SAINT-GILDAS Mort en 570, originaire d'Ecosse, exerça son zèle en Irlande, en Angleterre et en Bretagne où on voit encore les ruines d'un monastère qu'il fonda dans la presqu'île de Rhuis (Morbihan)
QUELQUES 29 JANVIER
1635
fondation de l'Académie Française
1866
naissance de l'écrivain Romain Rolland, prix Nobel de littérature en 1916 (mort le 3O décembre 1944)
1910
naissance de l'écrivain breton Henri Queffélec (mort le 13 janvier 1992)
1933
naissance du chanteur Sacha Distel
1962
présentation à Paris de la première collection du couturier Yves Saint-Laurent
1986
Yoweri Museveni, prend le pouvoir en Ouganda après un coup d'état militaire
Sacha Distel
Le 29 janvier 1635, le cardinal de Richelieu signe les lettres patentes qui fondent l'Académie française.
Son nom vient du jardin Akademos, à Athènes, où Platon enseignait la philosophie. Sous la Renaissance, on a pris l'habitude d'appeler ainsi les sociétés savantes où l'on discutait de belles lettres et de sciences. L'Académie française est issue d'un petit groupe d'érudits qui se réunissaient chaque semaine chez l'un d'eux, Valentin Conrart, secrétaire du roi Louis XIII. L'habile cardinal de Richelieu a l'idée de s'attacher ces gens de lettres et de les mettre au service de l'État et de la monarchie. Il invite les érudits à se constituer en corps officiel et leur accorde sa protection. La nouvelle Académie se voue à la langue française. L'article 24 de ses statuts énonce : «La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et la science...» Valentin Conrart, premier secrétaire perpétuel de l'Académie, avalise la pratique des réunions hebdomadaires destinées à la rédaction d'un Dictionnaire de la langue française. En 1638, Richelieu, soucieux de faire taire les railleries autour de la jeune Académie, l'engage à donner son sentiment sur la tragédie du «Cid», qu'a donnée Corneille un an plus tôt. C'est l'unique fois où l'Académie s'érige en arbitre littéraire. Académie ou réunion d'amateurs (les frères Le Nain, musée du Louvre, Paris) Des traditions solides... et dépassées L'Académie française et les autres académies royales sont supprimées par la Convention révolutionnaire en 1795 et remplacées par un Institut national des sciences et des arts. Le Premier consul Napoléon Bonaparte puis Louis XVIII et Louis-Philippe rétabliront l'Académie française dans sa plénitude. Cinq académies figurent aujourd'hui dans l'Institut de France. L'Institut siège depuis 1805 sous la fameuse Coupole du collège des Quatre-Nations, érigé par Louis Le Vau sur les bords de la Seine. Les académiciens sont cooptés par leurs pairs et demeurent en fonction jusqu'à leur mort (d'où le surnom quelque peu ironique d'«Immortels»). L'Académie a une activité de pure forme et son travail sur le fameux Dictionnaire suscite le sourire. Certains s'interrogent sur l'opportunité de lui donner plus d'initiative dans la promotion de la langue française. La moindre des choses serait que les nouveaux élus aient un statut actif pendant quelques années durant lesquelles ils pourraient travailler et faire des propositions. Au terme de ce mandat, ils seraient invités à se cantonner dans un rôle honorifique et laisseraient le travail à de plus jeunes.
Un type décide de faire son baptême de l'air. Il se rend dans un aéroclub et demande à un pilote :
- Voilà... J'aimerais faire mon baptême de l'air mais je voudrais un vol à sensations, pas les petits vols pépères que vous réservez aux touristes !
- Pas de problème, si vous êtes amateur de sensations fortes, vous allez en avoir !
Le type et le pilote montent donc dans un petit avion. L'avion prend de la vitesse... Il roule de plus en plus vite mais ne décolle pas ! Il fonce droit sur un arbre ! Au dernier moment, le pilote tire sur le manche et l'avion décolle en frôlant les branches de l'arbre... Le pilote entend son client assis derrière lui dire :
- Ça, je m'y attendais...
L'avion a maintenant pris de l'altitude. Comme le type ne semble pas avoir eu peur au décollage,
le pilote tente la figure de la "feuille morte". Il coupe le moteur de l'avion et ce dernier chute vers le sol. L'avion part en vrille, le sol se rapproche de plus en plus vite et au dernier moment, le pilote remet les gaz et tire sur le manche ! L'avion fait un rase-mottes et reprend de l'altitude...
Le pilote entend son client dire :
- Ça, je m'y attendais aussi !
Enervé, le pilote bascule l'avion sur le dos. Il vole ainsi un petit moment puis enchaîne les loopings. Lorsqu'il termine ses acrobaties, le pilote entend le type dire :
- Ça, je ne m'y attendais pas...
Comme le client a enfin eu les sensations fortes demandées, le pilote pose le petit avion en douceur.
Après avoir atterri, il dit à son client :
- J'ai cru que je n'arriverais jamais à vous faire peur ! Vous n'arrêtiez pas de dire "ça, je m'y attendais !"
- Vous n'avez pas compris ! dit le type. Quand j'ai dit "ça, je m'y attendais !" au moment du décollage, c'est parce que j'ai pissé dans mon froc tellement j'ai eu peur ! Ensuite, quand l'avion a chuté vers le sol, j'ai dit "ça, je m'y attendais !" parce que j'ai fait dans mon froc tellement j'ai eu peur ! Par contre, quand vous avez fait les loopings et que tout est remonté par mon col, ça, je ne m'y attendais pas...
Aokas Admin
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