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 PETAIN MARECHAL DE FRANCE

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Aokas
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MessageSujet: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 16:37

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Lorsque la première guerre mondiale éclate, le 3 août 1914, le colonel Pétain est à la tête de la 4e brigade d'infanterie (composée du 8e R.I. et du 110e R.I.) dont il a pris, le 20 mars 1914, le commandement par intérim .

Engagée dans la province de Namur, dès le choc initial avec l'ennemi, la 4e brigade a contribué, notamment le 29 août lors du coup de butoir de Guise destiné à freiner l'avance allemande, à assurer la manœuvre de dérobement décidée par Lanrezac devant la menace d'encerclement de la 5e armée.
Nommé général de brigade le 30 août 1914, il prend, le 3 septembre, le commandement de la 6e division à la tête de laquelle il participe à la bataille, dite de la Marne, ordonnée par Joffre. Le 6 septembre, après une préparation d'artillerie, il lance sa division en direction de Saint-Bon, à quelques kilomètres au sud d'Esternay. Mais son infanterie flotte sous le feu ennemi. Alors, il s'avance jusqu'à la première ligne d'attaque, la dépasse et poursuit vers la crête de Saint-Bon balayée par le feu allemand. Son exemple entraîne la division dont le succès ouvrira la route de Monceau-lès-Provins.

Il est cité, le 27 septembre, à l'ordre de l'armée : " A, par son exemple, sa ténacité, son calme au feu, son incessante prévoyance, sa constante intervention aux moments difficiles, obtenu de sa division pendant quatorze jours consécutifs de bataille, un magnifique effort, résistant à des attaques répétées de jour et de nuit, et le quatorzième jour, malgré les pertes subies, repoussant victorieusement une attaque furieuse de l'ennemi. "
Il est fait officier de la Légion d'honneur, le 8 octobre 1914, avec une nouvelle citation : " Officier général de la plus grande valeur qui, dans les circonstances actuelles, se distingue par des qualités de premier ordre, remarquable par sa bravoure, son calme au feu, l'exemple qu'il donne à ses hommes du mépris du danger. A, au plus haut degré, le sentiment du devoir. "


Ici commence la fulgurante carrière de Philippe Pétain, comparable à celles des maréchaux d'Empire. Les qualités de chef de guerre qu'il vient de prouver au feu, à la tête d'une brigade puis d'une division, complètent celles qu'il avait montrées dans ses commandements antérieurs, ainsi que dans ses fonctions, à l'Ecole supérieure de guerre, de professeur de tactique d'infanterie. Le haut commandement ne s'y trompe pas qui, après l'avoir promu divisionnaire, le 14 septembre, le place, le 25 octobre 1914, à la tête du 33e corps engerbé dans la 10e armée et engagé en Artois.
Le 10 mai 1915, il est fait commandeur de la Légion d'honneur : " A organisé avec une remarquable méthode l'attaque d'une position allemande, et l'a, ensuite, dirigée avec une extrême énergie, obtenant des troupes sous ses ordres le plus magnifique élan. "

Cependant, le coût en vies humaines et les faibles succès, voire les échecs, des offensives menées selon les tactiques traditionnelles conduisent Pétain à conclure :
- qu'il faut employer les procédés d'attaque de la guerre du siège. Car la guerre des tranchées fige le front, laissant aux canons et aux mitrailleuses, la maîtrise du champ de bataille. Conclusion qu'il traduit en quelques mots : " L'offensive, c'est le feu qui avance ; la défensive c'est le feu qui arrête (…) Le canon conquiert, l'infanterie occupe (…) Un minimum d'infanterie, un maximum d'artillerie (…) Car le feu tue ". En un mot, Pétain se refuse à conduire la bataille " à coups d'hommes ". " C'est pour cela, écrit son biographe, que l'histoire garde son nom " ;
- que la coordination artillerie-infanterie exige l'intervention de l'aviation d'observation dans les réglages d'artillerie lors des tirs de barrage, d'accompagnement ou de contre-batterie ;
- que la guerre a pris la forme d'une guerre d'usure. Il y a donc lieu de limiter le plus possible les pertes en privilégiant la défense.


Cette dernière conclusion n'est pas partagée par Joffre qui, à l'automne 1915, décide de lancer en Champagne une grande offensive conduite par la 4e armée (Langle de Cary) et la 2e armée (Pétain).
C'est un échec. Après avoir submergé les premières lignes allemandes écrasées par l'artillerie, l'assaut est venu mourir, épuisé, sur une deuxième ligne, située à quelques kilomètres en retrait et occupée par des forces hors de portée des feux d'artillerie.
Pour Pétain, la leçon est claire. Il appliquera désormais la tactique défensive dite de la " deuxième position ", et s'opposera aux offensives de grand style, aussi longtemps que l'ennemi bénéficiera d'une supériorité numérique.

Ce sont les Allemands qui prennent l'initiative de l'offensive lorsqu'éclate, le 21 février 1916, le coup de tonnerre de Verdun. Parmi la constellation des généraux français, Joffre choisit et désigne immédiatement Pétain, commandant la 2e armée, pour organiser la défense. Dans ses Mémoires (p.215), il lui rendra hommage : " Le commandant de la 2e armée était doué de très grandes qualités militaires qui l'ont, au cours de la guerre et en particulier au début de la bataille de Verdun, justement mis en relief. C'est par une amélioration constante de l'organisation du commandement, par un sens tactique très aigu, un perfectionnement sans cesse renouvelé des procédés de défense que Verdun a été sauvé, et c'est le général Pétain qui a été véritablement l'âme de tous ces progrès. On ne devra jamais oublier que, par l'étude incessante des procédés de combat ennemis, il a fait réaliser à notre armée les plus grands progrès tactiques de toute la guerre ; en particulier, la liaison de l'aviation et de l'artillerie qui fut si féconde. "
En effet, les enseignements tirés, notamment en Artois et en Champagne, ont confirmé, dans l'esprit de Pétain, le caractère décisif de la coordination artillerie-infanterie-aviation qui exige un degré de supériorité aérienne permettant aux avions d'observation de régler les feux d'artillerie. Il a donc, avec le colonel Barès, renforcé les moyens aériens d'observation ainsi que les unités de chasse indispensables à leur protection. Il a fixé sa mission au commandant de Rose, commandant le groupement de cinq escadrilles de chasse : " Rose, balayez-moi le ciel, je suis aveugle… Si nous sommes chassés du ciel, alors, c'est simple, Verdun sera perdu. "


Dans quelques mois, l'ennemi, en la personne de Ludendorff, analysera sa défaite devant Verdun : " Une artillerie puissante, parfaitement dirigée par les avions, servie par une accumulation énorme de munitions, avait battu et mis en pièces notre propre artillerie. La puissance défensive de notre infanterie s'usa à un point tel que l'attaque par masses de l'ennemi put réussir. " (Souvenirs de guerre, tome I, pp.292-293).



Pour Pétain, c'est " le Poilu " qui fut le vainqueur de Verdun. Mais l'Histoire a retenu que, sans les qualités humaines de leur chef, ces admirables combattants n'auraient pu, dix mois durant, supporter les indicibles souffrances physiques et morales qui furent les leurs. Un chef qui, lors de sa réception sous la Coupole, le 22 janvier 1931, sera magnifié par Paul Valéry : " Quelle tendresse en vous pour ces hommes dont les peines inexprimables, les fatigues, les souffrances, les mutilations, les cadavres furent la substance du salut. Le soldat peu à peu apprit à vous connaître : il trouva l'homme en vous. "

Ce sont ces qualités qui le désignent pour prendre, en mai 1917, le commandement en chef des armées françaises dont le moral, au lendemain de l'échec de l'offensive du Chemin des Dames, est gravement atteint. En quelques semaines, il rétablit la situation. Le grand critique britannique, Liddell Hart, rendra le plus vibrant hommage à cette action unique, en affirmant que "la France n'aurait pu se passer d'un homme sans lequel elle n'aurait pas survécu à la crise de 1917. Un Foch même aurait alors vraisemblablement précipité sa chute au lieu de l'arrêter. "
Le 24 août 1917, une brève citation accompagne l'élévation de Pétain à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur : " Officier général de la plus haute valeur morale dont les rares qualités et le caractère se sont affirmés dans le commandement en chef des armées du Nord et du Nord-Est. A défendu et sauvé Verdun. "


Fidèle à sa stratégie, Pétain reste sur la défensive. Cependant, en juillet, août et octobre 1917, il lance des offensives à objectifs limités, couronnées de succès, telle l'affaire de la Malmaison. Mais, surtout, il poursuit l'entraînement opérationnel d'une réserve générale, forte de 40 divisions, qu'il a pu constituer grâce à l'arrivée des divisions américaines qui, en plein accord avec Pershing, sont mises progressivement en condition en leur attribuant des secteurs calmes, en attendant de les engager sur un front actif, tel celui de Saint-Mihiel.


Cette stratégie doit tenir compte du renforcement constant des forces allemandes par les grandes unités libérées à l'Est par la capitulation soviétique. Pétain la résume : " J'attends les Américains et les chars ". Elle fait l'objet de sa directive n°4 du 20 décembre 1917 : " L'Entente ne recouvrera la supériorité en effectifs combattants qu'au moment où l'armée américaine sera capable de mettre en ligne un certain nombre de grandes unités ; jusque-là, nous devons, sous peine d'une usure immédiate, conserver une attitude expectante, avec l'idée bien arrêtée de reprendre, aussitôt que nous le pourrons, l'offensive qui, seule, nous donnera la victoire finale ".

A suivre ....

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Aokas
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Dernière édition par le Jeu Jan 17 2008, 16:40, édité 1 fois
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Aokas
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 16:37

suite :

Les forces de réserve générale, constituées et entraînées grâce à cette attitude expectante, vont secourir les Britanniques, bousculés en Picardie, en février 1918, par une offensive allemande. Rameutées d'urgence en mai 1918, elles permettent de colmater la poche créée par l'ennemi, lequel - profitant de l'entêtement de Foch qui, en dépit des demandes instantes de Pétain, les a maintenues trop longtemps dans les Flandres - s'est avancé jusqu'à la Marne de Château-Thierry après avoir enfoncé la 6e armée (Duchêne) dans le secteur du Chemin des Dames. Elles permettent enfin d'ouvrir, en juillet 1918, les ailes de la victoire, lors de la seconde bataille de la Marne qui engage 600 chars et 1 000 avions, et marque le changement de pente de la guerre.


Fort des enseignements du conflit et, notamment, des opérations dans le ciel de Verdun, Pétain, dans une lettre du 27 mai 1917, avait appelé l'attention de Painlevé, ministre de la Guerre, sur le fait que " l'aviation a pris une importance capitale. Elle est devenue un des facteurs indispensables du succès. Il faut être maître de l'air ". Et, à la veille de la seconde bataille de la Marne, il avait souligné dans sa directive n°5 du 12 juillet 1918 que " la surprise tactique sera obtenue par la soudaineté de l'attaque à la faveur d'une préparation par l'artillerie et l'aviation de bombardement aussi brève et aussi violente que possible, soit sans préparation à la faveur de l'action de rupture des chars d'assaut ouvrant la voie à l'infanterie et à l'artillerie. Le rôle de l'aviation est de la plus haute importance ".


Ainsi, le couple avion-char vient de naître et va triompher. Les Allemands ne l'oublieront pas. Ni Pétain qui demandera en vain :
- dans un mémoire du 5 janvier 1919, la constitution d'une force de 6 875 chars légers et de 435 chars lourds,
- dans une note adressée le 2 décembre 1931 au président du Conseil, " la constitution d'urgence d'une aviation de défense et d'attaque puissante " .


Charles De Gaulle, dans La France et son armée, juge la part prise par Pétain dans l'envol vers la victoire : " On voit mal ce qu'eussent donné les plans et les élans de Foch sans l'instrument agencé par Pétain ". Cette part décisive est rappelée dans la citation qui, le 7 août 1918, lui confère la Médaille Militaire : " Au cours de cette guerre, dans les différents commandements qu'il a exercés, Brigade, Division, Corps d'armée, Groupe d'armées, Armée française, a toujours fait preuve des plus belles qualités morales et techniques. Soldat dans l'âme, n'a cessé de donner des preuves éclatantes du plus pur esprit du devoir et de la plus haute abnégation. A su toujours maintenir, dans les armées placées sous ses ordres, une discipline ferme et bienveillante ; a soutenu au suprême degré leur moral et exalté leur confiance. Vient de s'acquérir des titres impérissables à la reconnaissance nationale en brisant la ruée allemande et en la refoulant victorieusement ".

Le 13 août 1918, Hindenburg et Ludendorff demandent à Guillaume II de mettre un terme à la guerre, par voie diplomatique. Ils estiment que la situation militaire de l'Allemagne est désespérée, mais ils n'acceptent pas une capitulation qui déshonorerait une armée qui, depuis plus de quatre ans, n'a cessé de prouver ses vertus guerrières.
Du côté allié, Pétain a nourri le dessein d'une offensive en Lorraine. Le 7 septembre, il a prescrit à Castelnau de préparer une puissante attaque vers le sud-est de Metz. Sous les ordres de celui-ci et de Pershing, les forces françaises et américaines comprendront 28 divisions d'infanterie, 3 de cavalerie, 600 chars et plus de 1 000 avions. En face, 6 divisions allemandes de valeur médiocre.

Ce plan, Foch n'a cessé de le discuter, au motif qu'il ne ferait qu'élargir de 30 kilomètres un front déjà victorieux sur 300 kilomètres. Cependant, le 23 octobre, il donne enfin son accord pour que l'offensive puisse être lancée le 14 novembre. Elle ne le sera pas, puisque l'armistice en discussion entre Wilson et le chancelier Max de Bade prend effet le 11 novembre, contrairement à l'avis de Pétain et de Pershing qui souhaitaient que la signature de l'armistice n'intervienne pas avant que l'ennemi ne soit rejeté au-delà du Rhin.

Dans une lettre adressée le 21 novembre 1918 à sa famille , Foch reconnaîtra que l'offensive prévue eût entraîné " la destruction complète " des " Boches ". Alors, pourquoi l'avoir interdite en retardant son déclenchement ?
En toute hypothèse, Pétain et ses Poilus venaient d'écrire la plus belle page de la longue histoire de l'armée française. Clemenceau l'atteste dans son rapport au président de la République proposant de conférer le maréchalat au commandant en chef des armées françaises :
" Monsieur, le Président,
" A l'heure où la France entière célèbre dans une noble fierté la Victoire définitive de ses armes, le Gouvernement de la République tient à honneur de traduire les vœux de l'Armée et du Pays en vous proposant de conférer à l'un des plus glorieux artisans de la Victoire, au Général Pétain, la dignité de Maréchal de France.
" Tracer le rôle joué par le Général Pétain serait faire l'histoire de la Guerre.
" Les plus beaux services l'avaient déjà illustré lorsque, placé à la tête de l'Armée de Verdun, il infligea à l'ennemi une défaite à jamais fameuse, qui a marqué le déclin de la puissance militaire allemande.
" Des succès répétés, écrit le Maréchal Foch, ont fait de lui le Chef suprême des Armées françaises.
" Ces armées, il a su les maintenir dans le sentiment le plus élevé du devoir, réalisant, jusqu'à la fin de la guerre, la persistance et la cohésion des énergies.
" Par une lutte de plus de sept mois, d'une intensité sans précédent, il vient de conduire ses troupes à la Victoire, obtenant d'elles l'effort magnifique qui a terrassé l 'ennemi.
" Le Général Pétain aura la gloire d'avoir maintenu au plus haut, même dans les heures sombres, le moral du soldat français. Son commandement, aussi bienveillant que ferme, a forgé l'instrument de la Victoire que ses talents militaires ont si hautement contribué à fixer.
" Son dernier ordre du jour présente en pleine lumière ce beau caractère de Chef français qui met en garde ses troupes contre l'abus de la force et leur recommande, dans le triomphe, la dignité, la générosité.
" L'Histoire placera le Général Pétain au premier rang des Hommes de Guerre qui, au cours de cette longue et terrible bataille de quatre ans, ont commandé les Armées alliées.
" Conduits par des Chefs de la plus haute valeur, nos incomparables soldats ont imposé à l'ennemi cet armistice du 11 novembre 1918 qui consacre le triomphe de l'Entente. Ils viennent d'atteindre le Rhin. L'heure est donc arrivée d'accorder au Général Pétain la suprême récompense militaire qui honorera le Chef autant qu'elle glorifiera l'Armée Victorieuse.
" Si vous approuvez cette proposition, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien revêtir de votre signature le présent décret.
" Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon profond respect. "


Le 8 décembre 1918, à Metz, Pétain reçoit son bâton de Maréchal de France des mains de Raymond Poincaré. On imagine sa légitime fierté, mais aussi les regrets qu'il exprimera, lors de sa réception à l'Académie française, dans son éloge de Foch : " Le grand soldat, qui avait fait de l'attaque décisive l'aboutissement de sa doctrine et la clef de voûte de son enseignement, devra reposer son épée avant d'avoir détruit son adversaire. L'armistice qu'il signera le 11 novembre, en territoire français, épargnera à l'orgueilleuse armée allemande un humiliant désastre et lui permet de repasser le Rhin sans être inquiétée. "

Sous l'éloge académique, point le regret de n'avoir pu briser l'orgueil allemand en lançant l'offensive prévue le 14 novembre. Ce sentiment, il l'exprime à ses amis américains : " Ni Pershing ni moi ne voulions l'armistice ; toute l'aile gauche de l'armée allemande était en déroute et nous pouvions aller à Berlin. Mais les Anglais nous trahissaient depuis août 1918 pour que nous n'eussions pas la rive gauche du Rhin. Il est aisé de prouver au peuple allemand qu'il n'a pas été battu. Pourvu que cela ne nous amène pas une seconde guerre mondiale qui serait encore plus terrible que la première ! Le soir de l'armistice, j'ai pleuré ! ".
Pleur prophétique ! De l'autre côté du Rhin, Hindenburg exprime déjà sa certitude de la renaissance de la " grande et fière armée allemande ". Ses Mémoires de guerre (Aus meinen Leben) rappellent les larmes qu'il versait, à l'âge de onze ans, en disant adieu à son père, alors qu'il franchissait les grilles de l'Ecole des cadets de Wahlstatt. Ils s'achèvent sur une incantation : " Je compte sur toi, ô jeunesse allemande ! ".

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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 16:39

Merci Aokas
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 17:03

Merci mon AMI !!!!!
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 19:01

merci Aokas

PETAIN MARECHAL DE FRANCE 247322 pour ce grand soldat de 14-18!!!
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Jan 17 2008, 19:18

merci Aokas !!! PETAIN MARECHAL DE FRANCE 926774 PETAIN MARECHAL DE FRANCE 926774 PETAIN MARECHAL DE FRANCE 926774
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeJeu Fév 14 2008, 17:48

C'est bizarre, c'est le seul que je n'ai jamais respecté pour sa colaboration avec les Allemands....De Gaulle à coté c'était un héros meme si la generation de mon Pere ne l'aimait pas. (Mon Pere ayant fait deux sejours au feu en Algerie ).. Sa politique de Vichy avait detruite toute sa carriere...quel domage...Brillant officier quand meme... PETAIN MARECHAL DE FRANCE 159551
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lesuippas

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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitimeMer Déc 24 2008, 20:58

Bonsoirs a tous
Une petite photo du maréchal PETAIN
PETAIN MARECHAL DE FRANCE Marach10

JOYEUX NOEL A TOUS PETAIN MARECHAL DE FRANCE 247322 PETAIN MARECHAL DE FRANCE 537458
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MessageSujet: Re: PETAIN MARECHAL DE FRANCE   PETAIN MARECHAL DE FRANCE Icon_minitime

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