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Sujet: DIVISION DE BRANDEBOURG " BRANDENBURG " Mer Mar 03 2021, 22:01
DIVISION DE BRANDEBOURG "BRANDENBURG "
" BRANDENBURG " est une unité allemande de la seconde guerre mondiale
Une « force spéciale » ayant pour vocation des actions sur les arrières de l’ennemi.
Il ne semble pas avoir existé d’unité du même genre dans les autres armées de l’époque.
Et même aujourd’hui aucune armée au monde ne déclare « officiellement » disposer d’une unité ayant la possibilité d’intervenir revêtu d’un uniforme étranger et utilisant des armes locales prises sur place…
Officiellement...
L’idée de cette unité revient à Théodore von Hippel.
Il avait servi en Afrique de l’Est pendant la première guerre mondiale et sous les ordres du général Paul von Lettow-Vorbeck spécialiste de la guerre de guérillas.
Prisonnier, après sa libération il entreprit des études et obtint un diplôme de sciences politiques avant de reprendre du service dans l’armée.
L’idée lui était venue après avoir étudié la campagne de Lawrence d’Arabie contre les Ottomans.
Impressionné par la tactique utilisée, il était persuadé qu’elle pouvait être utilisée en Europe.
Lawrence et une petite bande insaisissable de saboteurs avaient été en mesure de créer le chaos et la confusion dans les forces turques et de gagner des victoires hors de toute proportion à leur nombre.
Sans armes lourdes, sans armes à feu...
Il présenta son projet à l’amiral Canaris.
Ce dernier ainsi que Hitler y étaient favorables contrairement aux autres dirigeants militaires.
C’est la raison pour laquelle l’unité fut créée sous la tutelle de l’Abwehr et recevait ses ordres directement du haut commandement.
Canaris et Hipper
Les « Brandebourgeois » étaient tout sauf des soldats classiques.
Hippel rechercha avant tout des hommes connaissant des langues étrangères, familiers des habitudes nationales des pays visés par les futures invasions.
Il y avait des allemands mais également des étrangers dont beaucoup espéraient que l’Allemagne « libèrerait « leurs pays.
D’autres étrangers étaient des sympathisants nazi.
Contrairement aux pratiques des unités SS, l’Abwehr n’était pas regardante sur les origines raciales de ses membres pourvu qu’ils remplissent correctement leurs missions.
Parmi cette unité Brandebourg on trouvait des Tatars, des slaves et autres catégories considérées comme impures par les nazis.
Entrainement
La première unité de forces spéciales fut créée un peu avant le début de la guerre.
Elle fut baptisée :
Deutsche Kompanie (Compagnie Allemande).
L’entrainement porta sur les opérations de diversions ainsi que sur le combat de rue, la guérilla, le parachutisme, la navigation etc.
Une attention plus particulière fut portée au combat en petites équipes, à l’orientation et à la survie.
L’utilisation d’explosifs à base de produits élémentaires comme la farine, la potasse, le sucre était la règle.
Tous les exercices étaient effectués avec tirs à balles réelles et souvent dans des eaux glacées.
Évoluer parfaitement derrières les lignes ennemies exigeait une parfaite connaissance des formations ennemies ainsi que des ordres donnés par la hiérarchie.
Les Brandebourgeois portaient l’uniforme ennemi.
Ce dernier avait été obtenu de différentes manières comme dans des boutiques de vêtements d’occasion par exemple.
Les uniformes soviétiques avaient été récupérés chez les finlandais, ces derniers ayant capturés des soldats soviétiques pendant le combat de l’hiver 1939.
L’uniforme allemand était porté en dessous afin d’éviter d’être fusillé comme espion en cas de capture.
L’utilisation d’uniformes étrangers ou civils était une caractéristique de cette unité car ce camouflage n’était pas une habitude dans les autres forces spéciales.
Ils avaient appris à utiliser l’armement de l’ennemi.
Ils savaient qu’ils auraient à en trouver derrière les lignes car la plupart du temps ils partaient au combat équipés uniquement d’armes de poings et de grenades.
Organisation
Encore à l’entrainement au moment de l’invasion de la Pologne, la « Compagnie Allemande » eu la chance de démontrer son efficacité.
Trois ou quatre mois avant l’invasion, des éléments infiltrés habillés en civil avaient sillonné les territoires ennemis en relevant les dispositifs de défense de l’adversaire.
Le 1er septembre 1939, seize équipes spéciales s’emparèrent de points clefs pour sécuriser l’avancée des unités d’assaut.
Ils s’emparèrent également de mines de Silésie car ils étaient habillés en travailleurs polonais.
Ce fut la première opération de forces spéciales de la seconde guerre mondiale.
Satisfait de cette première action couronnée de succès, Canaris approuva la création le 25 octobre 1939 de la Bau-Lehr-Kompanie 800.
Commandée par le capitaine Théodore Hippel, elle s’installa à Brandebourg d’où le nom de Brandebourgeois donné à ses hommes.
Elle faisait partie de la section 2 de l’Abwehr chargée des actions à l’étranger.
Cette section avait la réputation d’être la plus efficace de l’Abwehr.
Très rapidement, elle augmenta de volume pour devenir un bataillon le 15 décembre 1939 et un régiment le 1er juin 1940.
Actions
Après la Pologne, les Brandebourgeois furent engagés en Norvège et au Danemark au printemps 1940, puis dans les opérations à l’ouest à partir de juin 1940.
Même s’ils n’étaient pas estimés par les officiers de l’Armée, ils apportèrent une contribution très important au succès du Blitzkrieg en Hollande et en France.
Ils assurèrent la progression rapide des unités en occupant et sécurisant des nœuds routiers, des ponts ou des jonctions de voies ferrées.
Sans eux l’avancée des troupes aurait été fortement ralentie.
L’opération la plus spectaculaire fut la prise du pont de chemin de fer hollandais de la ville de Gennep.
Ce pont de chemin de fer au dessus de la Meuse ouvrait la voie pour pénétrer en Hollande.
On savait qu’il était miné et si la mise à feu avait lieu l’avancée de troupes allemandes pouvait être très fortement compromise.
La mission des brandebourgeois fut d’éliminer la garde du pont afin de permettre le passage de deux trains chargés de troupes.
Le 9 mai à minuit, une douzaine de Brandebourgeois déguisés en policiers militaires hollandais franchirent la Meuse en contrebas et remontèrent vers le pont.
A une heure du matin ils étaient en position lorsqu’ils entendirent au loin le bruit de l’arrivée du train.
Du côté hollandais les gardes s’approchèrent en vue d’ouvrir le feu pour l’arrêter mais ils virent devant eux six policiers militaires.
Ils baissèrent les armes mais quelques instants plus tard ils furent exécutés.
Les allemands contrôlaient dorénavant la partie Est du pont.
De l’autre côté en entendant le train arriver un garde se précipita au milieu du pont pour déclencher l’explosion des charges.
Il fut neutralisé avant d’avoir réussi son opération.
Le pont était sous contrôle. L’invasion de la Hollande pouvait commencer sans aucune perte allemande.
Nieuport
Quelques semaines après le début de l’invasion, un officier brandebourgeois Klaus Grabert fut chargé de sélectionner une douzaine d’hommes pour empêcher la Belgique d’ouvrir les vannes permettant d’inonder toute la région autour de Nieuport.
Arme qu’elle avait utilisée lors de la première guerre mondiale.
Habillés d’uniformes belges le commando monta dans un bus militaire récupéré.
Au milieu du chaos ils traversèrent la Belgique en direction d’Ostende sans être inquiétés. Arrivés à Ostende un membre parlant français apprit que la Belgique avait arrêté les combats, que les anglais continuaient à se battre et que le pont de Nieuport était piégé.
Klaus Grabert
Ils prirent la direction de Nieuport au milieu des réfugiés sans être inquiétés.
Mais en vue du pont à la tombée du jour ils subirent les tirs de la garnison anglaise chargée d’empêcher toute traversée du pont.
Après avoir placé le bus en travers, Grabert rassembla ses hommes pour exposer son plan.
Avec un caporal, ils remontèrent le tablier du pont à la recherche des cordeaux détonants pour les couper au fur et à mesure.
Malgré quelques fusées éclairantes ils ne furent pas repérés mais subirent des tirs à quelques centimètres de leurs têtes.
Arrivés à l’autre extrémité, ils firent feu avec leurs PM.
C’était le signal pour les autres membres de l’équipe qui étaient répartis en plusieurs endroits.
Faisant feu et criant des ordres, ils donnaient l’impression de faire partie d’une unité beaucoup plus importante.
Grenades, tirs, hurlements et l’assaut fut donné par les douze hommes.
La station de commande des vannes était sous contrôle.
Craignant une contre attaque ils se mirent en position défensive mais il n’y eut aucune réaction.
Après une heure d’attente ils progressèrent vers les positions anglaises pour s’apercevoir qu’elles étaient inoccupées.
Les anglais étaient partis.
Une opération rondement menée sans aucun blessé.
La route de Dunkerque était ouverte…
Campagne de Russie
Le pont de Dunaburg sur le Danube juin 1941
Les éléments de reconnaissance de la 8eme Panzer Division arrivent devant Dunaburg, après 4 jours de routes, de marais, de combats, franchissant 300 kilomètres en plein milieu de 2 armées soviétiques !
C'est alors que les équipages des chars voient passer, venant de l'arrière, quatre camions soviétiques avec des hommes à bord, le tout avec des uniformes russes : des unités de Brandebourgeois !
Lieutenant Wolfram Knaak
Situé à 350 kilomètres à l'intérieur du territoire soviétique, la prise de ce pont va constituer le plus spectaculaire coup de main des premiers jours de la guerre.
Le 6 juin 1941 le lieutenant Wolfram Knaak avec 30 de ses hommes, habillés en combattants soviétiques avec des camions capturés traversèrent les lignes et s’emparèrent du pont de Dunaburg par surprise.
Une contre attaque soviétique fut repoussée mais Knaak et quatre de ses hommes furent tués.
20 autres furent blessés.
Ils étaient 26 à prendre part à l'attaque ...
La route de Léningrad était ouverte.
Le régiment fut transféré en Ukraine à l’été 1942.
Un détachement de 62 hommes commandés par le Baron Adrian von Fölkersam habillé en uniformes du NKVD eut pour mission de rejoindre Maïkop, une ville d’exploitation du pétrole au nord du Caucase.
Baron Adrian von Fölkersam
Ce qui fut fait le 2 aout une semaine avant le début de l’offensive.
Incroyable mais vrai, le NKVD local les a accueilli avec égards et leur a offert un tour d’inspection des défenses de la ville.
Le 8 aout, les brandebourgeois passèrent à l’action.
Scindés en trois groupes ils s’emparèrent des réservoirs de stockage de pétrole et du centre de communication.
Ce qui leur permit d’envoyer de fausses informations aux troupes ennemies situées à l’intérieur de la ville ainsi qu’à celles situées aux environs.
Le lendemain, jour de l’offensive, les premiers éléments de la 13ème Panzer Division prenaient le contrôle de la ville.
La fin des Brandebourgeois.
La rivalité entre les SS et l’Abwehr entraina le transfert de la SD (Sicherheitdienst) chez les brandebourgeois ainsi que leur disgrâce.
Disgrâce qui fut concrétisée par la création en avril 1943 d’une version SS des brandebourgeois les Friedenthaler Jagdverbände.
Parmi ces éléments l’un d’eux fut attribué à Otto Skorzeny des Waffen SS.
Sa réussite dans la récupération de Mussolini signa la fin des brandebourgeois.
Le 1er avril 1943 le Lehr-Regiment Brandenburg 800 passé au niveau d’une division passa sous les ordres directs du haut commandement de l’Armée.
Jusqu’à l’automne 1944 la Division Brandebourg ne fut engagée que dans la lutte contre les partisans dans les Balkans et le Sud-Est de la France .
Le 15 septembre 1944 la division fut renommée Panzergrenadier-Division Brandenburg et tout son effectif (900 officiers, sous officiers et soldats) fut réparti dans des unités SS.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Commandoair40 Admin
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Sujet: Re: DIVISION DE BRANDEBOURG " BRANDENBURG " Mer Mar 03 2021, 22:50
La 8ème Compagnie 2ème Bataillon, 3ème Régiment de la division Brandebourg les Nettoyeurs de Maquis de la Wehrmacht dans le Sud Est
DIVISION DE BRANDEBOURG " BRANDENBURG "
Abréviation militaire: 8. Kp. /II. /Rgt. 3 « BR » 8e compagnie II Bataillon du 3e régiment de la division « Brandenburg » L'Abwehr(1) dispose d'un service action, la division "Brandenburg".
Le 2e bataillon du 3e régiment, affecté en Provence et regroupés au sein d'une 8e Compagnie, des volontaires français exécutent des missions de renseignements.
Ils servent d'interprètes, de combattants contre les partisans.
Également d'agents d'infiltration des réseaux de résistance et des réseaux d'évasion.
Ces volontaires du bataillon français de Brandebourg ont torturés et exécutés de leurs mains de nombreuses personnes.
La 8ème compagnie 3 ème régiment de la division Brandebourg (2) a torturé et tué les maquisards de Sainte Anne le 12 juin 1944, et pourchassé ceux qui ont réussis à passer à travers les mailles du filet mis autour de la Chaine des Cotes, jusqu’à leur donner une mort tout aussi dure que leurs camarades tombés quelques jours avant.
Les unités Allemandes au siège du maquis sous les ordres de la division Brandebourg :
- La 244ème Division d'infanterie de la Wehrmacht (lieu de Stationnement les abords de Aix en Pce).
- En soutient avec des élèments de la RAD "Reich Arbeits Dienst" service du travail du Reich assimilé au "Jeunesse Hitlérienne."
- La Luftwaffe (avec un avion Fiselerstorch, puis un avion Henschel 126)
- Une partie du commando de la base aerienne de Salon de Pce (3)
8ème Compagnie 2ème Bataillon 3ème Régiment de la division Brandebourg, les Nettoyeurs de Maquis de la Wehrmacht. Ce bataillon est constitué de volontaires français, ils ont torturés et exécutés de leurs mains de nombreuses personnes, exécutent des missions de renseignements. Ils servent d'interprètes, de combattants contre les partisans mais également d'agents d'infiltration des réseaux de résistance et des réseaux d'évasion.
Des unités du RAD (Reich Arbeits Dienst, assimilé au "Jeunesse Hitlérienne."
Une partie des commandos de la Luftwaffe de la Base de Salon de Provence
La 244ème Division d'infanterie de la Wehrmacht (lieu de Stationnement les abords de Aix en Pce)
LA COMMISSION DES NATIONS UNIS SUR LES CRIMES DE GUERRE (United War Crimes Commission) établi un dossier à Londres le 08-01-1948 sur cette compagnie.
Voici l’extrait:
La 8ème compagnie de la division Brandebourg s'est rendues coupable dans tout le sud est de la France et plus particulièrement dans les départements du Gard, du Vaucluse, de la Drome, des Basses Alpes, et des Bouches du Rhône, d'un très grand nombre de crimes de guerre, dont la qualification est énumérée ci-dessous.
La division allemande Brandebourg était une unité autonome qui opérait sous le contrôle direct de la branche "Sabotage" du haut commandement des forces armées allemandes (OKW).
Cette division comprenait plusieurs régiments, bataillons, compagnies, et unités spéciales opérant séparément dans toute l'Europe.
La seule compagnie, la 8ème a opéré en France. cette compagnie ainsi que l'ensemble de la division était une unité de la Wehrmacht, et non une unité de la SS.
Le personnel de la division Brandebourg était composé d'allemands ayant vécu à l'étranger et parlant couramment plusieurs langues étrangères ainsi que d'étrangers de diverses nationalités.
La plupart de ces éléments étaient depuis de longues années agent du SRA.
Elle comprenait également un certain nombre de Français.
Cette unité dite "Anti-terroriste" a exercé sont activité dans le sud est de la France pendant 9 mois de décembre 1943 à aout 1944.
Les enquêtes effectuées à la libération ont permis d'établir que, pendant ce très court laps de temps, cette unité a pris l'initiative d'un très grand nombre d’opérations, qui ont provoqué le décès de plusieurs centaines de personnes: le bilan des destructions et dévastations n'a pas pu être établi avec exactitude.
D'autres enquêtes actuellement en cours établiront vraisemblablement à la charge de cette unité ,la responsabilité d'autres crimes de guerres encore ignorés.
Les cadres comme les troupes avaient subi, au camp d'entrainement " d'Eaux Bonne "(64) un entrainement spécial leur permettant d'assimiler les méthodes pratiques à appliquer pour obtenir le but recherché, à savoir la destruction des maquis et leur isolement par le terrorisme systématique des populations.
La 8ème compagnie de Brandebourg a monté des opérations d'une envergure telle qu'en maintes circonstances, elle dut requérir l'appui des formations allemandes stationnées dans la région.
Cette compagnie était normalement éclatés en plusieurs groupes qui contrôlaient chacun un secteur déterminé. Les lieux de stationnement de divers groupes furent fréquemment modifié.....................
Qui sont ces Français sous uniforme allemand qui ont écumé le Sud Est en 1944
Un très bon article du MIDI LIBRE en parle: par MATHIEU BANQ "Ces Français sous uniforme allemand qui ont écumé le Gard en 1944" La mémoire est floue, et aujourd'hui, peu de gens se rappellent des soldats de la Wehrmacht qui ont résidé à Pont-Saint-Esprit, de janvier à août 1944.
Ceux qui ont vécu à cette époque les appellent “Waffen SS” - parce qu'ils chassaient les résistants - ou “miliciens”, parce qu'ils parlaient couramment le français.
En réalité, ils étaient des soldats de l'armée allemande.
Mais pas n'importe quels soldats :
Ils faisaient partie de la division d'élite Brandebourg, ou Brandenburg.
D'abord versée dans la reconnaissance et le renseignement, elle va vite faire de la traque brutale des partisans sa spécialité.
Pas étonnant donc qu'elle ait eu recours à des hommes du cru, capable de se fondre parmi la population locale.
En France, ce rôle sera confié - entre autres - à la 8e compagnie du 3e régiment de la division.
Des voyous, des bourgeois, des prolos, des étrangers
C'est l'histoire de ces hommes que raconte dans son ouvrage Sanglante randonnée,le journaliste et historien Olivier Pigoreau.
Depuis la formation de l'unité jusqu'à sa fuite en Allemagne après la Libération.
Un conglomérat de nazis français ?
Oui, mais pas seulement : s'il y a eu des idéologues et des militants collaborationnistes au sein du régiment, ils étaient accompagnés d'une populace hétéroclite.
On trouve dans la 8e compagnie de la Brandenburg des petites frappes marseillaises, des petits bourgeois bordelais, des ouvriers parisiens, des anciens de la Légion, des volontaires français revenus du front russe, d'anciens résistants ayant tourné casaque pour sauver leur peau et même quelques Italiens et Espagnols, vétérans de la division Azul…
Ils volent, pillent, tuent, pour un oui ou pour un non
À côté de ceux acquis à l'idéologie nazie, certains sont là pour échapper au STO (Service du travail obligatoire), parce qu'ils doivent un service au Parti populaire français de Doriot, ou pour se faire de l'argent, tout simplement.
Ce qui ne va pas les empêcher de se montrer extrêmement violents.
Les hommes de la 8e compagnie pillent, volent, tabassent et exécutent pour un oui ou pour un non.
Dans le petit monde des “Brandebourgeois”, une phrase déplacée vaut un passage à tabac, et un soupçon conduit à un séjour prolongé dans les geôles de la citadelle de Pont, ou du fort Vauban à Alès, où les séances de torture s'enchaînent.
Depuis Pont-Saint-Esprit et leurs autres bases de Vivier, Alès ou Villeneuve-lès-Avignon, ils vont faire la guerre aux maquis, et à tous ceux soupçonnés d'être "hostiles aux forces d'occupation".(............)
Lieux de stationnement de la Division Brandebourg
Novembre 1943 – 10 janvier 1944
Le poste de commandement de la compagnie , capitaine TRAEGER est établi à Villeneuve les Avignon (Gard)
Le dépôt de l'unité s'est installé à la Citadelle de Pont-St-Esprit (Gard) sous la direction du Lieutenant DEMETRIO.
A Toulon Un groupe commandé par l'aspirant SCHWINN et en son absence par le sergent SOHN.A BANDOL.
Un second groupe, aux ordres du lieutenant STRIFFLER, de l'adjudant FELDMANN dit capitaine de VALERA, et de l'adjudant RICHTER.
En fin décembre 1943, les deux équipes ci-dessus, de BANDOL et de TOULON, fusionnèrent ensemble et établirent le siège de leurs opérations à BANDOL.
10 Janvier 1944 – fin Mai 1944
Les postes de VILLENEUVE-LES-AVIGNON et PONT-SAINT-ESPRIT restent en place sans modification, mais le poste de BANDOL est divisé de la façon suivante :
Helmutt Demetrio , leutenant (lieutenant) de la 8e compagnie Brandebourg.
En Ardèche, dans la Drôme et le Gard, la 8e compagnie poursuit ses opérations depuis Pont-St- Esprit et Vivier où la 1re section venue de Gironde, s'installe début mars 1944.
Les « Brandebourgeois » s'installent à l'hôtel Pottier, situé à la sortie de la ville.
Comme tous ceux fréquentés par les hommes de la 8e compagnie, l'établissement ne tarde d'acquérir une sinistre réputation.
A Pont-St-Esprit, le 6 mars, les hommes de Träger réalisent un coup de filet dans les milieux résistants.(...)
Les » Brandebourgeois » n'agissent pas au hasard.
Ils se fondent sur une liste de suspects qu'un milicien avait adressée avant de tomber sous les balles des FTP (…)
Dés le 14 mai, les hommes de Schwinn repartent en chasse.
Un habitant de Visan (Vaucluse) est arrêté à son domicile puis conduit à la citadelle de Pont-Saint-Esprit ainsi que cinq jeunes gens soupçonnés d'être des réfractaires STO.
Tous sont libérés après avoir été dépouillés de leurs biens, menacés de mort et, pour l'un d'eux au moins, torturé. (…)
Étrangement, le Leutnant Demetrio n'aura pas à répondre devant la justice française des assassinats commis à pont-Saint-Esprit. (Les archives de la justice militaire ne comportent aucun dossier relatif à ce volet-là de l'action de la Brandebourg)
Les Brandebourg avec leurs uniformes et leurs représailles, sont souvent pris pour des unités SS
Division de Brandebourg "brandenburg" savoir reconnaitre l'uniforme
Le Brandebourg ou "Brandenburg" était le nom donné aux soldats d'une unité spéciale de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, ils ont eu la tache principale d'opérations derrière les lignes ennemies.
Les Brandebourg étaient dans l'histoire la plus puissante armée de sabotage des forces spéciales allemandes.
Ce groupe d'élite est au départ une unité Abwehr (contre espionnage, sabotage, infiltration ) de l'amiral en chef Wilhelm Canaris, qui sera ensuite reversé dans la Wehrmacht toujours dans les même fonction jusqu'en septembre 1944.
A partir de cette date suite l'attentat raté sur Adolphe Hitler par les officiers supérieurs de la Wehrmacht et de l'amiral Canaris, ils seront restructurés en grande parti, dans une division de panzer (la panzer division Brandenburg) sous les ordre des dirigeants SS.
l'amiral en chef Wilhelm Canaris
Jusqu'en aout 1944, une de ces unités la 8ème Compagnie 2e section du 3ème Régiment de la Division Brandebourg travaillent main dans la main avec la Gestapo et les SS lors des arrestations et destruction de maquis.
Cette unités a dans ses rangs 180 français ( tueurs, voleurs, mafieux Marseillais, anciens maquisards repenties, et autres...) qui sont autant sanguinaires et tortionnaires que les unités nazis, souvent les gens les confondent avec des divisions SS, alors qu'ils font partis de la Wehrmacht.
Un uniforme qui fait croire à une unité SS
Les témoignages qui parlent des Brandenburgs, les confondes souvent avec des unités SS, par leurs façon d'agir et par le fameux ruban (noir, ou vers) cousue (depuis 1943) sur le bas de la manche droite avec le nom brodé en gothique de la division, tout comme celles des division SS mais cousue sur la manche gauche et non pas à droite se qui les différencies, mais reste trompeur.
De plus sur les revers du col de l'uniforme SS, du coté droit se porte un losange noir le signe "SS" en argent ou "la tête de mort argent" et du coté gauche dans son losange noir le grade du soldat, pas pour la Division Brandebourg qui elle a toujours sur ses revers de col les signes distinctifs de la Wehrmacht.
Ruban de Manche à la manche droite pour les Brandebourg " Brandenburg "
Malgré tout une réalité sur les unités Brandebourg "Brandenburg"
Beaucoup pense que le plus grand crime de guerre, ont été réalisé rien que par des divisions SS et par la Gestapo.
Les divisions de Brandebourg "Brandenburg" ont autant réalisé de crime contre les populations civiles et sur les maquis, que les SS.
Rien ne peut être pardonné à cette unité et rien ne peut être pardonné à l'armée régulière allemande la " Wehrmacht ", à qui cette unité appartenait.
la Wehrmacht ne peut pas prétendre qu'elle n'était pas au courant des exactions qu'elle a ordonnée à ces "espions & contre espions militaires,sur des bases de groupe commando répressif et exécuteur" jusqu'en septembre 1944.
Dans son unité chargé de la recherche et éradication des maquis du Sud Est, la 8ème Compagnie 2ème Section 3ème Régiment de la division Brandebourg, qui avait dans ses rang 180 Français de toute catégorie sociale, (dont beaucoup avaient fait parti de la pègre, assassins et autres).
Ils prenaient un grand plaisir à torturer, tabasser, et tuer les civils et les maquisards.
Pour comprendre l'état d'esprit des Brandebourg, s'est sur ces fait que vous comprendrez comment est devenu leur état d'esprit en été 1944:
Dés Septembre 1944, suite à la tentative d’assassinat d' Hitler raté par les Généraux de la Wehrmacht, ce dernier donne les pleins pouvoir au SS, et des unités comme la Division de Brandebourg sont dissoutes et deviennent des unités de panzer de Brandebourg sous les ordres de la SS, mais beaucoup d'entre eux quitteront les unités Brandebourg pour vivre pleinement la vie de soldat SS..........
Les unités de Brandebourg n'ont pas à avoir la coupe de cheveux réglementaire allemand rasé , car cette dernière les auraient trahi derrière les lignes ennemies, lors des infiltrations.
(Trois parachutistes de Brandebourg; deux sergents et un caporal au centre).
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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».