Florence Parly inaugure le socle de la cyberdéfense française ce jeudi à R-----s * secret defense Athos79
La France travaille aussi avec ses alliés pour améliorer ses capacités.
Florence Parly, la ministre des Armées, est à R-------s (Ille-et-Vilaine) où se renforcent les capacités de lutte informatique. Elle y inaugure un bâtiment où 400 cyber-combattants vont monter la garde numérique.
« R-----s est devenu le centre d’un écosystème très puissant » sur lequel s’appuie le ministère des Armées pour protéger ses troupes et la Nation contre des cyber-attaques.
L’ambition de Jean-Yves Le Drian lorsqu’il était ministre de la Défense, est donc en train de se concrétiser. La capitale bretonne est désormais devenue le cœur de la cyberdéfense tricolore, ainsi que la plaque « fondamentale » qui soutient l’action des acteurs étatiques et privés dans le développement des cybersystèmes d’armes.
Doctrine militaire de lutte informatique
Cette ambition s’est inscrite « en priorité » dans la loi de programmation militaire 2019-2025, comme le rappelle la ministre des Armées, Florence Parly, puisqu’existe « un besoin général d’élever notre capacité de protection et de possible riposte face à des menaces dans le domaine cyber ».
Pour faire face à « ces menaces qui ne cessent de croître et de se diversifier » et « qui visent tant le monde civil que les armées », le ministère multiplie les initiatives. Elles sont d’ordre militaire d’abord, avec l’élaboration d’une doctrine militaire de lutte informatique tant défensive qu’offensive (dans le cadre exclusif des opérations extérieures), la création d’un commandement de la cyberdéfense (ComCyber) en 2017 et le renforcement des équipes et des moyens du site de la DGA-MI (Direction générale de l’armement-Maîtrise de l’information) de Bruz, aux portes de la capitale bretonne.
CyberCom
Les missions de planification et de conduite des opérations de ce ComCyber inauguré ce jeudi 3 octobre seront régies depuis Rennes. « C’est le nouveau bâtiment de ce ComCyber que j’inaugure ce jeudi », explique la ministre qui précise que « ses 11 000m2 abriteront, après 26 mois de travaux et pour un coût de 44 millions d’euros, 400 cyber-combattants. »
L’implantation r-------ise de ce Com-Cyber s’inscrit dans un effort de délocalisation engagé par le ministère : « À Rennes, le cyber ; à Tours, les ressources humaines et à Toulouse le futur commandement de l’espace ». Pour R-----s, à l’horizon 2025, ce sont quelque 800 cyber-combattants qui pourraient être rassemblés entre l’École des Transmissions de Cesson-Sévigné, la DGA-MI et le Cyber-Com.
Outre ce bâtiment installé dans la zone militaire de la Maltière, la ministre va aussi inaugurer la Cyberdéfense Factory, une antenne bretonne de l’Innovation Défense Lab. « Ce lieu d’échanges servira à créer des synergies entre l’État, les industriels et les start-up, et à capter de l’innovation dans le domaine de la cyber.
Il sera aussi un incubateur technologique ».
Florence Parly lors de la remise des prix du Défi Cyber 2019. Les PME et start-up ont un rôle clé à jouer.
Florence Parly lors de la remise des prix du Défi Cyber 2019. à jouer. |
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