le grand jour de la Revanche qui s'est terminée non pas dans le Désert des Tartars mais au Bois des Caures et ne connaîtra pas le grand jour de la Victoire qu'il attendait tant.
Herodote a dressé son portrait https://www.herodote.net/L_officier_ecrivain-synthese-3212.php Il avait une vision réaliste de la situation européenne : L’Allemagne est davantage pour lui un ennemi de circonstance qu’un ennemi héréditaire (l’ennemi héréditaire, pour Driant, c’est l’Anglais qui œuvre pour ses seuls intérêts et à qui l’on ne peut jamais se fier !). Il envoie d’ailleurs un exemplaire de cet ouvrage à l’empereur allemand avec une dédicace ; ce qui ne l’empêcha pas de s’engager quelques années plus tard face aux armées du Kaiser.
C'est donc dans l’espoir de cette Revanche qu'il entre à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr en 1875. Il en sort en 1877 avec la 4e place au classement qui reflète autant ses dons naturels que l’engagement qu’il met au travail. Alors que son classement lui ouvre les places les plus avantageuses dans les unités les plus convoitées de l’Armée française, il choisit le 54e Régiment d’Infanterie, à Compiègne, une unité tournée vers la frontière de l’Est d’où surviendra indubitablement l’inéluctable ennemi.
Mar Fév 22 2022, 00:24
