Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
-20%
Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Poco M6 Pro (8 Go / 256 Go) Noir
159.99 € 199.99 €
Voir le deal

 

 La minute historique, .. guerre du Méxique

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



La minute historique, .. guerre du Méxique Empty
MessageSujet: La minute historique, .. guerre du Méxique   La minute historique, .. guerre du Méxique Icon_minitimeVen Sep 15 2017, 09:22

la minute historique :





4 septembre 1838 La guerre de la pâtisserie



Le 4 septembre 1838, le saccage à Mexico d'une pâtisserie tenue par un Français entraîne une guerre entre la France de Louis-Philippe et le tout jeune Mexique.
Cette « guerre de la pâtisserie » se soldera par la destruction du port de Veracruz. À cette occasion s'illustreront le prince de Joinville, François d'Orléans, et le général Antonio López de Santa Anna.




La France, alliée fidèle de l’Espagne
Au XVIIIe siècle, l'Espagne cherche à garder le monopole du commerce avec sa colonie mexicaine. Toutefois, la France comme l'Angleterre se livrent à d'importantes activités de contrebande. En 1797, un traité ouvre le commerce avec les colonies d'Amérique latine aux pays neutres, c'est-à-dire qui ne sont pas alliés à l'Angleterre, ennemie de l'Espagne.
En 1821, le Mexique accède à l'indépendance, après 11 années de lutte. Dès 1822, les États-Unis reconnaissent le nouvel État, suivis en 1826 par l'Angleterre. La France, liée par le sang aux Bourbons d'Espagne, soutient au contraire la volonté de l'Espagne de récupérer ses anciennes colonies.




À la fin des années 1830, le problème de la reconnaissance du Mexique, dont dépend l'autorisation de commercer avec lui, n'est toujours pas réglé. Pendant ce temps, Allemands et Anglais investissent dans les mines mexicaines d'or et d'argent.
La pâtisserie de la discorde




Au cours de ses 20 premières années d'existence, le Mexique connaît une instabilité politique chronique, le gouvernement changeant sans cesse de mains. Le 4 septembre 1838, une pâtisserie tenue par un Français à Mexico est saccagée par la foule, dans le cadre d'affrontements suivant une élection contestée. Le pâtissier écrit au roi des Français Louis-Philippe 1er pour lui narrer ses malheurs et demander réparation.
Au cours de cette période où les revendications du peuple mexicain s'expriment souvent en marge du système politique, d'autres Français voient disparaître leurs biens et font part de leurs doléances à leur souverain. La France réagit en demandant 600 000 pesos de dédommagements pour les pertes de ses ressortissants, mais l'État mexicain refuse de lui verser toute compensation. Il est déjà très endetté auprès de la France, qui craint qu'il ne règle jamais ses dettes.





La France utilise donc l'argument de la défense de ses ressortissants, pâtissiers ou non, pour intervenir militairement et, par la même occasion, obliger le pauvre Mexique à s'ouvrir au commerce avec elle. C'est une illustration inattendue de la « politique de la canonnière » pratiquée par ailleurs contre les Chinois et autres Orientaux.
Le prince de Joinville, François d'Orléans, fils de Louis-Philippe, commande l'escadre française. Au cours de l'automne 1838, les Français mettent sur pied un blocus de l'important port de Veracruz et bombardent la ville. Le Mexique leur déclare la guerre mais ne fait pas le poids face aux troupes françaises.




Antonio López de Santa Anna, une des grandes figures de l'indépendance mexicaine, ancien président du Mexique, s'illustre toutefois dans la défense de la ville, dans laquelle il perd une jambe. Cet épisode héroïque lui permet de regagner le prestige qu'il avait perdu en 1836 au Texas, devant Fort Alamo, et de revenir au premier plan de la scène politique de son pays.
Contraint de reconnaître la victoire de la France, le Mexique accepte de payer les 600 000 pesos exigés. La marine française regagne ses côtes en mars 1839.



Un commerce très lucratif pour la France
Cette brève guerre contre la France coûte très cher au Mexique, qui doit reconstruire Veracruz, le plus importants de ses ports, et ne touche plus pendant plusieurs mois les revenus de douanes qu'il générait.
L'ouverture du Mexique à ses importations s'avère à l'inverse une bonne affaire pour la France, à une époque où l'Amérique latine devient un partenaire commercial très important pour l'Europe. La France exporte surtout du tissu vers le Mexique, ainsi que divers produits de luxe, tandis que le Mexique exporte des métaux précieux, or et argent, et des matières premières agricoles - tabac, café, cacao et cochenille -. La balance commerciale est très favorable à la France.





Les griefs du Mexicain Bustamente concernant l'attitude de l'Angleterre à l'égard du Mexique au cours des années suivant l'indépendance pourraient aussi bien viser la France : « Elle veut que nous soyons de simples colons, consommateurs de ses produits, et encore plus esclaves que nous le fûmes des Espagnols ».
Quelques années plus tard, entre 1861 et 1867, à l'initiative de Napoléon III, la France interviendra à nouveau au Mexique, là aussi sous le prétexte de dettes impayées. Elle tentera de transformer le pays en un empire avec sur le trône Maximilien de Habsbourg.






La minute historique, .. guerre du Méxique 21369298_270360930132828_6257232542287354678_n


                Puis ce fut CAMERONE
Revenir en haut Aller en bas
 
La minute historique, .. guerre du Méxique
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» la minute historique
» La minute historique . La Martinique
» La minute historique. le 6 septembre1914
» La minute historique! vol des joyaux de la couronne
» Camerone Guerre du Mexique

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: LE FOYER :: Que s'est il passé un ?-
Sauter vers: