Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

Forum pour Parachutistes et Sympathisants de par le Monde
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -48%
Philips Hue Pack Decouverte 2024 : lightstrip 3M + ...
Voir le deal
119 €

 

 16 janvier

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



16 janvier Empty
MessageSujet: 16 janvier   16 janvier Icon_minitimeMer Jan 16 2008, 07:10

SAINT-MARCEL
Pape
de 308 à 309, fut envoyé en exil par l'empereur Maxence pour avoir
édicté des peines trop sévères à l'égard des chrétiens romains apostats
qui voulaient être "réconciliés" et qui, s'étant révoltés, avaient mis
le trouble dans Rome
Les Marcel sont dévoués et efficaces

QUELQUES 16 JANVIER

1891 mort du compositeur Léo Delibes
1920 l'alcool est prohibé aux Etats-Unis
1947 Vincent Auriol devient le premier président de la IVème République
1957 mort du musicien Arturo Toscanini
1969 Jan Palach s'immole par le feu à Prague
1969 arrimage réussi pour la première fois entre deux vaisseaux spatiaux soviétiques habités, Soyouz IV et Soyouz V
1979 départ du Chah d'Iran en exil
1982 le Saint-Siège et la Grande-Bretagne rétablissent la plénitude de leurs relations diplomatiques, restreintes depuis 450 ans
1986 mort de Jean Cassou, homme de lettres, fondateur du Musée National d'Art Moderne
1994 manifestation laïque contre la révision de la loi Falloux de 1950 : 600.000 personnes défilent à Paris

1920

16 janvier


La prohibition entre en vigueur



Le 8e amendement de la Constitution américaine, établissant la prohibition de l'alcool, entre en application. La loi sera renforcée le 28 octobre par le "Volstead Act" qui interdit la vente d'alcool y compris dans les restaurants et les bars. Un commerce parallèle de vente et de fabrication d'alcool va alors fleurir jusqu'en 1933.
www.linternaute.com/histoire/annee/1933/a/1/1/index.shtml
Revenir en haut Aller en bas
Aokas
Admin
Admin
Aokas


Masculin
Nombre de messages : 4031
Age : 83
Date d'inscription : 23/06/2007

16 janvier Empty
MessageSujet: Re: 16 janvier   16 janvier Icon_minitimeMer Jan 16 2008, 08:42

Merci Michel, encore quelques grands inconnus pour moi !
sauf Vincent Auriol de Muret (à côté de Toulouse) et Toscanini.

___________________________________ ____________________________________

Aokas
14ème RCP - 9ème RCP
AFN
194658

16 janvier Vet11
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



16 janvier Empty
MessageSujet: Re: 16 janvier   16 janvier Icon_minitimeMer Jan 16 2008, 08:54

Pour moi aussi, Aokas, je découvre, ça donne l'occasion d'apprendre Very Happy Very Happy

Jan Palach - étudiant qui s'immolait pour protester contre
l'occupation soviétique de la
Tchécoslovaquie



Par Astrid Hofmanova


Le 16 janvier 1969, au pied du Musée national surplombant la principale
avenue de Prague, un étudiant à la Faculté des Lettres de l'Université
Charles, Jan Palach, s'est immolé par le feu, pour protester contre
l'occupation de la Tchécoslovaquie par les troupes du pacte de Varsovie et
contre la léthargie croissante de la nation.


16 janvier Palach
Ce jeudi là du 16 janvier 1969, au début de l'après-midi, un aiguilleur de
tramway s'apperçoit d'une torche vivante sur la rampe du musée. On ne saura
jamais comment il est arrivé jusqu'à là, s'est arrosé, inaperçu, d'essence
et immolé par le feu. Avec des brûlures extrêmement graves, il a été
transporté à l'hôpital, laissant sur le lieu la lettre expliquant les
raisons de son sacrifice, tout à fait étranger à la tradition européenne.
Le nom de cet étudiant deviendra aussitôt le symbole de la résistance
tchécoslovaque à l'oppression. C'est Jan Palach, étudiant à la Faculté des
Lettres de l'Université Charles, né à Vsetaty, au nord de Prague, âgé alors
de 21 ans.


Dans sa lettre, reproduite dans la soirée même du 16 janvier, dans un
millier de tracts apparaissant à Prague, Jan Palach explique le sens de son
acte: protester contre l'agression violente des chars du pacte de Varsovie
qui ont mis fin, en dépit de toutes les normes du droit international, à
la tentative tchécoslovaque de créer le socialisme à visage humain.
Protester contre le fait que l'équipe au pouvoir, composée de ceux-mêmes
qui, pendant l'année précédente, avaient incarné pour le peuple
tchécoslovaque le Printemps de Prague, est devenue le premier instrument
de la consolidation du régime et de sa vassalité à l'égard de Moscou: le
président Ludvik Svoboda, le SG du CC du PCT, Alexander Dubcek, le Premier
ministre, Oldrich Cernik.


La réaction de ces derniers au sacrifice ultime de Jan Palach ne faisait
d'ailleurs que le confirmer: "Nous pouvons comprendre les craintes des
jeunes concernant la politique socialiste. Mais seul le travail et l'effort
patients peuvent assurer l'application des idées socialistes que la jeune
génération attend de la société", pouvait-on lire dans leur communiqué...


16 janvier Palach2
A la clinique de la chirurgie esthétique, rue Legerova, où il est soigné,
Jan Palach s'intéresse, malgré son état de santé très grave, aux réactions
du public. En janvier 1969, le système de contrôle des mass-medias n'a pas
encore été rétabli. Ainsi, son geste reçoit une grande place. Les
dirigeants des organisations estudiantines indépendantes lui rendent visite
sur son lit d'hôpital et font connaître dans la presse et la radio ses
explications et son message. Il en découle qu'il voulait arrêter l'agonie
de la liberté, réveiller la nation. Il était convaincu qu'un geste
expressif saura arrêter la démoralisation de la société.


Les médecins n'ont pas réussi à sauver Jan Palach qui est mort 3 jours plus
tard, le 19 janvier 1969.
En ce moment déjà, il était clair que l'objectif de son sacrifice a été
accompli. La société endormie s'est réveillée, les étudiants ont fait la
grève de la faim. Le jour de ses obsèques à Prague, le samedi 25 janvier,
une foule immense se masse tout le long du parcours du cortège funèbre.
Tout le monde porte à la boutonnière un petit ruban aux couleurs nationales
bordé de noir. Le cortège progresse lentement. Sur la place de la Vieille-
ville, il s'immobilise devant le monument de Jan Hus. Les églises se
mettent à sonner et le jeune mort entre symboliquemment dans la lignée des
continuateurs du premier martyr national brûlé vif pour la vérité et la
liberté. Le cortège gagne ensuite la place de la Faculté des lettres, où
ont été enterrés, en 1945, des soldats de l'armée rouge. La place portant
leur nom a été aussitôt rebaptisée au nom de Jan Palach. Or, 3 mois plus
tard, on n'en était plus là. L'enthousiasme de la nation s'est évanoui. Les
gens se sont résignés, la normalisation a commencé.


La tombe de Jan Palach, au cimetière d'Olsany, portant sa dépouille
mortelle, n'a cessé d'être le lieu de pèlerinage, où les bougies et les
fleurs ne manquaient jamais. Il a fallu liquider ce mémento. En 1973, le
corps de Jan Palach est exhumé, incinéré, et déposé dans le caveau de
famille à Vsetaty. Seulement en 1990, après la révolution de velours, à
laquelle, la semaine de Jan Palach, en janvier 89, a donné le départ, sa
dépouille a pu retourner au cimetière d'Olsany.


16 janvier Palachsm
Néanmoins, entre janvier 69 et janvier 89, les gens n'ont jamais oublié.
Des dissidents, des citoyens courageux et des opposants à la dictature se
réunissaient chaque année, le 19 janvier, sur la place Venceslas, pour
commémorer l'acte de Jan Palach.


Le sacrifice de Jan Palach n'est pas resté isolé. Quelques semaines après,
le 25 février, une seconde torche vivante flambait sur la place Venceslas.
Jan Zajic, âgé de 18 ans, étudiant dans une école professionnelle de
cheminots, avait laissé ce message: "Nous ne pouvons vivre si nous ne
pouvons le faire dans la liberté. Notre décision en faveur de la liberté
est absolue".


"Il a concentré dans son acte tous les sentiments de la jeune
génération..." "Ce n'est pas l'acte d'un désespéré, comme veulent le
faire croire d'aucuns, c'est une protestation délibérée et un acte
héroïque, accompli au nom de la vie..." "Palach s'est sacrifié pour
nous réveiller tous..." "Son geste était dirigé contre tous ceux qui
acceptent une situation où la volonté du peuple n'est pas respectée..."
voilà ce qu'ont écrit des étudiants pragois le jour du décès.


Malheureusement, le réveil n'a pas eu lieu lors des longs
vingt ans qui suivirent, mais les gens n'ont pourtant jamais oublié le
visage souriant d'un jeune homme qui voulait les tirer de leur
léthargie. Cela grâce surtout à une poignée de dissidents et
d'opposants irréconciliables avec la dictature communiste. Ces derniers
se réunissaient chaque année à l'occasion de l'anniversaire de la mort
de Jan Palach, le 19 janvier, pour non seulement honorer sa mémoire
mais pour protester contre l'arbitraire du régime totalitaire. En août
1969, lors du premier anniversaire de l'invasion soviétique, toutes les
initiatives de manifestations dans différentes villes de
Tchécoslovaquie ont été écrasées en trois jours. Depuis, les
manifestations semblables n'exprimaient que le désespoir du peuple et
la situation tragique et sans issue dans laquelle il vivait. Il fallait
attendre vingt ans pour que le sacrifice de Palach retentisse d'une
nouvelle force.

En janvier 1989, la "loi martiale" a été proclamée à Vsetaty, car la
Charte 77 organisait un pèlerinage national à la tombe de Palach. La
police a bouclé hermétiquement la gare ainsi que le cimetière, de sorte
que personne, à l'exception des habitants de Vsetaty, ne puisse entrer
dans la ville. Les visiteurs "désobéissants" ont été arrêtés et
devaient passer quelques heures dans la coopérative agricole locale.
Mais la répression de Vsetaty n'était que le point culminant des
événements commencés à Prague à la veille du vingtième anniversaire du
sacrifice de Palach. A l'époque, cinq mouvements luttant pour le
respect des droits de l'homme ont convoqué une manifestation sur la
place Venceslas, pendant laquelle ils ne voulaient que déposer des
fleurs au pied de la statue de saint Venceslas et rendre hommage à Jan
Palach. La police a arrêté quatorze personnes, ce qui a poussé quelques
centaines de Pragois à descendre dans la rue pour se joindre aux
manifestants.

16 janvier Palachtydensm
La période du lundi 16 au vendredi 20, on l'appelle depuis la Semaine
Palach, des dizaines de milliers de jeunes gens notamment se
réunissaient chaque après-midi sur la place. Mais, la police et les
troupes de milices avaient des ordres précis. Munies de matraques, de
bombes lacrymogènes et de canons à eau, elles dispersaient
infatigablement les manifestants. Beaucoup de personnes ont été
blessées et plus de 1400 arrêtées. Le pouvoir officiel a voulu faire
croire à la population que ces manifestations étaient organisées de
l'étranger par des adversaires du socialisme et que Jan Palach, lui
aussi avait agi sur ordre des services d'espionnage occidentaux.

Malgré tout, le nom de Jan Palach a retenti dans les rues pragoises le
28 octobre 1989, à l'occasion du 71e anniversaire de la naissance de la
Tchécoslovaquie, ainsi que le 17 novembre - date du commencement de la
"révolution de velours". Ainsi, la Semaine Palach a marqué la chute du
communisme.

Aujourd'hui on peut se poser la question de savoir quel est le legs du
sacrifice de Palach et quel était son rôle en novembre 89. J'ai demandé
aux étudiants du Lycée académique de Prague qui n'ont pas vécu le
Printemps de Prague de se prononcer sur le sacrifice de Jan Palach.

En 1989, le nom de Jan Palach était à l'origine d'un nouvel espoir. Le
peuple a écouté le même appel que Palach avait entendu, il y avait
vingt ans. Grâce à lui, les gens pouvaient matérialiser cet appel, ils
avaient à qui s'identifier, sur qui s'appuyer. Lui, il ne craignait pas
la mort et eux, ils ne reculaient pas devant les coups de matraques. Je
crois que le petit peuple a besoin de héros vers lesquels il peut lever
ses regards. Les hommes comme Jan Hus, Jan Palach ou Tomas Garrigue
Masaryk témoignent de ce que le peuple tchèque est capable d'actes
héroïques et de sacrifices. C'est un espoir non seulement pour l'avenir
mais aussi une sorte de défense ou une mise en garde contre le passé
qui ne devrait plus jamais revenir.

http://archiv.radio.cz/francais/osobnosti/osobnost.phtml?cislo=7
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



16 janvier Empty
MessageSujet: Re: 16 janvier   16 janvier Icon_minitimeMer Jan 16 2008, 09:45

Merci , MICHEL !!!!!
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



16 janvier Empty
MessageSujet: Re: 16 janvier   16 janvier Icon_minitimeMer Jan 16 2008, 15:54

Merci pour toutes ces informations. quand a la St Marcel je savais un petit peu car mon Frère s'appelle ainsi et il etait au 1° RHP.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





16 janvier Empty
MessageSujet: Re: 16 janvier   16 janvier Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
16 janvier
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 5 Janvier
» 19 Janvier
» 11 janvier
» 17 janvier
» 27 janvier

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis ! :: LE FOYER :: Que s'est il passé un ?-
Sauter vers: