Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy

Aller en bas 
AuteurMessage
Commandoair40
Admin
Admin
Commandoair40


Masculin
Nombre de messages : 28723
Age : 77
Emploi : Français Radicalisé .
Date d'inscription : 07/11/2014

24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Empty
MessageSujet: 24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy   24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Icon_minitimeSam Aoû 24 2019, 12:37

"24 août 1572"

Massacre de la Saint-Barthélemy


24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Saintbarthelemy

Le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy, le carillon de l'église de Saint-Germain l'Auxerrois, en face du Louvre, donne le signal du massacre des protestants, à Paris.

Il s'agissait pour l'entourage catholique du roi de se défaire des chefs de la faction protestante, qui donnaient des signes de rébellion.

Mais le peuple de Paris, animé par un fanatisme aveugle, en profite pour donner la chasse à tous les protestants de la capitale.

C'est le jour le plus noir des guerres de religion entre catholiques et protestants qui ont ensanglanté le pays pendant plus d'une génération.

Il est devenu le symbole universel du fanatisme.


Un mariage tendu

Tout commence par un... mariage, le 18 août 1572, celui d'Henri de Navarre et Marguerite de Valois, sœur du roi Charles IX (celle-là même qui entrera dans la légende sous le surnom de reine Margot).

Les assistants de la noce, tant catholiques que huguenots (surnom des protestants), sont très agités en raison de la rumeur d'une prochaine guerre contre l'Espagne catholique du roi Philippe II.

Depuis plusieurs mois, l'amiral Gaspard de Coligny, chef de la faction protestante et principal conseiller du roi, tente de convaincre le roi d'envahir la Flandre, possession espagnole.

Mais les chefs de la faction catholique, à savoir les frères de Guise et le duc d'Anjou, frère du roi Charles IX (qui lui succèdera plus tard sous le nom d'Henri III) ne veulent à aucun prix de cette guerre.

La reine-mère Catherine de Médicis n'en veut pas davantage.

Le matin du 22 août, soit quatre jours après le mariage princier, un capitaine gascon blesse Coligny de deux coups d'arquebuse.

Le roi se rend au chevet de son conseiller qui l'adjure de ne pas chercher à le venger !

Les noces s'achèvent dans la confusion.

Malgré les recommandations de Coligny, les chefs protestants réclament justice.

Au palais du Louvre où réside le roi de France, Catherine de Médicis craint d'être débordée par les chefs catholiques, qui reprochent à la monarchie de trop ménager les protestants.

Pour sauver la monarchie, elle décide de prendre les devants et de faire éliminer les chefs protestants (à l'exception des princes du sang, Condé et Navarre, le jeune marié).

Le massacre

Le 24 août, fête de la Saint Barthélemy, avant le lever du soleil, Coligny est égorgé dans son lit et son cadavre jeté dans la rue et livré aux exactions de la populace.

Les gardes et les miliciens, arborant une croix blanche sur leur pourpoint et une écharpe blanche, poursuivent le massacre dans le quartier de Saint-Germain l'Auxerrois.

Ils massacrent deux cents nobles huguenots venus de toute la France pour assister aux noces princières et rassemblent leurs cadavres dans la cour du Louvre.

Certains chefs protestants, prévenus à temps, arrivent à s'enfuir avec les gardes des Guise à leurs trousses.


Quand la population parisienne sort dans la rue, réveillée par le tocsin, elle prend connaissance du massacre.

C'est aussitôt la curée.

Dans les rues de la capitale, chacun s'en prend aux protestants de rencontre.

Les malheureux, hommes, femmes, enfants, sont traqués jusque dans leur lit et mis à mort des pires façons.

Et l'on en profite pour piller les biens des victimes.

À la mi-journée, le roi ordonne d'en rester là.

Mais ses sonneurs de trompe ont le plus grand mal à faire respecter ses ordres.

Charles IX assume la responsabilité des événements.

Il explique que Coligny avait ourdi un complot et qu'il avait dû l'exécuter.

On évalue le nombre total de victimes dans l'ensemble du pays à 30 000 (plus que sous la Commune de 1871).

Il n'empêche que le massacre n'est pas ressenti avec une horreur particulière par les contemporains.

Il apparaît à ceux-ci comme relativement banal dans l'atmosphère violente de l'époque.

24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Plaque-souvenir-Saint-Barthelemy-300x200

24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Images?q=tbn:ANd9GcS3D8QScLBUdxFjI7p_0dOJPOSvVzxOPGlVSGzBp6OQt_xOZ1jv

24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Images?q=tbn:ANd9GcRizAYX9H2s1zAGC6Tmr6I22u8wfW4jsNafEzfZtl73x5hxS8gbkw

___________________________________ ____________________________________

Sicut-Aquila

24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy 908920120 24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy Cocoye10 24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy 908920120

« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

Revenir en haut Aller en bas
 
24 août 1572 : Massacre de la Saint-Barthélemy
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La Saint Barthélémy, 24 août 1572
» Le 25 novembre 1943, la Saint-Barthélémy Grenobloise .
» Bonjour du 24 Aout - st Barthélémy -
» bonjour du.24 aout - Jeudi - st Barthelemy-
» Jean Dussine, un Saint massacré par un Afghan qui n’avait pas les codes .

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: LE FOYER :: Que s'est il passé un ?-
Sauter vers: