MIMOUN Alain Alain Mimoun (O'Kacha Mimoun), naît le 1er janvier 1921 au Telagh, près de Sidi Bel Abbès en Algérie, dans une modeste famille d'agriculteurs. Après avoir obtenu son certificat d'études avec mention "bien", et faute d'avoir pu obtenir une bourse, il s'écarte de la carrière d'instituteur que sa mère Halima ambitionnait pour lui et, à l'âge de dix huit ans, s'engage en 1940 dans l'armée, alors que la deuxième guerre mondiale a éclaté.
Affecté à une unité stationnée sur la frontière belge, il vit la débâcle militaire, puis se retrouve au sein du 19e régiment du Génie, à Alger. De novembre 1942 à mai 1943, il participe en Tunisie aux combats contre l'Afrika Korps.
L'enfer de Monte CassinoJuillet 1943: le caporal Alain Mimoun, est affecté au 83e bataillon du Génie, qui fait partie de la 3e Division d'infanterie algérienne du Corps expéditionnaire français aux ordres du général Alphonse Juin.
Il participe à la bataille de Monte Cassino et, le 28 janvier 1944, est grièvement blessé au pied gauche par trois éclats d'obus.
Le 15 août 1944, après avoir été soigné à l'hôpital français de Naples, il est de ceux qui débarquent en Provence où son bataillon va s'illustrer, et être décoré de la croix de guerre avec quatre citations.
Démobilisé après sept années passées sous les drapeaux, Alain Mimoun est d'abord garçon de café au Racing Club de France,puis reprenant ses activités sportives, va se placer en tête de la course de fond et gagner des titres prestigieux.
Au cours de sa carrière sportive, il remportera 32 titres nationaux, 20 records de France, de nombreux titres européens et titres olympiques, notamment la médaille d'or du marathon aux Jeux Olympiques de Melbourne en 1956.
Alain Mimoun, élevé en 2007 à la dignité de grand officier de la légion d'honneur par le président Sarkozy,
est titulaire d'une blessure de guerre,
et entre autres, de la croix de guerre 1939-1945 et
de la croix du combattant volontaire.
En outre, il est chevalier de l'Ordre national du mérite
et commandeur de l'ordre du Mérite sportif.
Alain Mimoun, devenu un véritable héros national, et fervent chrétien, s’est éteint le 27 juin 2013 à l’âge de 92 ans.
Il reposera selon sa volonté, dans le cimetière de Bugeat, en Corrèze, où il s'est fait construire une chapelle.