Ils étaient 177 à débarquer, le 6 juin 1944, sous les ordres du capitaine de corvette Philippe Kieffer, « IL ÉTAIT L’UN DES 177 »
Ouassini BOUARFA, Badge 129 Né le 19 Octobre 1919 à Oran en Algérie, Ouassini Bouarfa est naturalisé Français en 1939 et obtient le statut de citoyen Français. Il s'engage dans la Marine Nationale la même année, comme infirmier.
En 1940, lorsque l'armistice est signée entre le Gouvernement de Vichy et le Troisième Reich, Ouassini Bouarfa déserte et rejoint les Antilles puis, quelques mois plus tard, l'Angleterre.
En 1942, il se porte volontaire pour intégrer l'unité de Commandos Français qui vient d'être fondée. Après un entrainement redoutable, il reçoit son béret vert des mains du Commandant de l'unité, Philippe Kieffer et devient, quelques mois plus tard, infirmier de la Troop 1.
Le 6 Juin 1944, Ouassini Bouarfa débarque sur Sword, aux côtés de ses 176 camarades du 1er Bataillon de Fusiliers-Marins Commandos.
Alors qu'il s'élance sur la plage, il est gravement blessé. Toutefois, il prend part à l'assaut sur le Casino de Ouistreham et à la libération de la ville.
Le lendemain du Débarquement, suite à sa blessure qui s'aggrave, Ouassini Bouarfa est évacué vers l'Angleterre pour être soigné.
En Août 1944, après quelques mois de convalescence, le Quartier-Maître infirmier Bouarfa rejoint son unité. Il participera à la suite de la campagne de Normandie, puis au débarquement de Flessingue, aux Pays-Bas.
Le 25 Mai 1945, le Second-Maître infirmier Bouarfa, nouvellement promu, participe au défilé des Forces Alliées sur les Champs-Élysées. Il a 26 ans.
En 2004, la République Française, à qui ce natif Algérien naturalisé a tant donné, lui décerne la Légion d'Honneur, au grade de Chevalier.
Le 13 Juillet 2007, à la veille de la Fête Nationale, Monsieur Ouassini Bouarfa s'éteint dans sa petite maison de Arjuzanx, dans les Landes.
Monsieur, nous ne vous oublions pas comme nous n'oublierons jamais ce que vous avez fait.