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| Sujet: Et c'est pas une histoire belge ! Une fois... Mar Fév 14 2017, 10:32 | |
| Source : CNIL ---------------- Des employés belges ont désormais leur entreprise dans la peau, au sens propre Une entreprise belge propose à ses employés de se faire poser une puce RFID sous la peau afin de remplacer le badge électronique permettant d’accéder à leur lieu de travail. Par Karyl AIT KACI ALI lundi 13 février 2017 à 13:52 ==================== Des employés belges ont désormais leur entreprise dans la peau, au sens propre C’est une première en Belgique, l’entreprise de marketing New Fusion a proposé à ses employés de s’implanter une puce RFID sous la peau afin de remplacer leur badge électronique. Les volontaires, actuellement au nombre de huit, peuvent ainsi ouvrir les portes de la société ou allumer leur ordinateur d’un geste de la main.
« L'idée provient d'un collaborateur qui oubliait souvent son badge », affirme Vincent Nys, porte-parole de New Fusion, à l’agence de presse Belga. La puce, à peine plus grosse qu’un grain de riz, contient un numéro d’identification, le nom et le prénom de son porteur ainsi que sa fonction dans l’entreprise. En plus d’ouvrir les portes, cette technologie (à 100 euros la pièce) pourrait aussi servir à transmettre rapidement les données de contact des employés. Dotées d’une mémoire, celles-ci pourraient en effet accueillir des cartes de visite, ajoute le porte-parole.
Pas d’espionnage, promis Conscient des inquiétudes que ces puces peuvent susciter, Vincent Nys a par ailleurs déclaré : « Personne n'est obligé, il s'agit en fait d'un projet ludique (…) Le public réagit avec inquiétude et incompréhension, ils ont un sentiment de « big brother ». Mais s'ils testaient la technologie, ils la comprendraient. Je crois qu'un iPhone est dix fois plus (dangereux) qu'une puce », se défendant de vouloir espionner ses collaborateurs.
Toutefois, même si elles ne devraient pas permettre de géolocaliser les employés, ces puces pourraient être piratées et les données qu'elles contiennent dérobées si elles ne sont pas chiffrées. On espère donc que New Fusion a pris ses précautions.
Ce n’est pas la première fois qu’une initiative de ce genre est lancée en entreprise. En 2015, le centre d’affaires suédois Epicenter avait proposé aux employés des sociétés hébergées dans leurs locaux de s’implanter des puces similaires pour ouvrir les portes et payer leurs repas.
En France, la CNIL a déjà statué sur le sujet, et la Commission n’est pas tellement fan de ce type de dispositif : « En Espagne, des puces RFID sont injectées sous la peau pour servir de moyen de paiement dans certaines discothèques. En France, ce type de finalité est considéré par la CNIL comme tout à fait disproportionnée ». |
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