Quand les plongeurs de combat du génie passent par la voie des airs
Mise à jour : 01/03/2019
Le 20 février dernier, les plongeurs de combat du génie (PCG) du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) ont réalisé un entraînement aéromobile avec l’appui de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Dans le cadre de leur entraînement continu à l’aérocordage, six plongeurs ont revu leurs procédures de sauts en eaux vives depuis un hélicoptère de l'ALAT.
Les six PCG du 17e RGP ont pu parfaire leur expertise dans le domaine aéromobile grâce à un exercice sur les techniques spécifiques en eaux vives. L’expérimentation, avec l’appui de l’ALAT venue s’entraîner conjointement, a permis de jouer deux procédures différentes.
Expérimentation d’une nouvelle procédure aéromobile
La première, appelée « drop », consiste à sauter d’un hélicoptère en vol sur un plan d’eau à une hauteur d’environ cinq mètres. Cette technique permet aux plongeurs de s’infiltrer depuis une zone fluviale jusqu’à la cible (à la nage ou en kayak).
La seconde est inédite. Mise en place par les plongeurs lors de leur dernière projection en Guyane en 2018, elle a pour particularité l’insertion en milieu aquatique par corde lisse. Véritable nouveauté, elle permet au plongeur de s’insérer dans le milieu aquatique en se laissant glisser le long d’une corde, depuis l’hélicoptère. Cette technique réduit considérablement le temps de vol stationnaire et ainsi la vulnérabilité de l’aéronef et de l’équipe.
[justify]Huit équipes PCG de l’armée de Terre sont déployées en permanence en Guyane depuis 2015. Elles s’auto-relèvent afin d’assurer des missions de reconnaissance, de surveillance ou d’infiltration en milieu aquatique. Objectif pour elles, détruire du matériel ou de sécuriser des zones dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal. Elles se relaient également dans les atolls du Pacifique pour réaliser des chantiers subaquatiques et peuvent être amenés à des missions de service public en cas de catastrophes naturelles.[/justify