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| Sujet: Avec DOMINNO, le ministère des Armées lance un projet de maintenance prédictive basé sur le big data Lun Mar 26 2018, 17:33 | |
| Alors que la ministre des Armées, Florence Parly, doit rencontrer, à Bordeaux, ce 26 mars, les personnels de la SIMMAD [Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques du ministère de la Défense] qui deviendra bientôt la Direction de la maintenance aéronautique [DMAé], Safran Helicopter Engines vient de se voir confier une étude portant sur l’utilisation du big data pour faciliter la maintien en condition opérationnelle [MCO] des hélicoptères militaires. Le projet DOMINNO, pour « Données de maintenance moteur innovante », doit en effet permettre de développer une première capacité de moteur dit « connecté », laquelle facilitera les opérations de maintenance. Cette étude confiée à Safran Helicopter Engines durera 25 mois, pour un budget de 2 millions d’euros. Selon le ministère des Armées, DOMINNO « participera » à l’objectif visant à accroître la disponibilité des hélicoptères en « améliorant » celle de leurs turbines. Et le tout en maîtrisant les coûts de soutien. « L’enjeu est de disposer d’outils permettant, à partir de capteurs existants ou nouveaux, de collecter des données relatives à l’usage du moteur et sa santé, puis de les exploiter via des technologies ‘big data’ et, enfin, d’adapter la maintenance selon l’état du moteur », explique le ministère des Armées. En clair, il s’agit de collecter et d’analyser un grand nombre de variables afin d’être en mesure de faire de la « maintenance prédictive ». « Ce projet permettra d’identifier les données à collecter et leurs modes de transmission, de définir l’architecture de surveillance et de développer des premiers algorithmes à forte valeur ajoutée », fait encore valoir le cabinet de la ministre. « C’est une première étape de développement technologique devant permettre à terme de réduire le nombre de déposes programmées pour effectuer des vérifications et des inspections. Il s’agit aussi d’exploiter au maximum le potentiel de vie réel des pièces critiques », ajoute-t-il. Photo : armée de Terre |
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