« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Jeu Sep 23 2021, 20:57
Merci Pdoran pour cette vidéo, que j'avais mise en marque page, et écouté
Mon père a combattu en Indo malgré tout, je n'ai jamais pu moi les détester! Il y a peu d'infos sur la guerre d'Indo j'ai déjà cherché, je ne trouve pas ce qu'il y aurait de mieux à éditer ici, certes. Cette guerre m'intéresse, et tout ce qui s'y rapporte d'autant la période entre 1945 - et 1952
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Jeu Sep 23 2021, 23:16
Bonsoir Eva, si la bataille de Phu-Tong-Hoa te parle ou si elle t'intéresse, tu la trouveras racontée par mes soins sur mon site, mon père y a pris part et si je suis là c'est qu'il est passé lui et ses 33 combattants du 2/3REI au travers des mailles du filet; La date de la bataille 25 juillet 1948, un dimanche pas comme les autres! Bonne soirée!
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Alexderome Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Jeu Sep 23 2021, 23:47
C'est intéressant ce qu'a dit Eva, nous avons en France une grande communauté vietnamienne, elle était du mauvais côté, et je n'ai jamais rencontré un de leur ressortissant animé de haine contre la France.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 00:42
Un petit avant goût pour Eva .
Situé sur la route coloniale n°3 bis (RC3 bis), à 18 kilomètres au nord de Bac Kan et à une centaine de kilomètres au sud de Cao bang, le petit village de Phu-Tong-Hoa est au pied d'un monticule, avec en surplomb, un poste de protection français.
Ce poste est constitué d'une enceinte de madriers et de terre battue, de quatre blockhaus d'angle et d'une protection extérieure constituée de champs de bambous acérés.
Le 25 juillet 1948, la 2e compagnie du 3e régiment étranger d’infanterie composée de 104 hommes et sous officiers ainsi que 3 officiers, le capitaine Cardinal, le lieutenant Charlotton et le sous-lieutenant Bévalot, tient le poste.
Plus de 3 000 Vietminhs attaquent pendant 4 heures durant le poste Français qui résiste malgré la perte de deux officiers et de nombreux légionnaires.
Lorsque la colonne de secours commandée par le colonel Simon arrive trois jours plus tard, le sous-lieutenant Bévalot fait présenter les armes et rend les honneurs avec les rescapés en tenue de parade de la Légion.
Le bilan des pertes côté français est de 33 blessés et de 2 officiers (capitaine Cardinal et lieutenant Charlotton), 1 artilleur et 21 légionnaires tués.
Les postes de la RC3 bis seront finalement abandonnés en octobre 1948.
Bataille de Phu Tong Hoa
Lieutenant CHARLOTTON (3eme REI)
Tombé à Phu-Tong Hoa
Situé, à une centaine de kilomètres au sud de Cao bang, un petit village au pied d'un monticule, en surplomb, un poste d'avant garde français, construit sommairement avec les moyens du terrain, madriers et terre battue.
A chaque angle, un bastion, tout autour en protection, un champ soigneusement miné, des barbelés et des bambous finement aiguisés.
Avec un tel bouclier, l'ennemi n'est pas prêt de passer!
Et pourtant si! Rien n'arrête une armée de Viets dont le seul et unique but reste la victoire!
Au risque d'y perdre la vie,ces combattants ont la hargne, ils ont aussi la foi, celle que leur a inculqué, l'oncle HO, à force de boniments, de tracts, et autres médiatisations.
Les occupants, la 2e Compagnie du 3e Etranger,soit au total 104 hommes, et sous officiers,3 Officiers, le Capitaine Cardinal, le Lieutenant Charlotton,et le Sous-Lieutenant Bevalot.
Le Sergent Guillemaud, est responsable du magasin,des vivres et des munitions...
Les légionnaires occupant la garnison, ne mettent pas en doute la supériorité en nombre de l'armée vietminh; en effet, les premiers jours de juin, la découverte de 700 tranchées,et de trous en damier avaient été creusé en une nuit, un calcul très rapide suffît alors pour s'apercevoir,que ce travail laborieux, était celui d'un minimum de 3000 hommes.
Le Capitaine Cardinal, sentant une attaque imminente, va alors faire envoyer un message radio à Cao Bang et Bac-Kan,demandant des renforts et des munitions, et surtout des grenades.
A la grande surprise du Capitaine et du Lieutenant Charlotton, les réponses ne sont que ricanement.
Bien sûr, on ne croit pas un seul mot de l'attaque des viets, ils n'oseront jamais attaquer la garnison de peur de sauter sur les mines ou de se faire étriper dans les barbelés,ou les bambous hérissés et acérés, tels des lames, sortant de terre, sans compter que le service d'accueil les recevrait comme il se doit.
Non!
Pour les autres postes, cela ne peut être qu'un canular! une farce de plus, dont les légionnaires ont le secret.
Puisque personne ne le croit, il ment et dit que sa réserve de grenades est épuisée.
Cette fois, vu l'insistance du Capitaine, il est cru mais cependant,une enquête devra être ouverte.
A ce sujet, un soupçon se porte sur les façons, peu orthodoxes de pratiquer la pêche.
Les derniers jours de juin, les Tonkinois ne tiennent plus en place, les allers et venues n'en finissent pas,on entre, on sort, et ce manège incessant des Tonkinois en quête d'isolement, est courant depuis quelques mois.
Tout cela met la puce à l'oreille des légionnaires, qui ne sont pas dupes,les taupes de tout temps ont toujours existées, pourquoi pas ici à Phu-Tong-Hoa ?
C'est pour bientôt pensent-ils. Se méfiant des Tonkinois, le Lieutenant Charlotton va dès lors, imaginer un plan qu'il fera exécuter sur le champ.
Rencontrant son armurier, le Sergent Guillemaud, il lui demandera de lui fournir 4 bons hommes de confiance,pour un travail de nuit.
Des hommes de confiance, la Légion n'a que cela, et la réponse du Sergent qui lui offrira toute la compagnie, ce qui va de soi pour un légionnaire.
Le plan est astucieux, déménager la soute à munitions, qui se trouve trop près du mur d'enceinte et la reloger dans la cave des réfectoires.
Personne de la garnison, à part les intéressés, ne doit savoir où se trouveront les munitions.
Les adjoints du Sergent, Bishoff, Juhasz, les Caporaux Polain et Hueghel, et Guillemaud lui même, se mettent au travail dans le plus grand silence.
18 juillet, une section est annoncée en renfort, la colonne a traversé les 19 kilomètres séparant Bac-Kan de Phu-Tong-Hoa, sans aucun problème de la part des bélligérants.
Aucun vétéran des guerres, juste 8 bleus, débarquant de Sidi-bel-Abbès, sous le commandement d'un jeune Sous-Lieutenant, âgé de 23 ans et sortant de Coetquidan.
Le Sous-Lieutenant Bévalot, toujours souriant, gai et enthousiaste, est accueilli avec autant de sympathie qu'il en dégage, par ses nouveaux supérieurs. L'inexpérience n'est plus un problème lorsque l'on a faculté d'assimiler, le Sous-Lieutenant Bévalot est adopté.
Dimanche 25 juillet, alors que Guillemaud, Polain, et le Sergent-Chef Delamare, sont en pleine discussion, au réfectoire, où ils se restaurent, après s'être changés, trempés comme des souches, il est vrai que la pluie dans cette région, s'en donne à cœur joie quand elle déferle.
Nos légionnaires décident de se bourrer une bonne pipe et se retrouvent dans l'ex- magasin d'armes...
De quoi parlent les légionnaires quand ils sont à des milliers de kilomètres de leur pied à terre, "ah les femmes, les virées, les putes de la rue de l'Aqueduc à Oran"...etc...
Tout un bréviaire.
Il est 19h30, les trois légionnaires entendent un sifflement caractéristique d'un envoi d'obus, ils se plaquent à terre, mains collées à la nuque...
L'obus crêve d'abord le toit qui laisse apparaître un gros trou bêant, et dans la foulée, s'en va loger dans le magasin, là ou quelques jours auparavant, les munitions étaient rangées.
La charge explose, recouvrant les hommes à terre, de gravats.
Personne n'est touché, tous se relèvent et se dirigent en toute hâte vers la sortie.
Les légionnaires, se jettent à terre sous les bombardements incessants, des mortiers et des canons de 75. 15 mètres pour cela les sépare et il leur faut, coûte que coûte, passer au travers jusqu'aux blockhaus, où se défendent les copains.
Le Capitaine doit lancer un message radio.
Il est 19h25, quand il court vers le central, lorsqu'un obus, vient s'éclater à quelques mètres de lui, les 3 hommes qui l'accompagnaient sont tués sur le coup.
Des éclats atteignent à la fois les hanches et une jambe du Capitaine Cardinal qui s'écroule, mais tente, malgré tout, de se hisser et se traîner vers le central radio.
Arrivé dans la chambre, il interpelle Jungermann qui, avec le légionnaire Shern, tentaient un contact radio avec Bac-Kan, lui demandant d'aller chercher les Lieutenants Charlotton et Bévalot, afin de leur transmettre ses ordres.
Charlotton pénétrant dans la pièce, à la vue de son Capitaine affalé, et baignant dans son sang, lui conseille de se faire un plasma à l'infirmerie, Bévalot arrive dans la chambre, Cardinal envoie promener sur un ton légionnaire, le Lieutenant Charlotton ne se souciant plus de son état de santé, ne désirant qu'une seule chose, suivre les opérations.
Shern , enlève son casque et rend compte que la demande de renfort est refusée, et que, tous les postes Bac-Kan et Cao-Bang, subissent également les assauts des Viets.
Polain arrive au réfectoire, prévient Guillemaud que tous les légionnaires sont au courant du nouvel emplacement de la soute à munitions et qu'il peux préparer "les citrons".
Guillemaud le questionnant sur le moral, Polain répondit:
Tout va merveilleusement bien, si tu veux mon avis, les Viets ne sont pas plus de 4 ou 5000.
3 ou 4 bataillons dont 1 ou 2 d'artillerie lourde.
Le Capitaine est mourant et il pleut!
A part ça, le moral est bon.
Les deux légionnaires se connaissent et font depuis 10 ans le même bout de chemin, ce qui laisse indifférent le sergent Guillemaud, habitué des boutades de son compagnon d'armes.
Cela dit, les deux camarades s'allument une "Mic".
Polain après avoir tiré une longue bouffée, demande une caisse de grenades et lance à son ami, qu'il s'en va faire un tour.
Armé de sa caisse de "citrons" sous le bras gauche, se préoccupant, plus, de ne pas mouiller sa cigarette, il s'avance lentement d'un pas décidé, alors que, autour de lui, dans une grêle d'obus,les hommes tombent, tués ou blessés.
Il est 20 h 15 depuis déjà trois quarts d'heure, que l'artillerie canarde, quand, soudain, c'est le silence, un silence qui ne pressent rien de bon, et qui laisse présager un second assaut.
Pendant ce temps le géant belge, continue sa promenade, délesté de quelques "citrons" qu'il a envoyés en purée sur l'ennemi.
Il arrive aux abords du magasin d'armes, lorsqu'il perçoit un bruit insolite, connaissant les lieux à fond, même dans l'obscurité, il se fraye un chemin jusqu'au mur face à la porte d'entrée... là, précisément où 4 couchettes superposées sont fixées.
Grimpant sur l'échelle de bois, il atteint la 4eme couchette, à cet endroit, les légionnaires ont posé une bouche d'aération pour le boyau extérieur qui, long d'une vingtaine de mètres, constitue un couloir de 1m 20 de large.
Polain se rend compte que les vitres ont éclatées, faisant place, à un large trou dans la paroi, il s'en approche, glisse un œil... et, pendant un court instant, reste pétrifié, telle une statue... il aperçoit, grouillant, dans un silence imperceptible, les Viets se faufilant le long du couloir, boyau construit par la Légion.
Il jubile à la pensée de l'idée, qui, en une fraction de seconde, lui traverse l'esprit.
Retournant vers Guillemaud, il reprend une caisse de grenades en disant qu'il est sur un coup, puis il empoigne son ceinturon, le serre d'un cran, et enfouit dans sa vareuse, des grenades à la bourrer, puis, d'un ton humoristique comme il en a l'habitude, il invite son compagnon à le suivre pour en "croquer".
Guillemaud, armé de la caisse de grenades, ne comprend pas encore, mais, suit sans hésitation son ami.
Arrivés sur les lieux, Polain demande à Guillemaud de s'installer sur la 3ème couchette .
Les viets se débattent dans un fouillis indescriptible, et finissent éclatés, contre les parois du mur d'enceinte et du réfectoire.
Au milieu des détonations suivantes, les cris des Viets gesticulants, et le rire tonitruant de Polain qui poursuit le lancer de "citrons".
L'orsque, de sa vareuse, il ne sort plus aucune grenade, il se tourne vivement vers Guillemaud lui en redemandant, et cette fois, de lui dire:
Dégoupilles les, ça ira plus vite.
Le jeu devient périlleux mais les deux légionnaires se connaissant parfaitement, aucun problème quand à la confiance à donner à l'un ou à l'autre, les grenades filent de main en main, certaines encore, habillées de l'anneau de goupille, d'autres dégoupillées, un vrai numéro de jonglage où cette fois les artistes sont des légionnaires.
Les index ensanglantés des deux hommes ne les incommodant en rien...
De nouveau le silence, dans le boyau, cette fois le grand silence...
Polain passant la tête par la lucarne, pour s'assurer qu'il ne reste âme qui vive...
Rassurés, Guillemaud et lui peuvent quitter leur position.
"Leur idée n'était pas con, ils auraient pu nous faire marron".
Satisfaits , Polain et son compagnon de "jeu" sautent à terre.
Ils rejoignent dans la cour leurs camarades, dans l'espoir de se servir d'une mitrailleuse; habituellement tenue, par trois légionnaires, mitrailleuse qui aurait été abandonnée, par un légionnaire blessé ou tué, mais les blessés découverts, certains très grièvement, ont tenu à conserver leur poste, leur arme ainsi, ralentissant l'avancée des Viets.
Du côté des Lieutenants, ces derniers remplacent à plusieurs reprises, tireurs et chargeurs blessés, en dépit de leurs protestations.
Il ne faut qu'une dizaine de minutes pour que tous les hommes valides prennent position aux postes des blessés, seulement beaucoup manque d'expérience.
Un tireur à la mitrailleuse et son chargeur, c'est un duo professionnel, inséparable, et chaque homme, de se connaître parfaitement, tout comme se connaissent Guillemaud et Polain.
21 heures, les centaines trompes viets retentissent dans une jérémiade lugubre, les légionnaires, vétérans sont exacerbés par cette fanfare de mort, et savent, que vont surgir des montagnes environnantes, instantanément, une cohorte d'exaltés, sanguinaires, prêts à tuer, éventrer...
Au milieu de la nuit, l'effectif restant, des légionnaires valides sera de 50, 21 auront trouvé la mort et 34 seront blessés.
Le Capitaine Cardinal, dont l'état devient de plus en plus critique, n'en a plus pour longtemps, il a perdu tout son sang et dans un dernier sursaut, se tournant du regard vers ses subalternes:
"Du courage, les enfants! Au corps à corps, ils ne valent pas un clou! "
4 heures du matin, le Capitaine Cardinal s'éteint.
Le Capitaine mort, le Lieutenant Charlotton, prend le commandement, cependant, il tombera douze minutes après, foudroyé, alors que les premières vagues vietminh escaladent les murs d'enceinte.
Le Lieutenant Charlotton décèdera à 1 heure du matin.
Le blockhaus ouest est anéanti, les viets s'emparant du FM de défense, le pointe en direction du poste, un des rebelles vocifère dans un français moyen:
"Rendez-vous , vous êtes perdus! Rendez-vous ou nous vous tuons tous!"
Aussitôt, la réponse est brêve, et fulgurante, elle vient du blockhaus sud.
La mitrailleuse abat de plein fouet d'une rafale, le Viet trop sur de lui , qui avait, comme ses chefs, sous-estimé la vaillance des légionnaires au combat.
Le tir avait été commandé par le Caporal-Chef Martin, secrétaire du Capitaine Cardinal, à ses côtes, ses seconds, Piperno, le petit cuisinier sicilien et son fidèle ami, le gitan Chauvé.
Geste de bravoure, qui irrita les Viets, et leurs vagues sont lancées successivement occupant tour à tour des positions à l'intérieur du poste.
Grenades, coups de crosse, armes blanches, les légionnaires déploient toutes leurs forces pour les en déloger, ce qu'ils parviennent à faire.
Le légionnaire Polain est assailli par une bande d'enragés, acculé contre un mur, les Viets veulent le prendre vivant, il va se défendre, armé de deux poignards commandos, tuant quatre Viets, pourtant il sera transpercé par une baïonnette.
Le géant tombe à terre, le sang giclant et ruisselant, les viets vont alors se ruer sur ce corps et le perforer de centaine de coups de poignards et de coupe-coupe...
Dans son paquet de Mic il restait dix huit cigarettes.
Le Sergent Guillemaud n'ayant plus aucune grenade, va distribuer des grenades fumigènes inoffensives, l'ennemi pensant avoir à faire à des gaz asphyxiant a un moment de recul, ce qui, malgré les yeux larmoyants, la gorge attaquée, toussant, crachant, laissera toute action de reprises des positions aux légionnaires, les hommes valides, survivants vont se battre comme des fauves furieux et reprenant les mitrailleuses, tireront au jugé, les yeux injectés de larmes.
C'est alors que les Dieux du ciel vont réagir...
Le ciel se déchire, la lune apparaît, et les légionnaires aperçoivent devant eux leurs ennemis.
C'est maintenant qu'ils vont en découdre, l'obscurité n'est plus, et les légionnaires se mettent à canarder à tout va, utilisant à la fois mitrailleuses et mortiers,le carnage commence.
3000 Viets se replient devant l'ardeur, le courage, la tenacité, la force et le refus de succomber de 34 légionnaires.
Il est 23 heures quand les trompes mugissent de nouveau, mais cette fois il n'y aura pas d'assaut, elles sonnent la retraite, le repli, l'abandon.
Les légionnaires sachant le vietminh rusé, ne relâcheront jamais la surveillance, restant toute la nuit sur le qui-vive.
Dans l'infirmerie, les blessés à même le sol, baignent dans leur sang; dans le sang versé de leurs frères d'arme, plaintes, cris de douleurs emplissent la salle. Le Sergent Guillemaud s'approchant de Chauvé le gitan, imprégné de sang, se vidant littéralement, une rafale de mitraillette en pleine poitrine et des éclats de grenades dans le ventre, implore son Sergent:
"Finis-moi, Sergent, je t'en prie"
De même que l'a fait Paul Bonnecarrere, auteur de "Par le sang versé", je laisserai la parole et la véritable écriture, avec ses propres mots au Sergent Guillemaud: "
....Une fois le contact pris avec les survivants, regroupés au sud avec le Lieutenant Bévalot, il convient de remettre un peu d'ordre dans l'incroyable confusion qui règne encore à l'intérieur du poste.
C'est vite fait.
Avec les Sergents Galli, Fissler et Andry ( Le Papa de notre Membre et Ami : pndoran ), nous répartissons les légionnaires valides en quatre groupes, et reprenons possession des positions évacuées, nous assurant qu'aucun viet vivant, ne s'est maintenu dans le poste.
Il fait de moins en moins sombre.
Ou tout au moins, l'obscurité de la nuit, se lève, au fur et à mesure, que la lune apparaît derrière la montagne et les collines.
Je me dirige vers la muraille nord dans l'intention de poster quelques légionnaires aux créneaux.
Mais tout d'abord, il faut enlever les cadavres viets laissés sur place par l'assaillant.
En relevant les corps de nos adversaires, je m'aperçois qu'outre les armes automatiques, les viets étaient munis de tiges de bambous, longues de deux mètres cinquante environ, terminées, soit par des fers de lances crantés, soit par des sortes de serpes courbes, le tout soigneusement affûté.
Sous un des corps, je trouve un fusil mitrailleur de fabrication étrangère; les fusils récupérés sont de très grande taille, et les baïonnettes qui les somment sont soigneusement liées par des fils de fer.
De nombreuses grenades non éclatées, jonchent le sol et c'est très dangereux.
Le matin, au jour, nous constaterons que les fusils sont russes, les fusils mitrailleurs tchèques, et les grenades, de fabrication locale.
Il me vient à l'idée d'aller voir dans l'emplacement du mortier de 60 qui jouxte le magasin d'armes et ma chambre à l'est.
A ce moment, je suis rejoint par le chef de pièce.
Nous poussons une exclamation de surprise au premier regard.
Littéralement entortillé autour du mortier, un cadavre viet fait corps avec le tube, retenu par la bretelle de portage, une grenade lui a explosé sous le nez, juste au moment où il tentait d'emporter la pièce.
Dans le "blockhaus 3", une dizaine de cadavres viets encombrent la partie inférieure, nous les dégageons, et constatons avec surprise, qu'ils recouvrent les corps des légionnaires Baran et Speck.
Baran sert encore dans sa main droite, le bloc percuteur de son F.M, qui lui a été enlevé par les viets, mais par son dernier geste, il a rendu l'arme inutilisable.
Pour permettre à quelques-uns d'entre nous de prendre un peu de repos, un tour de garde est organisé, mon tour passé , je peux aller m'étendre deux ou trois heures.
Je suis trop exténué pour me préoccuper des gravats et des débris de tuiles qui m'entourent.
Je suis réveille par un légionnaire envoyé par le sous-lieutenant Bévalot.
Il fait beau, le soleil s'est levé, il est déjà chaud, mais le spectacle qui s'offre à moi est épouvantable.
Les corps de nos vingt et un morts, étendus et rangés sous ce qui reste du réfectoire.
Le capitaine Cardinal, le lieutenant Charlotton, les caporaux-chefs Polain et Huegin, les légionnaires Walther, Manault, Piperno le Sicilien, Baran, Speck, Chauvé le Gitan, Herguessen, et bien d'autres, que je connais peu ou mal parce qu'arrivés avec les derniers renforts de Bel Abbès, il ya à peine huit jours...
Il importe de procéder au plus vite à l'inhumation des corps en raison de la chaleur de plus en plus intense et aussi parce que des nuages entiers de grosses mouches voraces s'abattent sur eux.
A 8h 45 du matin, le contact radio en phonie est rétabli avec Bac-Kan.
C'est le Commandant Sourlier qui a pris lui même le micro pour converser avec le radio.
Il s'est mis à lui poser des questions pour le moins saugrenues, de prime abord. il est évident qu'il n'était pas sur que Phu-Tong-Hoa n'était pas occupé par les viets en raison de notre dernier message.
Les réponses faites aux questions posées par le commandant, lui ont permis de se convaincre qu'effectivement, Jungermann, le radio, était libre de ses réponses et que contre toute vraisemblance, le poste était encore aux mains de la 2e Compagnie.
Ensuite, avec mon magasinier Bischoff, nous nous affairons à récupérer les armes et les munitions qui traînent un peu partout.
Nous récupérons aussi des documents et notamment des plans du poste.
En général ces derniers sont fort bien faits, extrêmement fidèles; les viets étaient parfaitement renseignés sauf sur un point:
Tous les documents indiquent l'ancien emplacement de la soute à munitions.
Sur l'un des corps viets, dont l'uniforme porte des insignes de gradé, nous trouvons un drapeau rouge timbré à l'étoile jaune à cinq branches. manifestement destiné à remplacer le notre.
Mais celui-ci est resté hissé sur son mât toute la nuit.
Pendant ce temps, depuis le silence de Phu-Tong-Hoa à 21 heures, le 25 juillet, Cao-Bang est persuadé que le poste est tombé.
Le Lieutenant-Colonel Simon , commandant de zone, donne des ordres afin de préparer un détachement de secours.
Ce détachement, composé d'un peloton du 5e escadron du régiment d'Infanterie coloniale, de la 3e compagnie du 23e bataillon de Tirailleurs algériens, d'un détachement du Génie et, en protection, bien entendu, une compagnie du 3e Étranger.
La colonne Simon partie à l'aube mettra trois jours pour atteindre Phu-Tong-Hoa, elle sera attaquée par 4 fois, laissera des pertes mais parviendra quand même au but .
Je relaisse la parole au Sergent Guillemaud...
Lorsque vers 19 heures, les premiers éléments de la colonne tant attendue sont signalés au détour de la route de Diang, un soupir de soulagement monte du poste et un formidable hourra retentit.
Juché sur le "blockhaus 3", jumelles en main, je scrute la route illuminée par le soleil couchant.
Une jeep apparaît, se détachant de la colonne.
Quatre hommes sont à bord, et il me semble reconnaître la silhouette du colonel; c'est bien lui, accompagné de son chef d'état major, le Capitaine Soulier, et d'un sous-officier de la section de protection ...
Dans le silence le plus complet, le Colonel Simon termine à pied la montée vers le poste.
Les commandements réglementaires retentissent.
Le cliquetis des armes ponctuent le maniement impeccable.
La tradition est respectée; gradés et légionnaires se présentent.
A part le décor on se croirait au Quartier Vienot de bel-Abbès" Phu-Tong-Hoa était resté légionnaire.
Fidèlement.
Je tiens ici, à remercier particulièrement, dans cette page, destinée aux combattants de Phu-Tong-Hoa la source par les réels écrits de Monsieur Paul Bonnecarrere, auteur de "Par le sang versé" et la source d'un vécu du Sergent du 2/3R.E.I, Guillemaud.
73 ans sont passés , depuis ce haut fait d'arme, des pages d'histoire effacées, quelques livres les ont sauvées, de ces héros, certains sont retrouvés , beaucoup sont fatigués, et parfois, hélas, décédés .
Sans la présence d'esprit du Capitaine Cardinal,sans l'intervention du "Grand Pierre",sans la bravoure des Lieutenants Charlotton et Bévalo .
Sans l'esprit d'équipe et le courage de ces 104 légionnaires
Sans l'expérience alliée à la bonne humeur des vétérans: Pierre Polain, Andry, Walter,Fissler,Bischoff,Speck,Shern,Jungermann,Huzel,Juhatz,Delamare et de tous les autres légionnaires du 1er Bataillon, de la 2e Compagnie, du 3e R.E.I.
Les 4 artilleurs du 69e Régiment d'Artillerie D'Afrique Qui était Pierre Polain?
Il était avant tout, le fils d'un diplomate belge, à la suite d'unaccident de voiture, il tue sa fiancée.
Fou de douleur, pris de panique, il fuit les lieux, abandonnant à la fois le cadavre, et l'épave du véhicule, il se précipite à Marseille. Au Fort St Jean, il signe un contrat le liant avec la Légion Étrangère.
Éducation et instruction feront, qu'il passera le peloton des sous-officiers.
Il gagnera ses galons de Sergent.
Pierre Polain redeviendra peu de temps après, simple légionnaire, perdant ses galons, trop accoutumé à faire la noce chaque fois que l'occasion s'en présente.
Pendant la campagne de Tunisie, en janvier 1943, le Sergent Polain du 1er Etranger gagnera la croix de guerre à Pont du Fahz.
Lorsque, à Sidi-Bel-Abbès, on lui épinglera la croix, son père, présent sût dès lors, que son fils n'était pas, le rénégat qu'il pensait être.
Autorisé à résilier son contrat Légion, recruté par le commandant Claes, il s'engage dans les Forces Belges de Grande-Bretagne.
Il rejoint l'escadron de parachutistes belges du Capitaine Eddy Blondeel.
Confimé, ayant effectué les 7 sauts réglementaires dont les deux premiers du ballon, il se retrouve dans l'équipe, du Lieutenant John Vander Heyden,
Il est fin prêt pour le 6 juin 1944.
Les S.A.S avaient pour mission de saboter ponts et voies ferrées, renseignements, et liaisons avec la résistance locale.
Pierre Polain, par le mauvais calcul d'un navigateur de la R.A.F, se retrouvera avec son équipe, catapulté derrière la ligne Siegfried.
Harnaché comme il l'était, en uniforme, armé, équipé d'une radio, il n'aurait sans doute eu, aucune chance, à se faire passer pour un paisible pêcheur à la ligne, s'il avait été capturé à Aix-la-Chapelle. Même avec cet erreur de largage, la mission doit continuer.
Le 9 septembre 1944, Le groupe Curry prend la route de Fallay à Belle-Croix, tandis que l'Officier Vander Heyden, Polain et Martin se dirigent sur l'axe Spa-Francorchamp.
A Sart, ils attaquent avec succès, un état-major allemand qui s'enfuit au-delà de la frontière.
Cet exploit, de John Vander Heyden et de Pierre Polain, de circuler en uniforme, qui plus, et, armé, pour rejoindre le front, va faire le tour de toute l'armée belge.
La paix revenue, Pierre Polain retourne s'engager dans la Légion étrangère.
Le 22 mai 1946 le 3e REI est créé.
Un peu avant, en novembre 1945, Pierre Polain est affecté au peloton des élèves caporaux de la Compagnie d'Instruction des Cadres et Spécialistes à Sidi-Bel-Abbès (C.I.C.S du D.C.R.E).
C'est là qu'il fera la connaissance du légionnaire Pierre Guillemaud.
Le 3e R.E.I manque de sous-officiers pour l'Extrême Orient, les légionnaires des deux sections du peloton, seront nommés caporaux, le 1er janvier 1946, et le lendemain, 2 janvier, les nouveaux caporaux prendront le grade de sergent. Ils seront immédiatement affectés au 3e R.E.I en partance pour Marseille, et le camp de la Demande à Aubagne.
Les deux "Pierre" seront affectés dans la 2e Compagnie pour l'instruction des nouveaux engagés, destinés à la constitution des unités des trois bataillons du régiment, avant son départ pour l'Indochine.
En raison de l'expérience de combattant acquise à la Légion et au S.A.S Belges, Pierre Polain est affecté au 1/3.
C'est ainsi qu'il prendra part au combat, qui se déroulera à Phu-Tong-Hoa , qu'il en sera, l'un des principaux héros.
Soldats de Phu-Tong-Hoa , reposez en paix, tant que la flamme scintillera
Source : Mon Forum Légion : https://patrianostra.forum-actif.eu/
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 00:54
Cette histoire me disait bien quelque chose, effectivement elle est évoquée dans "Par le sang versé" de Paul Bonnecarrère.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 01:20
Et pour Eva une video de l'époque "Camerone 1949" Le 2/3REI à l'honneur, pour le combat de Phu-Tong-Hoa du 25 juillet 1948 ! Un super cadeau que l'INA m'a fait sans le savoir, je faisais connaissance ce jour-là, avec celui qui devait être mon père, le 30 avril 1953 ! Il avait 24 ans ! Il défile en dernier et recevra une médaille de plus, la légion d'honneur ! Un certain Roro aurait pu en prendre de la graine avant de délater partout sur son dos, sur le mien, celui de Armand Belvisi !
Devant les tribunes pour une nouvelle décoration ! Au total 7 citations ! Si je suis fier de lui? Qui ne le serait pas?
Le légionnaire Patrick Rozes sans doute !
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 11:54
Merci Pdoran, pour la vidéo, que j'ai mis précieusement dans mes favoris. Je reprendrai la lecture de ce post plus tard. Si il y a d'autres vidéos et articles, Merci de bien vouloir les éditer.
La période Indochine, est hélas, tombée dans l'oubli
les autres périodes de guerre, mais celle là plus encore.
C'est d'une injustice totale! Voulue! ,Néanmoins totale!
Mon père parlait peu de cette guerre, avec moi
Durant la période où il était bien, il en parlait un peu.
Avec mon mari, il acceptait dans parler,
Il n'aimait pas en discuter, avec ceux
qui avaient vécu l'Indochine, sans pour autant être allés au front
Il disait : Qu'ils étaient des planqués qui se vantaient,
Tout comme les faux résistants " de ma région"
de choses malpropres sans rien connaitre de la guerre.
Et disait " que c'était eux qui en racontaient le plus!
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 13:43
Bonjour Eva, en te lisant lorsque tu parles de ton papa, tu brosses le portrait de mon père. Lui aussi ne parlait jamais de ses guerres, sa toute première, à l'âge de 14 ans dans le maquis, où il quitta sa maman mère de deux enfants en bas âge, deux frères qui pour lui n'avait pas trop de signification même si je pense il les a aimé! Ils étaient né d'une seconde union! Quant à lui, il n'était encore qu'un bébé que son "père" déjà disait à sa femme qu'il ne devait pas vivre et le jet dans le feu ! Comment donc avec un tel souvenir adopter une conduite des plus normales? C'et pourquoi, il a 14 ans quand il s'engage dans la résistance des maquisards, volant des vélos aux Allemands, y apporter une touche de peinture et ainsi leur revendre... en 1947, il. a 22 ans et après avoir signé au sein de la LE, il sera nommé sergent instructeur tout comme le sergent Guillemaud qui a lui aussi le sens du commandement et instruira les nouvelles recrues! Le Tonkin réclame de hommes, l'instruction se fera très vite en quelques jours. La compagnie embarque dans un pays où la guerre fait rage! Ce sera son. tout premier combat dans une seconde guerre qu'il traversera. Juillet 1948, il prendra part avec ses frères d'armes à une bataille sanglante où l'ennemi en nombre ne peut que l'emporter! car ce dimanche après une nuit acharnée où l'armée du Viêt Minh ne cessera les assauts contre les légionnaires et supplétifs du 2/3REI , les derniers rescapés se livreront à des corps à corps jusqu'à la mort... Phu-Tong-Hoa manque de munitions et c'est alors que l'on va utiliser les artifices festifs , les feux, le pétards, etc... La compagnie et les derniers légionnaires subissent un carnage où personne ne devrait en sortir. Mon père dans un court instant de réflexion va penser dès lors à sauver sa vie et quelques mètres franchis, il se retrouve dans les lignes ennemis. Mais sa fuite ne durera pas, car au fur et à mesure qu'il rampe et s'éloigne du fortin, les cris restent insupportables et il décide de revenir pour aider ses frères d'armes, qui épuisés continuent à se battre ! Tous ses faits que je relate ont été puisés dans le livre de Paul Bonnecarrère concernant l'engagement dans la bataille, seul ce passage sur l'instant de désertion m'avait été racontée en 2006 alors que je travaillais sur mon site. Je recevais un appel téléphonique qui disait :"C'est toi Jean"? non! j'ai le même nom , un prénom auquel il fallait rajouter Paul (mon parrain spahi ) et ce n'était pas ma guerre, ensuite ce camarade de guerre, après m'avoir énoncé nom , prénom et matricule; se mit à me raconter cet exploit ! Après 17 ans et demi de carrière, 7 citations, des médailles reconnaissantes aux faits d'armes, c'est à Saïgon, dans la longue file des prisonniers emmenés vers les camps, qu'il s'échappa et cette fois ce fut pour de bon ! Il tua l'officier de solde vietnamien, et ses deux gardes en fin de colonne, s'appropria la mallette contenant la solde des militaires vietnamiens enrôlés, après quelques jours de marche, parvint à rejoindre la frontière. C'est là, qu'il fit connaissance d'une institutrice mutée de France avec qui il vécut durant 45 ans avec plus de bas que de haut. Il décida lui aussi d'entamer une série d'examens, qui le menèrent à devenir professeur d'histoire géographie en fin de carrière. Avant cela il se tourna vers l'éducation physique et sportive au Maroc, ayant exercé en temps que professeur de judo au sein de la légion étrangère. Ceinture noire 2ème dan, il remporta le championnat d'Algérie. Le Maroc et Fès auront été pour moi, les plus mauvaises années, totalisant à l'âge de 9 ans , trois fugues. Je rentre à Lille chez cette grand-mère, sa maman qui savait quel aurait été le résultat de ces quelques minutes de bonheur d'un enfant de 9 ans, quand une nouvelle maman l'invité à la rejoindre et ne se doutait pas une seconde de ce qui lui était promis durant trois ans !'J'ai déversé ma haine sur le couple, la belle-mère et ce père éphémère. Il fallait que l'on me remarque dans mes faits et gestes vindicatifs, je regrette simplement de m'être vengé sur ses médailles que tenait ma grand-mère et les avoir échangé contre des billes, oui de belles agates ! 2006, mon père meurt, je ne suis mis au courant de la situation 2 ans après, par la marâtre qui lui a servi d'épouse, qui me demande sans aucune gène de jouer les messagers entre "ma mère" et moi, afin de lui transmettre le nombre d'années de mariage de cette première union. Le calcul est simple et efficace pour la suite des évènements<... 7+45=52 madame touche le gros lot dans tous ls sens du terme 45/52ème pour les pensions de réversion, et ainsi continue l'escalade pour ma soeur et moi et l'ascension pour elle, tentant, de mettre en vente un appartement à Cassis sans avoir déclaré les enfants de la première union. Cette femme aurait pu tout aussi bien, épouser le double professorat, Français et Mathématiques ! Mais... je m'éloigne... Je vous disais ci-dessus, que je ne sais rien de lui, il n'en parlait pas, ces trois années partagées avec lui ne m'ont rien appris, Je savais seulement que j'avais devant moi un homme qui n'a d'honneur que ses faits de guerre, et qu'il n'était pas fait pour être père ! Tout ce que j'ai su sur son passé de légionnaire, de son adolescence, je l'ai retenu de sa maman, mais aussi de celle qui devait m'être offert comme un cadeau empoisonné ! Tout cela m'est resté au travers de la gorge, et ce, durant les 3/4 de ma vie! Sa première femme épousée à Oran, avait mis au monde deux enfants ! Cette "mère" et cette "soeur" que le mot famille m'a prescrit, n'était que fadaise et hypocrisie Trois ans de vie commune sur une terre d'Afrique du Nord et jamais il ne m'a parlé de ce qu'il avait vécu, rien! je ne savais rien de lui ! Tout ce que j'ai pu apprendre me venait et de ma grand-mère et de 'ma mère' qui bizarrement elle aussi ne m'avait accordé que 3 ans de sa vie! Non pas qu'elle soit morte, mais inexistante à mes yeux, malgré une tentative de mon côté de m'approcher et en un mois de vacances en Italie j'ai appris ce que je vous écris ! Bon on ne va pas non plus remuer tout ça et faire pleurer dans les chaumières mais c'est ainsi et je vis avec quelques fardeaux sur mon dos! Honneur et Gloire à ces hommes de Phu-Tong-Hoa, qui à mes yeux est un second Camerone ! Le sergent ANDRY Jean termina sa carrière en temps qu'adjudant-chef mais pas vraiment en temps que père ! Aujourd'hui, même si ces mots que j'écris semblent difficiles, je lui ai pardonné ! Un contact défunt m'apporta ce qui aurait pu être une solution...mon père ne se destinait pas à ce qu'il avait vécu, il pensait quant à lui, avoir une grande famille, beaucoup d'enfants ! Il aurait pu avec deux d'un premier mariage et deux filles issues du second mariage ! Le destin n'avait pas promis une longue vie à sa sonde fille, dès qu'elle eut 20 ans , elle demanda d'entrer en polytechnique, après réussite au concours, elle s'approcha de Paris, elle y prit une chambre et se pendit sans jamais avoir marqué le pas dans l'école....
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Ven Sep 24 2021, 22:59
Merci Pndoran pour ce témoignage poignant sur la vie de votre père, et la votre. Vous avez souffert, cela se ressent à travers les lignes. Je peux même dire que vous avez " plus que souffert" Je sais ce que signifie et je compatis.
Il faut reconnaitre qu'un homme qui a vécu la guerre, L’Indochine pour exemple, n'en ressort pas indemne pour preuve. Suite à certains événements, je m'étais confiée à mon Institutrice ( ancienne rapatriée d'Algérie) Elle m'avait dit que les hommes ayant vécu des guerres comme l'Indochine dans ce cas n'en ressortaient pas indemne. Elle avait raison, (et je passe là dessus à effet de nos conversations) Son mari à elle, était instituteur en Algérie, il a très mal vécu son retour, de plus, il est tombé malade là bas, et est revenu plus tôt qu'elle : sanatorium France Il avait la nostalgie de l'Algérie, (Oran) De plus, après qu'il fut guéri de sa maladie, il n'a plus jamais eu droit de " professer". Il ne sortait plus et puis un jour ... Il a quitté ce monde, il avait 34 ans. Il ne supportait plus Son épouse (mon institutrice, lui, leurs enfants) étaient de grands amis de ma famille. Ces " pieds noirs " ont mal vécu le retour et n'ont pas pardonné au G2g
A vous relire, je comprends, je peux comprendre votre vécu, J'ai moi eu des liens affectifs avec mon père, Pas tout au début, pas les 1ères années, il était dur plus tard, à compter de mes 19 ans environ, Alors j'ai admiré ce père - ce héros - que je ne connaissais que peu avant, à travers quelques uns de ses rares récits. Et puis ! La guerre n'épargne pas l'esprit de grands combattants. Il avait des médailles, il n'aimait pas les exhiber. Il fut Président des anciens combattants. Il a vécu à travers ses blessures comme il disait. Sans jamais oublié son vécu, bien qu'il était fermé à ce sujet, je le savais. Le traumatisme des horreurs vécus, existe belle et bien. Çà agit sur le caractère, j'en confirme. Quand à l'Indochine (ou autres guerres) Là bas les appelés, ou gradés, avaient une vie ils connurent des femmes, qu'ils n'ont pas ramené au pays Par ailleurs l'Etat leurs interdisaient, Une part d'eux de leur coeur était resté là bas L'autre part : La nouvelle vie qu'ils avaient créé Je suis moi sensée avoir un frère en Indochine, étant donné que mon père m'en a fait allusion il aurait pu se montrer plus clair, j'aurais aimé en savoir plus. Or je n'osais poser de question. Les guerres n'arrangent pas ceux qui les ont vécu. Mon père avant l'Indochine, avait fait le maquis, il a failli y rester, ensuite il s'est engagé en 1944 ou 1945 pour les dernières années de la guerre 39-45 avant que de partir pour l'Indochine Il a été gravement blessé et est rentré fin 1948 je crois. Il est décédé en 09/2009 On aurait dit qu'il était marqué à vie, bien qu'il ne le laissait pas voir. J'en viens au " sergent Guillemaud" Je crois avoir des écrits d'un Commandant Guillemaud à mon père (dédicace) la signature est difficile à lire, Cela vous dit-il quelque chose !
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 10:23
Bonjour Eva merci de l'attention que vous avez porté au récit qui m'a été raconté de part et d'autres dans une famille elle-même de part et d'autres; Oui les guerres ont été responsable de bien beaucoup de choses, causant des traumatismes chez les personnes qui les ont vécues! Il n'y a plus qu'à espérer que la jeunesse ne vive pas ces époques, bien que nous savons que personne n'est vraiment à l'abri avec de gouvernements qui se disputent des parties de billes, prêts à tuer pour avoir la plus belle! Respect à votre père et à tant d'autres de ces pères, qui ont pris le même wagon ! Quant au sergent Pierre Guillemaud, je ne pense pas qu'il ait été commandant, sergent-chef oui il l'était. Lorsque j'ai écrit cette page de la bataille de Phu-Tong-Hoa, je recevais des documents du fils du sergent-chef son père, qui avaient déjà rejoint les oies sauvages. Je ne conçois pas que des camarades , des frères d'armes, ne se soient pas réunis au moins une fois dans leur vie, excepté ceux qui étaient membres d'une amicale, comme le sergent et ses trois amis. Mon père après avoir suivi l'éducation nationale, ne s'était jamais approchée de quelque amicale et groupes soient-ils, Il avait définitivement tiré un trait sur la Légion et je crois bien sur son passé ! Adieu Bel Abbès, Adieu Mère, Adieu frères, Adieu fils, Adieu fille en un mot Adieu le passé! Quelques photos et documents qui m'ont été envoyés. [url=https://servimg.com/view/19713661/1199] [/url] Aucune photo, aucun document du côté de mon père, ne m'avait-il rien transmis ou la question que je me pose... la mégère, la marâtre voulait-elle qu'il en soit ainsi de cette spoliation paternelle ? J'ai patienté toute ma vie, et je me suis promis de récupérer tout ce qui m'avait été volé, jusqu'aux photos que j'envoyais à mon père qu'il conservait dans un coffret de son secrétaire, aux dires de ma demi-soeur !
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 11:06
Que d’émotions….c’est absolument considérable…. Immense respect !!! Bien à vous Bruno
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 12:02
Bonjour Bruno , merci de ces sentiments partagés. respect à ses hommes qui pensaient certainement changer le cours des choses, mais tous ces sacrifices n'auront été que vastes gâchis ! Le monde en est témoin, et l'Histoire finira par juger, comme le disait Armand Belvisi !
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 12:14
Que dire que "Respect"
Mon fils de cœur est Sergent au 2eme REI , je suis fier de lui , surtout , quand il parle de ses Anciens .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 12:29
Il est dit mon ami, que se tourner vers le passé ne fait pas avancer, je crois qu'il faudrait rayer à jamais ce vieil adage et au contraire, se tourner vers le passé plus d'une fois, et revenir au présent les bras, le coeur et l'âme chargé de ses munitions recueillies, qui nous feront avancer, les valeurs des Anciens se sont perdues pour certains, il est temps d'aller aux objets trouves et réclamer son dû ! Moi c'est fait, si les retardataires veulent l'adresse, les gps ne les donneront pas, seuls ceux qui ont décidé de ne pas oublier le passé en sont les guides !
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 13:15
Merci Pndoran, pour votre message, Oui les guerres causes des traumatismes, En les Soldats, en les Engagés volontaires et en leurs familles, et souvent pas des moindres, ces hommes ont vécu des atrocités, le traumatisme est resté, bien qu'ils ne laissaient pas paraitre Le caractère par contre s'en est ressenti.
Par la même, Je crois donc comprendre que le Sergent Pierre Guillemaud n'avait rien à voir avec le Commandant Guillemaud.
Merci à vous et merci à tous pour ces pages d'histoires que je nommerai " contre l'oubli".
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 14:10
Eva, vous me rappelez une grande patriote que je n'ai jamais vu mais qui s'est manifestée chaque fois, autant sur le forum que j'administrais en 2006 mais aussi en dehors de ce dernier, sur un terrain qui n'a jamais été foulé et qui aurait pu l'être! Si nous en sommes ici aujourd'hui, il aurait fallu encore plus de femmes comme elle pour mettre un terme à ce qui ne devait jamais avoir eu lieu ! Respect à Orane ! Respect à Eva, vous êtes de la même trempe !
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 18:37
En général, les femmes ne doivent guère être appréciées, sur des forums Militaires. Du moins ce n'est que mon avis.
Pndoran, Merci pour l'honneur que vous me faites, à me comparer à Orane, Merci pour votre message, qui me touche réellement, d'autant que j'en perçois la sincérité. Ceci vient peut-être du faite, que nous avons beaucoup de point communs > en relation avec nos pères, et avec ce grand forum, où l'on peut parler de sujets graves d'actualité, politique et société Avec pour Administrateur un homme droit et juste Commandoair40 Ce qui n'est pas donné ( voir rare) à tous les forums D'avoir comme Administrateur en Chef, Un homme (ou une femme) juste, droit et honnête avec bien sur l'instruction qui va avec la gestion.
Mes respects à vous aussi Pdnoran
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pndoran modérateur
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 19:25
Commandoair40 est un ami de longue date, depuis mon premier site et forum, nous nous connaissons sans nous avoir vu mais nous allons bientôt pallier à ce manque. Il est prévu que nous nous rencontrons fin octobre dans ma région, ma porte reste également ouverte à celles et ceux qui décideraient me rencontrer,il va de soi que Eva tu es la bienvenue. Bonne soirée ave mes amitiés.
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 20:07
Merci mon Jean Paul et merci mon Eva .
Je suis un homme tout simplement , comme beaucoup sur ce Forum .
Jean-Paul , je me souviens de cette femme , je crois que son pseudo était : "Oranie" .
Nous nous sommes perdu de vu , hélas .
Mon départ en pays thaï , en est pour qq chose .
Comme dirait Guy : bon , Bofffff , mais c'est bien dommage .
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 20:11
Permettez- moi ces quelques mots, Quelle chaleur humaine en ce forum,
Ceux qui se sont inscrit ici, le sont car ils s'y sentent bien, ils sont de la même corporation de la même famille, ils regardent dans la même direction, Ils ont sans doute également, des états d'esprit, similaires, Leurs idées, avis, vont dans la même direction, et le même sens. Sans tout cela, cette famille ne survivrait pas, et n'aurait aucune raison d'être.
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
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Eva Admin
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Sujet: Re: CONTRE LES VIETS ! CONTRE L'ENNEMI... Sam Sep 25 2021, 20:13
Ne me remerciez pas Commandoair C'est moi qui vous remercie de votre confiance,
Il est certain - il ne faut pas se leurrer- que sans votre personnalité, ce forum n'aurait pas la même valeur et serait terne. Grace à vous et vos participants " Une grande famille" ce forum, peut être fier d'avoir pris vie et garder le cap, au fil des ans
« Lorsque dans notre pays on parle de courage et de grandeur, c’est vers les croix de guerre que se tournent les regards » Alphonse JUIN Maréchal de France
Mar Sep 21 2021, 11:53
