Un groupe djihadiste proche de l’État islamique a revendiqué ce vendredi l’attaque des trois soldats français de l’opération Barkhane, blessés jeudi, mais aussi de quatre soldats américains et nigériens tués en octobre.
L’organisation jihadiste d’Adnan Abou Walid Sahraoui, qui a prêté allégeance au groupe État islamique (EI), a revendiqué une série d’attaques dans le Sahel, notamment contre des militaires français et américains, dans un communiqué relayé, ce vendredi, par l’agence privée mauritanienne ANI.
Il proclame sa « responsabilité dans l’attaque contre un commando américain en octobre au Niger, dans la région de Tongo-Tongo », jusqu’alors largement attribuée au groupe, mais qui n’a pas été revendiquée, ainsi que contre celle qui a frappé jeudi la force française Barkhane au Mali, selon le communiqué cité par l’ANI (Agence Nouakchott Information).
Le 4 octobre, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens ont été tués dans une embuscade tendue par des jihadistes à Tongo-Tongo, un village proche du Mali.