Georges Guynemer Georges
Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris, mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est le pilote de guerre français le plus
renommé de la Première Guerre mondiale,
bien qu'il ne soit pas l'as des as. Il est ancien élève du Collège Stanislas.
Capitaine dans l'aviation française, il remporta
53 victoires homologuées et plus une
trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD (VII, XII canon, mais jamais sur le XIII contrairement à ce qu'affirment plusieurs sources (?)), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'Escadrille N.3, dite "Escadrille des Cigognes", l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918.
Le Président de la République lui remet la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en décembre 1915. Le maréchal Franchet d'Espérey lui remit la croix d'officier de la Légion d'honneur en juillet 1917. [1]
Faisant preuve d'un courage et d'une fougue sans égal à chacun de ses vols, ne cherchant jamais à se préserver, il fut tué en combat aérien le 11 septembre 1917 à Poelkapelle en Belgique. Les Allemands déclarèrent que son vainqueur était Kurt Wisserman. Sa dépouille, tombée en plein no man's land, fut pulvérisée par un tir de barrage britannique, tout comme les restes de son avion, et il ne put être inhumé.
Dans les années 1920, les cinq as belges (Jacquet, Willy Coppens de Houthulst, Edmond Thieffry, André de Meulemeester et Jan Olieslagers) lui érigèrent une stèle commémorative à proximité de son lieu de chute présumé à Poelkapelle.
L'École de l'Air de Salon-de-Provence a fait sienne la devise de Georges
Guynemer « Faire Face » et l'Armée de l'air évoque son souvenir tous les 11 septembre par une prise d'armes sur ses bases aériennes dont deux portent son nom, Paris (état-major) et Dijon. A cette occasion est lue la dernière citation de
Guynemer :
"Mort au champ d'honneur le 11 septembre 1917. Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente. Restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations."
Qu'est-il arrivé en fait ? Au cours du combat au dessus de Poëlcapelle,
Guynemer a été tué d'une balle en pleine tête par le sergent aviateur Kurt Wisemann (celui-ci sera abattu 21 jours plus tard par René Fonck).
Entre autres décorations et honneurs, Georges
Guynemer était :
- Officier de la Légion d'Honneur
- Titulaire de la Médaille Militaire
- Décoré de la Croix de Guerre 1914-1917 avec 26 palmes (citations à l'ordre de l'armée)
- Officier de l'ordre de la Couronne de Belgique
- Chevalier de l'ordre de l'Aigle Blanc de Serbie
- Décoré de la Croix de Guerre belge
- Chevalier de l'ordre de Danilo du Monténégro
- Titulaire de la Médaille des Blessés
- Chevalier de l'ordre de Michel le Brave de Roumanie
- Titulaire du Distinguished Service Order
- Titulaire de la Croix de Saint Georges de Russie.
... Il est mort alors qu'il n'avait pas encore 23 ans...
Sa devise était "Quand on n'a pas tout donné, on n'a rien donné"...