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Mort d’un élève de Saint-Cyr-Coëtquidan. Le procès est renvoyé au 9 décembre
Les élèves de l’école Saint-Cyr, ici lors du défilé militaire du 14 juillet, à Rennes.
Les élèves de l’école Saint-Cyr, ici lors du défilé militaire du 14 juillet, à Rennes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Sept militaires (deux officiers et cinq élèves officiers) devaient être jugés pour homicide involontaire, cette semaine à Rennes, sept ans après la mort de Jallal Hami, jeune élève-officier de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan), dans la nuit du 29 au 30 octobre 2012. Le procès est renvoyé au 9 décembre.
La famille de Jallal Hami était sans avocat à l’ouverture du procès, ce lundi. « Elle a appris très tardivement la liquidation judiciaire de son conseil, au début du mois », a indiqué le procureur de la République, Jean-Pierre Ollivaux.
Un nouvel avocat rennais, Jean-Guillaume Le Mintier et Camille Radot, du barreau de Paris, ont été désignés la semaine dernière seulement.
« Compte-tenu du volume et de la technicité du dossier et des débats juridiques qui s’annoncent âpres », Me Jean-Guillaume Le Mintier a demandé le renvoi de l’affaire, à une date ultérieure. Le procès est reporté à la semaine du 9 décembre 2019.
Le procès des traditions de Saint-Cyr
Un élève officier de l’école militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihan), le sous-lieutenant Jallal Hami, est mort noyé au cours d’une soirée d’intégration, appelée « bahutage », dans la nuit du 29 au 30 octobre 2012.
Il avait 24 ans et avait intégré directement la troisième année de l’école militaire, grâce à un brillant cursus universitaire.
Dans son réquisitoire, en date du 12 janvier 2018, le parquet a estimé que « l’impéritie des encadrants a objectivement créé la situation » ayant conduit à la noyade de Jallal Hami. Il rappelle que « la nage commando est interdite de nuit » et que des « risques de noyade » avaient déjà été constatés l’année précédente, lors d’un atelier similaire.