Luis Rego la journée d'un fasciste Tribunal des Flagrants Délires
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Sujet: Luis Rego la journée d'un fasciste Tribunal des Flagrants Délires Mer Sep 23 2015, 09:42
Justement l'époque ou on pouvait rire de tout , la nôtre celle de gus , moi et d'autres. L' époque où l'équipe de Hara-Kiriqui étaient un peu plus marrants (et anars) que le Charlie Hebdo.
Luis Rego la journée d'un fasciste Tribunal des Flagrants Délires Accusé JMLP Septembre 1982 arc
LE TRIBUNAL DES FLAGRANTS DELIRES le temps ou l'ont pouvait encore rire de tout... Dans cette vidéo l'accusé et Jean Marie LE PEN. Originellement, dans le réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen, Desproges se pose deux questions : 1er: Peut-on rire de tout ? Il répond oui, 2eme: Peut-on rire avec tout le monde ? Il répond "c'est dur"
Le Tribunal des flagrants délires est une émission de radio satirique diffusée entre 11 h 30 et 12 h 45 sur France Inter, de septembre 1980 à juin 1981, puis de septembre 1982 à juin 1983. Produite par Monique Desbarbat, l'émission avait pour cadre un tribunal imaginaire présidé par Claude Villers. L'émission connut un succès incontestable, et les personnalités invitées à passer en jugement furent nombreuses : Pierre Perret le premier invité, Frédéric Mitterrand, Renaud, Daniel Cohn-Bendit, Jacques Séguéla, Guy Bedos, Yannick Noah, Coluche, Léon Zitrone, Jean-Marie Le Pen etc. Le procès commençait par une présentation de l'invité, présenté comme « prévenu », et interrogé par C. Villers. Le prévenu était par la suite attaqué par le Ministère public, représenté par « le procureur de la République Desproges française », Pierre Desproges. Le début de ses réquisitoires est resté célèbre : « Françaises, Français ; Belges, Belges ; mon Président-mon chien ; monsieur l'avocat le plus bas d'Inter ; mesdames et messieurs les Jurés ; public chéri, mon amour ! », parfois complété de « Bonjour, ma colère ! Salut, ma hargne ! Et mon courroux, coucou ! », Ce dernier mot étant repris en chœur par le public. Avec le temps, Pierre Desproges alla jusqu'à ignorer totalement les invités, pour partir dans de longs exposés sur le cassoulet toulousain, la recette du cheval-melba, le cancer ou sa dernière quittance de gaz. Le tout était invariablement conclu par la formule rituelle « Donc l'accusé est coupable. Mais son avocat vous en convaincra mieux que moi ». Les « prévenus » étaient par la suite défendus par Luis Rego, l'avocat « le plus bas d'Inter », en référence à Me Robert Badinter, devenu Garde des sceaux durant cette période, et à France Inter qui diffusait cette émission. Luis Rego alternait les digressions et les thématiques loufoques, les parodies de jeux radiophoniques (dont le jeu des mille francs, qui était diffusé juste après le Tribunal), les fiches bricolages improbables...
Luis Rego la journée d'un fasciste Tribunal des Flagrants Délires