Au sujet des "réfugiés" qu'on nous oblige à accueillir....
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Souvenez-vous d'un certain Juillet 1962 où les discours étaient très différents....
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Quelques extraits de presse de l'époque :
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LES RAPATRIÉS - QUI ÉTAIENT-ILS ?
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"Qu'est-ce que c'est que tous ces Fernandez, ces Lopez et autres Segura qui se voudraient français ?"
Charles de Gaulle
"Ce ne sont pas des français, ce sont des braillards, des marseillais puissance dix."
Charles de Gaulle
"Les français d'Algérie ce ne sont pas des français. Ils ne raisonnent pas comme nous. Ils ne vivent pas avec nous."
Charles de Gaulle
"JOUHAUD, ce n'est pas un français... je veux dire ce n'est pas un français comme vous et moi. C'est un pied-noir."
Charles de Gaulle
"Un ramassis de descendants déportés de droit commun, de négriers qui veulent conserver leurs privilèges".
Général Katz, commandant des forces françaises".
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17 juin 1962, au Conseil des Ministres, Robert BOULIN récidive :
"Entre le 1er juin et le 26 juin, il a été enregistré 169.000 retours vers la métropole.
Ce rythme de passages correspond exactement à celui des départs de juillet 1961. Ce sont bien des vacanciers, jusqu'à ce que la preuve du contraire soit apportée"
(Alain PEYREFITTE "C'était De Gaulle"( Fayard 1994 page 173)
C'est "un afflux de vacanciers" pour Alain Peyrefitte, qui poussa même l'inconscience ou le cynisme en proclamant que la cause de l'arrivée massive des Pieds Noirs "était due à une trop forte chaleur en Algérie" !
"Ce sont des vacanciers un peu pressés d'anticiper leurs congés"
pour Robert Boulin alors secrétaire d'état aux rapatriés.
"Ce sont des vacanciers. Il n'y a pas d'exode, contrairement à ce que dit la presse"
Robert BOULIN, conseil des Ministres du 30 mai 1962.
"Ne laissons pas les repliés d'Algérie devenir une réserve du fascisme." (François BILLOUX, député communiste-l'Humanité du 5 juin 1962)
Guy Mollet, l'ancien président du Conseil, demande au gouvernement qu'on intègre les rapatriés au plus vite pour ne pas les voir grossir les rangs des formations fascistes.
Le journal La Croix du 24 février 1962, recommandait, au sujet des jeunes rapatriés qu’il fallait : « …éviter de laisser notre jeunesse se contaminer au contact de garçons qui ont pris l’habitude de la violence poussée jusqu’au crime ».
Louis JOXE au Conseil des Ministres du 18 juillet 1962 : "Les Pieds-Noirs vont inoculer le fascisme en France.... Dans beaucoup de cas, il n'est pas souhaitable qu'ils retournent en Algérie ni qu'ils s'installent en France où ils seraient une mauvaise graine. Il vaudrait mieux qu'ils s'installent en Argentine ou au Brésil ou en Australie."
(A.PEYREFITTE o.c. page 193)
"Pourquoi ne pas demander aux affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d'Amérique du Sud ? Ils représenteraient la France et la culture française."
(Georges Pompidou 1er Ministre, au Conseil des Ministres du 18 juillet 1962) (A. PEYREFITTE o.c. page 192)
"Mais non ! Plutôt en Nouvelle Calédonie ou en Guyane qui est sous-peuplée et où on demande des défricheurs et des pionniers !"
( ch. de Gaulle )
" A l'aéroport d'Orly, la direction interdit aux pieds-noirs d'emprunter l'escalier mécanique parce qu'elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux sont une gêne pour les autres voyageurs."
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