Sentant le danger, l’établissement sort l’artillerie contre Trump : Rachel Marsden ( texte traduit )
Publié le 3 août 2016 par greatartiste
(Merci au lecteur qui a traduit)
Lorsque le feu antiaérien s’intensifie, c’est généralement le signe que vous êtes directement sur la cible. Diverses branches de l’établissement – Wall Street, le complexe militaro-industriel, les médias – ont maintenant libéré leur arsenal sur la campagne de Trump.
Deux des plus gros Média-friendly de Wall Sreet, Michael Bloomberg et Warren Buffett, ont expliqué à la classe ouvrière ce qui est bon pour elle. C’ est la meilleure attaque anti-Trump que Wall Street pouvait faire. Vous êtes censé être séduits par le fait que l’ancien maire de New York Bloomberg a pris le métro avec des prolos pour aller travailler à l’hôtel de ville et a diminué son salaire de maire, tout en ignorant le fait qu’il a augmenté les impôts et encouragé l’immigration clandestine.
Buffett, apparaissant lors d’un rassemblement Clinton à Omaha, a offert de conduire les gens aux urnes. Voilà à quel point il ne veut pas Trump à la Maison Blanche. Buffett a commodément omis de mentionner à quel point il a bénéficié des faveurs de Clinton et de l’opposition fervente des démocrates au pipeline Keystone XL, une pièce maîtresse de l’indépendance énergétique de l’Amérique du Nord.
Si le brut canadien n’est pas transporté vers les États-Unis via le pipeline, il le sera par le rail, ainsi la sté de chemin de fer Burlington Northern Santa Fe détenue par… Buffett continuera de prospérer. (Comme lorsqu’ un de ses trains à déraillé en déversant près de 500.000 gallons de brut dans le Dakota du Nord en Décembre 2013.)
Trump a une participation dans une société holding qui veut construire Keystone XL, donc il a misé vson propre argent dans l’effort de couper le financement des jihadistes par l’Amérique via le pétrole étranger et le bourbier qui en est induit. Buffett et Clinton auraient pu aussi choisir de mettre leur argent là où les intérêts du pays sont.
La chambre d’écho médiatique est maintenant pleinement en action. Lors d’une apparition sur « This Week », le talk-show politique d’ ABC organisé par l’ancien directeur et conseiller communications de l’administration de Bill Clinton ,Georges Stephanopoulos, Trump a déclaré que le président russe Vladimir Poutine ne voulait pas « entrer en Ukraine. »
« Eh bien, il est déjà là, n’est-ce pas? » a répondu Stephanopoulos.
« Mais, vous savez, » a répliqué Trump , «le peuple de Crimée, de ce que je l’ai entendu, serait plutôt avec la Russie que celle où ils étaient. Et vous devez regarder cela, aussi … »
Trump a raison, mais vous ne le saurez pas de la meute de chiens médiatique. « Poutine a envahi l’Ukraine » » c’est son nouveau territoire » . Ces sont les deux refrains destinés à faire appel uniquement à ceux qui ont la capacité cognitive des enfants, mais ils ont tendance à se coincer dans les têtes des adultes.
Dites quelque chose assez souvent et il devient la sagesse conventionnelle, quelle que soit la réalité.
Au moment où Poutine a invoqué le principe des droits de l’homme et de la «responsabilité de protéger pour justifier l’annexion de la péninsule de Crimée, dont les habitants sont à 68 pour cent d’origine russe, une guerre civile sanglante avait été déclenchée en Ukraine avec l’aide active des gouvernements occidentaux pour essayer d’en tirer un profit rapide et obtenir la main-mise sur la Crimée, un premier coup politique et économique pour prendre une pièce d’échec pro-russe.
Ces nouvelles sont connues du directeur de campagne de Trump, Paul Manafort, qui a été conseillé de l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, le leader pro-russe qui a été renversé par le putsch soutenu par l’Occident du début de 2014.
Ce que Trump aurait dû dire à Stephanopoulos, c’est que si les forces secrètes occidentales cessaient de s’ingérer dans les pays russo-alliés, il n’y aurait pas de raison pour les forces russes de s’aventurer dans l’Ukraine, la Syrie ou ailleurs. Il aurait pu expliquer que, à un moment où la guerre est de plus en plus économique, son expérience en tant que négociateur à succès le rendrait plus efficace que les démocrates dans les affaires étrangères.
Dans son style habituel, Trump a coché la case non-intervention, lorsque Stephanopolous lui a demandé s’il serait en faveur d’armer les Ukrainiens contre la Russie. Ce ne fut pas une réponse développée , mais elle était correcte.
Les critiques attaquent Trump parce qu’il ne veut pas battre les tambours de la guerre contre la Russie. Il n’a pas les instincts d’auto-préservation d’un appareil de lavage de cerveau ou de l’établissement corrompu et ainsi ses adversaires tentent de le présenter comme incompétent.
La rhétorique de Trump est une menace pour un système cassé qui a travaillé contre les intérêts du peuple américain depuis si longtemps.
Que pensez-vous un que le président Trump ferait, par exemple, sur les près de 8 millions $ affectés à des opérations de contre-propagande anti-russe en Ukraine et les Etats baltes, ou 663 millions $ en «aide», comme indiqué dans un des crédits du Département d’Etat pour 2017?
Si vous croyez que Trump pourrait couper à travers quelques-uns des agendas cachés et de les exposer au peuple américain, alors vous pouvez comprendre pourquoi il pose une menace sérieuse pour les pouvoirs actuels en place