Le bataillon est formé le 13 juillet 1918 à partir de:
- la 1re et la 8e compagnie du 9e régiment d'infanterie coloniale, embarquées en Indochine ;
- une compagnie du 3e régiment de zouaves, embarquée au Tonkin ;
- un détachement serbe (19 hommes) embarqué à Shanghai ;
- la 1re et la 11e compagnie du 16e régiment d'infanterie coloniale de Tianjin.
Outre les éléments serbes, le bataillon compte 213 tirailleurs indochinois parmi ses 1 140 militaires
(source Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataillon_colonial_sib%C3%A9rien )
CLICHE : le BCS débarque de l'André Breton à Vladivostok
CLICHE : Vue du port de Vladivostok
Il est commandé par le chef de bataillon Mallet.
Sa première mission est d’aider au repli de la légion tchèque. L'unité arrive donc en Extrême-Orient, à Vladivostok en août 1918 pour protéger le transsibérien. Il se met en marche pour Irkoursk (ce qui ont lu Michel Strogoff doivent connaitre !) et font la jonction avec l'armée blanche. Sous un froid intense, -40°, le bataillon prend la direction de Kazan où elle rend part à des combats contre l'armée rouge. A partir de 1919, l’unité est cantonnée à des missions de convoyage de trains d'armements. Devant la dégradation de la situation des armées blanches, le bataillon retourne à Vladivostok en septembre 1919. Le bataillon est évacué en janvier 1920 lorsque les troupes de l'armée rouge pénètrent à Vladivostok.
Le bataillon est dissous à Tien-Sin le 4 mars et ses membres ensuite rapatriés en France.
source : http://www.revuemethode.org/sf021725.html
Le JMO https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YToxMDp7czoxMDoidHlwZV9mb25kcyI7czo3OiJhcmtvX2lyIjtzOjg6ImltZ190eXBlIjtzOjM6ImpwZyI7czo0OiJyZWYwIjtzOjQ6IjMzMzQiO3M6NDoicmVmMSI7czoxOiI2IjtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDY5MDtzOjQ6InJlZjMiO3M6NzE6IjFHTS9KVU5JVEVTMTQxOC9MT1QwNi8yNl9OXzg2OF8wMTMvU0hER1JfX0dSXzI2X05fODY4X18wMTNfXzAwMDFfX1QuSlBHIjtzOjQ6InJlZjQiO3M6NzE6IjFHTS9KVU5JVEVTMTQxOC9MT1QwNi8yNl9OXzg2OF8wMTMvU0hER1JfX0dSXzI2X05fODY4X18wMTNfXzAwNjZfX1QuSlBHIjtzOjE4OiJpZF9hcmtfZWFkX2ZhbWlsbGUiO2k6NTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=#uielem_move=0%2C0&uielem_rotate=F&uielem_islocked=0&uielem_zoom=99
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« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier