La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 .
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Commandoair40 Admin
Nombre de messages : 29167 Age : 78 Emploi : Français Radicalisé . Date d'inscription : 07/11/2014
Sujet: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Aoû 28 2018, 14:57
La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941
Même si une grande part de la population veut bien admettre que l’histoire est écrite par ceux qui gagnent les guerres, les gens refusent généralement de la remettre en question et choisissent plutôt d’accepter que l’éducation contrôlée par le gouvernement et le contenu médiatique soient garants de la réalité de notre passé.
Or, il faut toujours garder bien en tête que notre Seconde Guerre mondiale fut rédigée par des historiens américains et occidentaux ayant charrié au fil du temps une idée profondément subjective de la réalité.
Ironiquement, leur torsion systématique de l’histoire en fait un sujet d’étude toujours aussi vivant aujourd’hui, puisque l’incompréhension globale des objectifs de la Seconde Guerre mondiale permet à un chercheur en juillet 2018 de résoudre un évènement comme le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre le 10 mai 1941, ce voyage étrange et volontairement enveloppé de mystère pendant 77 ans.
Sa complexité et ses énormes ramifications historiques en font l’énigme la plus intrigante que nous a laissé la plus terrible guerre de l’histoire humaine.
Si la signification de cet évènement ne dissimulait pas tellement d’informations vitales, le gouvernement britannique aurait révélé il y a fort longtemps ses documents confidentiels sur le sujet.
Parce que l’atterrissage de Hess en Angleterre n’est pas qu’un simple conte d’espionnage de guerre, il est en réalité au cœur de la direction de notre monde.
Et Rudolf le savait très bien.
Lors de son arrestation, il a d’abord affirmé qu’il s’appelait Alfred Horn, puis après son transfert entre les mains de l’armée britannique, il a finalement révélé son vrai nom et a ajouté: « Je suis venu pour sauver l’humanité ».
Que s’est-il réellement passé?
Adolf Hitler et Rudolf Hess vers 1934
En 1941, Rudolf Hess venait d’être confirmé par Hitler comme le numéro trois dans la hiérarchie du Troisième Reich et portait même le titre de Député Führer. Hess avait été parmi les premiers à suivre Hitler dans sa direction du Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei.
Il avait participé au Putsch échoué de Munich en 1924 qui l’avait envoyé en compagnie de son chef bien-aimé à la prison de Landsberg, où ils écrivirent ensemble Mein Kampf, soit le mode d’emploi hitlérien pour l’avenir de l’Allemagne et du reste de l’Europe.
On peut affirmer sans se tromper que Rudolf fut le plus fidèle et loyal ami d’Adolf.
Par conséquent, le parachutage de ce Nazi de très haut rang en Angleterre au milieu de la Seconde Guerre mondiale ne doit pas être pris à la légère en aucune circonstance.
Hess portait un message de la plus haute importance qui ne pouvait être transmis par une ligne téléphonique, un télégramme ou toute autre forme de communication susceptible d’être interceptée par une agence de renseignement, qui étaient toutes en alerte 24 heures sur 24, partout en Europe en 1941.
L’histoire «officielle» a dû créer un récit bien ficelé pour cacher le véritable objectif de cette mission.
Donc, il raconte que Rudolf Hess a réquisitionné un Messerschmitt Bf 110, a appris à piloter l’avion en quelques semaines, puis s’est envolé seul en Angleterre, esquivant la plupart des radars en volant à très basse altitude et en contournant vers l’Écosse, puis fut repéré par la DCA et a sauté de son avion en parachute, pour ensuite se voir arrêté par la police britannique.
Déjà, certains ont contesté cette version du vol en disant, entre autre, que Hess ne pilotait pas l’avion duquel il sauta, et même que l’avion fut escorté par la Royal Air Force lors de la dernière étape du vol, puisque Hess était attendu par quelques initiés.
Quoi qu’il en soit de ce premier acte, le fait est qu’il atterrit avec une cheville endolorie sur le sol britannique le 10 mai 1941.
Et c’est ici que l’intrigue s’épaissit en conjonctions puisque à partir de ce moment, toutes les autorités alliées de l’époque jugèrent que le contenu de la mission ne serait pas révélé au public.
En fait, si il n’était pas tombé sur une ferme à 10 miles de sa cible initiale sur le domaine du Duc de Hamilton, nous n’aurions même jamais entendu parler de cet évènement.
Beaucoup d’historiens et de journalistes se sont penchés au-dessus la table comme s’ils faisaient face à un puzzle, essayant d’adapter les pièces pour donner un sens au voyage de Hess en Angleterre.
Si vous êtes parmi les rares personnes qui s’intéressent toujours à l’histoire et que vous cherchez des informations à ce sujet, Wikipédia et plusieurs autres récits grand public reflètent vaguement ce que nous apprenons dans les écoles.
Une explication dit simplement que Hess est soudainement devenu fou et essayait d’échapper au triste destin de l’Allemagne.
D’autres prétendent que Hess cherchait à regagner la faveur effritée d’Hitler, en négociant une trêve avec l’Angleterre de sa propre initiative.
Il y a aussi cette théorie grandiloquente selon laquelle Hess voulait utiliser la monarchie britannique pour évincer Churchill du pouvoir.
Différentes autres théories vont jusqu’à la version la plus populaire d’une mission officielle ordonnée par Hitler qui devait négocier la paix avec l’Angleterre avant d’attaquer l’Union Soviétique le mois suivant, soit le 22 juin 1941.
Dans presque toutes les théories, les historiens s’accordent pour dire que Hess avait choisi de rencontrer le duc de Hamilton, un membre influent de l’Anglo-German Fellowship Association, car il existe des preuves accablantes que la famille royale était plutôt favorable aux Nazis et voulait la paix avec l’Allemagne, contrairement à Churchill qui posait comme le grand bourreau des Nazis.
La plupart des théories affirment que ni le Duc de Hamilton, ni Churchill, ni quiconque occupant une position de premier plan n’accepta de rencontrer Hess, qui fut envoyé derrière les barreaux après avoir dit ce qu’il avait à dire.
Et peu importe le message qu’il portait, Hess l’avait déjà oublié face aux juges de Nuremberg après la guerre, puisqu’une amnésie opportune s’empara de son cerveau soudainement défaillant.
Si n’importe laquelle des théories ci-dessus mentionnées contenait quelque vérité, Hess n’aurait jamais souffert d’amnésie, car elles portent toutes leur bonne part de rectitude politique et le gouvernement britannique n’aurait aucune raison de cacher les archives de Hess.
En fait, n’importe laquelle de ces versions est parfaitement acceptable et serait rendue publique, puisqu’elles sont devenues au fil du temps différentes explications du voyage de Hess, même dans nos manuels d’histoire. Mais les racines de la plupart des théories ne tiennent sur aucun terreau logique, puisque c’est l’Allemagne qui attaquait l’Angleterre et non l’inverse.
Par conséquent, si Hess cherchait vraiment une trêve, il n’avait qu’à parler à Hitler.
Et si Adolf lui-même voulait la paix avec l’Angleterre, il n’avait qu’à arrêter ses attaques.
Et s’il ressentait tout de même l’urgence de négocier, il n’y avait aucune raison d’y envoyer le numéro Trois du parti dans une mission aussi risquée.
Cette soudaine amnésie de Nuremberg pourrait expliquer que Hess soit mort à 93 ans en mangeant steaks et homards quotidiens, en jardinant des fleurs et en regardant la télévision dans la prison confortable et dorée de Spandau en Allemagne, au lieu de partager le destin de la plupart de ses compatriotes nazis morts au bout d’une corde à la fin des procès de Nuremberg en 1946. Là encore, le nuage de mystère autour de Hess a créé une aura de doute sur sa mort officielle par suicide, que plusieurs jurent fut le meurtre d’un ainé invalide qui en savait trop et confesserait après sa libération.
01 janvier 1946, Nuremberg, Allemagne – Les accusés aux procès nazis de Nuremberg. Les photos de la première rangée sont : Hermann Goering, Rudolf Hess, Joachim Von Ribbentrop, Wilhelm Keitel et Ernst Kaltenbrunner. Dans la rangée arrière sont : Karl Doenitz, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Fritz Sauckel
Eh bien, la vérité à propos de Hess en Angleterre est tellement plus intéressante que tout ce qui est mentionné ci-dessus et c’est la clé maitresse pour la compréhension des véritables enjeux et objectifs de la Seconde Guerre mondiale, cachée sous les ombres obscures d’une énigme historique vaguement absurde.
Et sa mission était si importante que nous pouvons maintenant pleinement apprécier pourquoi un fonctionnaire nazi d’un rang si élevé reçut l’ordre de l’exécuter.
Spéculation historique
Pour confronter l’éventail des récits que notre histoire officielle propose et devant être remis en question, notamment dans le cas d’un évènement qui s’est déroulé il y a 77 ans, les chercheurs indépendants doivent d’abord s’appuyer sur l’analyse logique et la spéculation, faute d’accès à une précieuse documentation gardée derrière des voutes verrouillées pour des raisons de sécurité nationale.
Dans le cas du voyage de Rudolf Hess en Angleterre, absolument tout fut sujet à des spéculations dès le début, car aucune raison ou explication officielle ne fut jamais offerte par les autorités britanniques.
Chacune des théories acceptée au fil du temps fut brodée de pure spéculation et n’a aucune substance tangible pour la justifier.
Certaines sont des articles écrits par des journalistes de l’époque qui prétendaient avoir des informations privilégiées d’initiés, ce qui évidemment ne put jamais être vérifié, alors que d’autres explications s’appuient sur des informations inventées et fausses.
L’exemple d’une prétendue lettre écrite par Hess qu’il aurait laissée pour Hitler, expliquant qu’il effectuait ce voyage de son propre chef, doit être classé avec le reste de la propagande, en raison d’un rapport de 28 pages découvert par Matthias Uhl de l’Institut historique allemand de Moscou dans les Archives nationales de la Fédération de Russie(1).
Le document rédigé à la main en février 1948 par l’adjudant de Hess, Karlheinz Pintsch, qui fut témoin de la réaction d’Hitler lorsqu’il apprit que son vice-Führer avait sauté en Angleterre, raconte qu’Hitler n’était pas le moindrement surpris, ni fâché, et que par conséquent, il connaissait parfaitement le plan (1).
Ainsi, toute une série de théories peut être balayée du revers de la main, puisque Hitler avait vraisemblablement ordonné lui-même cette mission.
Il est judicieux de noter ici que plusieurs théories ne sont valables qu’en apparence parce qu’elles choisissent d’ignorer certains faits établis, ce qui est souvent le motus operandi de nos médias traditionnels.
Nous devons comprendre qu’une seule théorie soit juste, mais aussi accepter que cette théorie n’aura pas beaucoup de preuves tangibles pour la soutenir jusqu’à ce que des documents secrets soient rendus publics. Par conséquent, l’objectif est de trouver la plus probable.
Nous devons ainsi nous appuyer sur l’analyse logique, mais par-dessus tout, les preuves circonstancielles pourraient jeter un rayon de lumière magique et révéler la vérité.
Je vais donc regarder de près:
(A) L’importance de Hess dans la hiérarchie et la volonté de garder sa mission secrète au reste du monde.
(B) Le calendrier des évènements de la Seconde Guerre mondiale: ce qui s’est passé avant et après, et l’impact de la mission sur le comportement des différentes nations.
Par cette méthode, je suis arrivé à une conclusion définitive qui n’a jamais été verbalisée auparavant.
En fait, personne n’était même proche de la vérité.
Mais c’est la seule théorie qui passe toutes les épreuves contre-interrogatoires circonstancielles.
Dès le départ, l’initiative d’une mission secrète pour un Nazi aussi important, en dehors des canaux conventionnels de communication, soulève une question cruciale: pourquoi l’Allemagne voulait-elle cacher cette rencontre au reste du monde?
Le contexte
Une petite mise en contexte est indispensable pour parfaitement saisir le message que portait Rudolf.
Les travaux étonnants de chercheurs réputés tels qu’Anthony Sutton (2) et Charles Higham (3) sont essentiels pour définir le contexte historique réel entourant la création de la machine de guerre nazie.
Quand en 1933 Hitler accéda à la chancellerie du Reichstag, l’Allemagne se trouvait financièrement dans les limbes.
Pire, la nation était dans les égouts des limbes.
Elle devait des dizaines de milliards de dollars en réparations pour la Première Guerre mondiale, et son incapacité à rencontrer les exigences avait provoqué une crise inflationniste à l’échelle gargantuesque en 1923, qui réduisit la monnaie à 1/500 milliardième de sa valeur initiale.
Pour aggraver les choses, le pays a souffert comme les autres du Crash mondial de 1929.
Alors comment l’Allemagne pourrait-elle arriver à éradiquer le chômage endémique et créer la machine militaire la plus redoutable que le monde ait jamais vue en seulement 6 ans?
La sur-réussite est une expression sous-évaluée quand il s’agit d’expliquer le Miracle Allemand des années ’30.
Le premier outil requis dans notre coffre d’enquêteur historique est d’admettre le fait très documenté que la Banque d’Angleterre, sous le contrôle de la famille Rothschild, avait été impliquée dans le financement des Nazis.
C’était devenu une procédure courante pour la riche famille bancaire européenne de financer ennemis comme alliés, afin de faire des profits des deux côtés des guerres depuis Napoléon.
L’empereur français autoproclamé du début du 19ème siècle avait jadis été engagé comme mandataire par Rothschild qui voulait imposer ses banques centrales privées dans les pays à conquérir.
Ainsi, les héritiers de la famille Rothschild ont reconnu en Hitler leur prochain Napoléon, qui pourrait soumettre les empires coloniaux mineurs rivaux comme la Belgique, les Pays-Bas et la France, ainsi que détruire la puissante URSS, afin de prendre seuls les rênes du Nouvel Ordre Mondial (4).
Bien que le Nouvel Ordre Mondial résonne comme une théorie de la conspiration suralimentée, il s’agit en fait d’un concept indiscutable et relativement simpliste.
Même si la tristement célèbre Banque d’Angleterre a beaucoup aidé le Führer, la majeure partie de l’argent qui inonda l’Allemagne entre 1933 et 1939 n’est pas venue d’Angleterre, mais des États-Unis.
Pas du gouvernement américain comme tel, mais plus spécifiquement des banquiers et industriels américains.
Grâce à des programmes de blanchiment d’argent, mais aussi via la Banque des Règlements Internationaux nouvellement fondée et à travers des coentreprises d’investissements en Allemagne avec leurs sociétés telles que Standard Oil, GM, Ford, ITT, General Electric ou IBM; les milliardaires Rockefeller, Morgan, Harriman, DuPont, Ford et quelques autres furent les principaux responsables de ce qui est connu comme le Miracle Allemand, qui ressemble davantage à un Rêve Américain.
Grâce aux investissements britanniques et surtout américains, l’Allemagne nazie est passée du pays le plus pauvre d’Europe à la 2ème économie mondiale.
Même si l’éducation ne vous en dévoilera rien, l’aide massive que Hitler a reçue de l’Occident n’est jamais contestée puisqu’elle fut exposée dans de nombreuses enquêtes américaines, comités sénatoriaux et procès civils basés sur la loi du Commerce avec l’Ennemi (Trading with the Enemy Act), ajustée par le président Roosevelt en 1933, mais dans presque tous les cas, les verdicts sont toujours venus après l’explication habituelle « nous ne savions pas ce que Hitler allait faire après ».
Comme si Mein Kampf, publié en 1925, n’avait pas été assez clair à ce sujet.
La guerre
Tout baignait dans l’huile pour l’Angleterre au départ.
Hitler remplit rapidement le mandat qu’il avait en tête de son agenda en envahissant le trio colonial des Pays-Bas-Belgique-France en un mois et demi.
Le commandement britannique fut lamentable de complicité dans le succès fulgurant de la Wehrmacht.
Les quatre pays «alliés» comptaient ensemble 149 divisions, soit 2 900 000 hommes, tandis que la Wehrmacht comptait 2 750 000 hommes répartis dans 137 divisions. Les alliés avaient plus de canons, plus de chars, plus de munitions, mais la France a abandonné en un mois!
L’histoire a essayé d’expliquer cette défaite cinglante par un imparable blitzkrieg allemand, mais ce blitz avançait à 15 kms/heure, quand il bougeait.
Ça donnait amplement de temps pour viser à ce rythme de jogging.
L’historien russe Nikolay Starikov (5) a étudié en détail ce qui s’est passé sur le terrain pour débusquer les indices expliquant la défaite rapide de la France en juin 1940, qui peut être résumée très simplement avec la transparence du cristal:
Churchill a trahi la France et a délibérément fait avorter le plan de défense du général français Weygan.
Ce fait indéniable démontre la trahison dont est capable une nation assoiffée de pouvoir pour détruire ses plus grands alliés.
Mais Hitler devait encore récompenser Churchill pour sa grande aide dans la conquête de la France, alors il ferma les yeux sur l’évacuation de l’armée britannique à Dunkerque que l’histoire veut nous faire avaler comme une « erreur stratégique » d’Hitler.
La réalité explique plusieurs évènements plutôt mystérieux de la guerre qui ne trouvent souvent que des justifications boiteuses dans nos livres; un autre fait inexplicable fut l’attaque vicieuse de la marine britannique sur la flotte française en juillet 1940, officiellement pour éviter que les navires ne tombent aux mains des Allemands.
Il s’est avéré que c’était en réalité une victoire très positive pour achever la destruction de l’empire colonial français, tout comme le furent les opérations du Japon, aussi financé par les Rothschild, qui évinçaient les Français de l’Indochine au même moment.
Du point de vue britannique, le pit-bull de la Wehrmacht quitterait ensuite la France et sauterait à la gorge de l’URSS.
Contre les attentes de Churchill, les prochains mois furent consacrés à la bataille d’Angleterre qui débuta par une invasion allemande des iles anglo-normandes de La Manche, et l’aviation allemande a commencé son bombardement de l’Angleterre.
Churchill était vicieux, mais il n’était pas bête au point de ne pas comprendre que le Führer avait cessé de travailler pour lui.
La défense de la RAF ralentit définitivement tout avantage que la Luftwaffe pourrait gagner dans les cieux britanniques et après les terribles bombardements mutuels de Londres et Berlin, l’Allemagne décida le 12 octobre 1940 de reporter son opération Lion de Mer destinée à envahir l’Angleterre avec des troupes terrestres. Il semblait que l’Allemagne et l’Angleterre étaient dans une impasse à l’hiver 1940-1941.
Si vous avez des notions de l’histoire officielle, vous penseriez comme moi que l’attaque d’Hitler contre de grands alliés comme la France et l’Angleterre aurait dû motiver les États-Unis à entrer immédiatement en guerre, mais non.
Pas du tout.
Le président Roosevelt a même déclaré le 30 octobre 1940 que «ses garçons n’iraient pas à la guerre».
Cette position demeurerait longtemps inflexible et aucune décision, sanction ou action ne serait prise avant le printemps de 1941 en ce sens.
Donc, le théâtre de la guerre s’est déplacé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient pour l’hiver, où les gens pouvaient s’entretuer et se mutiler sous un climat plus doux et agréable.
Avec la fonte des glaces et des neiges au printemps de 1941, Hitler faisait face à deux options très distinctes: lancer Lion de Mer et envahir l’Angleterre, ou lancer Barberousse contre l’Union Soviétique.
Les deux étaient des opérations majeures qui ne pouvaient pas être soutenues simultanément par l’Allemagne, et Hitler devait faire un choix.
Il savait que l’invasion de l’Angleterre frapperait mortellement l’influence de la famille Rothschild sur la planète et paverait la voie à Wall Street pour gouverner le monde à volonté.
Eh bien mes amis, c’est à ce moment précis que Rudolf Hess fut parachuté en Angleterre, le 10 mai 1941.
Sans aucune forme de spéculation, il apparait très clairement que le Führer ne voulait pas prendre seul cette décision, et qu’il ne voulait pas que le reste du monde prenne connaissance de son dilemme secret.
La proposition
Selon un article publié en mai 1943 par le magazine American Mercury (6), voici ce que le Führer a proposé à l’Angleterre via Rudolf Hess:
Hitler a offert la cessation totale de la guerre en Occident.
L’Allemagne évacuerait toute la France sauf l’Alsace et la Lorraine, qui resteraient allemandes.
Il évacuerait la Hollande et la Belgique, conservant le Luxembourg.
Il évacuerait la Norvège et le Danemark.
En bref, Hitler a offert de se retirer de l’Europe occidentale, sauf pour les deux provinces françaises et le Luxembourg [le Luxembourg n’a jamais été une province française, mais un état indépendant d’origine ethniquement allemande], en contrepartie duquel la Grande-Bretagne accepterait une attitude de neutralité bienveillante envers l’Allemagne alors qu’elle déployait ses projets en Europe de l’Est.
En outre, le Führer était prêt à se retirer de la Yougoslavie et de la Grèce.
Les troupes allemandes seraient évacuées de la Méditerranée en général et Hitler utiliserait ses bons offices pour organiser un règlement du conflit méditerranéen entre la Grande-Bretagne et l’Italie. Aucun pays belligérant ou neutre n’aurait le droit d’exiger des réparations de la part d’un autre pays, a-t-il précisé.
Bref, l’Allemagne voulait être un partenaire dans le Nouvel Ordre Mondial en s’occupant de l’Europe de l’Est.
L’article d’American Mercury notait que ces conditions très vraisemblables furent rapidement rejetées par Churchill puisque aucune ne fut jamais appliquée, mais en réalité, elles étaient destinées à être appliquées après la guerre, après la destruction de l’URSS par l’Allemagne.
Mais l’Armée Rouge avait d’autres projets d’avenir, bien entendu.
Il n’y a aucun doute que nous soyons ici dans la profonde spéculation concernant la proposition précise de Hess à l’Angleterre, mais ce n’était pas là le point principal de sa mission.
Et peu importe les conditions exactes qui furent discutées, ce qui devait arriver ensuite dissipe tout nuage de mystère, qu’il soit mince ou épais.
La réalité déplaisante
Dans une réunion secrète à bord du USS Augusta le 14 août 1940, Churchill a demandé à Roosevelt d’entrer en guerre, mais le Président américain a catégoriquement refusé de discuter le sujet.
Dans les faits, aucune action concrète n’avait encore été prise, outre la demande de préparer et organiser l’armée américaine, ce qui n’aurait pu contrer ni affecter l’invasion de l’Angleterre, qu’elle ait eut lieu à la mi-septembre 1940 telle que prévue à l’origine, ou même au printemps de 1941.
Ainsi, le calendrier des évènements de la guerre devient bourré de preuves circonstancielles démontrant la véritable mission de Hess en Angleterre.
Franklin Roosevelt, qui avait promis de ne jamais s’impliquer dans la Seconde Guerre mondiale quelques mois plus tôt, a renversé sa politique étrangère du jour au lendemain, comme le Dr Jekyll devient M. Hyde, quelques jours seulement après que Hess pose son pied endolori sur le sol écossais. - 14 juin - 34 jours après l’évènement Hess: Tous les actifs allemands et italiens aux États-Unis sont gelés.
- 16 juin - 36 jours après Hess: Tous les consulats allemands et italiens aux États-Unis sont fermés et leurs états-majors doivent quitter le pays avant le 10 juillet.
Selon vous, qu’est-ce qui aurait pu déclencher une aussi forte réaction américaine contre l’Allemagne entre le 10 mai et le 14 juin?
Eh bien, le 21 mai (11 jours après Hess), il y eut aussi le naufrage du navire marchand américain Robin Moore par un sous-marin allemand, qui pourrait être l’opération sous faux-drapeau la plus sous-estimée de la Mère patrie des faux-drapeaux.
La dernière chose que voulait l’Allemagne était de couler les bateaux marchands de leurs bailleurs de fonds originaux qu’ils venaient à peine de trahir.
Comme dans toutes les opérations sous faux-drapeau déjà connues, une foule de détails étranges entourent cette première attaque d’un navire américain par l’Allemagne au cours de la Seconde Guerre mondiale: le navire marchand n’était accompagné d’aucune escorte de la marine militaire; le commandant du U-Boat avait la liste détaillée du contenu à bord du Robin Moor; on fit évacuer le bateau avant de le torpiller; de nombreux témoins et passagers ont été interdits de parler. L’incident a surpris tout le pays et le président Roosevelt a annoncé une «urgence nationale illimitée».
- 22 juin: L’Allemagne lance l’opération Barberousse contre l’Union Soviétique.
- 26 juin: En réponse à l’occupation japonaise de l’Indochine française, le président Roosevelt ordonne la saisie de tous les actifs japonais aux États-Unis.
- 1er août: Les États-Unis annoncent un embargo pétrolier contre le Japon, en raison de son occupation de Saigon au Vietnam.
Ainsi de suite.
Les États-Unis furent d’abord en colère contre l’Allemagne, puis ils imposèrent des sanctions et des décisions pour piquer le Japon jusqu’à ce qu’il bombarde Pearl Harbor sept mois plus tard.
Même si les États-Unis sont entrés en guerre en décembre 1941, ils n’ont affronté que le Japon pendant 10 longs mois, en laissant les Nazis faire un maximum de destruction en URSS avant que les deux pays ne s’affrontent enfin en Afrique du Nord, en novembre 1942.
Soit quelques semaines après que toute la planète comprenne que l’Armée Rouge écraserait la Wehrmacht à Stalingrad, ce qui fut le début de la fin du Troisième Reich qui n’avait plus que 2 ans à vivre.
Tous ces faits historiques réduisent la spéculation à ceci: comme rien d’autre n’est arrivé en mai 1941, est-ce que c’est le parachutage de Hess en Angleterre ou le coulage d’un navire marchand évacué qui a déclenché ce formidable virage de la politique américaine à propos de la guerre?
Si vous croyez que c’est l’histoire bizarre de l’échouage du Robin Moor, il faut aussi croire que c’était là une meilleure raison pour les USA d’entrer en guerre que la destruction de ses plus proches alliés par les Nazis qui n’avait déclenché aucune réaction à l’automne 1940.
Alors comment comprendre cette soudaine urgence d’entrer en guerre pour les États-Unis au printemps 1941, maintenant que l’Allemagne avait laissé l’Europe de l’ouest pour se tourner vers l’Union Soviétique?
Ainsi, la mission de Hess génère un indiscutable moment de lucidité à propos de la Deuxième guerre mondiale.
Plutôt qu’un grand mystère, le parachutage de Hess est bien davantage une explication sur la réalité historique qui transpire de la manière la plus évidente, grâce au virage à 180 degrés de la politique américaine au lendemain de l’évènement.
Parce que l’histoire a été écrite par ceux qui ont gagné la guerre, ce qu’elle ne mentionnera jamais, c’est que les deux alliés Anglo-saxons avaient des raisons totalement différentes pour le financement des plans diaboliques d’Adolf.
Pour sa part, l’Angleterre voulait détruire tous les empires coloniaux mineurs et l’URSS pour consolider le sien et aussi déporter tous les Juifs européens en Palestine pour enfin honorer la Résolution Balfour de 1917 et créer Israël, mais les objectifs des banques américaines n’étaient certainement pas les mêmes que ceux de la Banque d’Angleterre.
En fait, l’un d’eux était diamétralement opposé:
Elles voulaient par-dessus tout qu’Hitler écrase l’Empire colonial britannique pour assumer seuls le rôle des dirigeants hégémoniques du Nouvel Ordre Mondial.
Réduit à une formule beaucoup plus simple, les banquiers américains cherchaient à remplacer les Rothschild. En envahissant l’Angleterre et particulièrement la Cité de Londres, cette toute partie de la capitale qui est en réalité un état indépendant, Hitler aurait écrasé l’empire Rothschild.
La Cité de Londres était alors le centre financier mondial et le quartier le plus riche de la planète, qui abrite la Banque d’Angleterre, la Lloyd’s of London, la Bourse de Londres et toutes les autres banques anglaises (7).
Tout indique que les banquiers américains avaient donc armé Hitler jusqu’aux dents pour envoyer une flèche directement au coeur financier de l’Empire colonial britannique.
À l’encontre de tout ce qu’on nous a enseigné à l’école, la Seconde Guerre mondiale est dans son essence un triangle de hautes trahisons entre les grands alliés dans leur quête de domination économique et politique mondiale, et leur armée par procuration, les Nazis.
Comme l’histoire se répète constamment, la guerre en Syrie est une copie-carbone de le Deuxième Guerre mondiale, où Daesh joue le rôle des Nazis, et avec la même coalition occidentale qui a dû intervenir directement lorsque leur armée par procuration s’est mise à défaillir contre, encore une fois, les Russes. Est-ce trop spéculatif à votre gout?
Au contraire, toute autre version de l’histoire doit mettre de côté le sens véritable d’une pléthore de faits imprimés dans tous les manuels d’histoire, alors que celle-ci les explique et les relie tous entre eux.
Poussons plus loin la logique analytique: demandez-vous simplement si le financement américain massif de l’Allemagne ne visait qu’à aider l’Angleterre dans sa quête de l’hégémonie mondiale, ou plutôt pour son propre bénéfice.
Demandez-vous pourquoi les banquiers et les industriels américains auraient toléré que la Réserve Fédérale, la création monétaire et l’exploitation des ressources mondiales soient contrôlés par une famille bancaire européenne.
Demandez-vous si Hitler n’était pas l’occasion parfaite de soumettre l’Empire britannique au profit de ceux qui cherchent le contrôle du monde.
Et puis regardez la finalité:
Le plan américain a parfaitement fonctionné et serait confirmé en 1944 avec l’accord de Bretton-Woods, quand le monde décida que le dollar américain remplacerait la livre anglaise comme monnaie d’échange internationale.
Le cancer Rothschild n’avait pas été complètement éradiqué, mais en libérant et conquérant les nations qu’ils parsemaient de bases militaires, les USA ont pris les rênes du New World Order.
Au terme d’un siècle et demi d’un empire mondial s’étendant sur 17 000 000 miles carrés ou un tiers de la surface de la planète, l’Angleterre fut soudainement réduite à un satellite vassal américain en 1944.
Rappelez-vous comment Roosevelt et Staline furent complices dans leur division du monde à la conférence de Yalta, pendant que Churchill ne faisait que les observer de la ligne de touche.
L’analyse logique et les preuves circonstancielles font de cette théorie la plus probable sur la véritable mission de Hess.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Aoû 28 2018, 15:11
Le parachutage de Rudolf Hess
"Suite"
Une mission très claire
Le but de ce voyage mystérieux prend finalement tout son sens logique et la volonté de nous faire croire que Hess n’a jamais rencontré Churchill ou tout autre représentant des Rothschild dans un moment aussi important est absurde.
Le Député Fûhrer avait sauté en Angleterre pour révéler ce que les banquiers américains exigeaient de l’Allemagne, en ajoutant que Hitler était prêt à les trahir sous certaines conditions.
De toute évidence, Hitler pariait sur l’Empire britannique à long terme mais voulait dicter ses conditions à Churchill, soit une autre mauvaise évaluation de l’avenir par celui qui avait aussi proclamé que le Troisième Reich durerait 1000 ans.
L’Angleterre accepta, puisque l’Allemagne devait attaquer l’Union Soviétique le mois suivant.
Si elle avait refusé, il n’y avait nul besoin de parachuter Goebbels à Boston, puisque la seule autre option était d’envahir l’Angleterre pour remplir son contrat avec ses bailleurs de fonds américains, avec les mêmes espoirs de partager leur version de l’hégémonie mondiale.
Au cours des mois suivants, l’Allemagne et l’Angleterre ont continué de s’affronter, mais c’était surtout dans une optique de guerre pour profits.
Détruire quelques villes, couler des navires au milieu de l’océan, faire sauter des tanks dans le désert, rien qui ne puisse être reconstruit ou ré-acheté, et surtout rien d’une grande importance stratégique.
Encore une fois, les actions se sont vraiment envenimées entre les deux pays après Stalingrad, le point tournant militaire de la Seconde Guerre mondiale.
Dans un monde aussi normal et droit comme la plupart d’entre nous aimons l’imaginer, la paix entre l’Allemagne et l’Angleterre aurait été discutée dans un pays tiers, à travers une réunion officielle entre les deux gouvernements.
Cependant, cette nouvelle théorie explique le fait, par ailleurs inexplicable, que l’Allemagne voulait garder cette mission dans un secret total aux yeux des États-Unis.
Parce que Hess est tombé sur une ferme au creux de l’Écosse, ce fut au tour des États-Unis de comprendre que leur première armée par procuration majeure, les Nazis, ne travaillait plus pour eux et que s’ils espéraient un jour diriger le Nouvel Ordre Mondial, ils devaient entrer en guerre et aller le chercher eux-mêmes, rapidement.
Il est clair que cet énorme dilemme, sur le point de façonner notre monde jusqu’à aujourd’hui, ne pouvait pas être discuté sur une ligne téléphonique, ni écrit sur un rouleau que porterait un pigeon, et c’est pourquoi tous les documents concernant la mission de Hess sont toujours gardés bien secrets.
Parce qu’ils démontrent à quel point les autorités de ces deux grands défenseurs moraux des droits de l’homme et de la démocratie peuvent être malfaisants et traitres, même l’un envers l’autre.
Dévoiler les documents exposerait également l’étendue de leurs mensonges pour garder le peuple ignorant de l’histoire véritable, parce que la réalité déplaisante sur la mission de Rudolf change fondamentalement toute notre perception de la guerre et bien plus, du monde.
Conclusion
Lorsque Hitler a compris que toute la planète savait que Hess avait atterrit en Angleterre, il a paniqué et est devenu le premier à déclarer que son vieux complice était devenu fou et avait fuit l’Allemagne.
Il a fallu de nombreuses années avant que Mme Hess puisse revoir son mari lorsqu’elle fut autorisée à lui rendre visite à Spandau pendant 30 minutes.
Lorsqu’on lui a demandé si son mari était fou dans une interview filmée, elle répondit:
« En lisant toutes les lettres qu’il m’a écrites au cours des années, je peux vous dire que si Rudolf est fou, je le suis aussi. »
La Seconde Guerre mondiale diviserait les première et deuxième parties du plan original du Nouvel Ordre Mondial établi en 1773 par Amshel Mayer Rothschild:
L’Empire colonial Britannique fut remplacé par l’Empire Américain.
Même plan de domination du monde, mais la famille Rothschild devrait maintenant le partager avec une poignée d’Illuminatis Yankees.
Quand Rudolf Hess dit qu’il était venu en Angleterre pour sauver l’humanité, parlait-il de la moindre domination maléfique que l’Empire britannique et l’Allemagne auraient gardé sur le monde, comparé au Big Brother totalitaire américain qui est maintenant notre réalité quotidienne?
NOTES DE FIN
(1) Document Suggests Hitler Knew of Hess’ British Flight Plans (2011 – article dans Speigel) Jan Friedmann et Klaus Wiegrefe
(2) Wall Street and the rise of Hitler (1976 – Arlington House publishers) Anthony Sutton
(3) Trading with the enemy (1983 – Universe) Charles Higham
(4) The Money Power (2012 – Progressive Press) avec Pawns in the Game par William Guy Carr, 1958 et Empire of the City de E .C. Knuth, 1943.
(5) Who signed death sentence for France in 1940? (2017 – article) Nikolai Starikov
(6) The Inside Story of the Hess Flight (1982 – The Journal of Historical Review) Original article by American Mercury May 1943 edition
(7) Revisionist History #3; Owners of Empire: the Vatican, the Crown and the District of Columbia – (2014 – article) Tabu
Source : Sylvain Laforest : Réalisateur de documentaires télévisés et journaliste
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Jan 02 2024, 14:23
Bien le bonjour à tous et à toutes. Bien comme j'ai rechercher, si il existait déjà un sujet, et oui, donc ici il me suffit juste de raccroché ma version sur l'histoire.
Déjà en premier lieu, saviez vous, que il avait un surnom dans le cercle du parti Nazi?
Citation :
Dans les cercles du parti nazi allemand, Hess aux cheveux noirs était surnommé Black Bert à cause de ses yeux. Sous le même pseudonyme, il est apparu dans les affaires opérationnelles du renseignement extérieur soviétique.
Que s'est-il réellement passé le soir de mai 1941 en Écosse et qu'est-ce qui a provoqué cet événement? Arrêtons-nous sur quelques versions qui tentaient de l'expliquer à cette époque et qui sont encore utilisées aujourd'hui.
Donc Black Bert = Black Bertha. Ici le surnom, peut aussi dire, que les Russes lui on attribué ce nom lorsque ils souhaitèrent en discuté, en tant que nom de code. Justement en raison de la peur de l'espionnage.
Bien alors commençons.
Citation :
L'envol de "Black Bertha"
L'envol de "Black Bertha"
Ce mystère, qui existe depuis plus de 60 ans, le restera apparemment encore de nombreuses années. Ni les documents strictement officiels, comme le verdict du procès de Nuremberg contre les principaux criminels allemands, ni les documents d'archives à la disposition des chercheurs, ni les mémoires, ni les nombreux livres et articles sur ce sujet ne fournissent de réponse à la question de savoir ce qui s'est passé le 10 mai. 1941, et pourquoi cet événement a été provoqué. Il existe de nombreuses versions différentes, souvent exclusives les unes des autres, et il suffit d'en présenter quelques-unes pour que le lecteur puisse tirer ses propres quelques conclusions.
Mais d’abord, parlons de ce qui se trouve à la surface (ou de ce l'on trouve à la surface en voyant l'iceberg).
Le 12 mai 1941, la direction du Parti national-socialiste allemand a publié un message selon lequel l'un de ses dirigeants, Rudolf Hess, « bien qu'il lui soit interdit de voler en avion pour cause de maladie, a décollé le 10 mai à 18 heures en avion de l'aérodrome d'Augsbourg et n'est pas revenu à ce jour. "La lettre laissée par Hess indique, en raison de son incohérence, la présence de signes de troubles mentaux, ce qui fait craindre que Hess ait été victime de folie." Il a en outre été suggéré que Hess s'était apparemment écrasé.
Cependant, dès le lendemain, les autorités britanniques rapportèrent que vers 23 heures le 10 mai 1941, Rudolf Hess était parachuté depuis le cockpit de son Messerschmitt 110 au-dessus de l'Écosse. À l'atterrissage, il s'est blessé à la jambe, a été arrêté par des membres de l'unité d'autodéfense locale et emmené dans une ferme voisine (on a appris plus tard que le domaine du duc de Hamilton, où Hess avait l'intention de se rendre, était à environ 20 milles). plus loin).
La propagande nazie a immédiatement avancé l’idée que « cet idéaliste était devenu victime d’une de ses obsessions, à savoir parvenir à un accord entre l’Angleterre et l’Allemagne ». En réponse à cela, les Britanniques ont rapporté que Hess avait fui en raison de désaccords et de divisions au sein de la direction des nationaux-socialistes. Apparemment, ce message était de nature propagande.
La presse soviétique n’a publié qu’une courte note de cinq lignes sur l’évasion de Hess. Dans d’autres pays, on a accordé beaucoup plus d’attention à cette question, mais tout le monde ne savait pas ce qui s’était passé. Qui était Rudolf Hess et pourquoi sa fuite a-t-elle provoqué tant de troubles ?
Hess est né le 26 avril 1894 à Alexandrie. Jusqu'à l'âge de 14 ans, il a vécu avec ses parents en Égypte, puis s'est rendu en Suisse, où il a obtenu son diplôme d'études secondaires, après quoi il a trouvé un emploi dans un magasin de détail à Munich. Pendant la Première Guerre mondiale, il fut blessé à trois reprises, mais malgré cela, il réalisa son rêve de devenir pilote militaire. Après la guerre, il est diplômé de la Faculté d'économie de l'Université de Munich et a été l'élève du professeur Karl Haushofer, qui a enseigné la géopolitique et est devenu l'un de ses prophètes, qui l'ont lié à l'idéologie du nazisme. Sous son influence, Hess devient un revanchard convaincu, anticommuniste et antisémite. L'ami le plus proche de Hess était le fils de Haushofer, Albrecht.
En 1919, le tribunal de la République de Bavière a condamné Hess à mort, mais il a réussi à s'échapper. Depuis 1920, Hess est membre du Parti national-socialiste. En 1921, il réussit à obtenir la réintégration d'Hitler dans le parti dont il avait été exclu. À partir de ce moment-là, ils devinrent des amis inséparables, d’autant plus que Hess était, dans une certaine mesure, co-auteur du livre d’Hitler Mein Kampf, qui devint le programme du mouvement nazi.
Depuis 1925 - secrétaire personnel d'Hitler, depuis avril 1933 - son adjoint au sein du parti. L'un des principaux organisateurs de la terreur contre les forces antifascistes, les préparatifs du déploiement de la Seconde Guerre mondiale par l'Allemagne. Hess était la seule personne à jouir du privilège d’appeler Hitler par son prénom.
Hess était connu dans les cercles nazis et était surnommé « Black Bertha » selon les documents des services de renseignement étrangers (pour sa couleur de cheveux foncés et son comportement sexuel inapproprié - ils disaient de lui que, étant un mari fidèle, il n'avait pas refusé les services de " garçons").
Hess était le « troisième homme » en Allemagne. Dans la caricature de « Crocodile », l'artiste Boris Efimov (avant même le début de 1939) représentait le régime fasciste sous la forme de cinq potences en forme de « L », avec les inscriptions correspondantes : « Hitler », « Goering », « Hess », « Goebbels », « Himmler ». Le jour du début de la Seconde Guerre mondiale, le 1er septembre 1939, Hitler, s'exprimant au Reichstag, déclarait : "S'il m'arrive quelque chose au cours de cette lutte, alors mon premier successeur sera Parteigenosse Goering. Si quelque chose arrive à Goering, alors son successeur sera le Parteigenosse Hess (camarade du parti). Vous serez alors tous obligés de leur témoigner la même confiance aveugle et la même obéissance qu'à moi.
Et voici un tel embarras : Hess - et tout à coup il devient fou ! Après tout, juste une semaine avant l'évasion, lors des « vacances du travail », il a prononcé un discours tout à fait normal. Et puis il a fait seul un voyage difficile d'un millier et demi de kilomètres, réussissant tant bien que mal à fixer un réservoir de carburant supplémentaire à l'avion.
Bien jusqu'à la fin de la première partie, relisez juste ce qui a été mentionné, et si vous avez quelques choses à annoncé, ne vous gêné pas, prenez la parole.
St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Jan 02 2024, 15:48
avant que je poursuivent, alors déjà pour les personnes, que le nom de Karl Haushoffer ne parle pas. Ici on retrouve le nom dans le domaine du paranormal, et pas la secte, mais la société secrète "Thulé".
Citation :
En novembre 1923, Hitler et son parti organisèrent le putsch de la brasserie à Munich. Malgré le petit nombre de nazis bavarois, les autorités ont écrasé cette « révolution nationale » sans trop de difficultés. Le 1er avril 1924, un verdict du tribunal fut annoncé, selon lequel Hitler, Kriebel et Weber furent condamnés à cinq ans de prison et Hess à un an et demi. Ils sont cependant restés beaucoup moins longtemps. En conclusion, Hitler a bénéficié de diverses indulgences, notamment en recevant de nombreux visiteurs. Parmi les visiteurs se trouvait le général Haushoffer, venu à la prison apparemment pour encourager son ancien élève Rudolf Hess, mais en réalité il s'intéressait à Hitler. Il est possible que Haushofer ait déjà connu ce caporal et artiste. Hitler aurait possédé les capacités d'un médium et aurait participé aux recherches ésotériques de la Société Thulé. Haushofer lui apporta désormais des documents et des directives que l'on retrouve dans le texte de Mein Kampf. Le général a pris en compte l'étonnante capacité d'Hitler à percevoir de nouvelles choses. Un gros volume commencé le soir était toujours lu le matin, et le prisonnier pouvait en réciter par cœur de nombreux passages. Le futur chancelier ne pouvait rêver d’un meilleur mentor.
Bien et moi en relisant le texte, il y'a quelques chose qui me chiffone dans ce récit. C'est la mention "parteigenosse" ici la traduction est bien Camarade du parti. Mais comme hitler, avait déjà la politique anti communiste derrière lui, je ne pense pas que il aurait utiliser cette dénomination, cette dénomination, elle doit provenir de la traduction que les russes on fait, et pour eux, je suppose que "membre" donc le membre du parti, pourrait mieux être les mots exact employé par hitler.
St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Jan 02 2024, 15:57
Bien je poursuis donc:
Citation :
Après chaque événement, des questions se posent : qui en a besoin ? à qui profite cela ? que va-t-il se passer ensuite?
Il est tout à fait logique de supposer que, puisque la fuite de Hess a eu lieu seulement 6 semaines avant l'attaque contre l'URSS, il s'est rendu en Angleterre en tant qu'envoyé personnel de haut rang d'Hitler afin d'y négocier la paix, ou du moins la neutralité réelle de l'Angleterre pendant cette période. la prochaine guerre germano-soviétique.
Mais voyons comment Hitler s'est comporté après la fuite de Hess. Schellenberg se souvient que pendant un certain temps, le Führer était dans un tel état qu'il était à peine capable de prendre une décision. Bormann en profita pour créer une version selon laquelle Hess était fou, ce qui choqua les Allemands : comment le Führer pouvait-il garder un fou comme assistant ?
Hitler a alors mis en branle la machine punitive. Tous les employés de Hess, des chauffeurs aux aides de camp personnels, en passant par Albrecht Haushofer, ont été arrêtés. Müller allait arrêter le personnel de l'aéroport et les concepteurs de Messerschmitt, c'est-à-dire tous ceux qui portaient une quelconque responsabilité dans la production et l'exploitation de l'avion sur lequel volait Hess. Quelqu'un ou quelque chose l'a empêché de le faire, mais de nombreuses personnes ont souffert et ne pouvaient même pas imaginer qu'elles seraient impliquées dans cette affaire.
Au cours de l'enquête, il a été établi que Hess s'est envolé sur les conseils d'astrologues, avec lesquels il entretenait de bonnes relations pour la plupart. Par conséquent, des arrestations massives ont été effectuées dans les cercles d'astrologues et de devins. Et l’énorme intérêt d’Hitler pour l’astrologie a cédé la place à une antipathie irréconciliable.
Une autre version dit que la mission de Hess était l’accomplissement d’une mission du gouvernement mondial, c’est-à-dire des francs-maçons, dont Karl et Albrecht Haushofer et l’amiral Canaris, qui furent ensuite accusés de complicité dans la préparation de la tentative d’assassinat contre Hitler. Apparemment, Hess était un candidat maçonnique pour remplacer Hitler. Le vol de Hess a été préparé par Haushofer par l'intermédiaire du diplomate suisse Karl-Jakob Burckhardt et Hamilton. Cela exclut la version britannique officielle de l’arrivée inattendue de Hess.
Le contre-espionnage allemand savait que Hess était influencé non seulement par les astrologues et les francs-maçons, mais aussi par les services secrets britanniques et leurs agents en Allemagne. Selon Schellenberg, exprimé lors d’une rencontre avec Hitler, ce sont eux qui ont joué un rôle fatal dans la décision de Hess de s’envoler pour l’Angleterre. Cependant, selon lui, ni les troubles mentaux ni l'influence des Britanniques ne permettent d'expliquer la raison de la fuite, d'autant plus que Hess était sans aucun doute fanatiquement dévoué à Hitler. La précision avec laquelle Hess préparait le vol, ainsi que les objectifs qu'il poursuivait, confirment fortement l'utilité de son intellect. Soutenant pleinement Hitler sur la question des relations avec l'Angleterre, Hess considérait probablement comme de son devoir de réconcilier ces deux peuples, puisqu'il se souvenait bien de la phrase prononcée par Hitler en 1939 : « Les Britanniques sont un peuple fraternel, et les liens de fraternité doivent être renforcé. »
En analysant les informations qu'il a réussi à recueillir, ainsi que les renseignements militaires, Schellenberg a tiré, selon ses propres termes, une conclusion très précise : Hitler n'a pas ordonné à Hess de s'envoler pour l'Angleterre pour lui offrir la paix pour la dernière fois et, de plus, il l'a fait. pas lui donner la permission de faire une telle chose.
Mais il existe d’autres preuves qui décrivent de manière beaucoup plus fiable le véritable déroulement des événements du 10 mai. L’un d’eux est le témoignage de l’adjudant personnel d’Hitler, le SS Sturmbannführer Otto Günsche :
"Le 10 mai, vers 10 heures du matin, l'adjudant du Führer Albert Bormann, frère de Martin Bormann, s'est présenté dans la salle de réception devant le bureau d'Hitler avec l'adjudant de Hess, l'Oberfuhrer SA Pinch. Pinch tenait un blanc paquet scellé dans ses mains. Albert Bormann a demandé au valet Lange de réveiller Hitler et de lui signaler qu'il était arrivé avec Pinch et que celui ci tenait une lettre urgente de Hess. Lange a frappé à la porte de la chambre. Hitler a demandé d'une voix endormie :
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Jan 02 2024, 20:16
Une question qui a son importance, si Hess était interdit de vol, comment a-t-il pu apprendre à voler à bord d’un appareil tel que le Bf.110 ? Concernant Kamerad, cen’est pas exclusivement réservé aux communistes, les fascistes s’appelaient aussi camerata.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mar Jan 02 2024, 21:33
Effectivement, beaucoup de points obscurs comme sa mort à la prison de Spansdau. Il se serait suicidé.
« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage. La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure. Être un homme et le demeurer toujours, Quelles que soient les circonstances, Ne pas faiblir, ne pas tomber, Voilà le véritable sens de la vie ».
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 16:16
bien continuons:
Citation :
- Bonjour, que s'est-il passé?
Lange a rapporté. La réponse a suivi :
- Je viens maintenant.
Quelques minutes plus tard, Hitler, mal rasé, sortait de son bureau attenant à la chambre. Il s'approcha de Pinch, le salua et lui demanda la lettre de Hess. La lettre en main, Hitler descendit rapidement les escaliers menant au salon. Lange, Pinch et Bormann n'avaient pas encore quitté les escaliers lorsque Hitler les appela. Lorsque Lange entra dans le salon, Hitler se tenait à la porte, tenant une lettre imprimée à la main. Il demanda brusquement à Lange :
-Où est cet homme ?
Lange sortit et conduisit Pinch dans le salon. Hitler se tourna vers Pinch :
— Connaissez-vous le contenu de la lettre ?
Pinch répondit par affirmativement. En quittant le salon, Lange vit Pinch et Hitler s'approcher d'une grande table en marbre. Quelques minutes plus tard, la cloche sonna à nouveau. Lange entra de nouveau dans le salon. Hitler était toujours debout à table. À côté de lui se trouvait Pinch. Hitler dit à Lange :
- Laissez venir Hegl.
Hegl, le chef de l'équipe de police au quartier général d'Hitler, est rapidement apparu. Hitler lui a ordonné d'arrêter Pinch. Il ordonna ensuite d'appeler immédiatement Martin Bormann, alors chef de cabinet de Rudolf Hess. Après une conversation avec Bormann, Hitler convoqua Goering et Ribbentrop au Berghof. Entre-temps, le directeur de la presse du Reich, Dietrich, qui se trouvait alors au Berghof, fut convoqué auprès du Führer. Hitler a ordonné à Dietrich de lui rapporter tous les messages d'Angleterre concernant la fuite de Hess et lui a interdit pour le moment de rapporter quoi que ce soit sur Hess dans la presse.
Le soir du 10 mai, Hitler s'entretient avec Goering, Ribbentrop et Bormann, arrivés au Berghof. La réunion a duré très longtemps, Dietrich a été appelé à plusieurs reprises et lui a demandé s'il y avait des messages d'Angleterre. Il n’y avait aucune nouvelle de Hess. Tard dans la soirée, Dietrich rapporta à Hitler que, selon la radio anglaise, Hess avait atterri en parachute dans une région reculée du nord de l'Angleterre et avait été arrêté par la police, à qui il raconta qu'il s'était envolé pour l'Angleterre pour rencontrer son ami. Le duc de Hamilton.
Hitler demanda rapidement si les Britanniques avaient signalé les intentions de Hess. Dietrich a répondu que les Britanniques gardaient le silence à ce sujet. Ensuite, Hitler a ordonné à Dietrich de présenter la fuite de Hess dans la presse allemande comme l’acte d’un « fou ». Il est devenu connu dans l'entourage d'Hitler que la décision de déclarer Hess mentalement instable avait été prise lors d'une réunion entre Hitler et Goering, Ribbentrop et Bormann.
Lorsqu'un message arriva de Londres indiquant que le duc de Hamilton refusait d'admettre sa relation avec Hess, Hitler éclata avec une exclamation :
- Quelle hypocrisie ! Maintenant, il ne veut plus le connaître !
L'adjudant de Hess Pinch, arrêté sur ordre d'Hitler, fut emmené à la Gestapo de Berlin. La Gestapo a exigé que Pinch déclare que dans les jours qui ont précédé la fuite de Hess, il avait remarqué des signes de maladie mentale chez son patron. Après que Pinch ait signé à la Gestapo qu'il garderait secrets tous les faits liés à la fuite de Hess vers l'Angleterre, il a été libéré sur ordre d'Hitler, comme le lui avait dit la Gestapo. Cependant, immédiatement après sa libération, Pinch, qui avait le grade de général, fut rétrogradé au rang de soldat et envoyé au front dans une compagnie pénale. De toute évidence, ils voulaient ainsi se débarrasser d’un témoin dans une affaire aussi sensible. Mais Pinch a continué à prospérer et Hitler a daigné le promouvoir de soldat à lieutenant en décembre 1944. »
Pinch, indépendamment de Günsche, a rapporté les circonstances de la disparition de Hess. Comme Günsche, Pinch réfute complètement la version du trouble mental de Hess. De plus, son témoignage indique que les actions de Hess faisaient partie d’une vaste action militaro-politique conçue par Hitler et son entourage immédiat à la veille de l’attaque contre l’URSS.
Il s’avère que Pinch a découvert pour la première fois le contexte des intentions de Hess en janvier 1941, lorsque Hess a fait sa première tentative de vol vers le camp ennemi (sans succès). Après cela, Hess - en réponse aux questions perplexes de Pinch - donna des explications très franches à son adjudant. Il a dit:
"Il est vrai qu'Hitler n'était pas au courant de ma tentative de voler aujourd'hui." Cependant, son désir le plus urgent et le plus significatif est de faire la paix avec l’Angleterre le plus rapidement possible.
Lorsque Pinch demanda à nouveau si Hitler ne savait vraiment rien du vol, Hess répondit :
- Je vais essayer de tout t'expliquer. Je suis l’un des membres les plus anciens du parti nazi et Mein Kampf contient bon nombre de mes idées. Je suis convaincu que je comprends les pensées du Führer mieux que quiconque autour de lui. Cela deviendra évident si l’on considère que nous avons passé vingt ans ensemble, et peut-être plus. Si quelqu’un sait ce que veut Hitler, c’est bien moi. Hitler veut voir devant lui une Angleterre forte. Il veut la paix avec l'Angleterre. C'est pourquoi il n'a pas envahi l'Angleterre après Dunkerque. Nous pourrions le faire facilement, vous le savez vous-même. Depuis, nous négocions avec eux. Notre principal ennemi n’est plus à l’Ouest, mais à l’Est. C'est de cela que s'occupent les pensées du Führer !
— Vous voulez dire l'URSS ? - demanda Pinch, plutôt perspicace. Hess a répondu :
"Je veux dire l'URSS..." Puis il a ajouté : "C'est pourquoi le Führer veut inviter les Britanniques à changer le cours des événements et à s'unir - bien sûr, s'unir contre la Russie..."
Dans cette situation, on peut comprendre le rôle qu’Hitler lui-même a joué dans la fuite de Hess. Les enjeux de cette aventure étaient trop importants pour risquer une implication personnelle. Hitler, encourageant clairement Hess à voler, a prétendu qu'il n'avait rien à voir avec cela, et Hess a très bien compris ce jeu. En particulier, dans une lettre adressée à Hitler le 10 mai, Hess lui a donné une totale liberté d'action, c'est-à-dire qu'il lui a fourni la possibilité, en cas d'échec, de se dissocier de ses actions, celles de Hess. Le chercheur anglais John Leasor écrit à ce sujet : « L'entourage d'Hitler comprenait que Hess faisait ce que le Führer voulait faire lui-même, et Hitler savait tout, sauf la date et l'heure du vol, car ce dernier ne dépendait que de la météo. Mais lui, en tant que politicien professionnel, craignant de s'identifier à la mission de Hess au cas où elle échouerait.
Toutes les personnes arrêtées dans l'affaire de Hess, y compris Albrecht Haushofer, ont été libérées.
Le chef des services secrets allemands, Heydrich, et le chef des renseignements, Schellenberg, estimaient que les services de renseignement britanniques avaient joué un rôle majeur dans l'affaire de Hess.
Passons maintenant au rôle des renseignements britanniques.
Déjà le 14 mai 1941, l'agent soviétique Kim Philby (« Senchen ») rapportait : « Hess, arrivé en Angleterre, a déclaré qu'il avait l'intention de contacter d'abord Hamilton, la connaissance de Hess suite à sa participation commune aux compétitions aériennes de 1934. Hamilton appartient À la soi-disant clique de Cleveland. À Kirkpatrick, le premier fonctionnaire du « Back Alley » (ministère des Affaires étrangères d'Angleterre. - I.D.) qui a identifié Hess, Hess a souligné qu'il avait apporté avec lui des propositions de paix. les propositions de paix nous sont encore inconnues. »
Dans des messages ultérieurs, K. Philby a informé que : « …2. Au cours de conversations entre des officiers du renseignement militaire britannique et Hess, il a affirmé qu'il était arrivé en Angleterre pour conclure une paix de compromis, qui devrait mettre un terme à l'épuisement croissant des belligérants et des belligérants. empêcher la destruction définitive de l'empire britannique en tant que force stabilisatrice. 3. Selon Hess, il continue de rester fidèle à Hitler. 4. Beaverbrook et Eden ont visité Hess, mais les rapports officiels le nient.
Lorsque Senchen lui a demandé s'il pensait qu'une alliance anglo-allemande serait acceptable pour Hess, Paul Dupree, chef adjoint du ministère des Affaires étrangères, a répondu : « C'est exactement ce que Hess veut réaliser. »
Moscou a également reçu des informations d’autres sources sur les raisons de la fuite de Hess. Depuis Berlin, Yun a rapporté : « Le chef du département américain du ministère de la Propagande, Eisendorff, a déclaré que Hess était en excellent état et s'est envolé pour l'Angleterre avec certaines tâches et propositions du gouvernement allemand. » L’agent de Francfort, citant une conversation avec un général du haut commandement de la Wehrmacht, a rapporté que « l’action de Hess n’est pas une évasion, mais une mission entreprise au su d’Hitler pour offrir la paix à l’Angleterre ». L’agent Externe a rapporté : « Hess a été envoyé par Hitler pour négocier la paix, et si l’Angleterre accepte, l’Allemagne s’opposera immédiatement à l’URSS. »
Tout cela est fondamentalement différent des révélations de Schellenberg dans ses mémoires.
C'est ce qu'a déclaré le chef des renseignements tchécoslovaques, le colonel Moravec, un homme bien formé et très fidèle à l'Union soviétique, lors d'une conversation avec le résident soviétique à Londres.
"L'opinion largement répandue selon laquelle Hess s'est rendu en Angleterre de manière inattendue est incorrecte. Bien avant le vol, Hess avait une correspondance à ce sujet avec Lord Hamilton. Dans cette correspondance, toutes les questions liées à l'organisation du vol ont été discutées en détail. Cependant, Hamilton lui-même n'a pas pris partie dans la correspondance, tout "Les lettres de Hess adressées à Hamilton ne sont pas parvenues au destinataire, mais ont été reçues par le service de renseignement, où les réponses à Hess ont également été compilées au nom de Hamilton. De cette façon, les Britanniques ont réussi à attirer Hess en Angleterre ".
"Le colonel Moravec", indique un rapport des services de renseignement du NKVD de l'URSS adressé à Staline et Molotov, "a également déclaré qu'il avait personnellement vu la correspondance entre Hess et Hamilton. Selon Moravec, les lettres de Hess exposaient très clairement les plans de l'armée allemande. gouvernement lié à l'attaque contre l'Union soviétique. Ces lettres contenaient des propositions raisonnées sur la nécessité de mettre fin à la guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne..."
La participation des services secrets britanniques à l’organisation de la correspondance secrète entre Hess et Hamilton suggère que le « voyage » de Hess en Écosse était le résultat d’une opération astucieuse menée par les services secrets britanniques pour attirer l’un des dirigeants nazis dans un piège qui lui était tendu.
Pourquoi les Britanniques ont-ils choisi Hess ?
Dans les cercles nazis, il était connu comme anglophile. Étant allemand, il a été élevé dès son enfance dans l’esprit Anglais. D’un point de vue racial, il considérait les Britanniques comme les « frères nordiques des Allemands ». Les diplomates britanniques et américains pensaient pouvoir obtenir de lui des informations sur la situation dans l'Allemagne nazie. Dans les années d'avant-guerre, Hess, en tant que l'un des dirigeants nazis et également chef des organisations étrangères du parti national-socialiste (essentiellement le chef des renseignements du parti), entretenait des contacts officiels et secrets avec les Britanniques, parmi lesquels se trouvaient de nombreux agents de renseignement.
Tout cela a contribué à l’opération de renseignement britannique visant à attirer Hess.
Comment les Britanniques ont-ils profité du fait que Hess était entre leurs mains ?
Bien entendu, des négociations ont eu lieu avec lui, dont le secret est encore caché. Bivenbrook et Eden (deux ministres éminents du « cabinet de guerre » de Winston Churchill) ont-ils rendu visite à Hess par simple curiosité ?
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 16:51
Et encore cette partie.
Citation :
Selon Kersten, associé de Himmler, le Reichsführer SS lui aurait dit : "L'Allemagne ne va pas priver l'Angleterre de son statut de grande puissance. Elle doit être l'une des pierres angulaires de la nouvelle Europe allemande." Himmler a décrit l'accord proposé par Hitler (par l'intermédiaire de Hess) : les régions de l'Union soviétique « doivent être démembrées et placées sous la direction de l'Allemagne, ainsi que de la Grande-Bretagne et des États-Unis, après que ces nations se seront unies avec Hitler. puis contrôlez les zones jusqu'à la rivière Ob. L'Angleterre devrait "obtenir la zone entre l'Ob et la Léna. Les Américains - les zones à l'est de la Léna, y compris le Kamtchatka et la mer d'Okhotsk".
C’était peut-être ce que Hess négociait avec les Britanniques. On ne peut exclure que le retard dans l’ouverture du « deuxième front » ait coïncidé avec la demande d’Hitler de ne pas l’empêcher de mener la « guerre à l’Est » jusqu’à la victoire.
Dans son message du 18 mai 1941, Philby notait que « le moment des négociations de paix n'est pas venu, mais à mesure que la guerre progresse, Hess pourrait devenir le centre d'intrigues pour une paix de compromis et serait utile au parti pacifiste en Angleterre et pour Hitler. »
Bientôt, une intrigue commença et aboutit, le 23 mai 1941, à une directive adressée au service de renseignement britannique MI6 de lancer une campagne de désinformation contre le gouvernement soviétique en utilisant « l’affaire Hess ». Son essence était de convaincre l’URSS de ne faire aucune concession à l’Allemagne, car dans ce cas elle pourrait « perdre des amis potentiels » et « se retrouver seule avec Hitler ». L'attitude méfiante de Staline envers les « amis potentiels » après la fuite de Hess vers l'Angleterre s'est encore intensifiée, et spécifiquement envers l'Angleterre, et non envers l'Allemagne. L'apparition de Hess en Écosse l'a convaincu que des négociations y étaient en cours, au cours desquelles Churchill négociait secrètement avec Hitler, dans l'intention de lui garantir la non-intervention en cas d'attaque allemande contre l'URSS.
Notons encore une fois que personne ne sait encore de quoi les représentants de Churchill ont réellement parlé avec Hess. Certes, il existe une opinion selon laquelle c'est après le témoignage de Hess que Churchill a informé Staline de la prochaine attaque allemande contre l'URSS à la mi-juin, bien qu'il existe d'autres versions.
Hess était gardé sous une garde fiable, cependant, les conditions étaient créées pour qu'il puisse correspondre avec sa femme. Elle aurait été menée à l'insu d'Hitler, mais sous le contrôle de Himmler et de Bormann. Les lettres de Hess à sa femme arrivaient régulièrement et concernaient principalement sa vie personnelle. Autrement, leur sens était voilé et il était très difficile de les comprendre. Ils contenaient des allusions à des conversations passées avec sa femme ou avec des tiers. Il est étrange que les censeurs anglais laissent passer ces lettres. Ou peut-être qu'il n'y a rien d'étrange à cela : celui qui en avait besoin a tout compris dans les lettres écrites avec la participation des services de renseignement britanniques.
Il existe une autre circonstance mystérieuse dans l’affaire Hess.
Quoi qu'il en soit, que Hitler ait envoyé Hess en Angleterre ou que ce soit de sa propre initiative, Hitler a décidé que Hess devait être réduit au silence. Le Führer invita Himmler et l'amiral Canaris chez lui et, après quelques hésitations, accepta la proposition de Canaris de tuer Hess en Angleterre.
Lorsque le chef de la Gestapo et le chef des renseignements allemands quittèrent le bureau d'Hitler, le sort de Hess fut scellé. Il devait mourir, quels que soient les risques et les difficultés.
Himmler convoqua Sachs, le général SS qui assurait la liaison avec le service de renseignement de Canaris et le remplaça plus tard, devenant ainsi le chef de ce service de renseignement. Zaks a reçu un ordre clair : « Neutralisez soigneusement le fou Rudolf. »
« Pensez-vous vraiment à ses craintes, Herr Reichsführer ? - Zaks a demandé avec un sourire perplexe.
« Il doit disparaître », répondit Himmler. - Il faut le détruire, tu comprends ?
Oui, Zaks a tout compris. Mais la tâche n’était pas facile. Quelque part en Écosse, Hess était soigneusement gardé... Toute possibilité d'établir un contact avec les quelques agents allemands qui pouvaient encore être libres en Angleterre était exclue. À cette époque, même le général ne savait pas s’ils étaient libres ou s’ils étaient tombés entre les mains du contre-espionnage britannique. Il n'y avait qu'une seule façon d'exécuter l'ordre : envoyer un assassin, peut-être deux assassins. Même Sachs, pour qui de telles missions n’étaient pas inhabituelles, frémit à l’idée du défi sans précédent qu’elles allaient poser aux services secrets britanniques.
Pendant le long séjour de Hess dans une prison anglaise, les journaux londoniens ont critiqué à plusieurs reprises le gouvernement pour avoir continué à entretenir une atmosphère de « mystère ridicule » autour du malheureux adjoint du Führer. Des fables sont apparues dans les journaux sur la façon dont Hess vit, ce qu'il mange, comment il écoute la radio, les querelles avec les gardes...
Durant les premiers mois, Hess n'est pas resté au même endroit pendant plus de trois ou quatre jours.
Les agents britanniques stationnés en Allemagne n'ont pas tardé à avertir les services secrets britanniques que le général Sachs avait l'intention de prendre des mesures décisives contre Hess. Par conséquent, il a été décidé de sauver la vie du prisonnier par tous les moyens, au moins pour qu'à l'avenir il reçoive une punition bien méritée pour ses crimes.
De Dungiven, Hess a été transféré à la caserne Maryhill à Glasgow, où il a été soigné pour les blessures qu'il a reçues après être tombé du Messerschmitt. Puis il se retrouva à Dryman près de Lock Lomond. Bientôt, ils décidèrent de raccourcir le séjour de Hess en Écosse. Il traverse toute l'Angleterre sous escorte et s'arrête à Londres. Là, il passe plusieurs jours dans la Tour de Londres. Pendant plusieurs mois, Hess a été transporté d'un endroit à l'autre dans le plus grand secret, jusqu'à ce que les services secrets arrivent à la conclusion que le danger pour sa vie dû aux agents allemands avait diminué. Hess a ensuite été interné dans un hôpital pénitentiaire au Pays de Galles, où il est resté jusqu'à son transfert à Nuremberg.
Deux agents allemands, Waelti et Drücke, envoyés en Angleterre avec pour mission de retrouver et de tuer Hess, furent capturés et pendus dans la prison de Windsward le 6 août 1941.
Lors du procès de Nuremberg des principaux criminels allemands, Hess, l'un des dirigeants du Troisième Reich, s'est assis sur le banc des accusés et a fait preuve d'une amnésie complète. Il a été reconnu coupable de deux chefs d'accusation de « plan commun ou complot » en vue de provoquer la guerre et de « crimes contre la paix », et a été condamné à la réclusion à perpétuité et l'a purgé dans la prison de Spandau à Berlin-Ouest.
Douze criminels de guerre nazis ont été condamnés à mort par pendaison à Nuremberg, et sept ont été condamnés à diverses peines d'emprisonnement, dont Hess, Funk et Raeder à perpétuité. Il a été décidé que tous les prisonniers de Spandau perdraient le droit d'être identifiés nommément ; on leur a attribué des numéros dans l'ordre dans lequel ils sont sortis du bus. Ainsi, Schirach est devenu n°1, Doenitz - n°2, Neurath - n°3, Raeder - n°4, Speer - n°5, Funk - n°6, Hess - n°7. Par la suite, Neurath, Raeder et Funk a été libéré pour raisons de santé, les peines de Doenitz, Schirach et Speer ont pris fin. Le prisonnier n°7 a été laissé en prison complètement seul.
Il a passé un demi-siècle en cellule d'isolement. Au début, il hurlait souvent comme un loup la nuit, irritant les gardiens et effrayant les autres prisonniers. Pendant longtemps, il n’a pas voulu rencontrer sa femme et son fils, et il a refusé du tout de rencontrer ses petits-enfants, ne voulant pas les traumatiser.
Le service de sa protection était assuré en alternance par des gardes représentant les principales puissances victorieuses. Tout ce qui pouvait lui faire du mal était retiré au prisonnier. Il n’a presque jamais parlé de son cas à personne, mais voici un détail intéressant : il a dit un jour à son avocat qu’il ne connaissait pas personnellement Hamilton et qu’il ne l’avait vu qu’une seule fois lors des préparatifs des Jeux olympiques de Berlin.
Le 12 août 1987, avant de se promener (le service était alors assuré par un garde américain, mais il était accompagné d'un garde anglais, avec qui Hess avait une hostilité mutuelle, et le prisonnier n°7 demanda plus d'une fois à être remplacé ), Hess a été retrouvé pendu. Ou pendu ? Certains journalistes, ainsi que le fils de Hess, Wolf Rüdiger (filleul d’Hitler), admettent cette version. Après tout, le prisonnier n°7 était sain d’esprit et avait une solide mémoire et pouvait raconter quelque chose qui aurait dû rester silencieux. Cette version est également étayée par certaines circonstances liées au dernier jour de la vie de Hess : le matin, il était de bonne humeur, rédigeait une demande pour les articles de toilette dont il avait besoin, etc. Dans la maison où Hess a été retrouvé, il y avait un complet désordre : une chaise et d'autres objets gisaient sur le sol ou éparpillés dans la pièce. Le prisonnier n°7 gisait sur le sol avec des fils enroulés autour du cou.
Hess n'est pas mort immédiatement. Il a été transporté dans un hôpital militaire, ils ont tenté de le réanimer, mais en vain, et à 16h10, il a été déclaré mort.
La lettre de suicide de Hess était adressée à sa famille. On y lit : "Écrit quelques minutes avant ma mort. Je vous remercie tous, mes chers, pour tout le bien que vous m'avez fait..." Puis il a demandé des excuses à l'ancienne servante, qu'il "n'a pas reconnue". » à Nuremberg : « Je n'aurais rien pu faire d'autre, sinon toutes les tentatives pour obtenir la liberté auraient échoué. »
Le secret de « Black Bertha » continue d'être soigneusement gardé par les autorités britanniques et ne pourra être révélé qu'après 2017. Un journaliste anglais a fait valoir que même la serrure de la pièce où est conservé le coffre-fort contenant les documents de l'affaire Hess ne peut être ouverte qu'en même temps avec deux clés, dont l'une est conservée par le responsable des archives et l'autre par le procureur général. d'Angleterre.
Bien, alors je pense, que tout ce qui as été écrit, jusqu'à présent, la source Russe, j'ai trouvé juste sur un site, donc cela a dû être publier avant 1999, ou en 1999, puisque oui à cet époque, il y'a eu des écrivains qui on recommencé à publier sur Hess. Ainsi je vais de ce pas, retrouver des sources, même en tentant avec les archives, pour voir des documents du prisonnier Hess. Etc... après 2017. parce que cela fait tout de même 7 ans, que les documents, doivent avoir été sortie du label top secret.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 17:43
Et pour Waelti et Drücke, tient tient!
Citation :
Tard dans la soirée du 5 septembre 1940, un He-111 de l'escadrille de Gartenfeld décolle de l'aérodrome français de Chartres. À bord se trouvait l'agent n° 3719, Gösta Károlyi, qui possédait un passeport suédois, une carte d'identité britannique et une station de radio allemande. Il a atterri en parachute à l'ouest de Northampton. Trois jours plus tard, Karolyi a été arrêté et a accepté de travailler pour les Britanniques. Il reçut du MI5 le pseudonyme de « Leto » et jusqu'à la fin de l'année, il transmettait régulièrement à l'Abwehr les « informations » qu'il recevait des Britanniques. Ensuite, Karolyi a tenté de s'échapper de la planque où il était détenu, mais a été rattrapé à nouveau et a passé le temps qui lui restait jusqu'à la fin de la guerre en prison.
Dans la nuit du 19 septembre, l'agent n° 3725, Wulf Schmidt, atterrit depuis le Heinkel, piloté par Hauptmann Gartenfeld. Il a atterri près du village de Willingham, situé à 13 km au nord-ouest de Cambridge. Il a été arrêté dans les premières 24 heures et a également rapidement accepté de coopérer avec les Britanniques, qui lui ont donné le pseudonyme de « Tate ». Grâce à « l’aide » du MI5, Schmidt était considéré comme l’un des agents les plus précieux de l’Abwehr en Grande-Bretagne. Dans le même temps, ses mérites sont appréciés des deux côtés : l'un lui décerne la Croix de fer, et l'autre, après la guerre, lui accorde la citoyenneté britannique. Dans la nuit du 30 septembre, un hydravion He-115, probablement du 906e groupe aérien côtier Ku.Fl. Le Gr.906, qui a décollé de la base aérienne norvégienne de Sula, a livré trois agents sur les côtes du nord de l'Écosse : deux hommes et une femme. Dans un canot pneumatique, ils ont atteint le rivage près de la ville de Banff. Le débarquement est passé inaperçu, mais malgré cela, tout le groupe a été rapidement capturé. Cela peut être dû au fait que la femme – Vera de Witte – était déjà effectivement un agent double travaillant pour le MI5. Deux autres agents, Theodor Drucke et le Suisse Werner Waelti, refusèrent de coopérer avec le contre-espionnage et furent ensuite exécutés en 1941 par un tribunal militaire britannique.
Eh ici cela parle bien des missions que le IIè section de l'Abwehr avait eu, en 1940. Donc bien avant l'affaire Rudolf Hess et de son envol vers l'Angleterre entre dans l'histoire. Ainsi cette source avait suivit une mauvaise piste, en pensant tout simplement, ayant trouvé deux agent de l'abwehr pendu, ben cela doit coïncidé avec les tentatives de tuer hess.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 21:45
Effectivement, Karl-Theodor Drücke et Werner Heinrich Wälti avec Vera Schalburg étaient largués au large de l’Ecosse dans la nuit du 29 au 30 septembre 1940 et ne pouvaient pas avoir comme mission de trouver et tuer Hess, parti en mai 1941.
« Je ne veux pas me faire ficher, estampiller, enregistrer, ni me faire classer puis déclasser ou numéroter. Ma vie m’appartient ». N°6 Le Prisonnier
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St.Ex. membre confirmé
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 21:53
Bien, alors en premier lieu, comme celà vas me prendre un peu de temps, pour trouver des sources, et fouillé les archives, du moins si les déclassé on les trouve accessible sur internet. Je ne vais pas te critiqué ou critiqué ton sujet Commandoair40, mais moi, je pense que comme moi, j'aime bien connaitre l'histoire dès le début, tu vois, et comme j'ai eu la chance de trouver un livre sur Hess, bon raconté tout sur Hess, ah non tout de même pas, mais ici comme le titre de ton sujet, était sur le parachutage de Hess en Angleterre. Bien, ici moi je vais intégré déjà en premier lieu la partie de la planification, parce que vous serez tous d'accord, que ici Hess ne l'a pas pu le faire sans le planifier à l'avance, parce que il faut aussi, que ici on ne s'envole pas chez l'ennemi, en pensant, "ah oui je suis Rudolf Hess, j'ai un message urgent...." Bon, tu m'a compris, et je pense que les autres lecteurs aussi. Oui bien sûr, j'en ai conscience, que dans les autres forum, c'est aussi presque identique. Sauf, comme je l'ai énumérer, ici beaucoup vont croire, que c'est juste cela l'histoire. Si à présent ses personnes sans contente, très bien pour eux. mais la réel là voici.
Citation :
Hess a d'abord pensé à s'envoler pour la Grande-Bretagne pour faire la paix en juin 1940, alors que la campagne de France touchait à sa fin, du moins c'est ce qu'il a dit à Sir John Simon en Angleterre quelques semaines après son arrivée.
Sir John Simon: En 1940 cette année-là, il fut élevé au rang de la peer (titre de noblesse) en tant que vicomte Simon et nommé Lord Chancelier du gouvernement Churchill. Cependant, comme lui et Samuel Hoare étaient considérés comme le principal responsable de l'échec de la politique d'apaisement, il n'était pas membre du cabinet de guerre. Cela a également contribué au fait qu'il était extrêmement impopulaire auprès de ses amis du parti et d'autres politiciens et qu'il était considéré comme un opportuniste qui tentait de se faire plaisir partout.
Bien donc il ne faisait pas parti du MI5, ainsi c'était juste une visite de courtoisie qu'il avait fait, donc pas un interrogatoire. (Et dieu sait, que Hess après qu'il avait été capturer, dans d'autre récits, est mentionné, que toutes les lettres que Hess a tenté d'envoyé au Duc de Hamilton, systématiquement intercepté par le MI5, et jamais envoyé au destinataire. Il as bien aussi reçu du courrier, provenant d'Américains ou de Canadien, d'origine Allemande. ici l'adresse était "Quelques part en Angleterre". ou les lettres furent transmit au MI5.).
Citation :
C’est en partie vrai. Un geste aussi dramatique qu'un vol de maintien de la paix vers la Grande-Bretagne a dû toucher les cordes romantiques de l'âme nerveuse de Hess. La fuite de Chamberlain vers Munich en septembre 1938 pour éviter la guerre eut un effet aussi puissant en Allemagne qu'en Angleterre. En septembre 1940, Hess sera déjà libéré de sa promesse faite à Hitler de s'abstenir de voler pendant un an. On peut imaginer à quel point il rêvait de surpasser Goering et ses autres rivaux et, contournant les bavardages diplomatiques, de s'envoler lui-même pour Londres. Il a dû imaginer à quel point les gros titres des journaux de tous les pays en parleraient.
En juillet, lorsque Churchill a rejeté l’appel public au bon sens lancé par Hitler, l’idée fantastique a pris forme. La nouvelle stratégie d'Hitler visant à forcer la Grande-Bretagne à faire des concessions, en éliminant la Russie du jeu et en privant l'Angleterre de l'espoir d'un coup de poing continental, promettait une guerre sur deux fronts, que le Führer voulait désespérément éviter . De plus, Hess savait, grâce à ses renseignements, que Roosevelt envisageait de vendre des avions de chasse en échange de bases navales et aériennes pour la défense de l'hémisphère occidental et qu'il se préparait à faire des États-Unis un fournisseur d'armes de la Grande-Bretagne et, en fait, de ses allié dans la guerre. Albrecht Haushofer, l'expert de Hess en matière de pays anglophones, a toujours soutenu qu'en fin de compte, les objectifs des États-Unis coïncidaient avec ceux de la Grande-Bretagne et que les États-Unis étaient toujours de leur côté. La nouvelle situation en Extrême-Orient en est la confirmation. L’expansionnisme militaire japonais menaçait d’interrompre les exportations d’étain, de caoutchouc et d’autres matériaux stratégiques dont les États-Unis dépendaient tout autant que la Grande-Bretagne ; Néanmoins, la Grande-Bretagne, préoccupée par les problèmes européens, était incapable de protéger ses intérêts dans les zones reculées de matières premières et était ici entièrement dépendante de l'Amérique. La menace d’une guerre mondiale est devenue réelle, dans laquelle l’Allemagne devra faire face non seulement aux ressources humaines colossales et aux vastes espaces de la Russie soviétique, mais aussi au potentiel économique et industriel des États-Unis. Conscient de la complexité de la situation, Ribbentrop envoya son principal spécialiste de l'Extrême-Orient au Japon pour garantir son alliance au cas où les États-Unis entreraient en guerre.
D’un autre côté, les services de renseignement ont indiqué que Churchill n’était pas aussi fermement en selle que le prétendaient les médias britanniques. L'incident du Pritz, ainsi que le ballon d'essai de Louthien à Washington, indiquèrent qu'il y avait au moins un dissident dans le cabinet de guerre britannique, Lord Halifax. On peut facilement calculer qu'il était soutenu par Chamberlain, que Churchill a retenu comme membre du cabinet de guerre. [218]
Ils représentaient deux factions puissantes : les intérêts du Parti conservateur et ceux des grands propriétaires fonciers.
Des dépêches éloquentes provenaient également d'autres sources. Le 5 août, on rapportait de Berne : « Certains milieux proches de la Cour, des banquiers et des hommes d'affaires seraient heureux si un conflit militaire avec l'Allemagne pouvait être évité. » Le même message disait que ces opinions ne s’appliquaient pas à l’ensemble du peuple britannique. La conclusion était qu’une attaque aérienne massive démontrerait la vulnérabilité de la Royal Air Force et permettrait probablement aux hommes préparant les négociations secrètes d’exprimer leurs pensées à haute voix et d’obtenir un large soutien. Selon Hess, la situation était à bien des égards similaire à celle de l'Allemagne, du point de vue de Chamberlain et de Lord Halifax ; Autrement dit, alors que le leader était soutenu par de larges pans de la population, des factions puissantes attendaient le bon moment pour le renverser et s’asseoir à la table des négociations.
Début août (40), Hess a interrogé Albrecht Haushofer sur la possibilité de rencontrer de telles personnes. Le 15 août, il l'a convoqué à nouveau et lui a donné l'ordre de se préparer à une « tâche spéciale » et d'ouvrir la voie à ces cercles. Haushofer était alors moralement brisé. Les événements du printemps et de l’été l’ont complètement épuisé et l’ont complètement privé de l’espoir de pouvoir un jour travailler dans des conditions dans lesquelles il pourrait « au moins intérieurement dire oui », comme il l’écrit dans une lettre à sa mère. 4 août.
Il a écrit que parfois il se trompe, pensant qu'il peut faire quelque chose au nom de la raison, mais cela ne lui a pas ajouté d'espoir. Il n’a presque plus personne avec qui parler : « Les pires sont ceux que vous connaissez bien et les « amis » qui pensent avoir le droit d’exiger votre participation, plus que les [affaires] impartiaux. » Extérieurement, il restait un consultant sur les questions géopolitiques, un expert de l'Angleterre et de l' Extrême- Orient ; observé intérieurement sa propre performance du rôle qui lui était assigné.
Son patron, Hess, au contraire, connaissait pour la première fois un regain de vitalité. Le week-end du 31 août, il est venu rendre visite à son vieil ami et mentor Karl Haushofer au Hartschimmelhof, dans une telle humeur qu'ils ont discuté jusqu'à deux heures du matin. Karl Haushofer a exposé une partie de l'essentiel de la conversation trois jours plus tard dans une lettre à Albrecht :
"Comme vous le savez, tout est prêt pour une action dure et décisive contre la fameuse île, l'homme au sommet n'a qu'à appuyer sur un bouton et tout commencera à bouger. Pourtant, jusqu'à ce que cette décision irréversible soit prise, on se demande s'il y a vraiment Il n'y a aucun moyen d'éviter les inévitables conséquences tragiques. Dans ce contexte, j'ai une pensée que je considère simplement nécessaire de vous transmettre, puisqu'elle m'a été partagée précisément pour ces raisons. N'y a-t-il vraiment aucun moyen de parler de cette situation sur un ton sur un territoire neutre avec un médiateur comme le vieux Ian Hamilton ou avec un autre Hamilton ? .
La structure de la phrase suggère que lors d'une conversation avec Hess, Albrecht a exprimé de grands doutes sur cette possibilité et a continué à en douter plus tard. Le « vieux Ian Hamilton » est le général Sir Ian Hamilton, qui invita Hess à rester avec lui en Écosse à l'été 1939. "The Second Hamilton" est l'ami d'Albrecht, Daglo Clyde Dale, aujourd'hui commandant de l'escadre Duke Hamilton.
Karl Haushofer donne d'autres indications :
« À cet égard, il me semble de bon augure que notre vieille amie Mme [sic] W.K., après une si longue période, ait trouvé l'occasion d'envoyer une carte avec des vœux aimables et sincères non seulement à votre mère, mais aussi à votre mère. également à Heinz [le frère d'Albrecht] et à moi et [220] ci-joint l'adresse : [en anglais] Vous devez écrire à l'adresse : Miss V. Roberte, P.O. Box 506, Lisbonne, Portugal J'ai le sentiment que nous ne devrions pas manquer toute bonne opportunité, en tout cas, mérite d'être considérée.
Une bonne amie des Haushofer était Mme (et non Miss) Mary Violet Roberts, veuve d'Herbert Ainslie Roberts de Cambridge et mère de Patrick Maxwell Roberts, autrefois deuxième secrétaire à l'ambassade de Berlin, décédé dans un accident de la route en 1937. On ignore encore pourquoi sa mère, malgré les difficultés de la guerre, a contacté les Haushofer et leur a ouvert une boîte postale à Lisbonne afin qu'ils puissent avoir un endroit où écrire ; Plus mystérieux encore est que Hess, disposant d'excellents contacts grâce à son réseau d'organisations étrangères, a vu dans ce message fortuit de la vieille dame une opportunité de changer le cours de l'histoire du monde. La correspondance suggère précisément cette conclusion. Il a dû croire que la carte était plus qu'un simple rappel du bon vieux temps, car le lendemain, le 8 septembre, il a invité Albrecht à discuter des détails de l'envoi d'un message via Lisbonne. Il écrivit plus tard à Karl Haushofer :
"Nous ne devons pas ignorer le contact et le laisser nous échapper. Il me semble qu'il serait préférable que vous ou Albrecht répondiez à votre vieille connaissance pour demander à l'ami d'Albrecht s'il pouvait venir dans le pays neutre où elle vit. Ou utilisera l'adresse qu'elle propose pour parler à Albrecht. S'il ne parvient toujours pas à le faire, pourra-t-il à nouveau communiquer par son intermédiaire où il se trouvera dans un avenir proche. Peut-être qu'une troisième personne qui a des affaires là-bas, le fera trouvez-le et arrangez quelque chose pour vous ou pour Albrecht. Peut-être que cette personne ne voudra pas aller [221] juste pour savoir où il habite, ou faire un voyage en vain... L'essentiel est que la demande et la réponse ne vont pas via les canaux officiels, parce que vous ne voulez pas que votre ami ait des ennuis à cause de cela."
L'ami d'Albrecht était sans aucun doute Hamilton. Pourquoi Hess était si désireux de le contacter est un autre mystère. Comparé aux véritables piliers du Parti conservateur qui cherchaient à conclure une paix de compromis, comme le duc de Buccleich ou Lord Londonderry, Hamilton n'avait ni influence politique ni sociale, ni même de pensée politique. C'était un pair écossais plutôt réservé, modeste et très honnête, doté d'un esprit pratique, dépourvu d'ingéniosité et de profond calcul. Il a consacré son énergie, ses compétences professionnelles et ses activités aux Forces armées royales. Dans tout le royaume, il était peut-être la dernière personne à laquelle il aurait fallu recourir pour accrocher Winston Churchill, et la conclusion d'une paix séparée aurait abouti exactement à cela. Certes, début octobre 1939, le Times publia sa lettre dans laquelle il reconnaissait qu'après la Première Guerre mondiale, le peuple allemand avait été traité injustement. La lettre se terminait ainsi :
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 22:57
bien la suite...
Citation :
"Je crois que nous vivrons jusqu'au jour où des hommes honorables s'accorderont sur une paix bénie et où les souvenirs amers de vingt-cinq années de tensions malheureuses entre l'Allemagne et les démocraties occidentales se dissoudront dans leur coopération responsable pour la construction d'une Europe meilleure. ".
Cette lettre a d’ailleurs été citée à la radio allemande à l’époque. Il est également vrai que Hamilton a été nommé chambellan en chef de la maison royale après que Churchill ait démis Lord Buccleich de ce poste pour avoir fait pression en faveur de la paix. Hess pensait que Churchill avait assigné Bukleitch à résidence dans son château écossais. Quoi qu'il en soit, des informations à ce sujet sont parvenues en Allemagne au cours du mois d'août, bien qu'il n'y ait pas d'informations précises à ce sujet. Hess semble avoir pensé que la position de chambellan en chef, qui était en fait purement cérémoniale, donnait à Hamilton un accès direct au roi et une influence sur celui-ci. Bien entendu, Hess était également au courant des opinions du duc de Windsor. Par coïncidence, le même jour, le 15 août, lorsque Hess engagea Albrecht Haushofer pour une « mission spéciale », le duc, par son intermédiaire à Lisbonne, envoya un message télégraphique pour être immédiatement informé de la nécessité d'agir. Hess pensait que la reine mère, la reine Mary, le duc de Kent et d'autres membres de la famille royale, qui n'avaient pas pardonné aux bolcheviks le meurtre de leurs cousins, la famille royale russe, partageaient le point de vue du duc de Windsor selon lequel la guerre était inutile.
Hess aurait pu choisir Hamilton comme intermédiaire pour plusieurs raisons : à cause de l'amitié du Seigneur avec Albrecht, ou parce qu'il pensait que Hamilton agissait comme un agent de Stuart Menzies (auquel cas, étant un canal direct vers les labyrinthes secrets du cœur de l'Angleterre conservatrice), ou simplement parce qu'Albrecht a parlé de lui à Hess. Les conseillers sont connus pour exagérer l’importance de leurs propres sources. Cependant, comme le montre clairement le rapport d'Albrecht à son père sur la conversation de deux heures qui a eu lieu entre lui et Hess le 8 septembre, le Führer adjoint avait initialement prévu de ne pas choisir Hamilton ; il s'agit du poste britannique à Washington, Lord Louthien, avec qui, selon lui, il a été « en contact étroit pendant de nombreuses années » et qui « en tant que représentant de la plus haute aristocratie et en même temps homme de haute et Un esprit indépendant » pourra [223] entreprendre l'action la plus décisive, à condition qu'il soit convaincu qu'une « paix mauvaise et instable » vaut mieux que de continuer la guerre. Cela n’est possible, poursuit-il, que si Halifax comprend « que les espoirs anglais pour l’Amérique ne sont pas réalisables ».
Albrecht Haushofer a également nommé l'envoyé anglais à Budapest, O'Malley, et l'ambassadeur britannique à Madrid, Sir Samuel Hoare, qu'il a décrit comme « à moitié harnachés [par Churchill], c'est-à-dire à moitié à l'affût » ; il a dit qu'il ne connaissait pas Hoare personnellement, mais qu'il pouvait à tout moment avoir une approche personnelle avec lui. Comme il ressort du rapport à son père, il ne mentionne Hamilton qu'après ceci : « En dernier recours, je proposai alors une rencontre personnelle en territoire neutre avec le plus proche de mes amis anglais : avec le jeune Lord Hamilton, qui a un accès direct à toutes les personnalités importantes de Londres, y compris Churchill et le roi. »
Il a souligné la difficulté d'une telle réunion et a exprimé sa conviction déjà claire que les chances de succès étaient très douteuses.
Hess a nié avoir pensé à cela. Il ne fait aucun doute qu’il a agi sur ordre d’Hitler ; la distinction qu'il essaya plus tard de trouver entre le dessein d'Hitler et ses désirs, tels que [Hess] les imaginait, ne fonctionnait pas dans l'État du Führer. Les souhaits d'Hitler étaient des ordres et, bien sûr, la loi la plus élevée. Au début de la conversation, Hess a déclaré qu'Hitler souhaitait « sincèrement » la paix avec la Grande-Bretagne. La poursuite de la guerre serait meurtrière pour la race blanche ; L'Allemagne, même si elle réussissait pleinement, n'était pas en mesure de prendre la garde de l'Empire britannique, et Hitler ne s'est jamais fixé pour objectif de le détruire. Personne en Angleterre n’était-il prêt à faire la paix ? Albrecht a répondu que personne en Angleterre ne croyait à la parole d’Hitler. Les milieux qui avaient quelque chose à perdre, mais qui considéraient aussi la paix comme une trêve temporaire, manifestaient leur volonté de parvenir à la paix . Pour les Britanniques de tous horizons, Hitler incarnait tout ce qu’ils détestaient et contre lequel ils essayaient de se protéger depuis des siècles, et « au pire, les Britanniques étaient prêts à abandonner l’empire morceau par morceau aux Américains plutôt que d’accepter une paix qui établirait la domination nationale-socialiste en Europe. » Allemagne ».
hummm, alors hitler avait fait son show, en faisant arrêté toutes ses personnes, juste pour que les autres membres de son parti, ne pense pas qu'il souhaitait faire la paix!!!
Citation :
Tout au long de la conversation, Haushofer a eu le sentiment que « cela n’a pas eu lieu sans discussion préalable avec le Führer et qu’il est peu probable que j’entende parler de cette affaire avant que lui et son adjoint ne parviennent à un nouvel accord ». Si Albrecht avait raison (et il suivait son mécène avec le regard du poète et dramaturge), Hess a décidé de contacter Hamilton après avoir re-consulté Hitler. Dans ce cas-ci, c’était une autre pierre de touche lancée par Hitler. D'autres appels au bon sens, devenus pour lui une tradition, furent à nouveau accompagnés de coups. En août, Goering a réussi à saigner considérablement la Royal Air Force. Début septembre, il a lancé des attaques contre Londres et d’autres villes pour saper le moral des civils et encourager la paix.
Après une conversation avec Albrecht, Hess écrivit à Karl Haushofer pour maintenir à tout prix le contact avec la « vieille dame » ; lui ou Albrecht devaient écrire à l'ami d'Albrecht ; la lettre à l'adresse postale de Lisbonne devait être remise par un agent de l'organisation étrangère :
"Pour ce faire, Albrecht devrait parler à Bol [le chef de l'organisation étrangère] ou à mon frère [son adjoint]. En même temps, il faudrait donner à la dame l'adresse de cet agent à L. (ou, si s'il n'est pas un résident permanent, l'adresse d'un autre agent de « l'Organisation Etrangère » résidant en permanence dans [225] la ville) à qui, à son tour, une réponse peut être adressée.
Faisant partie intégrante du plan offensif global visant à conclure la paix, l’initiative de Hess était unique simplement parce qu’il allait voler et agir lui-même comme émissaire ; ce fait est confirmé par les déclarations d'après-guerre de ses deux secrétaires - à moins qu'ils n'aient tous deux menti par accord, comme l'a fait son adjudant Karl-Heinz Pinch. Sa secrétaire berlinoise au siège des communications, Ingeborg Spehr, a déclaré qu'elle avait reçu l'ordre de collecter des informations météorologiques sur le détroit. La mer du Nord et les îles britanniques « à partir de la fin de l’été 1940, je ne peux plus donner de période exacte ». Sa secrétaire munichoise, Hildegard Fath, a déclaré :
"À partir de l'été 1940, je ne me souviens plus de l'heure exacte, sur ordre de Hess, je devais collecter des données secrètes sur les conditions météorologiques et climatiques sur les îles britanniques et la mer du Nord et les transmettre à Hess."
À cette époque, Hess recommença à voler. Il a d'abord demandé à Goering de lui donner un avion, mais il a refusé, alors il s'est tourné vers son ami, le professeur Willy Messerschmitt. Il connaît également son directeur technique, Theo Kroneyss, qu'il rencontre pendant la Première Guerre mondiale. Que tel était bien le cas est confirmé par l'une des tentatives de Goering pour rafraîchir la mémoire de Hess à Nuremberg après la guerre :
"Vous ne vous souvenez pas de Monsieur Messerschmitt ? Vous le connaissiez bien. Il a conçu tous nos chasseurs, et il vous a donné l'avion quand j'ai refusé - l'avion sur lequel vous êtes allé en Angleterre. Monsieur Messerschmitt l'a fait dans mon dos."
Vous trouverez probablement ici une explication de la raison pour laquelle le choix s'est porté sur le duc de Hamilton. On peut supposer que Hess savait que Hamilton avait sa propre piste d'atterrissage à [226] Dungray House ; après tout, Albrecht Haushofer est resté dans sa maison en tant qu'invité. Il est possible que Hamilton ait été choisi parce qu'il était censé avoir du poids dans les cercles influents, y compris au palais royal ; la présence d'une piste d'atterrissage où, sous le couvert de l'obscurité, il était possible d'atterrir sans le savoir était non moins importante. des autorités, mener des négociations et faire le plein, le propriétaire a du carburant et s'envole également inaperçu. Si tel était le plan de Hess, alors il avait mal calculé. La piste en herbe était située sur une légère pente, et non seulement elle était presque impossible à trouver dans l'obscurité, mais elle était totalement inadaptée au chasseur-bombardier lourd moderne que Hess avait choisi pour le vol. Hamilton l'a utilisé pour le Tiger Mote et des avions légers similaires dont la vitesse d'atterrissage ne dépassait pas 80 milles par heure ; tenter d'atterrir à la vitesse de 110 mph du Messerschmitt aurait été suicidaire. Il semble cependant que c’est exactement ce que Hess avait l’intention de faire. Comme il ressort de son histoire ultérieure avec Ilse, il n'a jamais sauté avec un parachute et n'était même pas intéressé par la façon dont cela se faisait, ce qui lui a presque coûté la vie. Il est également difficile de trouver une explication aux demandes qu'il a faites au sujet des conditions météorologiques non seulement au-dessus de la Manche, mais aussi de la mer du Nord et des îles britanniques, alors qu'il préparait une rencontre avec Hamilton, à moins qu'il ne s'envole pour lui en Écosse.
Cette idée satisfaisait ses besoins psychologiques : fatigué des compromis et des humiliations de sa position de liaison avec le parti, il était prêt à des actions actives pouvant apporter des résultats pratiques tangibles. De plus, c'était lié au vol, quelque chose qu'il avait autrefois appris et aimé. En cas de succès, en plus de mettre en œuvre la stratégie à long terme du Führer [227] , il renforcerait sa propre position aux côtés d'Hitler.
Hitler a probablement aussi apprécié cette idée. Jusqu'à ce qu'Halifax rejette les appels publics à la paix du Führer en juillet de la même année, il était convaincu que les éléments « raisonnables » en Grande-Bretagne l'emporteraient sur les « conservateurs ». D'après les rapports reçus, la situation n'est pas encore irréversible ; Le 19 août, le ministre espagnol des Affaires étrangères, après un entretien avec le ministre britannique à Madrid, est parvenu à la conclusion que l'Angleterre pouvait encore s'asseoir à la table des négociations. Début septembre, un nouveau message arriva de Madrid selon lequel l'ambassadeur d'Espagne à Londres considérait les capitalistes anglais prêts à mettre fin à la guerre, et la City lui apparaissait comme « un bastion du pacifisme et du pessimisme ». Le 10 septembre, des informations sont parvenues de Lisbonne selon lesquelles, à l'occasion du début des attentats, l'opposition de Churchill s'était à nouveau réveillée, même si elle ne s'était pas encore constituée en un mouvement sérieux, car elle « n'est pas unie ; parmi les conservateurs et dans le pays dans son ensemble, les plus unis sont les industriels de Leeds, Birmingham. Un autre rapport indiquait que le Cabinet se préparait à un vol transatlantique avec le transfert de Churchill aux consultants de Roosevelt ; « les préparatifs pour un programme de transport de la famille royale au Canada semblent Le 17 septembre, une dépêche beaucoup plus dramatique arrive de Lisbonne, qui parle de « l'effondrement complet, à cause des raids aériens, de l'ordre à Londres », des pillages, des pillages, du sabotage et des tensions sociales : « Des inquiétudes les capitalistes ont peur des troubles internes. Il est évident que l’opposition au gouvernement se renforce. Churchill et Halifax sont accusés d'avoir laissé l'Angleterre déchirée, au lieu de chercher un compromis avec l'Allemagne avant qu'il ne soit trop tard. »
À la fin du mois, un message arriva de Washington , démontrant l'humeur pessimiste de l'ambassadeur à Londres : « L'Angleterre, télégraphia à Kennedy et à Roosevelt, est finie ». Les notes du journal d'Harold Nicholson et de Jock Colville, qui étaient presque au centre des événements à Londres, montrent que les informations reçues reflétaient largement la réalité. En août, Nicholson écrivait que son épouse posait constamment « la question qui tourmentait tout le monde : « Comment pouvons-nous gagner ? » Il prévoyait que l’augmentation des bombardements et la pression de la propagande allemande de maintien de la paix rendraient tôt ou tard Churchill coupable des terribles souffrances causées par son mandat. entêtement ; il prévoyait également qu'une cinquième colonne développerait ses activités dans le pays : « ... l'extrême gauche, obéissant aux ordres de Moscou... l'extrême droite, aigrie par l'humiliation infligée par Churchill au Parti conservateur. ... la petite bourgeoisie, effrayée par les bombardements... mais les pacifistes et le groupe d'Oxford viendront dire que la défaite matérielle ne veut rien dire ; dans le réarmement moral on peut trouver une force plus grande que toutes les richesses du monde..."
Il prévoyait que dans un tel climat psychologique, Lloyd George ou Beaverbrook pourraient émerger comme des prophètes. En septembre, dix jours après l'intense bombardement de Londres, il s'inquiétait de l'état d'esprit des habitants de l'East End de Londres, « où il y a beaucoup d'amertume » ; et la question qui préoccupe tout le monde est : « Si Hitler continue d'attaquer 24 heures sur 24, seront-ils capables de survivre ?
Hitler avait toutes les raisons de croire qu’il pourrait briser le moral du peuple et du gouvernement britanniques. L'idée de voir son adjoint s'envoler pour la Grande-Bretagne, comme Chamberlain s'était envolé pour Munich, pour couronner son désir de paix avec l'Angleterre, faisait appel à son amour du théâtre ; tout lui paraissait simplifié, [229] surtout après les victoires de l'Ouest, rien ne semblait impossible. C'est probablement ainsi qu'ils percevaient le plan ; pour paraphraser la déclaration de Weizsäcker adressée à Churchill, pour Hitler et Hess, ce n'était pas une nécessité logique, mais une nécessité psychologique.
Les Haushofer ne savaient rien de l’intention de Hess de s’envoler pour la Grande-Bretagne, mais Albrecht déclara à ses parents le 19 septembre qu’il considérait qu’une partie de la mission qui lui avait été confiée était « une tâche insensée ». Selon ses dernières informations, l'Empire britannique et les États-Unis s'apprêtaient à signer un accord d'alliance. Cependant, il ne pouvait rien dire qui puisse convaincre Hess. Il rédigea une lettre à Hamilton, qu'il comptait ajouter à quelques lignes destinées à Mme Roberta. Il fit preuve d'un grand soin dans le choix de ses mots afin de ne pas alerter les censeurs britanniques ni causer de préjudice au destinataire et à la vieille dame. Il en envoya une copie à Hess avec l'explication suivante :
"H [Hamilton]... ne peut pas se rendre à Lisbonne sans autorisation... c'est-à-dire qu'au moins le ministre de l'Aviation, Sinclair, et le ministre des Affaires étrangères d'Halifax le sauront. S'il reçoit la permission de répondre ou partez, il n'est pas nécessaire de déterminer où il se trouve en Angleterre ; s'il n'obtient pas d'autorisation, essayer d'agir par un intermédiaire n'apportera pas non plus beaucoup de succès.
"H" oui c'est bien comme cela, que le MI5, dès lorsque ils souhaitèrent discuté de Hess sur les liens avec la famille royale britannique, le MI5, dans les archives, mettait que la lettre "H".
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Dim Jan 07 2024, 23:14
Et là je vient de checker pour les Archives sur Hess. que celà soit sur Spandau, ou sur sa détention de 1941-1955..... ou les autres. 1. le coût d'une vérification de page (8,40 £)
Ainsi en plus j'aurais juste une durée de 15mn de temps, donc feuilleté un millier de pages..... je vous laisse calculer le prix. Je ne m'appelle pas Crésus!
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Lun Jan 08 2024, 13:24
bien continuons:
Citation :
Quoi qu'il en soit, poursuit-il, il ne serait pas techniquement difficile à l'intermédiaire neutre que Hess avait l'intention d'envoyer en Grande-Bretagne d'établir où se trouve le duc de Hamilton en Écosse. Pour Hess, qui proposait à nouveau d'agir sans intermédiaire, cela paraissait également clair ; il a dû voler lui-même. Albrecht a conclu : "La raison de mes récentes objections est le fait que la possibilité de mener à bien les tentatives visant à parvenir à une paix de compromis entre le [230] Führer et les classes supérieures britanniques semble, à mon grand regret, très minime. Pourtant, en concluant la lettre , je voudrais souligner une fois de plus que même aujourd'hui, les chances de succès grâce à l'ambassadeur Louthien à Washington ou à Sir Samuel Hoare à Madrid sont un peu meilleures que grâce à mon ami G." Mais dans l’Allemagne nazie, rien ne doit être tenu pour acquis. Nous ne saurons jamais à quel point le pessimisme d'Albrecht était sincère ; peut-être se protégeait-il prudemment contre de futures accusations de paternité du plan. Il écrit à son père : « J’ai déjà dit très clairement que l’initiative en la matière ne venait pas de moi. » Le projet de lettre à Hamilton était rédigé en anglais ; le paragraphe indépendant déclarait : « Si vous vous souvenez de mes derniers messages d'avant-guerre, vous comprendrez l'importance du fait qu'en ce moment je peux vous demander s'il existe une possibilité pour nous de nous rencontrer quelque part à la périphérie de l'Europe, peut-être au Portugal, et de discuter. Je pourrais vous dire que, ce qui justifierait votre tentative de fuite à Lisbonne pour une courte période, si vous parvenez à en convaincre vos supérieurs, ils vous autoriseront à partir. Quant à moi, je peux arriver à Lisbonne à tout moment (sans éventuelles difficultés) dans les quelques jours suivant la réception de vos nouvelles. Si vous répondez à ma lettre, merci d'écrire à l'adresse :..." Hess a approuvé le projet et, après discussion avec Albert, le frère de Hess, Albrecht l'a réécrit avec quelques modifications, en ajoutant l'adresse d'une entreprise à Lisbonne, dont le propriétaire était membre de "l'organisation étrangère" de Hess, à laquelle la réponse devait être envoyé. La lettre était datée du 23 septembre et, dans son adresse en haut de la page, il écrivit la lettre « B » pour Berlin. Cela seul aurait dû alerter la censure. Ajoutant aux siens les meilleurs vœux de son « père et de sa mère », il se signa d'un « A » stylisé, comme il signait habituellement les lettres adressées à ceux qu'il connaissait bien. La lettre est sortie sur trois pages. Il les plia et les mit dans une enveloppe adressée à « Ses Seigneuries le duc de Hamilton et Brandon, Chambre des Lords, Londres ». Il a ensuite écrit une note à Mme Roberta lui demandant de transmettre la lettre au duc de Hamilton, qu'il disait avoir connu sous le nom de Lord Clydesdale. Cela pourrait être important pour lui et ses amis du gouvernement, a-t-il déclaré ; il était « sincèrement convaincu » que cela ne ferait de mal à personne et s'avérerait peut-être « bénéfique pour nous tous ». Adressant le colis "Mme V. Roberts, Lisbonne, Caixa Postal 506", il le remit au frère de Hess pour qu'il le livre. Puis il écrivit une courte note à Hess : « La lettre dont vous aviez besoin a été écrite tôt ce matin [23] et a déjà été envoyée. » Le même jour, dans une lettre à son père, il exprime sa confiance qu'il n'y a pas le moindre espoir de paix, mais il ne peut refuser son patron : « Vous savez que pour moi à l'avenir je ne vois aucune opportunité d'agir. Si notre peuple sauvage attend « victoire totale » de Glasgow à Cape Town, comme on le pense, alors le ton sera donné par des sergents ivres et des spéculateurs corrompus ; il n'y aura plus de demande de spécialistes aux manières tranquilles. Il n'y a pas de victoire, si les Britanniques sont capables de résister au premier coup et qu'ensuite, avec l'aide américaine et en utilisant le facteur de manque de fiabilité des bolcheviques, ils créent un équilibre militaire à long terme, alors, sans aucun doute, le besoin de gens comme nous se fera sentir, cependant, dans des circonstances où il n'y aura pratiquement rien à sauver. Et si je suis appelé maintenant, cela signifie que je suis exposé au danger d'un travail insensé et de larmes, auquel je peux faire face si je précise à l'avance combien insignifiant les chances de [232] succès de toutes nos tentatives sont, c'est ce que j'ai essayé de faire. Si malgré tout cela, je suis toujours ordonné, je ne pourrai pas faire plus.. " Sur ce sujet, a poursuivi Albrecht, il s'est entretenu avec von Weizsäcker, qui se trouvait dans une situation similaire. Von Weizsäcker a confirmé qu'ils ne seraient en mesure d'influencer les événements que lorsque les circonstances auraient changé et justifierait leur pessimisme affiché. Si cela ne se produit pas, conclut Albrecht, la loi suprême de l’histoire sera du côté des SS. En octobre, Hess a commencé à développer une autre ligne. Il a invité le chef de l'organisation étrangère, Ernst Bohl, spécialiste qualifié de l'Afrique du Sud, lui a remis un projet de lettre à Hamilton, rédigé par lui, et lui a demandé de le traduire en anglais. Et cette fois, il n’a pas trahi son intention de remettre lui-même la lettre. Après la guerre, Bol raconte à l'enquêteur qui l'a interrogé : "Pour ce voyage en Angleterre, j'ai fait tout le travail lié à la traduction. Je ne savais pas qu'il allait en Angleterre, je pensais qu'il allait en Suisse." .. » Le travail, que Bohl décrit comme lié à la traduction, dura par intermittence d'octobre « jusqu'à janvier ou février » de l'année suivante, 1941. "Le professeur Haushofer a suggéré... que je me rencontre dans un pays neutre, peut-être en Suisse. A cette époque, j'étais fermement convaincu, même si aujourd'hui je ne peux plus le prouver, que Hitler savait tout, car il me semble incroyable que Hess a fait quelque chose de si important sans demander à Hitler... Il me semble que seules trois personnes en Allemagne étaient au courant : Hitler, Hess et moi. Tout était gardé secret. On m'a ordonné de ne rien dire à personne, pas même à son propre frère [de Hess] qui travaillait pour moi, ni même à sa secrétaire. » Plus tard, lorsque Bohl fut invité à tenter de restaurer la mémoire de Hess avant le procès de Nuremberg, Goering dit : « Rappelez-lui que c'est vous qui avez traduit sa lettre. » « Ne vous souvenez-vous pas, dit Bohl à Hess, que c'est moi qui ai traduit votre lettre au duc de Hamilton ? Non. Ne vous souvenez-vous pas que vous avez apporté la lettre au duc de Hamilton que j'ai traduite ? Il semble étrange que Bohl ait mis trois ou quatre mois pour traduire une seule lettre. Mais cela ne lui a pas été précisé. Il ne ressort pas clairement des transcriptions de ses interrogatoires si Hess a continué pendant tout ce temps à travailler sur le texte de la lettre, en le complétant et en le développant. Bohl a également mentionné le changement complet de l'état de santé et de l'humeur de Hess au cours de cette période : « À partir du moment où cette idée s'est emparée de lui... il a tellement changé qu'il ne fait aucun doute qu'[il] est plein d'énergie et très passionné par cette affaire, cela a fait de lui une personne complètement calme, lui a remonté le moral. » Bohl a sans aucun doute tiré la bonne conclusion selon laquelle la raison de l'augmentation de la force mentale était le but qui était apparu dans sa vie. Cela était probablement dû en partie à la levée de l’interdiction de vol. Les usines de Messerschmitt à Augsbourg se trouvaient à une quarantaine de kilomètres du domicile de Hess à Harlaching, et une ou deux fois par semaine, il s'y rendait pour s'entraîner sur le chasseur-bombardier bimoteur biplace "Me-POD", numéro de série 3869, code radio VQ+. OQ, fourni par le professeur Messerschmitt spécifiquement pour son usage personnel. Lors de ses premiers vols, il était accompagné du pilote d'Hitler, Hans Baur. Après les vols, il allait généralement se détendre au mess des officiers, où il discutait des détails techniques ou des modifications dont la machine avait besoin avec les pilotes d'essai. À en juger par une courte note écrite à la femme et au petit-fils de Wolf, il se sentait prêt à voler fin novembre : [234] "Mon cher, Je suis fermement convaincu que je reviendrai du vol que je compte effectuer dans les prochains jours et que ce vol sera une réussite. Sinon, l’objectif que je m’étais fixé valait quand même la peine d’être poursuivi. Je sais que tu me connais : tu sais que je ne pourrais pas faire autrement. Votre Rudolf. Dans une certaine mesure, cette note permet de comprendre son caractère. Cela peut être comparé à une lettre écrite depuis une prison en Grande-Bretagne en janvier 1945 : « Je ne souhaite qu'une chose à mon fils : qu'il puisse être « obsédé » par quelque chose, quoi qu'il arrive : concevoir une machine, une nouvelle idée médicale ou une pièce de théâtre, même si personne ne construit cette machine, personne ne lit la pièce ou veut le mettre en scène, ou des médecins de tous bords prendront les armes contre lui et, unis, le mettront en pièces mentalement..." Étant, d’une part, une preuve de son objectif immédiat, la note d’adieu est cependant surprenante, car, à notre connaissance, il n’y a eu aucune réponse à la lettre d’Albrecht de Hamilton. À cette date, il se trouvait dans le département « Correspondance Collection (Private Correspondence) » du quartier général de la censure britannique, à côté du MI5, à Wormwood Scrubs à Londres. Le 2 novembre, il atterrit sur le bureau du service PR4 ; L'inspecteur n° 1021 a enregistré : "La poste de Cook - lettre envoyée du bureau de Cook à Lisbonne, adresse à Mme V. Roberts, enregistrée au bureau de Cook, Berkeley St., Londres. Auteur, peut-être allemand, écrivant peut-être de Berlin ("B") , et demande au destinataire de transmettre la lettre au duc de Hamilton... Il donne le nom et l'adresse d'un intermédiaire à Lisbonne, par l'intermédiaire duquel il est possible de transmettre des lettres dans un délai minimum." Il a été envoyé au MI12 pour le MI5, et il a été décidé d'envoyer l'original au Foreign Office, [235] mais ensuite la décision a été révisée, et le 6 novembre l'original est arrivé au MI12 pour le MI5, des photocopies au Foreign Office et CISR. Il s'est avéré qu'Albrecht n'a pas pu sauver ni Hamilton ni un vieil ami de sa famille de graves ennuis. Commandant d'escadre Le duc de Hamilton était commandant par intérim de la base de la Royal Air Force à Turnhouse, à l'extérieur d'Édimbourg. Il était là depuis fin juillet. Le mardi 12 novembre, six jours après que la lettre d'Albrecht soit parvenue au MI5, il passa le pouvoir à son adjoint, le Wing Commander Pinkerton, et prit dix jours de congé ; on ne sait pas où il est allé, car ses papiers ne sont pas disponibles. Par coïncidence, le même jour, Albrecht Haushofer écrivait à sa mère : "De L. [Lisbonne], on n'a rien reçu. Apparemment, rien ne va s'arranger." [236]
Et le Mi12 = Liaison avec les organismes de censure du ministère de l'Information, censure militaire.
Et ainsi bien dans ce chapitre, on vient de connaitre la réponse, à "Es ce que hitler était au courant?" Bien sûr que oui, Et ici Rudolf à agit que sur l'ordre d'Hitler. Mais ce qui est quoi? incompréhensible, parce que essayer de comprendre Hitler, ici oui il faut rechercher dans tout ce qui est incompréhensible, pour les personnes. Parce que ordonné en plus de tué son plus ancien copain, parce que Hess oui, il se prenait réellement pour l'ami de Hitler. Mais bien sûr aussi ici, dès le moment ou l'on devient chef d'un gouvernement, on doit pouvoir s'abstenir de rester compréhensible, autant on n'aura plus d'amis, autant plus de famille, rien d'autre que le pays que l'on gouverne.
Du moins pour la famille, on essaye de la protégé. Comme les Britanniques l'on fait avec la famille royal, parce que eux en cette période, ne s'imaginait nullement que un Duc, pouvait avoir le droit de se rendre dans un pays neutre, en toute discrétion, en sachant bien sûr, que dans le pays neutre, celui ci grouillait d'agent ennemi, et ainsi il était plus que facile, de kidnappé cette personne et de l'emmener incognito aussi vite vers Berlin, ou dans une autre localité, comme ils l'on fait avec la famille royale Belge. Mais elle, c'était le choix du Roi après de ne pas vouloir fuir son pays après la défaite de 1940. Et ainsi la famille royale devenu prisonnier des Allemands. Ici ce n'était pas un kidnapping, mais le drapeau blanc des Belges, qui en as fait d'eux des prisonniers.
Et pour la famille Royale britannique, d'autant plus lorsque la princesse Elisabeth,elle a rejoint l'armée, cela point de vue sécurité, a aussi du être une tâche réellement ingérable, pour autant protégé la princesse d'un bombardement éventuelle, autant d'une agression et tout autre. Parce que ici bien sûr que la princesse ne devait pas être inconnu aux personnel que elle était obligé de côtoyer chaque jours, bien sûr que toute la famille royale était connu du grand public autant lorsque Elisabeth était aller à l'école (même avec une éducation spéciale) malgré cela le visage d'une personne, une fois photographier ne s'oublie pas!
Enfin Bref, s’approcher ou pensé que juste avant la guerre, on avait connu par intermédiaire une personne, et que après soit pendant la guerre, ou les deux pays son devenu des camps ennemi, croire à présent que oui, écrire une lettre n'allait pas passé au mains du service de décryptage du service MI5, ou que le MI5 n'allait pas comprendre le sens des abréviations.
Donc à vous à présent d'en pensé ce que vous souhaitez croire.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Lun Jan 08 2024, 18:09
Bien à présent encore un autre chapitre avant son vol. c'est celui des dernier préparatif, bien sûr ici j'ai sauté volontairement quelques chapitres, pour nous retrouver fin avril 1941. Et ici vous vous apercevrez aussi, que Hitler était bien au courant. Donc bonne dégustation....
Citation :
Derniers préparatifs
Le 26 avril, Rudolf Hess a eu 47 ans. Le lendemain, les journaux célébraient cet événement ainsi que le huitième anniversaire de sa nomination au poste de vice-Führer. "Il y a très longtemps (avant même que cette guerre n'éclate), Rudolf Hess était surnommé "la conscience du parti", écrivait le Nationale Zeitung (avec cette dénomination, le journal ne pouvait que faire partie du NSDAP), car il n'y avait aucun domaine de la vie publique auquel il ne touchait pas. serait". Il est intéressant de noter que dans le bref aperçu de sa carrière donné par le journal, sans doute sous la direction du ministère de la Propagande et de l'Instrument public de Goebbels, pas un mot n'est dit sur son service pendant la guerre impérialiste dans l'infanterie : « Il prit participé à la guerre en tant que pilote, a reçu plusieurs récompenses élevées.
Selon toute vraisemblance, le but de ces notes était de renforcer sa réputation avant le vol, car le jour de la fête du Travail, le 1er mai, lorsque le Führer s'adressait traditionnellement au peuple, Hess se tenait à côté de lui. Il a prononcé un discours lors d'une cérémonie à l'usine Messerschmitt d'Augsbourg, qui lui est si familière grâce à ses nombreuses visites et formations. La cérémonie était consacrée à la remise du prix "Drapeau d'or" et à la remise du titre "Entreprise nationale-socialiste exemplaire" pour sa contribution exceptionnelle à la cause de l'armement. [294]
En outre, il fut chargé de conférer le titre honorifique de « Pionnier du travail » au Reichsleiter de la presse Max Amann, au ministre du Reich Dr. Wilhelm Ohnesorge et au professeur Willy Messerschmitt.
Son discours, comme il sied dans de tels cas, était mêlé de patriotisme et de propagande du parti. Il a parlé de la qualité unique et de l'abondance des armes mises à la disposition des soldats allemands grâce à « de nombreuses années de soins infatigables d'Adolf Hitler », mais les travailleurs allemands doivent être remerciés pour la fiabilité des armes.
A la fin du discours, avant de remettre des médailles d'or aux nouveaux « Pionniers du Travail », il a adressé à chacun d'eux des paroles chaleureuses ; Messerschmitt est arrivé dernier :
"Vous, camarade professeur, Dr Messerschmitt, êtes le créateur du meilleur avion de combat au monde. D'après ma propre expérience, je sais à quelles difficultés vous avez dû faire face pour faire avancer vos nouvelles idées. Contre toute attente, vous avez défendu vos développements ingénieux, grâce auxquels les forces armées allemandes dans les airs "ont au combat une supériorité indéniable sur l'ennemi. Cela parle de lui-même, comme cela parle pour vous".
En conclusion, il présente le « Drapeau d'or » de l'entreprise exemplaire et le prochain « concours de la meilleure performance » de 1941-1942. dédié à la « solution militaire » et à l’atteinte de la plus haute productivité par l’industrie allemande. La cérémonie s'est terminée par des tambours et le chant de "Binder in Zechen und Gruben", qui se traduit en gros par "Drinking Buddies in the Mine". Il a ensuite pris Willy Messerschmitt à part pour discuter de modifications supplémentaires à apporter à son ME-110 personnel. Il souhaite que les changements soient prêts d'ici le lundi 5 mai. L'ordre correspondant fut signé par Messerschmitt le lendemain.
Le 4 mai, Hess était à Berlin à l'occasion du [295] discours du Führer à l'Opéra Kroll, encore utilisé comme Reichstag. Outre Hitler, Goering, Himmler et le ministre de l'Intérieur, le Dr Frick, entrèrent. Les députés présents se levèrent de leurs sièges et un rugissement d'approbation résonna au plafond. Hitler parlait comme après la chute de la France. Il se sentait vainqueur et parlait de Churchill avec un mépris ironique. Il est facile d’imaginer quelle tempête d’émotions Hess a ressenti lorsqu’il pensait à ce qui l’attendait. Un mélange de fierté, de désespoir et de joie réprimée.
Pendant ce temps, Churchill profitait d'une journée chaude et ensoleillée dans la propriété de campagne du Premier ministre, à Checkers. La nuit précédente, les horloges avaient été avancées d'une heure pour augmenter l'heure d'été britannique. Tandis que le reste des invités de la résidence, parmi lesquels le capitaine Hillgarth, attaché naval à Madrid - et « un disciple passionné de Sam Hoare », comme le notait Jock Colville à son sujet, buvaient du thé dans la maison, Churchill, assis sur une chaise au bord de l'eau, buvait du thé dans la maison. pelouse évoquée sur des boîtes jaunes spéciales.
Le lendemain matin, lundi 5 mai, la dernière rencontre entre Hess et Hitler eut lieu à la Chancellerie du Reich à Berlin. La conversation s'est avérée longue et a duré au moins quatre heures. Ce dont ils ont parlé est inconnu, car il n’y avait aucun témoin. Mais à en juger par la durée et par la façon dont leurs voix excitées se faisaient parfois entendre derrière les portes, comme le montre le rapport de l'assistante qui attendait à la réception, il est clair qu'il s'agissait de sujets sérieux. Elles concernaient presque certainement la question de sa mission en Grande-Bretagne. Lorsque les portes du bureau se sont finalement ouvertes et que les hommes sont sortis, Hitler, selon le témoignage du même assistant, comme pour lui dire au revoir, a posé sa main sur les épaules de Hess. Ses derniers mots adressés à son adjoint furent apparemment : « Hess, tu as toujours été une personne complètement têtue. » [296]
De Berlin, Hess se rendit à Augsbourg, apparemment pour vérifier les modifications apportées à son Messerschmitt. Puis il rentra chez lui et invita Albrecht Haushofer à écouter son reportage sur son voyage à Genève. Il n’y a également aucune trace de cette conversation. Samedi, Albrecht a appelé sa mère, après quoi elle a noté dans son journal que sa mission s'était terminée « non sans succès ». Lundi, elle a ajouté que son entretien avec Burckhardt à Genève "s'est avéré pas si peu concluant, ce qui a été plusieurs fois supérieur à leurs attentes".
Deux mois plus tard, Karl Haushofer écrivit à Hans Lammers à la Chancellerie hitlérienne que les nouvelles qu'Albrecht avait apportées de Suisse étaient si prometteuses que Hess lui avait ordonné de préparer immédiatement une deuxième visite ; Après la guerre, il dit à Erica Mann que « Hess semblait satisfait » de ce qu'Albrecht lui avait apporté du voyage. Cependant, comme on le sait, il a déclaré à son interrogateur américain après la guerre qu'il ne savait pas de quoi Hess et son fils avaient parlé lors de la dernière réunion avant la fuite de Hess. Cela ne concorde pas avec ses déclarations ultérieures selon lesquelles Burckhardt avait accepté d'agir comme médiateur de Hoare à Madrid et que la réunion était prévue pour la seconde moitié du mois de mai. Peut-être que le rapport d'Albrecht a semblé à Hess être le résultat du travail de tous les artisans de la paix précédents - oui, il y avait des cercles en Grande-Bretagne qui voulaient la paix, mais le plus grand obstacle à sa réalisation était Hitler lui-même...
À cette époque, l'agent de Ribbentrop, Hardemann, arrivait à Madrid et demandait à Don Joaquín Boa, un ami proche de l'ancien ministre espagnol des Affaires étrangères Juan Beigbeder, de parler avec Beigbeder de la possibilité qu'il parle à Hoare afin de savoir ce que les Britanniques avaient dit. pensé à la paix et quelle est leur humeur générale. Bien sûr, les Allemands [297] s'imaginaient vainqueurs, mais comme ils s'apprêtaient à refaire le monde, ils voulaient savoir ce que les Britanniques en pensaient ; il s’agissait probablement de l’Empire britannique. Bien que Hardemann ait fait sa tentative avant la fuite de Hess, on ne sait pas quand Beigbeder a vu Horus. L'information sur cet appel au Chœur n'est arrivée qu'après le 20 mai par courrier diplomatique. Il a écrit à ce sujet comme « une note curieuse et secrète qui vient de m'arriver de Beigbeder ».
D'après ce qui a été dit, il est clair que Hoare, bien qu'il ait donné à Hohenlowe, l'ancien élève d'Albrecht Stahmer, et par l'intermédiaire de Beigbeder Hardemann, une raison de penser qu'il était partisan des négociations de paix, l'affaire s'est limitée à des sondages préliminaires. Ce qui est également clair, c'est que le 1er mai, c'est-à-dire au moment où Hess a ordonné les dernières modifications de son Messerschmitt, il a décidé de s'envoler pour l'Écosse pour rencontrer le duc de Hamilton. Puisque le duc, un officier de la RAF, était en service actif, Hess ne pouvait pas savoir qu'il serait en Écosse à moins qu'il n'ait reçu les informations pertinentes dans une réponse à la lettre d'Albrecht fabriquée par le « Double Cross Committee » du major Robertson. Si tel était le cas, Albrecht n’en était pas informé. Cette option n'est pas exclue, puisque Hess n'a fait part ni à Karl ni à Albrecht Haushofer de son intention de voler. Selon une lettre qu'Ilse Hess a écrite à Himmler à la fin de la guerre, Hess n'a jamais vraiment aimé Albrecht. Dans un passage concernant Albrecht, disparu après l'attentat manqué contre Hitler le 20 juillet 1944, elle écrivit au Reichsführer qu'elle ne faisait pas confiance à Haushofer et qu'elle ne l'avait toujours pas aimé. Grâce aux papiers de son mari, laissés dans un coffre-fort blindé après sa fuite vers l'Écosse, elle a appris qu'Albrecht jouait le rôle d'un intermédiaire. « La simple pensée de ce qu'Albrecht peut faire [s'il est maintenant à l'étranger] me fait trembler, car mon mari ne s'est jamais soucié de lui personnellement... »
Outre la question de savoir comment Hess savait que Hamilton serait en Écosse, il est intéressant de savoir ce que Hitler pensait de la décision de Hess, puisque quoi que fasse Hess, il l'a fait au nom du Führer.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mer Jan 10 2024, 22:36
Citation :
Vous pouvez avoir un aperçu de la pensée d'Hitler durant cette période en lisant les notes prises à l'époque par von Weizsäcker du ministère des Affaires étrangères. Von Weizsäcker s'est opposé à la campagne vers l'Est, estimant qu'il était plus important de régler d'abord les relations avec l'Angleterre. Le 1er mai, Hitler lui expose sa vision de ce problème. On peut, dit-il, s'occuper de la Russie sans se faire de mal dans le cas de l'Angleterre, qui tombera l'année prochaine avec ou sans la Russie. Il faudrait alors soutenir l’Empire britannique ; tandis que la Russie devra être « neutralisée ».
Le Führer partageait son point de vue sur les Français, les qualifiant de race inférieure. Il appelle à la consolidation de l'Europe et à montrer à l'ensemble des peuples romans sa véritable place. À cet égard, il a abordé son sujet favori lié à la reconstruction de Berlin ; selon lui, il ne pouvait y avoir qu'une seule ville principale en Europe ; il ne pouvait pas y avoir « Berlin, Londres et Paris, il ne pouvait y avoir qu’un seul Berlin ». Il allait faire de Berlin la ville puissante et la plus belle du monde, « le centre de gravité de l’Europe, donc sa capitale ».
Hitler faisait de tels rêves à la veille de la fuite de Hess. Un autre facteur contribuait à l'urgence de sa mission, comme l'exprimait en décembre le général Jodl, le cerveau derrière l'état-major de l'OKW : « Nous devons résoudre toutes les questions en Europe continentale en 1941, car les États-Unis sont censés apparaître sur le front. scène en 1942… »
Hitler prévoyait qu'en 1942 débuterait une bataille majeure pour la domination mondiale entre l'Europe continentale , conquise par l'Allemagne, et les États-Unis d'Amérique. Pour ce faire, il lui fallait contrôler Londres et l’Empire britannique. Il a suggéré que le gouvernement britannique, la famille royale et la Royal Navy pourraient s'installer au Canada pour poursuivre la lutte sous la direction de Washington. Les Britanniques n’avaient pas besoin de traiter avec lui, mais les factions influentes opposées à Churchill auraient dû être prêtes à négocier avec son adjoint, la « conscience du parti ». C'est probablement ce genre d'information que le « Comité Double Cross » a glissé à Hess en lui signalant où se trouvait le duc de Hamilton. Cela explique à son tour pourquoi Hitler a envoyé Hess en Grande-Bretagne.
Il existe d'autres raisons aléatoires et non aléatoires. Hess était connu pour son attitude intransigeante envers le bolchevisme et ses discours en faveur de l'amitié avec la Grande-Bretagne. On pouvait supposer que sa fuite vers la Grande-Bretagne donnerait lieu à un rapprochement entre l'Allemagne et la Russie ; en revanche, il n'était pas exclu qu'il décide de prendre cette mesure désespérée parce qu'en Allemagne il y avait une résurgence d'éléments prônant une politique allemande. -Alliance soviétique, on parlait alors de tromperie. Mais une autre version semble plus convaincante : il fallait donner l’impression qu’il s’envolait pour la Grande-Bretagne pour faire la paix, alors que si sa mission se soldait par un échec, Staline pourrait arriver à la conclusion qu’Hitler ne se risquerait pas à attaquer la Russie. Le 30 avril, Hitler a reporté le début du plan Barbarossa du 15 mai au 22 juin, mais les attentes de Staline, ainsi que les renseignements mondiaux, étaient associées à la date de mai. Même l’opinion publique allemande croyait que le déploiement commencerait en mai et qu’il serait initié par son propre gouvernement. Ainsi, dans le rapport secret [300] SD sur l'opinion publique, recueilli dans la semaine où Hess se préparait pour le vol, étaient répertoriés les sujets de conversation qui inquiétaient alors les Allemands : « Depuis l'hiver prochain, l'Allemagne devait nourrir presque " Dans toute l'Europe, elle se considérait obligée de prendre possession de l'Ukraine et de la périphérie russe. Une autre version disait : les réserves allemandes de céréales diminuent ; il n'y a pas beaucoup d'espoir d'une nouvelle récolte, à cet égard, l'Allemagne doit capturer l'Ukraine. L'offensive devrait commencer en mai, car en Ukraine, la récolte a lieu en juin et il existe un risque que les céréales périssent dans l'incendie."
La plupart des « nombreuses rumeurs » concernaient la guerre imminente avec la Russie ; "La date du début de l'offensive contre la Russie était principalement fixée au 20 mai."
Ces rapports sur l'opinion publique sont significatifs dans la mesure où ils ont été rédigés par des agents du bureau principal de la sécurité du Reich, Reinhard Heydrich, et étaient dans une certaine mesure frauduleux. Heydrich a joué un rôle clé dans toutes les grandes tromperies nazies. Il est possible qu’il ait joué un rôle dans la fuite de Hess. Lui-même pilote expérimenté, une semaine avant le vol de Hess, il reçut une mission de vol spéciale, peut-être liée à des vols de reconnaissance au-dessus de la Grande-Bretagne. Le fait que ses rapports secrets indiquent la date du 20 mai indique une campagne de désinformation.
Nous ne saurons probablement jamais si Hitler croyait à la possibilité de faire la paix avec la Grande-Bretagne, s'il décida de sacrifier Hess pour tromper Staline ou s'il envoya son adjoint simplement parce qu'il gagnait. Tout dépend des informations que Hess a reçues du "Comité Double Cross", car ceux qui n'étaient pas au courant de ses projets, mais familiers avec les données des renseignements venant de Grande -Bretagne, comme Albrecht Haushofer et von Weizsäcker, pensaient que les chances de parvenir à une compréhension mutuelle sont extrêmement limités.
Il y avait un autre point intéressant dans les rapports secrets de l'opinion publique cette semaine-là concernant ce que Hess avait à dire à son arrivée en Écosse ; Nous parlons d'un rapport qui parle d'un nouvel acte de propagande ennemie - des tracts dispersés partout, y compris à Augsbourg, intitulés "Pas ton enfant". Il représentait un enfant mort avec de nombreuses blessures, le texte ci-dessous disait : « Ce n'est pas votre enfant, mais l'un des innombrables enfants pris dans les raids aériens allemands : à Varsovie, à Rotterdam, à Belgrade... Que de chagrin et de malheur, combien de maisons incendiées, d'églises et de villages détruits dans toute l'Europe reposent aujourd'hui sur la conscience d'un homme qui a prêché la guerre pendant sept ans et l'a déclenchée le 1er septembre 1939. »
Le 7 mai, une opinion s'est exprimée à la Chambre des communes contre la politique de guerre de Churchill. Cela a été exprimé par l'ancien ministre de la Guerre Kor-Belisha et Lloyd George. Dans la même veine que leurs discours et d'autres, il y avait les sombres prédictions de Liddell Hart et la critique du style dictatorial de conduite des réunions du Cabinet de Guerre du Premier ministre exprimée par Robert Menzies. L'avantage de Churchill sur ses détracteurs était qu'il lisait des transcriptions top-secrètes des ordres adressés à l'armée et à l'armée de l'air allemandes ; il savait que Rommel en Afrique du Nord souffrait d'un manque de ravitaillement et avait reçu l'ordre de s'abstenir de poursuivre l'assaut sur Tobrouk et d'avancer sur le territoire égyptien ; dans les Balkans, Hitler a amené les divisions blindées vers des points propices à une marche forcée sur la Russie. Dans sa réponse, il a essayé de transmettre la confiance intérieure qu'il ressentait. Harold Nicolson est venu au Parlement après le déjeuner lorsqu'il a prononcé un discours :
"Il porte son costume noir traditionnel avec une énorme chaîne de montre. Il est très drôle et très franc. Parfois, j'ai la désagréable pensée qu'il est trop optimiste. Par exemple, il est très confiant quant à l'Égypte et à notre position en Méditerranée. .."
Soulignant les problèmes d'Hitler, Churchill conclut :
"Je suis sûr que nous n'avons rien à craindre de la tempête. Laissez-la rugir et lancer des éclairs. Nous la supporterons." Les résultats du vote qui a suivi sont devenus sa récompense. 447 députés lui ont exprimé leur confiance contre 3. Il a quitté l'Assemblée au milieu de cris de liesse qui pouvaient être entendus même dans la rue. "Il avait l'air content", remarqua Harold Nicholson; Jock Colville a enregistré plus tard : « Encouragé par le succès, il s'est couché tôt. »
Si l'on prend sur foi les journaux récemment publiés de Goebbels, le lendemain, le 8 mai, Goebbels a discuté du discours de Churchill avec Hitler, qu'ils considéraient comme un acte de désespoir de la part du Premier ministre. Churchill comptait sur l’Amérique, tandis que Roosevelt voulait continuer la guerre pour hériter de l’Empire britannique. Hitler pensait que Churchill signifierait la mort de l’Empire.
On ne sait pas si Hitler a discuté du discours et des résultats du vote avec Hess ; si tel était le cas, ils n’en ont probablement pas pris note, décidant que la Chambre des communes, comme le Reichstag, servait de tampon à son chef. Sans aucun doute, au Parlement, malgré l’optimisme apparent, un certain doute subsistait. Ce jour-là, le 8 mai, Harold Nicholson écrivait dans son journal qu'il craignait que les gens ne profitent de la moindre occasion pour donner à la lâcheté une apparence décente. "Le moral est bon, mais cela ressemble plus à des robes impériales." [303]
Après analyse des bulletins météorologiques, le vol de Hess était prévu pour le dimanche 10 mai ; Pour renforcer l'importance de sa mission, il fut décidé de procéder à un bombardement aérien brutal du centre de Londres. Le vendredi 9 mai, les principaux dirigeants associés au plan ont commencé à quitter Berlin. Hitler, via Munich, où il fut accueilli par Goering, se réfugia dans sa retraite alpine au-dessus de Berchtesgaden, Goering après Munich se rendit à son château de Weldenstein, près de Nuremberg, Ribbentrop à son château de Fuschl, près de Salzbourg, Himmler, apparemment, à Sofia. Hess resta à Munich et Rosenberg à Berlin.
Le rôle de Rosenberg dans cette affaire n'est pas clair : il convient de rappeler que, comme Hess, il croyait sincèrement en une alliance avec la Grande-Bretagne contre le bolchevisme et que, par l'intermédiaire de son ami balte, l'ardent anticommuniste Baron de Ropp, il maintenait des contacts avec les services de renseignements aériens britanniques. . Bien qu'il ait été considérablement remplacé depuis 1933 par Ribbentrop, Ley et Himmler, il a conservé son bureau fantôme de politique étrangère (AFA) et divers départements traitant des questions d'idéologie, d'église, d'éducation et de culture, ainsi que le bureau des affaires juives et maçonniques. avec l'ajout récent de l'Institut d'études juives à Francfort-sur-le-Main. En mars, lors de la soi-disant « Conférence internationale » sur la question juive, il a prononcé un discours dans lequel il a déclaré que « la solution de la question juive approche maintenant de sa phase finale ». Sur les conseils de Martin Bormann, il n'a pas évoqué Madagascar. Les Juifs, dit-il, seraient placés dans des réserves où ils travailleraient sous la surveillance de la police.
Le 20 avril, Hitler le nomme son représentant à la commission centrale pour la zone Europe de l’Est. Après le début de l'offensive russe, il obtiendra un statut plus élevé en tant que ministre du Reich pour l'occupation de l'Est et [304] concurrencera directement Himmler, qui jouait le rôle de commissaire à la consolidation de la nation allemande [à l'Est]. .
Comme il ressort de la dernière déclaration de son adjudant de l'époque, Hess a appelé Rosenberg le 9 mai à Berlin et lui a dit d'arriver immédiatement à Munich. Rosenberg répondit que c'était impossible. Si tel est le cas, il y a des raisons de supposer qu’il n’était pas au courant de la mission de Hess. Par conséquent, de Ropp et les renseignements aériens britanniques n’étaient pas impliqués dans les informations reçues par Hess concernant l’endroit où se trouvait le duc de Hamilton. Très probablement, il a tiré ses informations d'une autre source. Cela concorde avec les propos du colonel de l’air Winterbotham, qui a toujours soutenu qu’il n’était pas impliqué dans la partie britannique du plan. Quoi qu'il en soit, Hess a dit à Rosenberg qu'il avait préparé l'avion et qu'il volerait cette nuit-là, ce qui était vrai ; il s'est rendu en voiture chez Hess à Harlaching le lendemain, 10 mai, à midi, ils ont déjeuné ensemble.
Apparemment, le 9 mai, Hess a également appelé le juriste de l'état-major de Bormann et l'a interrogé sur le statut du roi en Grande-Bretagne, une question étrange à ce stade du plan. Le soir même, il tente à trois reprises de joindre Walter Darre, le ministre de l'Agriculture, mais, n'y parvenant pas, il lui écrit un petit mot, reportant le rendez-vous prévu à la mi-mai : « Je pars pour un long voyage et je ne sais pas quand je reviendrai..." , - mais il a promis de le contacter dès son retour.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 . Mer Jan 10 2024, 22:55
Et le département Double cross, que vous lisez dans cette partie, oui pour les personnes qui son aussi au courant, c'est bien, le département qui orchestrait les tromperies made in England, soit autant impliqué dans le parachutage des manequins lors des débarquement en Normandie et dans le Sud de la France en 1944. Donc eux c'était en fait le GQG, de la tromperie. Donc oui comme ici c'est aussi vaguement énumérer, les anglais on décrypté le message pour le Duc, et ainsi pour eux c'était facile d’appâté par la suite Hess, pour qu'il viennent en Grande Bretagne.
Et je suis autant sûr, si Hitler lui même avait écrit cette lettre, pour avoir une discussion franche telle avec Winston, oh ben là, il se serait régalé pour créer le scenario parfait, pour que Adolf le crois sans aucune hésitation.
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Sujet: Re: La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 .
La déplaisante vérité sur le parachutage de Rudolf Hess en Angleterre en 1941 .