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 SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS

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MessageSujet: SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS   SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS Icon_minitimeMar Oct 20 2015, 11:43

SOURCE LE JOURNAL DE DAMAS - VIA LE MONDE
SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS 827695 =====lol!lol!lol!=====lol!lol!=====lol!lol!lol!=====SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS 827695Olga Kravets, photojournaliste russe, a passé près de deux semaines en Syrie, à Damas, Homs et Maaloula, toujours en zone gouvernementale, pour le compte de l’agence Salt Images. 
« Le Monde », qui n’a pas obtenu de visa pour la Syrie depuis le début du soulèvement, au printemps 2011, a choisi de publier son travail. Une plongée au cœur de la banalité, discrète et tragique, de la guerre civile syrienne.

Le culte des martyrs

SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS Img01
Les « martyrs » sont partout dans Damas. Affichés sur les murs, placardés aux points de contrôle où ils ont été tués, vénérés dans leur foyer. Dans la capitale syrienne, le mot « martyr » ne s’applique qu’aux soldats de l’armée gouvernementale tombés au combat contre les rebelles. Le camp d’en face, ce sont des « terroristes ». 

Jaafar, 4 ans, a perdu, en janvier 2013, son père, Fadi Mohamed Jedid, engagé dans l’armée de Bachar Al-Assad. Son oncle Shadi, le frère de Fadi, est mort dans l’année qui a suivi. Tout comme un autre oncle, le frère de sa mère, Sana. Cette dernière s’est retrouvée veuve à 36 ans avec trois enfants en bas âge. Pour la première fois, elle a dû chercher un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. On lui a trouvé une place dans l’administration. « Avant la mort de mon mari, nous étions mal à l’aise parce qu’il n’y avait pas de martyr dans notre famille », raconte Sana. 

Elle appartient à la minorité alaouite, une secte dérivée du chiisme, celle du président Al-Assad, dont la famille est au pouvoir depuis quarante-quatre ans. Malgré sa surreprésentation dans l’armée et les services de sécurité, la majorité des alaouites ne se sont pas vraiment enrichis sous le règne des Assad. A Damas, la plupart vivent à Mezzeh 86, un quartier situé sur une hauteur qui domine la capitale. Les intérieurs y sont nettement moins splendides que la vue. « Ce n’est ni pour Bachar ni pour l’argent que les alaouites se battent, témoigne Olga Kravets, la photographe. C’est parce qu’ils ont la certitude d’être massacrés en cas de chute du régime. » 


La réconciliation en trompe-l’œil


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Le ministère de la réconciliation nationale a été créé en juin 2012, un peu plus d’un an après le début du soulèvement syrien. Louable effet d’annonce, mais suivi d’aucun effet, comme souvent à Damas. A cette date, la répression avait fait quelque 18 000 morts. Aujourd’hui, nous en sommes à dix fois plus. 

Le ministre de la réconciliation, Ali Haïdar, est un ophtalmologue – tout comme le président Bachar Al-Assad – de 52 ans, originaire de Hama. A la tête du Parti social-nationaliste syrien (PSNS) et élu député en 2012, il incarne une « opposition patriotique », de fait ralliée au régime de Bachar Al-Assad. Le fils du ministre, Ismaïl, a été tué le 2 mai 2012 aux côtés d'un ami palestinien qui circulait en sa compagnie, sur la route entre Homs et Masyaf, par des rebelles. Ismaïl, 21 ans, en photo sur le bureau de son père, était en troisième année de médecine. Ali Haïdar lui-même a échappé à un attentat en novembre 2013. 

A la tête des vingt-cinq fonctionnaires de son administration flambant neuve, Ali Haïdar organise des cérémonies de réconciliation, où l’on rend surtout hommage aux « martyrs » de la lutte contre le « terrorisme », c’est-à-dire aux militaires tombés contre la rébellion. Le ministère réinstalle aussi des familles triées sur le volet dans les zones reconquises par le gouvernement. En fait de réconciliation, les Syriens doivent se contenter pour le moment d’un trompe-l’œil.


La géographie des check-points


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Nul ne les a comptés, mais ils sont probablement des centaines, peut-être plus qu’un millier. Certains apparaissent, d’autres disparaissent. Il y aussi les inamovibles, qui servent de points de repère, comme des phares dans l’océan. 

Ce sont les checkpoints, de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la rébellion s’est rapprochée du centre de Damas et que les attentats s’y sont multipliés. Ils forment désormais, dans la capitale syrienne, une géographie particulière, qui se superpose à la topographie des rues. « Combien de checkpoints en une journée ? », a demandé un jour la photographe Olga Kravets à un chauffeur de taxi. « Une centaine en moyenne », lui a répondu l’homme, excédé par ces points de contrôle qui ralentissent la circulation au point de provoquer, à certaines heures, une congestion générale. 

Pour les éviter, certains chauffeurs n’hésitent pas à traverser des zones de combat, comme le quartier de Jobar, où l’on échange des obus de mortier, passé le dernier barrage de l’armée. Parfois, les taxis forcent même les checkpoints au grand dam des soldats terrifiés par les attentats-suicides. Pour franchir ces barrières, tout un trafic de faux papiers s’est mis en place, du côté des rebelles, afin d’aider les civils recherchés par le régime de Bachar Al-Assad. p>Lors de son séjour en Syrie, la photographe Olga Kravets a demandé à visiter une école ainsi que l’université de Damas. A l’université, elle a trouvé des jeunes femmes et hommes qui lui ont expliqué combien ils étaient heureux de pouvoir étudier dans un environnement mixte, mais pas question pour eux de parler politique. La mixité, le statut de la femme, sont souvent mis en avant par le régime baassiste, qui accuse ses opposants, tous assimilés à des islamistes sunnites, de vouloir imposer une interprétation rétrograde de l’islam. Après trois années de répression acharnée, c’est surtout faire semblant d’ignorer que les femmes ont joué un rôle primordial dans la rébellion syrienne. 

C’est à Homs qu’Olga a pu visiter l’école primaire Al-Makhzoumi. Une visite très préparée, semble-t-il : « Quand je suis entrée dans la classe, se souvient-elle, les enfants se sont tous levés en récitant en anglais : “We love Russia, we hate America and Israel” (Nous aimons la Russie, nous détestons les Etats-Unis et Israël). » Quelques jours après la visite d’Olga, le 1er octobre, un double attentat-suicide a visé l’école située dans le quartier loyaliste et alaouite d’Akramah, tuant 41 enfants. « Je ne sais pas si les écoliers figurant sur cette image sont encore vivants », dit Olga. 


« We love Russia, we hate America and Israel »


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Lors de son séjour en Syrie, la photographe Olga Kravets a demandé à visiter une école ainsi que l’université de Damas. A l’université, elle a trouvé des jeunes femmes et hommes qui lui ont expliqué combien ils étaient heureux de pouvoir étudier dans un environnement mixte, mais pas question pour eux de parler politique. La mixité, le statut de la femme, sont souvent mis en avant par le régime baassiste, qui accuse ses opposants, tous assimilés à des islamistes sunnites, de vouloir imposer une interprétation rétrograde de l’islam. Après trois années de répression acharnée, c’est surtout faire semblant d’ignorer que les femmes ont joué un rôle primordial dans la rébellion syrienne. 

C’est à Homs qu’Olga a pu visiter l’école primaire Al-Makhzoumi. Une visite très préparée, semble-t-il : « Quand je suis entrée dans la classe, se souvient-elle, les enfants se sont tous levés en récitant en anglais : “We love Russia, we hate America and Israel” (Nous aimons la Russie, nous détestons les Etats-Unis et Israël). » Quelques jours après la visite d’Olga, le 1er octobre, un double attentat-suicide a visé l’école située dans le quartier loyaliste et alaouite d’Akramah, tuant 41 enfants. « Je ne sais pas si les écoliers figurant sur cette image sont encore vivants », dit Olga.


Bachar is beautiful


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Au début de son règne, en 2000, Bachar Al-Assad avait choisi la discrétion et la modestie. On le voyait peu sur les murs des villes et le long des routes, contrairement à son père Hafez, omniprésent et souvent statufié. Parfois, le jeune président syrien se représentait dans une sorte de sainte trilogie entre son père et son défunt frère, Bassel, destiné à prendre la succession, mais mort prématurément dans un accident de la route en 1994. 

Après avoir surmonté l’isolement international, qui avait suivi l’assassinat de Rafic Hariri en 2005, puis la guerre d’Israël contre le Hezbollah en 2006, il s’est enhardi et a développé son propre culte, moins militaire. Avec la révolution puis la guerre civile, Bachar Al-Assad s’est fait plus martial. L’iconographie officielle a mis en avant ses qualités de commandant en chef, même si son frère cadet Maher est réputé être à la manœuvre. 

Désormais, nul besoin d’onéreuses campagnes de propagande financées par l’Etat : ce sont les particuliers qui font imprimer leurs posters de Bachar pour en faire des affiches à disposer sur sa façade, des porte-clés, des photos à apposer sur une vitrine ou un pare-brise. Il suffit de se rendre dans une imprimerie spécialisée, qui conçoit sur ordinateur l’image voulue. Une activité très développée, par conviction ou pour avoir la paix.


Les soldats du dimanche


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On les reconnaît à leur uniforme noir et non pas vert, comme ceux des militaires. Ce sont les hommes des Comités populaires, des milices de quartiers armées et rémunérées par le régime. Cette privatisation de la guerre remonte à 2012-2013, lorsque la montée en puissance de l’insurrection armée a posé de sérieux problèmes d’effectifs à l’armée, affaiblie par les désertions. 

Les Comités populaires ont été appelés à progressivement prendre la place des chabbiha, les miliciens de sinistre réputation, chargés de briser les manifestations anti-Assad par les moyens les plus ignobles. Le régime a veillé à recruter des membres issus des communautés minoritaires – chrétiens, druzes, alaouites –, qui se sentent menacées par une rébellion à dominante sunnite et de plus en plus radicalisée. Mais, à l’intérieur de chaque unité, les membres des Comités populaires sont mélangés, pour éviter la formation de milices communautaires, qui pourraient, un jour, être une menace pour le pouvoir. 

Alaa, 28 ans, est l’un des membres de ces Comités populaires. Il est alaouite et étudie le droit par correspondance dans une université libanaise. Il sait que les Comités n’ont pas toujours bonne réputation. Certains d’entre eux sont accusés de piller les logements laissés vacants par les habitants partis en exil. « Mais nous n’avons pas le choix, se justifie-t-il. Si je ne défends pas mon propre quartier, qui le fera ?
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MessageSujet: Re: SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS   SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS Icon_minitimeMar Oct 20 2015, 14:12

Merci René ;

Une guerre civile , est une guerre civile, il ne faut pas s'attendre a ce qu'elle se fasse dans la dentelle

Si nous arrivons à un tel état de fait , il se passera la même chose chez nous .

Souvenons-nous de la débâcle en 40.

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« Je ne suis pas abattu, je n'ai pas perdu courage.
La vie est en nous et non dans ce qui nous entoure.
Être un homme et le demeurer toujours,
Quelles que soient les circonstances,
Ne pas faiblir, ne pas tomber,
Voilà le véritable sens de la vie ».

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MessageSujet: Re: SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS   SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS Icon_minitimeMar Oct 20 2015, 14:21

çà risque de nous pendre au nez!! et comme dit JP une révolution comme celle -ci ne se fait pas dans la dentelle il y la part d'horreur faite par des tarés ou des fauves, puis le pillage et les viols inséparable d'une révolte !!
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MessageSujet: Re: SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS   SYRIE - LES MARTYRS DE DAMAS Icon_minitimeMar Oct 20 2015, 15:12

Oui Gus ,

Le pillage , les viols , les règlements de compte , les morts dépouillés et j'en passe .

Mon vieux Juteux-Chef , m'a souvent parlé de ces durs moment en 1940 .

La Révolution , la Guerre font des "Héros" , mais aussi des "Monstres"

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Sicut-Aquila

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