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 12 JANVIER 1957

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Aokas
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Aokas


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MessageSujet: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 8:00

12 Janvier 1957 :

Jacques CHEVALIER, maire d’ALGER, intervient pour la libération de nombreux membres FLN et fait muter en métropole 13 commissaires jugés trop "Algérie Française"

12 JANVIER 1957 159551

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Aokas
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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 10:12

Bonjour Aokas



Merci, je ne connaissais pas ce gars la, je viens de regarder ça, j'ai vu qu'il avait fricoté avec Mendes France (dont tu nous a parlé hier), Mitterand et qu'il est resté Algérien.


Jacques Chevallier

Jacques Chevallier est né le 15 novembre 1911 à Bordeaux. Son père, Etienne
Chevallier était industriel et disposait de domaines en Algérie ;
sa mère était née Corinne de la Bédoyère Huchet de Kernion. Il fait
ses études dans divers collèges catholiques, dont Notre Dame d’Afrique
à Alger, et à la faculté d’Alger où il obtient une licence en
droit.


Il se marie le 27 décembre 1932 avec Renée Missé dont il aura cinq garçons
et deux filles.


Tout en entamant une carrière dans les affaires, il milite, en 1934, aux
Volontaires Nationaux du colonel de la Rocque. Gérant de la Société
Civile du Vieux Bordj et directeur d’une entreprise de tonnellerie, il
est maire d’El Biar dès 1941, année où le général Weygand le
nomme à la commission financière de l’Algérie. Il participe à la
Campagne d’Italie, puis devient chef des services de liaison aux
Etats-Unis du contre-espionnage français. En 1945, il est élu au
conseil général d’Alger, puis, en novembre 1946, à la première
assemblée nationale de la IVème République. Il s’oppose au statut
de 1’Algérie de 1947 dans les colonnes de l’Echo d’Alger. En
1951, il cède son siège de député pour siéger à l’Assemblée Algérienne
où il fait la connaissance d’Abderhamane Farès, l’un de ses présidents.
L’année suivante, il devient président de la Caisse
Interprofessionnelle d’Allocations Familiales du département d’Alger
qu’il avait fondée en 1941. De janvier 1952 à décembre 1955, il est
député indépendant d’Alger et de mars 1953 à mai 1958, il en est
maire. Il se rapproche des élus musulmans et y a pour adjoint Kiouane,
leader du MTLD, qui rejoindra le FLN ultérieurement. Il se rapproche également
de Georges Blachette, « roi de l’alfa » et « libéral »
qui possède le Journal d’Alger. En tant que maire, féru
d’urbanisme, il fait appel en mai 1953 à Fernand Pouillon qui sera
l’architecte de trois cités - de plusieurs centaines de logements
chacune - destinées à loger ses administrés musulmans : Dar es
Saada (la cité du bonheur), Dar el Mahçoul (la cité de la promesse
tenue) et Climat de France.


Il est appelé par Pierre Mendès-France, président du conseil, pour
assurer la fonction de secrétaire d’état aux Forces Armées, du 19
juin 1954 au 20 janvier 1955, où il a Antoine Argoud à son
cabinet militaire. Il organise en août 1954 une rencontre entre Pierre
Mendès-France et François Mitterand, d’une part et Fehrat Abbas et
Ahmed Francis, d’autre part. C’est à cette fonction qu’il doit décider
des premières mesures à prendre lors du déclenchement de
l’insurrection, le 1er novembre 1954. Le 21 janvier 1955, il devient
ministre de la Défense Nationale jusqu’au 23 février 1955
(renversement du cabinet Mendès-France le 6 février 1955). Pendant la
période où Robert Lacoste est Ministre Résident en Algérie, il
entretient des relations avec certains éléments du FLN qu’il protège.
Après les manifestations du 13 mai 1958 durant lesquelles son nom
est conspué, il est déchargé de son mandat de maire au profit d’une
délégation administrative, ce qui l’amène à se retirer de la vie
politique et à s’installer à Paris.


Il réapparaît politiquement à Alger à partir de l’automne 1961 pour
jouer un rôle de médiateur entre les différentes factions opposées :
OAS, Gouvernement de la Vème République et FLN. Au mois de mai 1962,
il est l’intermédiaire entre Abderhamane Farès, président de l’Exécutif
provisoire mis en place après les accords d’Evian du 18 mars 1962, et
l’OAS, représentée par Jean-Jacques Susini après l’arrestation du
général Salan. Il joue ce même rôle quand les négociations
reprennent en juin entre Susini et Chouki Mostefaï qui semble (à tort)
plus sérieusement mandaté par le GPRA. Les accords qui en résultent
auront pour unique conséquence l’arrêt des attentats et des
destructions des infrastructures par l’OAS sans procurer aucune
garantie aux Européens qui seraient restés en Algérie.


Après l’indépendance de l’Algérie en juillet 1962, Jacques Chevallier
reste à Alger ; il jouit de la nationalité algérienne et est
vice-président du port autonome d’Alger en 1963 et 1964, vice-président
de la chambre de commerce d’Alger de 1963 à 1966 et fondateur de la
Société pour l’Aménagement et l’Equipement du Tourisme en Algérie.
Ceci ne l’empêche pas d’être dépossédé de tous ses biens et de
subir toutes sortes de brimades par le régime de Ben Bella. .


Il meurt d’un cancer à Alger en 1971. Ses obsèques sont célébrées à
Notre Dame du Mont Carmel à El Biar en présence du cardinal Duval,
archevêque d’Alger.


Jacques Chevallier, auteur d’un ouvrage publié en 1958 chez Calmann-Lévy,
intitulé : « Nous, Algériens », était titulaire
de la croix de guerre 1939-1945, chevalier de la Légion d’Honneur et
commandeur des Palmes Académiques.




Après les manifestations du 13 mai 1958, le général Salan, qui dispose
d’une large délégation du gouvernement Pflimlin pour assurer
l’ordre en Algérie, constate que Jacques Chevallier n’a plus le
soutien de la population d’Alger et décide le18 mai 1958 de placer,
à la tête de la mairie d’Alger, une délégation spéciale ayant à
sa tête le préfet Girardot, de Sétif.



Il convoque Jacques Chevallier pour lui notifier sa décision et le prier
de rejoindre la métropole



Le 31 août 1961, Jacques Chevallier reçoit une lettre de Raoul Salan,
chef de l’OAS, qui lui demande d’user de son influence pour tenter
d’empêcher l’Algérie de tomber aux mains du FLN. Il en informe
Louis Joxe, ministre des Affaires Algériennes, qui n’obtient pas la
caution du général de Gaulle pour une prise de contact de
Jacques Chevallier avec le général Salan.


Cependant, le 31 octobre 1961, une voiture prend Jacques Chevallier à son domicile d’Alger et le conduit à une villa des environs. Le général Salan,
chef de l’OAS, dans la clandestinité, le reçoit et lui expose la nécessité
absolue d’obtenir un changement de la politique algérienne du
gouvernement français qui mène à la catastrophe. Non mandaté,
Jacques Chevallier ne peut s’engager à quoi que ce soit. Les
entretiens en resteront là.

Source:
http://www.salan.asso.fr/index.htm


Dernière édition par le Sam 12 Jan - 13:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 10:33

Michel a écrit:
Merci, je ne connaissais pas ce gars la, je viens de regarder ça, j'ai vu qu'il avait fricoté avec Mendes France (dont tu nous a parlé hier), Mitterand et qu'il est resté Algérien.
Jacques Chevallier
[font=Century Gothic]Jacques Chevallier est né le 15 novembre 1911 à Bordeaux.

Bonjour Michel, merci de ce complément d'information pour nos amis...
Eh, oui ! il fut comme Hervé Bourges, directeur de chaine TV, patron du CSA (conseiller de Ben Bella) et Fernand Pouillon, architecte, adepte de la naturalisation algérienne, même Monseigneur Duval...............................

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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 13:33

merci à vous !!!

je voudrait juste faire un rappel. quand vous faites des copier-coller, n'oublié pas de mettre les sources svp.

afin de rester dans le coté légal de la chose !!!!! Very Happy

merci.
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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 13:43

Voila qui est fait Very Happy
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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitimeSam 12 Jan - 13:46

Michel a écrit:
Voila qui est fait Very Happy
12 JANVIER 1957 926774 merci Michel !!!!! Very Happy
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MessageSujet: Re: 12 JANVIER 1957   12 JANVIER 1957 Icon_minitime

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